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Réunion du 22 janvier 2014

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(1)

A. 1, bis avenue Foch - BP 209 - 94102 Saint-Maur-des-Fossés Cedex T. +33 (0)1 55 12 07 00 F.+33 (0)1 55 96 31 81

M. cabinet@lga-conseil.fr

Actualité fiscale et sociale

Comprendre les enjeux et anticiper les risques

Réunion du 22 janvier 2014

(2)

UN CONTEXTE TOUJOURS DIFFICILE

• Un accord social douloureux pour les TPE et PME – la loi de sécurisation de l’emploi du 14 juin 2013

• Une lutte renforcée contre la fraude fiscale – la loi relative à la lutte contre la fraude fiscale du 6 décembre 2013

• Un équilibre incertain entre engagements

de campagne et contraintes budgétaires –

la loi de finances pour 2014

(3)

FISCALITÉ DES PARTICULIERS

(4)

Barème et mesure d’accompagnement

• Revalorisation de 0,8 % de l’ensemble des

tranches du barème de l’impôt applicable pour 2013 (gelé depuis 2 ans)

• Revalorisation automatique de l’ensemble des seuils et limites dont l’indexation est alignée sur la première tranche du barème

• Abaissement de 2 000 à 1 500 euros pour

l’imposition 2013 de l’avantage tiré du quotient

familial

(5)

• Imposition au titre des revenus de 2013 de la part patronale des cotisations garantie frais de santé (attention aux fiches de salaire de

12/2013)

• Diminution du plafond général de déduction des cotisations versées aux régimes de

prévoyance complémentaire : désormais 5 % du PASS et 2 % de la RBA dans la limite de 2 % du 8PASS (5 925 € pour 2013 et 6 008 € pour 2014)

Cotisations de prévoyance

complémentaire

(6)

• Relèvement du plafond de versement de 132 000 à 150 000 euros

• Création d’un PEA « PME-ETI » dont le plafond est fixé à 75 000 euros

Rappel : le PEA permet de gérer un portefeuille de titres en franchise d’impôt sur le revenu (mais non de contributions sociales) à condition de n’effectuer aucun retrait avant

5 ans

Réforme du régime PEA

(7)

• Nouvelle réforme du régime de taxation des plus-values mobilières suite aux assises de l’entrepreneuriat

• Refonte des régimes existants, création d’un abattement général et de deux abattements dérogatoires

• Maintien du principe de taxation des plus- values au barème progressif de l’impôt

Plus-values mobilières : une nouvelle

réforme pour un même objectif

(8)

• Abattement de droit commun pour toutes les opérations réalisées depuis le 1

er

janvier 2013

– Abattement de 50 % après 2 ans de détention – Abattement de 65 % après 8 ans de détention Rappel : la loi de finances pour 2013 prévoyait un abattement de 20 % après 2 ans, de 30 % après 4 ans et de 40 % après 6 ans

Plus-values mobilières : une nouvelle

réforme pour un même objectif

(9)

• Abattement majoré de 50 % après une année de détention, 65 % après 4 ans et 85 % après 8 ans

– Cession de titres de PME de moins de 10 ans – Cession au sein d’un groupe familial de + 25 % – Cession de titres de PME pour départ à la retraite Applicable à partir de janvier 2014 sauf pour les

cessions de titres de PME de moins de 10 ans

Plus-values mobilières : une nouvelle

réforme pour un même objectif

(10)

• Création d’un abattement fixe complémentaire de 500 000 euros pour les dirigeants partant en retraite

• Suppression des régimes dérogatoires suivants :

– Régime des créateurs d’entreprises – Exonération des cessions JEI

– Exonération des PV au sein d’un groupe familial – Exonération des PV pour départ en retraite

– Report d’imposition sous condition de réemploi

Plus-values mobilières : une nouvelle

réforme pour un même objectif

(11)

• Création d’un régime de taxation selon la nature des biens cédés

– Tentative de suppression de tout abattement

pour les cessions de terrains à bâtir à compter du 1

er

mars 2014

– Pour les autres cessions, aménagement de l’abattement pour durée de détention et institution d’un abattement exceptionnel et temporaire de 25 %

Plus-values immobilières : enfin la loi

(12)

• Pour les cessions autres que des terrains à bâtir et depuis le 1

er

septembre 2013, application d’un

abattement de 6 % par an au-delà de 6 ans soit une exonération d’impôt de plus-value au bout de… 22 ans

• Par contre l’exonération de prélèvements sociaux ne s’applique qu’au bout de… 30 ans, à raison de 1,65 % par an au-delà de 6 ans et jusqu’à 22 ans, puis 9 % après jusqu’à 30 ans

Plus-values immobilières : enfin la loi

(13)

Fiscalité des entreprises

(14)

• Dispositif venant en remplacement de la contribution exceptionnelle sur les très hauts revenus d’activité censurée par le conseil constitutionnel en janvier 2013

• Principe : imposition de la partie

versante au travers d’une contribution spécifique

Taxe sur les hautes rémunérations

2013 et 2014

(15)

• Entreprises concernées : toutes, y compris les entreprises étrangères

disposant d’un établissement stable en France

• Nature des rémunérations : toutes,

traitements, salaires, avantages, jetons de présence, pensions, indemnités,

allocations…

Taxe sur les hautes rémunérations

2013 et 2014

(16)

• Le montant des rémunérations visées : la taxe

vise les rémunérations individuelles qui excèdent 1 million d’euros

• Le montant de la taxe : 50 % des rémunérations visées plafonnée à 5 % du chiffre d’affaires

• Déclaration et paiement : 30 avril 2014 et 30 avril 2015 (exigibilité au 1

er

février 2014 et 2015)

• Lot de consolation : la déduction fiscale… mais sur l’exercice suivant

Taxe sur les hautes rémunérations

2013 et 2014

(17)

• Rappel : la loi de finances rectificative pour 2012 a modifié les taux de TVA applicables à compter du 1

er

janvier 2014

– Relèvement du taux intermédiaire de 7 % à 10 % – Relèvement du taux normal de 19,6 % à 20 %

– Abandon de l’abaissement du taux réduit de 5,5 % à 5 % (art, 6 de la LF2014)

La TVA – Régime applicable et taux

(18)

• Rappel du principe : le taux applicable est celui en vigueur au moment de la réalisation du fait générateur de la taxe

– Livraison de biens : la livraison

– Prestation de services : la réalisation de la prestation sauf si paiement antérieur

La TVA – Régime applicable et taux

(19)

• Maintien de la TVA à 7 % pour les travaux portant sur des locaux d’habitation si :

– devis accepté avant le 1

er

janvier 2014

– acompte de 30 % encaissé avant cette date

– Solde facturé avant le 1

er

mars 2014 et encaissé au plus tard le 15 mars 2014

Rappel : maintien du taux à 5,5 % si devis signé et acompte versé avant le 20 décembre 2011

La TVA – Régime applicable et taux

(20)

• Abaissement à 5,5 % des travaux

d’amélioration de la qualité énergétique des logements achevés depuis plus de 2 ans

– Travaux de pose, d’installation et d’entretien des équipements visés à l’art. 200 quater 1

– Travaux induits par ceux visés précédemment

– Attestation spécifique à conserver à l’appui de la comptabilité

La TVA – Régime applicable et taux

(21)

• Les autres bénéficiaires du taux réduit au 1

er

janvier 2014 :

– Les salles de cinéma

– Importation et acquisition intracommunautaire d’œuvres d’art, objets de collection ou antiquités – Livraison, construction et travaux dans les

logements sociaux – Et… les préservatifs

La TVA – Régime applicable et taux

(22)

• Instauration d’un nouveau dispositif d’auto-liquidation de la TVA dans le bâtiment

– Auto-liquidation de la taxe par le preneur

assujetti (le professionnel) pour tous travaux effectués par une entreprise sous-traitante (en relation avec un immeuble)

– S’applique aux contrats de sous-traitance conclus à compter du 1

er

janvier 2014

La TVA – Régime applicable et taux

(23)

• Auto-liquidation :

– Conséquence pour le sous-traitant

• Il ne devra plus facturer de TVA au titre de ses travaux – Les factures devront porter la mention

« auto-liquidation »

– Conséquence pour le preneur

• Il devra liquider la TVA correspondant à la facture de sous-traitance et la déduire simultanément.

Rappel : le défaut d’auto-liquidation est passible d’une amende de 5 %

La TVA – Régime applicable et taux

(24)

• Aménagement au 1

er

janvier 2015 du régime simplifié d’imposition

– Nouvelle condition : TVA exigible de l’année précédente inférieure à 15 000 euros

– Nouvelles modalités : acomptes semestriels

• Juillet 55 % de la taxe due N-1

• Décembre 40 % de la taxe due N-1

La TVA – Régime applicable et taux

(25)

• Liquidation de l’IS : report de la date limite au 15 mai pour les exercices clos au 31/12 ; remboursement des excédents d’IS sous 30 jours du dépôt de la déclaration de résultat et du relevé de solde

• Augmentation du taux de la contribution exceptionnelle sur l’IS (entreprises de plus de 250 M de CA) de 5 % à 10,7 %

• Limitation de la déductibilité des intérêts versés par une société IS à une entreprise liée qui n’est pas

assujettie à une imposition au moins égale à 25 % de l’IS au taux de droit commun

Autres mesures fiscales

(26)

• Limitation du crédit d’impôt apprentissage à la première année et aux BAC+2 maximum

• Aménagement de la cotisation minimale de CFE pour les TPE (nouveau barème en fonction du CA et du

régime fiscal)

• A la suite de la révision des valeurs locatives foncières des locaux professionnels, engagement de la révision des valeurs locatives foncières des locaux d’habitation (Expérimentation en 2015 sur 5 départements avec intégration aux bases d’imposition à l’automne 2018) Affaire à suivre

Autres mesures fiscales

(27)

Loi relative à la lutte contre la

fraude fiscale du 6 décembre 2013

(28)

• Un point de départ : l’affaire Jérôme Cahuzac et ses comptes non déclarés

• Une réaction vive au niveau politique et un projet de loi rapidement déposé au

parlement

• Une surenchère répressive et de nouvelles dispositions relativement sévères

concernant la fraude fiscale

Un contexte bien particulier

(29)

• Obligation pour les concepteurs ou éditeurs de logiciels de comptabilité ou caisse de conserver et

communiquer tous codes, données, traitement et

documentation se rattachant aux logiciels affectant la comptabilité

Amende : 1 500 euros par logiciel vendu ou client

• Instauration d’une sanction spécifique à la diffusion de logiciels permissifs permettant de passer des écritures fictives ou de modifier, supprimer ou altérer un

enregistrement stocké :

Amende de 15 % du chiffre d’affaires lié aux logiciels

Une solidarité de paiement des droits rappelés mis à la charge de l’entreprise utilisatrice

Obligation des concepteurs et

éditeurs de logiciels

(30)

Possibilité pour l’administration fiscale d’examiner les relevés de comptes étrangers non déclarés sans que cet examen

constitue un début de VC ou d’ESFP

Possibilité pour l’administration d’utiliser des documents quelle qu’en soit l’origine (sous certaines conditions)

Possibilité offerte aux agents de l’administration de prendre copie de documents sans que le contribuable ne puisse s’y opposer (si opposition, amende de 1 500 euros par

document avec un minimum de 10 000 euros)

Extension du droit d’examen

(31)

• Déclaration d’ISF : majoration pour dépôt tardif de 40 % si dépôt suite à la révélation d’avoirs non déclarés à

l’étranger

• Inopposabilité à l’administration de la déclaration

d’insaisissabilité en cas de manœuvres frauduleuses ou d’inobservation grave et répétée d’obligations fiscales

• Possibilité pour l’administration de procéder à un avis, saisie ou opposition à tiers détenteur pourtant sur un contrat d’assurance vie rachetable

Sanctions fiscales aggravées

(32)

• Modification des circonstances aggravantes du délit général de fraude fiscale en cas de :

– Comptes ouverts ou contrats souscrits à l’étranger – Usage de fausse identité ou de faux documents – Domiciliation fiscale fictive ou artificielle à

l’étranger

– Acte fictif ou artificiel ou interposition d’une entité fictive ou artificielle

Sanction : 7 ans de prison et 2 000 000 € d ’amende

Sanctions fiscales aggravées

(33)

Contrôle fiscal des comptabilités

informatisées

(34)

• Rappel : la loi de finances rectificative pour 2012 a rendu obligatoire à compter du 1

er

janvier 2014 la présentation des documents comptables sur support dématérialisé

• Un arrêté du 29 juillet 2013 fixe les normes auxquelles doivent correspondre ces fichiers et précise leur contenu

• L’administration commente ce dispositif le 13 décembre 2013 sur la base Bofip

CFCI – Une nouvelle obligation et des

nouvelles sanctions

(35)

• Un nouveau standard de fichiers obligatoire pour les exercice clos à compter du 1

er

janvier 2013

• Les numéros de comptes utilisés doivent répondre aux normes fixées par le plan comptable général

• Les copies des fichiers (FEC) doivent être remis à l’administration au plus tard lors de la première intervention sur place

• Le caractère intangible ou irréversible des écritures s’applique au travers d’une procédure de validation retracée dans le fichier

CFCI – Une nouvelle obligation et des

nouvelles sanctions

(36)

• Sanction en cas de non-respect :

– Amende de 5 ‰ du chiffre d’affaires avec un minimum de 1 500 euros

– Evaluation d’office des bases d’imposition – Majoration de 100 % des droits rappelés au

titre de l’opposition à contrôle fiscal

CFCI – Une nouvelle obligation et des

nouvelles sanctions

(37)

Loi de sécurisation de l’emploi du

14 juin 2013

(38)

• Généralisation de la complémentaire santé

Mise en place d’une couverture collective obligatoire santé pour l’ensemble des salariés avec un niveau minimal de garanties

Calendrier de négociation

Négociations dans les branches non couvertes par une mutuelle obligatoire avant le 1erjuin 2013 afin de disposer de ces garanties avant le 1erjanvier 2016

Négociations entre le 1erjuillet 2014 et 1erjanvier 2016 dans les entreprises non couvertes où a été désigné un DS (nouveau thème de négociation obligatoire)

Mise en place par décision unilatérale dans toutes les entreprises non couvertes au 1erjanvier 2016

Objet de la négociation

Définition du contenu et du niveau de garanties et répartition des charges employeur/salarié

Période de mise en conformité de 18 mois minimum à compter de l’entrée en vigueur de la convention de branche et au plus tard le 1erjanvier 2016

Loi de sécurisation de l’emploi

(39)

• Portabilité des droits pour la prévoyance

Légalisation de la portabilité

Obligatoire dans toutes les entreprises (auparavant, obligation limitée aux employeurs appartenant aux branches d'activité représentées par le Medef, la CGPME ou l'UPA)

Augmentation de la durée de la portabilité

Durée maximum portée à 12 mois

Mention obligatoire sur le certificat de travail

Obligation d’information de la rupture du contrat à l’assureur

Entrée en vigueur

A compter du 1er juin 2014 pour les garanties maladie / maternité

A compter du 1er juin 2015 pour les risques invalidité / décès

Incitation à la mutualisation

Loi de sécurisation de l’emploi

(40)

• Temps partiel : instauration d’une durée

minimale d’activité de 24 heures par semaine

– Négociation obligatoire dans certaines branches – Entrée en vigueur échelonnée :

1er janvier 2014 pour les nouveaux contrats

Dispositif dérogatoire du 1er janvier 2014 au 1er janvier 2016 pour les contrats en cours

1er janvier 2016 : Durée minimale obligatoire pour tous les salariés, sauf dispositions conventionnelles ou dérogations légales

Loi de sécurisation de l’emploi

(41)

• Temps partiel : durée minimale d’activité de 24 heures par semaine

Dérogations de plein droit

Salariés âgés de moins de 26 ans poursuivant leurs études

Salariés des entreprises de travail temporaire d’insertion et des associations intermédiaires

Dérogations par accord de branche étendu

Mise en œuvre d’horaires réguliers ou permettant au salarié de cumuler plusieurs emplois afin d’atteindre une durée globale à temps complet

Regroupement des heures par journées ou demi-journées complètes

Dérogations sur demande écrite et motivée du salarié

Pour lui permettre de faire face à des contraintes personnelles

Pour lui permettre de cumuler plusieurs activités afin d’atteindre une durée globale à temps complet ou au moins 24 heures

Regroupement des heures par journées ou demi-journées complètes

Loi de sécurisation de l’emploi

(42)

• Durée du travail : temps partiel

Paiement des heures complémentaires

10 % pour celles effectuées dans la limite de 10 % de l’horaire contractuel à compter du 1erjanvier 2014

25 % au-delà (possibilité de déroger par convention ou accord de branche étendu avec un minimum de 10 % de majoration)

Possibilité de conclure un avenant de «complément d’heures» si un accord de branche étendu le prévoit

Autorisation de dépassements ponctuels de la durée du travail

Dans la limite de 8 par an et par salarié

Majoration minimale de 25 % des heures dépassant la durée prévue par l’avenant

Accord du salarié nécessaire

Entrée en vigueur : après conclusion et extension d’une convention ou d’un accord de branche

Loi de sécurisation de l’emploi

(43)

Contrats collectifs d’entreprise

(44)

• Les employeurs ont un certain nombre d’obligations à mettre en œuvre concernant la protection sociale complémentaire

Au regard du droit du travail : issues notamment de la loi de sécurisation de l’emploi (généralisation des couvertures

mutuelles et prévoyance)

Au regard du droit de la sécurité sociale : afin que les contributions patronales soient exclues de l’assiette des cotisations sociales

Il faut en particulier que le dispositif soit collectif et obligatoire

L’appréciation de ces conditions a été modifiée par le décret du 9 janvier 2012, précisé par la circulaire du 25 septembre 2013

Obligations liées à la protection sociale

(45)

• Conditions à respecter pour bénéficier du régime social de faveur

Le dispositif doit être mis en place selon certaines modalités

Accord collectif (de branche ou d’entreprise), référendum ou décision unilatérale

Selon la modalité choisie, l’employeur doit tenir à la disposition du contrôleur Urssaf plusieurs documents

Le dispositif doit être collectif et obligatoire

Des catégories de salariés sont possibles selon certaines conditions

Des cas d’exclusion sont admis selon certaines modalités

La contribution patronale finançant le dispositif ne doit pas se

substituer à un élément de salaire versé au cours des 12 derniers mois Le dispositif doit être géré par un organisme habilité

Institution de prévoyance, société d’assurance, mutuelle

Un régime social de faveur sous

conditions

(46)

• Documents à produire à l’Urssaf pour bénéficier du

régime social de faveur : selon la modalité utilisée pour mettre en place la protection sociale complémentaire, les documents à produire diffèrent :

Mise en place par accord de branche

Copie de l’accord

Si l’employeur étend les niveaux de prestations prévus par l’accord, à niveau de cotisations identiques, il n’a rien à produire de plus

Mise en place par accord d’entreprise

Copie de l’accord + récépissé de dépôt à la DIRECCTE

Mise en place par référendum ratifié à la majorité des inscrits

Projet d’accord proposé par le chef d’entreprise + procès-verbal de ratification

Mise en place par décision unilatérale

Copie de l’écrit remis aux salariés actant la décision unilatérale

Et justifier auprès du contrôleur la modalité de remise de cet écrit aux salariés (remise en main propre contre décharge ou lettre RAR)

Un régime social de faveur sous

conditions

(47)

• En principe, tous les salariés doivent en bénéficier

Mais il est admis qu’il ne s’adresse qu’à une catégorie de salariés à

condition que les salariés qui en font partie soient tous placés dans une position identique au regard de leur activité professionnelle.

On peut définir des catégories objectives à partir de 5 critères :

1 : catégories de cadres et non cadres (ou cotisants AGIRC et non cotisants AGIRC)

2 : catégories par rapport aux tranches fixées pour les cotisations de retraite (1 et 2 ou A, B, C)

3 : catégories définies par rapport aux classifications conventionnelles

4 : catégories définies par rapport aux sous-classifications conventionnelles

5 : catégories définies par rapport aux usages

Attention ! Les précisions apportées par la circulaire du 25 septembre 2013 n’ont d’effet qu’au regard de l’Urssaf

L’employeur est tenu à certaines obligations en matière d’égalité de traitement entre les salariés, en droit du travail

Un régime collectif

(48)

• Des dispenses d’adhésion sont autorisées

– Elles doivent être prévues par l’acte régissant les garanties

Sauf quand le dispositif est mis en place par décision unilatérale, les salariés présents au moment de sa mise en place peuvent refuser d’y adhérer s’il y a une cotisation salariale

Il en va de même en cas de modification du dispositif qui créerait une cotisation salariale alors qu’avant le dispositif était entièrement financé par l’employeur

– Elles doivent relever du libre choix du salarié

Il faut son accord

Un régime obligatoire

(49)

• Uniquement si prévues par l'acte et sur demande du salarié

Dispense prévue par la décision unilatérale pour les salariés présents avant la mise en place du dispositif

Salariés à temps partiel et apprentis si leur cotisation est au moins égale à 10 % de leur salaire brut

Salariés en CDD et apprentis avec, pour les CDD d’au moins 12 mois, l’obligation de justifier qu’ils sont déjà couverts à titre individuel pour les mêmes garanties

Salariés bénéficiaires de la CMU-C, avec justification chaque année

Salariés déjà couverts pour les mêmes risques ou en tant

qu’ayant-droit à condition de justifier chaque année qu’ils sont couverts pour les mêmes risques au titre d’un régime collectif à titre obligatoire, ou au titre d’un contrat Madelin…

Dispenses d'adhésion admises

(50)

• Il faut se préoccuper sans tarder de la mise en conformité des dispositifs et s’interroger sur les questions suivantes :

– Si le dispositif existant est a priori correct au regard des nouvelles conditions, l’employeur a-t-il les

documents qu’il doit produire à l’Urssaf pour bénéficier du régime social de faveur ?

Peut-il prouver qu’il a informé les salariés ?

– Si le dispositif existant doit être revu, faut-il le dénoncer ou une modification est-elle possible ?

Les actions à mener

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