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L état des lieux du système de formation professionnelle. Guinée équatoriale

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système de formation

professionnelle

Guinée

L’état des lieux du

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système de formation

professionnelle

Guinée

L’état des lieux du

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Table des matières

Le contexte socio-économique 7

Politiques de développement et d’emploi 12 Le système de l’enseignement technique et de la

formation professionnelle en Guinée équatoriale 18 Anticipation des compétences 22 Développement des compétences 24

Inclusion sociale 30

Éducation et formation tout au long de la vie 32

Principaux défis 36

Solutions potentielles 42

Bibliographie 48

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Le contexte socio-

économique

Au cours des dernières décennies, le gouvernement équato-guinéen aidé par l’amélioration des cours du pétrole a investi massivement dans les infrastructures physiques et structurantes (routes, et logements sociaux) au détriment des investissements sur le capital humain. Le pays se trouve aujourd’hui confronté à des faiblesses institutionnelles et en ressources humaines qualifiées pour soutenir le développement durable. Pour les corriger, le gouvernement a élaboré une stratégie nationale et retenu comme axe prioritaire dans son Plan National de Développement Économique et Social (PNDES) 2008-2020 le renforcement du capital humain et l’amélioration de la qualité de vie de chaque citoyen. Dans la même logique, des programmes majeurs de développement ont été élaborés impliquant les principaux départements ministériels. Ces programmes concernent les domaines suivants : (i) éducation pour tous ; (ii) emploi pour tous ; (iii) sécurité alimentaire ; (iv) santé pour tous ; et (v) modèle écologique.

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La fragilité du modèle de croissance.

Le pays connaît une récession économique depuis 2013, à la suite de la baisse du rendement et du prix du pétrole. Cette baisse de la conjoncture économique intervient après une période de croissance soutenue qui a permis le passage du statut de Pays Moins Avancé (PMA) à celui de Pays à Revenu Intermédiaire (PRI), en juin 2017. Néanmoins, la forte dépendance au secteur des hydrocarbures qui contribue à 60 % de son PIB a pour conséquence de rendre fortement instable la conjoncture économique. Entre 2010 et 2017, la part des revenus du secteur primaire n’a cessé de décliner, passant de 47,6 % du PIB en 2010 à 33,8 % en 2017. Par ailleurs, après le boom du BTP, le secteur secondaire accuse également un fléchissement économique compensé par la croissance régulière du secteur tertiaire (activités de commerce et de services), deuxième contributeur au PIB.

Une impérieuse nécessité d’une diversification du tissu productif.

Cela conditionne la viabilité du modèle économique équato- guinéen et constitue un axe stratégique majeur pour un développement économique durable, inclusif et générateur d’emplois. Le secteur des hydrocarbures, s’il demeure le premier contributeur au PIB et le générateur de devises étrangères le plus important, possède une capacité de création d’emplois relativement restreinte occupant moins de 1 % de la population active nationale. A contrario, le secteur agricole qui emploie plus de 50 % de la population active n’a pas fait l’objet d’une politique d’investissement à la hauteur de son potentiel de développement et de création d’emplois.

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Le paradoxe socioéconomique équato-guinéen.

L’embellie des indicateurs macroéconomiques ne s’est pas traduite par une amélioration significative des indicateurs sociaux ni par une baisse du nombre d’habitants vivant sous le seuil de pauvreté encore estimé à 43 % de la population (INEGE, 2017). Le pays affiche ainsi en 2015 un Indice de Développement Humain (IDH) de 0,592 (PNUD, 2015), ce qui le classe au 135e rang sur 188 pays. Son espérance de vie à la naissance de 57,6 ans et son niveau d’éducation demeurent largement inférieurs aux standards des pays à revenu intermédiaire.

Le boom démographique que connaît le pays au tournant des années 2000.

Selon les résultats du IVe recensement (RGPH, 2015), sa population croît de manière exponentielle passant de 300 000 habitants en 1983 à 1 222 537 en 2018. Cette augmentation rapide de la population (2,4 % par an sur la période) a été possible grâce au taux de fécondité relativement élevé de 4,7 enfants par femme et à la diminution du taux de mortalité infantile et de la mortalité maternelle. Au cours de la période récente, le pays a également connu une forte recomposition spatiale de sa population liée à un processus d’urbanisation très rapide qui est passé de 38,8 % de la population en 2011 à plus de 70 % en 2015. Malgré cela, la densité de la population demeure très faible, proche de 45 habitants/km2.

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L’arrivée massive de migrants internationaux, est la résultante directe de l’essor économique équato-guinéen lié à la croissance du secteur des hydrocarbures et du BTP.

Comptant pour moins de 1 % de la population active jusqu’en 2010, la main d’œuvre étrangère représente dorénavant près de 17,5 % de celle-ci (UNDESA, 2017). Ces flux migratoires se caractérisent par la grande diversité des origines géographiques (Afrique occidentale, centrale, Europe) et des catégories socio-professionnelles concernées (main d’œuvre hautement qualifiée ou au contraire pas ou peu qualifiée). À forte prédominance active et masculine (quatre migrants internationaux sur cinq sont des hommes), cette immigration modifie en profondeur la structure démographique nationale (ratio actifs/inactifs, rapport de masculinité).

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Politiques de

développement

et d’emploi

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Le gouvernement équato-guinéen, au travers de son Plan Stratégique de Développement Économique et Social (PNDES

« horizon 2020 »), décide d’élargir le système productif et d’investir dans des secteurs jusqu’alors sous-exploités.

Cette stratégie de diversification économique repose sur des programmes sectoriels dont les objectifs consistent en la réduction de la part des hydrocarbures (pétrole, gaz) et l’augmentation de celle de quatre secteurs clés, à savoir : (i) le secteur agricole ; (ii) le secteur de la pêche ; (iii) le secteur minier ; et (iv) le secteur des services, en particulier le tourisme (écotourisme et tourisme d’affaires) et les services financiers.

Le développement des infrastructures de base et productives demeure la seconde priorité gouvernementale de ces dernières années. Le financement de ces infrastructures a notamment été permis par l’utilisation des recettes budgétaires tirées de l’exploitation des gisements pétroliers qui ont permis de construire et de moderniser les

infrastructures productives (eau, électricité, transport).

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Ces efforts consentis ont favorisé l’amélioration des conditions de vie des populations via la construction de logements sociaux (17 920), la généralisation de l’accès aux services publics de base : 67 % de la population a accès à l’eau potable et à l’électricité, 63 % bénéficie d’un système d’assainissement.

Cependant, il subsiste de fortes inégalités géographiques car les communautés rurales, en particulier sur la partie continentale du territoire national, n’ont pas bénéficié de ces aménagements et elles restent relativement enclavées.

Cet enclavement péjore leur développement productif et leur capacité à générer des emplois locaux permettant de fixer les populations rurales dans leur terroir.

Dans le secteur de l’éducation et de la formation, outre la Banque Africaine de Développement (BAD), les autres partenaires techniques et financiers qui couvrent le secteur

sont : L’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), L’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), L’Organisation mondiale de la santé (OMS), HESS/FHI 360, la Coopération Espagnole, le Groupe APICE ESPAÑOLA, la Coopération Française, la Coopération Portugaise, la Coopération Brésilienne, la Coopération Nigériane, la Coopération Camerounaise, la Coopération Cubaine (BRIGADA CUBANA), la Coopération Chinoise, la Coopération Égyptienne, l’Association des centres pour l’enseignement catholique en Guinée équatoriale (ACCEGE), l’Agence espagnole de coopération internationale (AECI), Editorial Santillana Y Otras, l’Institut de formation technique et professionnelle (ICAF). Les sous-secteurs couverts par ces partenaires techniques et financiers sont les niveaux primaires et secondaires, la formation technique et professionnelle et l’enseignement supérieur. La plupart des actions de coopération bilatérale dans le domaine de la formation concernent

le recyclage ou formation courte des agents de l’État.

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Pour la France, l’appui porte essentiellement sur la promotion de la francophonie à travers la formation des enseignants en langue française avec un programme de formation de niveau master soutenu par une bourse de formation dans les universités françaises. L’Organisation des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) est le principal partenaire technique du Système des Nations Unies (SNU) ayant un portefeuille de projets importants dans le secteur éducatif, plus particulièrement le préscolaire et le primaire. L’absence de coordination des partenaires pose le problème d’une planification efficiente.

La politique nationale de l’emploi et de la formation

professionnelle adoptée en 2012 s’inscrit en parfaite cohérence avec le PNDES ayant pour objectif d’opérer une diversification du tissu productif à l’horizon 2020. Cette politique de l’emploi possède comme programme central le plan Un travail pour tous (« un empleo para todos ») visant à faire profiter la population active nationale des conséquences positives de la diversification économique. En particulier, ce programme tend à rendre plus productive et compétitive la main d’œuvre nationale afin d’améliorer son employabilité et de limiter le recours à l’expertise internationale et étrangère. Cette amélioration du degré

d’adéquation entre l’offre et la demande de travail passe par la nécessaire mise en place d’un système de formation plus adapté, basé sur les besoins présents et futurs du secteur privé national.

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« L’éducation doit être primordiale pour l’État.

Toute personne a droit à l’enseignement primaire.

Les personnes ont droit à

un enseignement primaire

obligatoire et gratuit. »

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– Constitution de la République du Guinée Équatoriale

Article 24

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Le système de

l’EFTP en Guinée

équatoriale

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Politiques de réforme de l’EFTP

La Guinée équatoriale a construit sa politique éducative autour de deux principes directeurs forts, à savoir la démocratisation du système primaire et secondaire et l’harmonisation des cycles de formation générale et de formation technique et professionnelle afin de favoriser le passage de l’un à l’autre (vases communicants) :

Le Plan National de Développement de l’Éducation pour Tous (« Educación para Todos ») s’effectue via la mise en place du Programme de développement éducatif de Guinée équatoriale (PRODEGE) qui promeut une restructuration de l’éducation primaire ayant pour objectif d’améliorer le niveau d’instruction de base de la population par la construction d’établissements scolaires en milieu rural, l’amélioration des compétences des enseignants, l’augmentation du ratio enseignant-élèves et la réduction des inégalités de genres. Pour suivre les résultats obtenus par ce programme, PRODEGE

publie des indicateurs statistiques annuels dans l’« Anuario Estadistico de la Educación » qui atteste les progrès réalisés en matière d’accès à l’éducation.

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Gouvernance

La gouvernance de l’ensemble du système éducatif général comme l’EFTP est supervisée par le Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement Universitaire (MEEU) qui possède un très large périmètre d’intervention. En matière de formation professionnelle diplômante, il s’occupe de manière autonome de l’ensemble du processus allant de la définition des

programmes de formation jusqu’à la certification en passant par la gestion et/ou la supervision des centres de formation.

Dans le domaine de la formation qualifiante, il collabore avec le Ministère de l’emploi et de la formation professionnelle concernant les secteurs des BTP et des services et avec les ministères sectoriels de tutelle concernant les filières spécifiques de formation (agriculture, pêche, mines et hydrocarbures).

Le secteur privé s’implique profondément dans la formation technique et professionnelle particulièrement dans les secteurs à forte croissance où le besoin en compétences n’est pas satisfait par l’offre publique d’EFTP. En particulier dans les secteurs de l’agriculture, de la pêche, des mines et des hydrocarbures, le gouvernement et les entreprises nationales et/ou internationales ont mis en place plusieurs dispositifs de formation qui leur

permettent de renforcer rapidement et efficacement les compétences de leur personnel ou des jeunes qu’elles souhaitent recruter

par la suite. Parmi ces dispositifs, il y a la formation au sein de l’entreprise à travers un mécanisme interne d’encadrement de l’apprenant qui s’initie par la pratique de son métier, la formation à l’étranger via le transfert du personnel dans les différentes filiales africaines des multinationales présentes en Guinée équatoriale et la formation poste par poste via une forme de tutorat (« mentoring ») assurée par des professionnels expérimentés provenant de l’étranger. Ces dispositifs de

renforcement des compétences font l’objet d’une reconnaissance interne à l’entreprise mais non reconnue au niveau national.

(21)

Financement

Le faible niveau de financement public de l’éducation technique et professionnelle est la résultante de plusieurs facteurs concomitants.

Premièrement, la faible part de la dépense publique allouée à l’éducation (5 % du PIB) qui demeure bien en deçà des autres pays africains, deuxièmement la centralisation des dépenses sur l’enseignement général et supérieur qui capte l’essentiel des budgets éducatifs et troisièmement la forte délégation de compétences au secteur privé qui gère plus de 75 % des centres d’EFTP. Ce financement essentiellement privé de l’offre de formation EFTP a pour effet de focaliser celle-ci sur les filières de formation les plus rentables (bas niveau d’investissement et haut niveau de revenu), dans les zones les plus actives économiquement et auprès des populations dotées d’un certain niveau de revenu. En conclusion, l’optimum économique de ce financement privé ne concourt pas forcément à l’optimum social.

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Anticipation

des compétences

La Direction Générale de la Promotion de l’Emploi et de la Formation professionnelle (DGPEFP)1 demeure la principale structure publique en charge de l’identification et de

l’anticipation du besoin en compétences. Ses principales missions sont: (i) d’élaborer un système d’information permanent

et holistique des besoins quantitatifs et qualitatifs en main d’oeuvre ; (ii) de mettre en place un programme national de formation et d’orientation afin d’optimiser l’intégration de la main d’oeuvre sur le marché du travail ; (iii) de garantir la coordination de l’action entre le Ministère de l’emploi, les autres départements ministériels et les partenaires sociaux (structures patronales et syndicales) ; et (iv) d’organiser et orienter les mouvements de travailleurs nationaux et internationaux vers les zones géographiques et/ou les secteurs d’activité en adéquation avec les besoins en compétences.

1. La DGPEFP est rattachée au Ministère du Travail de la Promotion de l’Emploi et de la Sécurité Sociale.

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L’Observatoire National de l’Emploi (ONE), rattaché à la DGPEFP, est chargé de l’opérationnalisation de ces objectifs à travers (i) la production de données statistiques sur la répartition géographique et sectorielle des travailleurs nationaux et

internationaux , (ii) l’analyse de l’évolution conjoncturelle des indicateurs du marché du travail, (iii) la planification des besoins en compétences des différents secteurs et branches d’activités, (iv) la mise en place de programmes de reconversion et/ou de recyclage professionnel visant à accompagner le processus de diversification du tissu productif national.

Les moyens d’action de l’ONE demeurent insuffisants au regard des différentes missions qui lui sont assignées dans un pays où la culture statistique demeure encore à construire.

Pour l’heure, les mécanismes d’anticipation des compétences ne sont pas encore opérants et les différents acteurs publics et privés ne sont pas encore suffisamment sensibilisés à la nécessité de partager l’information à disposition afin de construire une vision prospective du besoin en compétences des différents secteurs d’activités. Pour compenser cela, les partenaires techniques et financiers ont récemment lancé plusieurs études diagnostiques sur les besoins en compétences dans les filières agricoles et piscicoles (programme soutenu par la FAO) qui concentrent beaucoup d’initiatives.

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Développement des compétences

L’ouverture récente de nombreux centres d’EFTP vient partiellement combler le déficit en infrastructures éducatives orientées vers la formation professionnelle. Entre 2016 et 2018, le nombre de centres d’EFTP est passé de 25 à 45 avec une forte croissance des centres privés qui représentent 85 % des nouveaux établissements. Cette augmentation quantitative est le fruit d’une volonté gouvernementale de développer la formation professionnelle pour accompagner la diversification du tissu productif. Cette politique a permis de dégager des subventions allouées aux centres privés qui profitent de ce nouveau dynamisme pour essaimer dans les deux principales localités du pays (Malabo et Bata).

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L’augmentation de l’offre de formation EFTP s’est traduite par un accroissement fort des effectifs qui sont passés de 4 100 apprenants en 2016 à plus de 7 104 en 2018 (PRODEGE, 2019). Cette augmentation s’est surtout effectuée dans les centres privés qui regroupent 87,5 % des effectifs de l’EFTP contre 83 % en 2015. De plus, on constate une féminisation des inscriptions qui représentent dorénavant la grande majorité des effectifs avec près de 4 184 filles pour2 920 garçons. Cette féminisation s’explique en partie par la focalisation des centres privés de formation sur certaines filières tertiaires dites propices à l’insertion professionnelle des femmes (secrétariat, administration, banque-assurance, santé etc.). A contrario, les filières du secondaire traditionnellement dévolues aux hommes comptent des effectifs beaucoup plus réduits (BTP, construction métallique, soudure, menuiserie, etc.).

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La forte centralisation de l’offre d’EFTP dans les deux principales villes du pays (Malabo et Bata) qui abritent à elles seules 41 centres sur 45 et près de 96 % des effectifs. En effet, les centres privés, opérant dans une logique de rentabilisation de leur investissement, s’implantent avant tout dans les centres urbains ayant une activité économique intense et une clientèle solvable plus importante au détriment des zones plus enclavées et/ou moins développées économiquement.

Les formations délivrées par les centres d’EFTP sont de trois niveaux différents avec une nette prédominance du niveau supérieur par rapport au niveau intermédiaire et à la formation qualifiante de base. La formation supérieure visant à former des techniciens qualifiés a connu une hausse substantielle de ses effectifs entre 2016 et 2018 (de 1 194 à 4 373 inscrits) pendant que les effectifs du niveau intermédiaire sont restés stationnaires et que la formation qualifiante a vu son nombre d’inscrits fortement diminué (de 627 à 374). Ce fléchissement met en évidence la faible attractivité de la formation professionnelle qualifiante par rapport à la formation diplômante.

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Reconnaissance des compétences et assurance qualité

En vertu de la loi sur l’éducation (section II, articles 67-70), le Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement Universitaire (MEEU) s’occupe de la gestion du système de reconnaissance des compétences et du suivi qualité des centres d’EFTP. Il a ainsi pour mission d’assurer l’homologation des centres d’EFTP publics comme privés et de la reconnaissance des diplômes, des certificats et des titres acquis sur le territoire national ou à l’étranger.

Le système de reconnaissance de la formation professionnelle diplômante est bien structuré car, arrimé au système

d’enseignement général, il dispose de moyens financiers, matériels et humains relativement conséquents. En pratique, il existe une commission nationale de certification, sous l’égide du MEEU, qui est chargée de la validation de l’ensemble des titres délivrés par les centres publics et privés (homologués) de formation diplômante. Cette commission nationale, qui possède un calendrier d’activités calqué sur l’enseignement général, organise une évaluation annuelle des apprenants.

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La formation professionnelle qualifiante repose, a contrario, sur une collaboration interministérielle mal négociée et peu opérante qui entraîne une faible lisibilité des mécanismes d’évaluation et de reconnaissance des compétences pratiques acquises par l’apprenant au cours de sa formation. Indubitablement, cette faiblesse du système de reconnaissance nuit gravement à l’attractivité et à la crédibilité de ces formations qualifiantes aussi bien par les potentiels apprenants que par les recruteurs émanant du secteur privé qui préfèrent les former en interne ou les envoyer à l’étranger.

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La loi prévoit un système de reconnaissance des compétences acquises à l’étranger à travers un processus de validation des diplômes étrangers qui est géré par la Commission Nationale d’Homologation des Études (MASIG). Pour obtenir la validation d’un titre ou d’un diplôme acquis à l’étranger, la commission se base sur les documents légalisés du pays d’origine. Elle porte tant sur l’enseignement supérieur que secondaire, général que technique et professionnel. Ce système bien rodé favorise la mobilité internationale des étudiants équato-guinéens, de même qu’elle est fortement utilisée par les immigrés étrangers pour faire valider leurs titres obtenus dans leur pays d’origine afin de satisfaire aux exigences du Ministère du travail (condition de l’enregistrement du contrat de travail d’un immigré international).

Le contrôle qualité des formations EFTP dispensées par les centres publics et/ou privés demeure également sous l’autorité du MEEU qui est chargé d’homologuer les nouveaux centres et d’assurer la supervision des établissements déjà homologués.

Par conséquent, la création de nouveaux centres d’EFTP de formation est soumise aux critères de planification sectorielle du ministère qui délivre les autorisations d’ouverture en présence d’un projet éducatif bien conçu, d’une infrastructure physique adaptée (complexe éducatif) et d’un personnel qualifié avec un ratio d’encadrement des apprenants cohérent.

À partir de leur homologation, les centres publics et surtout privés de formation bénéficient d’une grande autonomie de gestion et de fonctionnement. En effet, la supervision et le contrôle du MEEU sont peu opérants et les centres d’EFTP possèdent une grande marge de manœuvre par rapport au choix des filières de formation proposées, au contenu éducatif délivré aux apprenants et aux conditions d’admission pratiquées.

En particulier, la tarification des frais annuels de scolarité n’est pas réglementée, ce qui induit des conséquences directes sur le niveau d’inclusivité des formations EFTP, sujet à caution.

(30)

Malgré l’ouverture de nombreux centres de formation et l’augmentation significative des effectifs de l’EFTP, l’offre de formation peine à satisfaire tous les critères d’inclusion sociale. De manière spécifique, trois indicateurs reflètent le besoin d’assurer une meilleure prise en compte de l’ensemble de la population désireuse de se former : (i) la répartition géographique des centres de formation et les filières proposées ; (ii) le niveau initial d’instruction requis et les titres délivrés; et (iii) le coût de la formation.

La faible prise en compte des besoins en formation des

populations rurales est la résultante d’un double processus lié à l’inégale répartition géographique des centres de formation et la focalisation des filières de formation sur les métiers du tertiaire au détriment du secteur primaire. La majorité des nouveaux centres de formation est située à Bata et Malabo et le reste des régions continentales n’abrite qu’un seul centre ou pas de centre du tout. Par conséquent, les populations issues de ces zones rurales ne bénéficient pas d’une formation EFTP de proximité.

De plus, les filières de formations proposées (métiers du tertiaire) ne correspondent pas au tissu économique local, majoritairement composé d’activités agricoles, d’élevage ou de pêche.

Inclusion

sociale

(31)

Le développement de la formation supérieure et intermédiaire au détriment de la formation qualifiante de base contribue à marginaliser les jeunes n’ayant pas un niveau élevé d’instruction. Les déclassés du système éducatif général se voient offrir un choix limité de formations du fait du faible développement de la formation qualifiante au sein des centres de formation. Ne pouvant satisfaire aux conditions d’admission des formations intermédiaires et supérieures, ces derniers demeurent exclus de l’offre d’EFTP.

Le coût de la formation pratiqué par les centres privés d’EFTP qui représentent 41 des 45 centres opérationnels sur l’ensemble du territoire est élevé. L’étude diagnostique de la Banque Mondiale (2017) a mis en évidence que les frais de formation des centres privés vont de 320 000 à 1 100 000 FCFA par an contre 8 à 15 000 FCFA pour les centres publics. Rapporté au pouvoir d’achat des populations, l’accès à la formation professionnelle demeure réservé à la classe moyenne supérieure et non aux classes populaires qui présentent pourtant les besoins les plus importants en matière de renforcement de leurs compétences et d’amélioration de leur employabilité. Ce système de formation à deux vitesses ne contribue pas à résorber les inégalités mais participe au contraire à leur accroissement.

(32)

Éducation

et formation tout au long de la vie

Le processus d’apprentissage et de formation continue s’opère principalement au sein des entreprises de taille importante opérant dans des secteurs d’activité porteurs ayant des besoins en compétences suffisamment conséquents. Les entreprises opérant dans les secteurs des hydrocarbures, des mines et du BTP sont celles qui recourent le plus massivement à ce type de formations.

Elles sont de trois types : la formation dans l’entreprise, la formation à l’étranger et la formation poste à poste, souvent mise en œuvre à travers l’observation sur le lieu de travail.

(33)

Le ministère en charge du travail cherche à encadrer ses pratiques de formation continue en mettant à contribution l’expertise étrangère. Dans la législation du travail, il est dorénavant mentionné que toute entreprise qui recrute un travailleur étranger doit faire en sorte qu’un transfert de savoir-faire et de compétences s’opère au bénéfice d’un travailleur national via une forme de tutorat. Novateur en théorie, l’effectivité de ce dispositif réglementaire demeure difficile à évaluer dans la pratique du fait de la faible capacité de supervision de la Direction Nationale du Travail et de l’absence de compte rendu régulier des entreprises ayant couramment recours à l’expertise étrangère.

(34)

PRODEGE a lancé un programme de formation tutorée décentralisée (zones rurales) dans le domaine de l’enseignement primaire qui a fait ses preuves. Grâce à un dispositif léger et mobile de formation, ce programme permet d’atteindre les communautés rurales excentrées afin de permettre un renforcement des compétences des enseignants et du personnel éducatif opérant localement.

Le projet d’appui au développement des chaînes de valeurs du secteur de la pêche et de l’aquaculture (PASPA) de la Banque Africaine de Développement, formulé conjointement avec l’OIT, sera exécuté sur une période de cinq ans, à partir de janvier 2020. Il propose d’augmenter la production de poissons, valoriser et professionnaliser les métiers de la pêche à travers un développement durable de la pêche industrielle, la pêche artisanale et de l’aquaculture, et renforcer les infrastructures d’eau potable et d’assainissement. Ceci permettra à terme d’accroître la main d’œuvre nationale qualifiée pour le secteur de la pêche, d’améliorer l’employabilité des jeunes et d’assurer un meilleur approvisionnement du marché local en poisson, de réduire les importations et d’exporter vers les pays de la sous-région.

(35)

Le projet est en droite ligne avec le Plan Stratégique de la Pêche 2016-2020 et s’inscrit dans le cadre du Programme National de Développement Économique et Social (PNDES 2012-2020) et de la Vision 2020 qui constituent le référentiel de la politique économique et sociale de la RGE.

La FAO a initié un dispositif de formation pour les femmes dans la filière piscicole où le besoin de renforcement et de reconnaissance des compétences des actifs piscicoles est important et très mal couvert par le système classique d’EFTP.

Il s’agit dans un premier temps d’identifier les différents métiers inhérents à l’activité de la filière (60 métiers identifiés pour notamment le processus de salaison, de fumaison, la construction et maintenance des équipements de pêche etc.), puis de concevoir des unités mobiles pour assurer localement la formation auprès des femmes. La FAO prévoit également (sur fonds propres) de renforcer le projet « Campo Campecinos » par la mise en place d’un dispositif de formation « Escuela del Campo » pour consolider les compétences des femmes œuvrant dans le secteur agropastoral (emploi de pesticides écologiques, maniement des outils, création de coopératives agricoles etc.).

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Principaux

défis

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En Guinée équatoriale, les principaux défis du système d’EFTP sont essentiellement d’ordre social, institutionnel, organisationnel et matériel :

Le manque de confiance accordée à la qualité de la formation EFTP est le premier défi.

Dans le secteur éducatif et plus particulièrement dans celui de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, une certaine carence en compétences dans différents secteurs est à déplorer tant au niveau de la qualité que de la quantité.

On évalue en 2017 à pratiquement 55,5 % (contre 57 % en 2016) le nombre d’enseignants ayant un niveau licence et qui enseignent dans les instituts et les universités, ce qui pose le problème de la qualité des enseignements. Ce défi s’applique de manière transversale et à toutes les strates de la société.

Cette défiance généralisée s’explique par la forte disparité de la qualité de la formation des centres professionnels, leur forte autonomie de gestion et la faible supervision effectuée par le MEEU. En particulier le système d’évaluation de l’offre EFTP est caractérisé par : (i) un manque de moyens financiers pour déployer un suivi continu de l’ensemble de l’offre de formation ; (ii) un déficit en ressources humaines qualifiées pour conduire les inspections ; et (iii) un système partiel d’évaluation qui porte essentiellement sur les effectifs, le ratio enseignant/élèves et le niveau de formation des enseignants.

1

(38)

Le déficit en compétences techniques et capacités institutionnelles des agents de l’État.

Le système pâtit de l’absence de mesures d’accompagnement au changement de ses structures confrontées à un système productif en pleine évolution. En effet, le manque de stratégie concertée, intégrée et portée par tous les acteurs concernés, de production de données et d’analyses sectorielles ne permet pas la planification et les ajustements rapides de l’offre en EFTP.

La faible inclusion du secteur privé dans la gouvernance de l’EFTP.

Cela nuit à la mise en place d’un cadre de concertation avec l’administration publique pour la conception d’un processus de formation professionnelle partagé (élaboration, mise en œuvre, certification) pour assurer un enseignement de qualité en adéquation avec les exigences du marché du travail. De plus les dispositifs de formation ne prennent pas suffisamment en compte les modules de formation préparant les apprenants à l’auto-emploi.

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3

(39)

La concentration spatiale de l’EFTP en milieu urbain et périurbain et la prédominance des centres privés.

Cette situation montre la nature inéquitable et peu inclusive de ces dispositifs éducatifs pour les raisons suivantes : (i) le coût de l’éducation en centre privé pèse sur le budget des familles et n’est pas compensé par un système institutionnalisé de bourses pour favoriser l’accès à la formation des catégories socioéconomiques les plus faibles de la population ; et (ii) le maillage territorial de l’offre présente une contrainte géographique qui limite l’accès à la formation pour les catégories de population vivant en zone rurale et/ou dans les provinces éloignées des villes de Bata et Malabo.

L’inadéquation entre les programmes de formation et les filières propices à la diversification des activités productives.

Cela risque de freiner leur développement pour les motifs suivants: (i) faible implication du secteur privé dans la formulation des filières pédagogiques due à une gestion non tripartite effective des comités de gestion ou conseils d’administration ; (ii) absence de mécanisme d’anticipation provoquant à terme une pénurie de compétences de la main d’oeuvre en temps voulu ; (iii) faible nombre de centres de formation EFTP spécialisés dans certains secteurs à développer freinant le processus de professionnalisation de la filière (reconnaissance des compétences acquises par la pratique) ; (iv) amoindrissement de l’effet vertueux escompté d’amélioration des conditions de vie de certaines catégories de population (opportunités de travail, amélioration de l’inclusion sociale ; et (v) recours persistant à la main d’oeuvre étrangère pour pallier les manques de compétences.

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5

(40)

La fragilité du système de reconnaissance des compétences ne favorise pas

l’intégration professionnelle de certaines catégories de population.

Pour remédier au manque de compétences, l’État a mis en place des mesures d’acquisition de compétences gérées par le secteur privé. Ces mécanismes formatifs (transfert de technologie, formation poste à poste) apportent des réponses immédiates aux besoins des entreprises. Cependant la portée de ces mesures est très limitée car elles ne

débouchent pas sur une certification reconnue en dehors de l’entreprise. Cette non-reconnaissance empêche la mobilité et la réorientation professionnelle des apprenants.

Les carences en matière d’ingénierie de formation freinent le processus de professionnalisation des filières productives sous-exploitées.

Il s’agit d’une part de mettre en place des référentiels des métiers et des unités mobiles professionnelles chargées de renforcer les acquis de la pratique par des apports théoriques et, d’autre part, d’institutionnaliser le système embryonnaire en usage de reconnaissance de compétences.

Les formations de base dans les métiers agricoles et piscicoles ne sont pas suffisamment étoffées et valorisées alors qu’elles demeurent fortement plébiscitées par les femmes des milieux ruraux afin de renforcer leurs pratiques agricoles.

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Solutions

potentielles

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Le gouvernement de Guinée équatoriale a pris conscience de l’importance de réduire sa dépendance au secteur extractif (hydrocarbures, mines) par le biais d’une

diversification de son tissu productif. Cette transformation structurelle de son économie comporte un ensemble d’opportunités pour réformer le système national de l’EFTP et le faire davantage correspondre aux besoins de son secteur privé en pleine mutation. Parmi les solutions potentielles à encourager, appuyer et encadrer, figurent :

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Le renforcement du dispositif d’orientation professionnelle et du cadre législatif et réglementaire entourant l’EFTP et surtout la nécessité de s’assurer de la bonne mise en application des dispositions en vigueur.

En particulier, il s’agit d’opérer une consolidation des moyens d’action de la DGPEFP afin de faire en sorte qu’elle puisse davantage encadrer les centres privés de formation pour maintenir une certaine homogénéité et qualité des formations dispensées. Cet encadrement permettrait notamment

d’améliorer l’offre de formation, et d’offrir une meilleure valorisation et certification des formations dispensées en interne par les entreprises au profit des travailleurs disposant de compétences recherchées par le marché du travail

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Le renforcement de l’accès à la formation.

Cela passe par la construction sur le continent d’une université polytechnique et de cinq nouveaux centres publics de formation EFTP. Dans les capitales provinciales du pays représente

une excellente opportunité de permettre une formation de proximité davantage orientée vers les besoins en formation des populations rurales. La dispense de ces nouveaux cursus nécessite une pleine implication de l’ingénierie de formation qui, pour l’heure, demeure focalisée sur les métiers urbains.

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L’optimisation du recours à l’expertise étrangère.

Cela passe par l’encadrement rapproché du processus de transfert de technologie et de compétences des investisseurs étrangers et le suivi plus régulier des étudiants équato-guinéens effectuant une mobilité pour études en Afrique et/ou en Occident. La création d’un pool de compétences de la diaspora équato-guinéenne à l’étranger et d’un dispositif d’appui à la réintégration socio-professionnelle des migrants de retour serait un moyen de maximiser leur contribution au renforcement effectif des compétences locales.

Le soutien matériel et financier aux initiatives de l’INPYDE, qui délivre des formations en entrepreneuriat, dispense des mécanismes de financement des start-up et encourage l’innovation.

La construction d’une culture entrepreneuriale au sein de la population équato-guinéenne est primordiale pour permettre la diversification économique et l’identification de marchés de niche, pour l’heure occupés par des investisseurs extérieurs. La structure démographique majoritairement composée de jeunes individus représente un potentiel inexploité d’inventivité et d’innovation pour moderniser les filières porteuses, notamment dans le domaine agricole.

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Favoriser une intégration régionale.

La libre circulation des personnes est limitée dans son

application, comme le montrent les faibles chiffres des données sur la migration. L’intégration régionale du pays est inévitable pour le développement de sa politique de diversification économique (faible marché intérieur) et la recherche de débouchés commerciaux. L’accroissement de cette intégration régionale peut également être favorisé par le développement des coopérations et des interactions entre les différents systèmes éducatifs nationaux par la mise en place de cadres d’échange et de partenariat entre les différents pays membres.

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Service des compétences et de l’employabilité

Département de la politique de l’emploi Bureau international du Travail, 4, route des Morillons

CH-1211 Genève 22, Suisse

Site web : www.ilo.org/skills

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