Comptes de l agriculture 2019 : Les Hauts-de-France échappent à la baisse des résultats observée au niveau national

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Affaires économiques et Prospective Date

Comptes de l’agriculture 2019 :

Les Hauts-de-France échappent à la baisse des résultats observée au niveau national

Etudes, Prospective Economique et Territoriale ÉCOSTRATÉGIQUE

Septembre 2020

(2)

? • Un repli de la valeur de la production agricole française

➢ - 1,6 % par rapport à 2018

➢ Le rebond des prix pour les filières laitières et porcines ne suffit pas à compenser les mauvais résultats des filières viticoles et céréalières.

• La situation française contraste avec la moyenne européenne dont les résultats sont orientés à la hausse en 2019

➢ Une hausse moyenne de la production agricole de 2 % par rapport à 2018 particulièrement marquée en Allemagne, au Royaume-Uni et en Pologne

➢ En revanche, les pays du Sud de l’Europe enregistrent un repli de leur production

• Grâce à ses spécialisations, la région des Hauts-de-France échappe à la baisse des résultats observée au niveau national

➢ Des résultats en hausse de 1,8 %

➢ + 81 M€ pour les pommes de terre et + 45 M€ pour la production légumière

Faits marquants des comptes de l’agriculture en 2019

Source : Agreste, comptes de l’agriculture 2019

(3)

Service Etudes, Prospective Economique et Territoriale -Chambre d’Agriculture du Nord-Pas de Calais

3 COMPTES DE L’AGRICULTURE 2019 :

Les Hauts-de-France échappent à la baisse des résultats observée au niveau national

L’agriculture et l’agroalimentaire dans l’économie française:

Un repli en 2019

P. 6 _{P. 18}

P. 7 P. 4

P. 34

Comptes nationaux de l’agriculture :

Des résultats impactés par une mauvaise vendange

Comptes régionaux de l’agriculture : Des fortes disparités entre régions

Les évolutions structurelles se confirment

(4)

L’agriculture et

l’agroalimentaire dans

l’économie française :

Un repli en 2019

(5)

• Un repli du secteur agricole dans un contexte de ralentissement de l’économie française

➢ La valeur ajoutée brute dans l’ensemble des sociétés non financières françaises est en hausse de 1,7 % en 2019 après + 1,9 % en 2018

➢ La croissance du PIB français ralentit aussi et enregistre une hausse de 1,5 % en 2019 après + 1,8 % en 2018 et + 2,3 % en 2017

• L’agroalimentaire enregistre également des résultats mitigés

➢ La valeur ajoutée brute en volume est en baisse de 4 % pour les IAA contre une hausse de 2,4 % pour le reste de la production manufacturière

• Le recul de l’emploi total se poursuit dans les branches agricoles et agroalimentaires alors qu’il augmente dans les autres secteurs

➢ Respectivement -1,5 % et -0,4 % pour l’agriculture et l’agroalimentaire contre + 1,9 % pour l’ensemble des sociétés non financières

• Une demande intérieure finale en baisse de 0,7 % pour l’agriculture et l’agroalimentaire

➢ Alors que la croissance est portée par la demande intérieure dans les autres secteurs : + 2,3 % en moyenne pour l’ensemble des sociétés non financières

5 Une baisse de 1,4 % de la valeur ajoutée brute en volume

pour la branche agricole en 2019

(6)

Des secteurs agricoles et agroalimentaires

structurellement plus volatiles et en repli en 2019

* Sociétés et entreprises individuelles non financières (y compris énergie et construction) Source : INSEE, comptes nationaux, comptes spécifiques CCAN 2019 provisoires

Evolution de la valeur ajoutée brute des différentes branches en volume (base 100 en 2010)

Commerce : + 2,1 % / 2018 Services : + 1,9 % / 2018

**Ensemble SNF-EI* : + 1,7 % / 2018 Industrie : +2,4 % / 2018**

IAA : - 4 % / 2018

Agriculture : - 1,4 % / 2018

(7)

Les comptes nationaux de l’agriculture :

Des résultats impactés par une

mauvaise vendange

(8)

Baisse de la valeur de la production

agricole (- 1,6 %)

Les principaux éléments en 2019

=

Hausse des consommations

intermédiaires ( + 1,2 %) Baisse des subventions sur les produits

( - 0,8 %)

+ Baisse de la

valeur ajoutée brute de la

branche agricole (- 5,4 %)

+

Baisse de la valeur ajoutée brute aux coûts

des facteurs (- 4,6 %) Stabilité des =

subventions d’exploitation

Hausse des impôts sur la

production (+1,2 %)

+ +

Baisse de l’emploi non salarié (-2,2 %)

+ +

Baisse du résultat brut de

la branche agricole (- 5,6 %)

+ =

Baisse de la rémunération des salariés (-3,6 %) et

des intérêts

= +

Hausse de la consommation de **capital fixe* ( + 1,4 %)**

* Mesure la dépréciation annuelle liée à l’usure du capital

** En termes réels (déflaté de l’indice de PIB)

Baisse du résultat net de la branche agricole par actifs non salariés**

(- 8,6 %)

=

Hausse des charges locatives

(+3,2 %)

Baisse du résultat net de la branche agricole

(-9,5%)

(9)

• L’amélioration des filières laitières et porcines ne suffit pas à compenser les mauvais résultats des filières viticoles et céréalières, piliers de l’agriculture française.

• 44,7 Md€ de productions végétales

➢ Soit un repli de 4,3 % par rapport à l’année précédente sous les effets conjugués d’une contraction des volumes (-1,3 %) et des prix (- 3 %)

➢ Une situation principalement due à des vendanges exceptionnellement basses en 2019

➢ En outre, la bonne récolte céréalière 2019 ne permet pas d’améliorer les résultats de la branche agricole française du fait de prix alourdis par une offre mondiale abondante

• 26,5 Md€ de productions animales

➢ Soit un rebond de 2,5 % par rapport à l’année précédente grâce à une importante hausse des prix (+ 3,8%) compensant largement la baisse des volumes (-1,3 %).

➢ Une amélioration principalement liée au redressement des prix du porc et du lait

• Bien qu’en repli par rapport à l’année précédente, les résultats 2019 restent supérieurs à la moyenne quinquennale (+ 2,8 %).

9 La valeur de la production agricole française diminue de

1,6 % en 2019 pour atteindre 76,2 Md€

(10)

-1,3

-2,3

-0,5

-0,1 -0,1

0 0,1 0,1 0,2 0,3 0,3 0,3 0,4

Ensemble Vin Oléagineux et protéagineux

Betteraves Volailles et œufs

Céréales Fruits Services Légumes Fourrages Bétail Pommes de

terre

Lait et autre produits de

l'élevage

Ensemble

Oléagineux et protéagineux Vin

Pommes de terre Fruits

Céréales Volailles

et oeufs

Fourrages Légumes

Services Betteraves

Lait et autres produits de

l’élevage

Bétail

Evolution de la valeur ajoutée brute des différentes branches en volume en Md€ (base 100 en 2010)

effet volume effet prix

effets prix et volume

Une baisse de 1,3 Md€ du chiffre d’affaires agricole par rapport à l’année précédente

Note de lecture : Entre 2018 et 2019, la valeur de la production de vin se replie de 2,3 Md€ principalement du fait d’une contraction des volumes Source : Agreste, comptes de l’agriculture 2019, traitement CRA HDF

(11)

11 PRODUCTIONS VEGETALES : Une contraction des volumes et des prix

Une année plutôt favorable pour : Une situation plus contrastée pour :

Céréales

Des volumes en forte hausse (+ 14,2 % ) mais des prix en fort repli à cause d’une offre abondante sur les marchés mondiaux (-12,2 %)

Légumes (hors Pommes de terre) Une hausse des prix (+ 4,2 %) et des volumes (+ 0,7 %)

Pommes de terre

Une année favorable avec des prix stables au niveau national et une importante hausse des volumes (+ 8,9 %)

Betteraves industrielles

Des volumes en recul (-6,3 %) suite à un repli des surfaces dans un contexte de crise sucrière.

Oléagineux

Un recul des volumes (-20,6 %) lié à la baisse des surfaces cultivées en colza Viticulture

Une baisse marquée de la récolte (-14,1 %) en raison de conditions météorologiques défavorables auxquelles s’ajoute une légère baisse des prix (-2 % )

Fruits

Des volumes en hausse grâce à un

printemps doux (+ 4,5%) compensant la

baisse des prix (- 3,5 %)

(12)

PRODUCTIONS ANIMALES: Une légère baisse des volumes largement compensée par la hausse des prix

Une année plutôt favorable pour : Une situation plus contrastée pour :

Œufs

Un nouveau recul des volumes en 2019 (-3,3 %) auquel s’ajoute une baisse des prix (-3,6 %)

Filière laitière

Une nouvelle hausse des prix (+3,6 %) dans un contexte de demande mondiale

dynamique.

Filière porcine

Des prix en hausse (+ 21,5 %) et un marché dynamisé par la forte demande asiatique, en particulier de la Chine dont le cheptel a été décimé par l’épidémie de peste porcine africaine

Bovins viande

Une baisse de la valeur de la production pour les gros bovins (- 2 %) et surtout pour les veaux (-10,6 %) en raison du repli des volumes et des prix.

Lait

Filière volailles

Des prix de nouveau à la hausse (+ 2,9 %)

compensant ainsi la légère baisse des

volumes (-1,5 %)

(13)

• Une baisse des volumes pour la 5

^ème

année consécutive (-0,9 %) …

➢ Principalement du fait du repli de la

consommation d’engrais et d’amendements (- 16,3 %)

• Une moindre sollicitation des sols après les mauvaises récoltes de l’année précédente

➢ Seul le recours aux aliments pour animaux produits directement sur l’exploitation croît (+ 1,5 %)

• ... contrebalancée par une hausse des prix (+ 2,2 %)

➢ En particulier à cause du redressement des prix des engrais et amendements ainsi que des aliments pour animaux achetés.

➢ En revanche, la facture énergétique (sauf pour l’électricité) et les prix des produits

agrochimiques sont orientés à la baisse

13 Une hausse modérée de la valeur des consommations intermédiaires de 1,2 %

1,5%

0,1%

-0,3%

-16,3%

0 % -1,5%

4,9%

3,0%

-0,6%

9,4%

-2,5%

2,5%

Aliments pour animaux intraconsommés aliments pour animaux achetés

énergie et lubrifiant engrais et amendements pesticides et produits agrochimiques dépenses vétérinaires

prix volumes

Evolution du prix et des volumes des consommations intermédiaires entre 2018 et 2019 (en %)

Source : Agreste, comptes de l’agriculture 2019, traitement CRA HDF

(14)

• Les subventions d’exploitation se maintiennent (- 0,1 %) mais évoluent :

➢ Au niveau national, la hausse de l’Indemnité Compensatrice de Handicap Naturel (+ 71,4 M€) compense en partie la baisse du crédit d’impôt pour la compétitivité de l’emploi (- 46,5 M€) et celle des indemnités au titre de calamités agricoles (-35 M€)

• La rémunération des salariés est en baisse de 3,6 % malgré une hausse des salaires ( + 1,1 %)

➢ Grâce à une baisse importante des cotisations sociales à la charge des employeurs (-23,8 %)

• Le résultat brut de la branche agricole chute de 5,6 %

• La nouvelle baisse de l’emploi non salarié atténue la baisse des résultats bruts par actif agricole non salarié :

• En prenant en compte les amortissements, le résultat net de la branche agricole par actif non salarié se replie de 8,6 %

➢ Ce dernier indicateur représente le solde de l’activité agricole disponible pour la rémunération des chefs d’exploitation et co-exploitants après prise en compte de l’ensemble des charges.

De la valeur ajoutée brute au résultat par actif

Résultat brut de la branche agricole (-5,6 %) Emploi agricole non salarié (-2,2 %)

Résultat brut par actif agricole non salarié (-3,5 %)

=

(15)

+ 3,5%

+ 32,5%

+ 0,5%

+ 3,5%

+ 0,2%

FBCF totale Bétail Plantations

Matériels Bâtiments

• En 2019, plus de 80 % des

investissements de la branche agricole proviennent des matériels et des

bâtiments

• Une hausse des investissements pour la 2

^ème

année consécutive

➢ après un repli de 20,6 % entre 2012 et 2017

➢ Une progression principalement liée à l’investissement en bétail :

• Jusqu’à + 80 % pour les gros bovins avec l’arrêt de la décapitalisation des éleveurs laitiers suite aux difficultés du secteur

➢ L’investissement en matériel augmente également , principalement du fait d’une hausse des prix

15 11 Md€ d’investissements agricoles, soit une progression de 3,5 % en 2019

**Principaux postes de la FBCF* agricole en 2019 (en Md€)**

0,3 Md€

2,7 Md€

0,7 Md€

**Evolution de la FBCF* entre 2018 et 2019 (en %)**

FBCF : Formation Brute de Capital Fixe

6,7 Md€

(16)

• La production agricole européenne s’élève à 443 Md€ en 2019 soit une hausse de 2 % par rapport à 2018

➢ Une progression davantage liée aux prix (+ 1,5 %) qu’aux volumes (+ 0,5 %)

➢ Un rebond conjoint des productions animales et végétales

• + 2,7 % pour les productions animales (contre + 2,5 % pour la France)

• + 1,5 % pour les productions végétales (contre - 4,3 % pour la France)

➢ Une progression marquée en Allemagne, en Pologne et au Royaume-Uni.

• Notamment grâce aux filières céréalières et laitières

➢ A contrario, les pays du sud de l’Europe, leaders dans la production viticole, enregistrent un repli de leur production en particulier l’Espagne et la France.

• Une hausse des consommations intermédiaires dans l’UE (+ 0,7 %) plus limitée qu’en France (+ 1,2 %)

➢ Contrairement à la France, les dépenses en alimentation animale sont relativement stables en Europe (+ 0,5 %)

• Les charges progressant moins vite que la production agricole, la valeur ajoutée brute de la branche agricole européenne augmente de 3,7 % en 2019

➢ Alors qu’elle est en baisse de 5,4 % à l’échelle française

Les résultats mitigés de la France contrastent avec la

moyenne européenne

(17)

17 Evolution de la production agricole en 2019 (en %) Evolution de la valeur ajoutée brute agricole en 2019 (en %)

-2,9%

-1,6%

-0,7%

2,0%

2,3%

2,9%

4,7%

5,3%

7,7%

Espagne France

Italie Moyenne UE Pays Bas autres nouveaux membres moyenne autres pays

Pologne Royaume-Uni

Allemagne

-7,8%

-5,4%

-2,4%

3,7%

5,1%

6,7%

10,6%

11,5%

13,6%

27,8%

Espagne France

Italie Moyenne UE Pays Bas autres nouveaux membres Pologne Royaume-Uni moyenne autres pays Allemagne

Les résultats mitigés de la France contrastent avec la moyenne européenne (suite)

France France

(18)

Les comptes régionaux de l’agriculture :

De fortes disparités entre

régions

(19)

19 • Plus de la moitié des régions

françaises voient la valeur de leur production agricole diminuer en 2019

Des situations

contrastées en fonction des régions

Source : Agreste, comptes de l’agriculture 2019, traitement CRA HDF

(20)

• Une année particulièrement difficile pour les régions viticoles qui enregistrent d’importantes baisses de leur production

➢ Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est, Nouvelle Aquitaine

• La baisse des prix des céréales atténue fortement les effets des bonnes récoltes pour les régions de grandes cultures

➢ Ile de France, Hauts-de-France, Grand Est, Centre Val de Loire, Bourgogne Franche Comté

• En revanche, les résultats s’améliorent significativement pour les régions à dominante élevage grâce à une meilleure valorisation des productions animales.

➢ Bretagne, Normandie, Pays de la Loire

• La hausse des prix des légumes impacte positivement les principales régions productrices

➢ Hauts-de-France, Pays de la Loire, PACA

• Malgré des baisses des prix, la bonne récolte de pommes de terre bénéficie aux grandes régions productrices

➢ Hauts-de-France, Normandie

Des situations contrastées en fonction des régions (suite)

(21)

21 PRODUCTION : les régions viticoles très impactées par la baisse des résultats

-10,9%

-7,0%

-4,4%

-4,2%

-3,4%

-2,0%

-1,6%

-1,5%

0,3%

1,2%

1,3%

1,8%

2,5%

5,4%

Bourgogne-Franche-Comté Grand Est Nouvelle Aquitaine Centre Val de Loire Corse Ile de France France Auvergne Rhône Alpes PACA Occitanie Pays de la Loire Hauts-de-France

Normandie Bretagne

Source : Agreste, comptes de l’agriculture 2019, traitement CRA Hdf

Evolution de la production agricole par région entre 2018 et 2019 (en %)

Hauts-de-France

(22)

• Des résultats en hausse de 1,8 % par rapport à 2018

• Grâce à ses spécialisations, la région des Hauts-de-France n’est pas touchée par la baisse des résultats observée au niveau national :

➢ Un impact limité des mauvaises vendanges

• La viticulture ne représente que 2,7 % du chiffre d’affaires agricole des Hauts-de-France contre 15,7 % en moyenne au niveau national

➢ Une année plutôt favorable pour les filières pommes de terre (volume) et légumes (prix)

• Ces deux productions comptent pour 30 % du chiffre d’affaires des Hauts-de-France contre seulement 9 % pour la moyenne française.

➢ La région bénéficie également de la hausse des prix du porc (+21,6 %) et du lait (+ 3,9 %)

• De bons résultats régionaux à nuancer néanmoins :

➢ Céréales : La hausse des volumes régionaux (+14,7 %) ne compense pas le recul des prix (-14,8 %)

➢ Betteraves : Les volumes reculent de 6 % dans les Hauts-de-France à cause de mauvaises conditions météorologiques et d’une baisse des surfaces dans un contexte de crise sucrière.

➢ Pommes de terre : Malgré des volumes en forte hausse (+ 11 %), il est à noter que les prix reculent de 4,7 % en Hauts-de-France atténuant quelque peu les effets de la bonne récolte.

HAUTS-DE-FRANCE : 6 727 M€ de production

agricole en 2019

(23)

23 Les légumes et pommes de terre comptent pour près du tiers de la production des Hauts-de-France

Part des différents produits dans la valeur de la production agricole en France et dans les Hauts-de-France en 2019

14,2%

2,7%

1,9%

7,2%

8,2%

4,9%

4 % 15,7%

8,9%

4,6%

1,1%

6,2%

13,9%

6,5%

Céréales Oléagineux, protéagineux Betteraves et autres plantes industrielles

Fourrages Légumes, plantes et fleurs Pommes de terre

Fruits Vin Bovins

Porcins Ovins, caprins et équidés Volailles et œufs

Lait et autres produits de l'élevage Services

76,2 Md€

20,7%

3,2%

5,6%

3,6%

9,5%

22,7%

0,9%

2,7%

5,8%

0,3% 2,1% 3,5%

12,9%

6,4%

(24)

116

81 45 43,3

36 9 1,7 1

-3 -10

-18

-32 -39

ensemble pommes de terre

Légumes et plantes

Bétail lait et autres produits de l'élevage

services Fourrages Fruits oeufs et volaille

betteraves et autres plantes industrielles

oléagineux et protéagineux

céréales vins

Ensemble

Oléagineux et protéagineux

Vin

Pommes de terre

Fruits

Céréales Volailles

et oeufs Fourrages

Légumes Services

Betteraves et autres

plantes industrielles Lait et autres

produits de

l’élevage

Bétail

Variation de la production agricole des Hauts-de-France entre 2018 et 2019 (en M€)

Une hausse de 116 M€ du chiffre d’affaires agricole des Hauts-de-France

effet volume effet prix

effets prix et volume

Note de lecture : Entre 2018 et 2019, la valeur de la production de vin se replie de 2,3 Md€ principalement du fait d’une contraction des volumes Source : Agreste, comptes de l’agriculture 2019, traitement CRA HDF

(25)

25 Variation des volumes de la productions agricole des Hauts-de-France entre 2018 et 2019

Source : Agreste, comptes de l’agriculture 2019, traitement CRA HDF

VOLUMES : En hausse pour les productions animales et végétales

Pr odu ctio n s vég ét al es + 6 ,4 %

Pr o d u ctio n s animal es + 1 ,6 %

+ 0,5%

-0,1%

+ 4,2%

+ 1 % -18,9%

+3,8%

+ 10,9%

-0,3%

-5,3%

-2,9%

+ 14,7 %

Lait et autres produits d'élevage Volailles et œufs Bétail Services

Vins Fruits pommes de terre légumes et plantes fourrages plantes industrielles

céréales

(26)

Variation des prix de la production agricole des Hauts-de-France entre 2018 et 2019

Source : Agreste, comptes de l’agriculture 2019, traitement CRA HDF

PRIX : En baisse dans les productions végétales, en hausse dans les productions animales

Pr o d u ctio n s vég ét al es - 5 ,4 %

Pr odu ctio n s animal es + 3 ,2 %

3,9%

-1,2%

4,2%

1,2%

1,9%

-1,6%

-4,7%

7,9%

6,3%

-1,6%

-14,8%

Lait et autres produits d'élevage Volailles et œufs Bétail Services

Vins Fruits pommes de terre légumes et plantes fourrages plantes industrielles

céréales

(27)

27

Source : Agreste, Comptes 2019, traitement CRA Hdf

• Une augmentation de la production plus marquée pour le Pas de Calais et la Somme

➢ Notamment grâce à la hausse de la production en valeur de pommes de terre et de légumes frais

• A contrario, les départements de l’Oise et de l’Aisne enregistrent un repli de leur production

➢ Oise: la valeur de la production céréalière se replie de 6 %

➢ Aisne : la valeur de la production se replie de 17,4 % pour les vins de Champagne de 6 % les betteraves

Une production en hausse

pour 3 départements sur 5

(28)

• Une hausse quasi générale de la valeur des intrants

• Pour les subventions, le mouvement de convergence des aides directes à l’hectare se poursuit :

➢ Les subventions reculent pour les régions grandes cultures du nord de la France

• -3,9 % pour les Hauts-de-France, -2,4 % pour l’Ile de France

➢ A contrario, des montants en hausse pour les régions plus méridionales

• + 4,5 % pour l’Auvergne Rhône Alpes, + 2,1 % pour la région PACA

• Une baisse de l’emploi non salarié plus modérée dans les Hauts-de-France qu’au niveau national en 2019

➢ -1,5 % dans les Hauts-de-France contre -2,2 % en moyenne en France

• **Par conséquent, une amélioration significative de VABCF* par actif dans seulement 3 régions françaises dont les Hauts-de-France**

➢ + 2,8 % pour les Hauts-de-France

➢ Des baisses supérieures à 10 % dans les régions viticoles

De la production à la valeur ajoutée brute par actif

* VABCF: Valeur ajoutée brute au coût des facteurs

(29)

29 CONSOMMATIONS INTERMÉDIAIRES : Une hausse générale sauf dans les régions Ile-de-France et PACA

Evolution des consommations intermédiaires par région entre 2018 et 2019 (en %)

• Une réduction de la quantité

d’intrants utilisée dans l’ensemble des régions

• Cependant la hausse des prix

alourdie la facture pour 11 régions sur 13

• Les Hauts-de-France font partie des régions les moins impactées par l’augmentation des dépenses en intrants :

➢ Des prix en hausse de 1,7 % (contre + 2,5 % de moyenne nationale)

➢ Des volumes en baisse de 1,4 % (contre une baisse de 1,3 % de moyenne nationale)

-1,2%

0,0%

0,3%

0,5%

1,2%

1,3%

1,4%

1,5%

2,1%

2,2%

Île de France PACA Hauts-de-France

Corse Centre Val de Loire

Grand Est Bretagne France Normandie Auvergne Rhône Alpes

Occitanie Bourgogne-Franche-Comté Nouvelle Aquitaine Pays de la Loire

Hauts-de-France

(30)

CONSOMMATIONS INTERMÉDIAIRES : Une corrélation avec les spécialisations régionales

Source : Agreste Primeur, comptes de l’agriculture 2019

Poids des consommations intermédiaires dans la production totale en fonction du poids de la production animale dans la région

• Plus la part des productions animales dans la production agricole régionale totale est élevée plus le poids des consommations intermédiaires est important.

• Un poids des consommations intermédiaires dans la production agricole particulièrement

élevé pour l’Auvergne-Rhône-Alpes, la Bretagne et les Pays de la Loire.

(31)

31 SUBVENTIONS : Un mouvement de convergence qui se poursuit au détriment des régions du nord de la France

Evolution des subventions par région entre 2017 et 2019 (en M€)

Source : Agreste Primeur, comptes de l’agriculture 2019

(32)

EMPLOI NON SALARIÉ: Une baisse de 1,5 % dans les Hauts-de-France en 2019

Source : Agreste, comptes de l’agriculture 2019, Traitement CRA Hdf

Evolution de l’emploi agricole non salarié par région entre 2018 et 2019

-2,8%

-2,6%

-2,4%

-2,3%

-2,2%

-2,1%

-2,0%

-1,7%

-1,6%

-1,5%

-1,4%

-1,2%

0,4%

Bretagne Nouvelle-Aquitaine Pays de la Loire Centre-Val de Loire Occitanie France Auvergne-Rhône-Alpes

Normandie Bourgogne-Franche-Comté Grand Est Hauts-de-France Île-de-France PACA

Corse

15%

14%

8% 10%

8%

7%

6%

5% 4%

1% 1%

Répartition de l’emploi agricole non salarié par région en 2019

Hauts-de-France

(33)

33 **VABCF* par actif : 3 ^ème position pour les Hauts-de-France**

Evolution de la VABCF brute par actif par région entre 2018 et 2019 (en %)

-21,2%

-13,3%

-11,9%

-10,3%

-6,3%

-4,3%

-2,8%

-2,4%

-0,1%

0,1%

0,2%

2,8%

4,2%

13,3%

Bourgogne-Franche-Comté Corse Grand Est Nouvelle Aquitaine Centre Val de Loire

France Auvergne Rhône Alpes Île de France Pays de la Loire Occitanie PACA Hauts-de-France

Normandie Bretagne

* VABCF: Valeur ajoutée brute au coût des facteurs

Hauts-de-France

(34)

Des évolutions structurelles

qui se confirment

(35)

• Des évolutions différentes entre les Hauts-de-France et la moyenne française depuis 2010 :

➢ En France, les prix progressent plus vite que les volumes (respectivement + 9,8 % et + 4,9 %)

➢ En revanche, en Hauts-de-France les prix sont en léger recul alors que les volumes augmentent significativement (respectivement - 0,1 % et + 14 %)

• Une modification de la structure des aides depuis les années 2000 au détriment des subventions sur les produits

• Une érosion de la valeur ajoutée brute de la branche agricole française depuis 2000

➢ - 0,5 % contre une hausse de 20 % dans les Hauts-de-France

• Une volatilité des résultats agricoles plus marquée dans les Hauts-de-France qu’au niveau national

• Le recul de l’emploi agricole se poursuit

➢ - 38 % pour l’emploi agricole non salarié en France (-39 % pour les Hauts-de-France)

➢ Une chute de 83 % de la population active agricole depuis les années 60

• Un recul de l’emploi agricole contribuant à la hausse de la valeur ajoutée par actif

35 Les évolutions structurelles se confirment

(36)

90 95 100 105 110 115 120

2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019

volumes France volumes Hauts-de-France prix France prix Hauts-de-France

Production agricole : une hausse des volumes et une légère baisse des prix en Hauts-de-France depuis 2010

Evolution de la production agricole en volumes et en prix (Base 100 : 2010)

Volumes Hauts-de-France + 14 % depuis 2010

Prix France + 9,8 % depuis 2010

Volumes France + 4,9% depuis 2010

Prix Hauts-de-France

- 0,1 % depuis 2010

(37)

37 Une légère érosion de la valeur ajoutée brute de la branche agricole française et des résultats plus volatiles

en Hauts-de-France

Valeur ajoutée brute de la branche agricole en France et en Hauts-de-France (base 100 : 2000)

60 70 80 90 100 110 120 130

France Hauts-de-France

HAUTS-DE-FRANCE + 20 % depuis 2000

FRANCE

- 0,5 % depuis 2000

(38)

Une baisse continue de l’emploi agricole aux niveaux national et régional

Emploi agricole total et non salarié en France et Hauts-de-France (base 100 : 2000)

55 60 65 70 75 80 85 90 95

100

Unités de travail annuelles non salariées (UTANS) France

Unités de travail annuelles non salariées (UTANS) Hauts-de-France Unités de travail annuelles totales (UTAT) France

Unités de travail annuelles totales (UTAT) Hauts-de-France

UTAT Hauts-de-France - 34,2% depuis 2000

UTAT France - 30,4 % depuis 2000

UTANS France - 38 % depuis 2000 UTANS Hauts-de-France

- 38,7% depuis 2000

(39)

39 **Une hausse de la valeur ajoutée nette* par actif plus marquée dans les Hauts-de-France depuis 2010**

0 10 20 30 40 50 60 70

2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019

France Hauts-de-France

HAUTS-DE-FRANCE + 20,5 % depuis 2010

FRANCE + 17,5 % depuis 2010 Valeur ajoutée nette au coût des facteurs par actif depuis 2010 (en millier d'euros)

Milliers d’euros

* Prend en compte la dépréciation liée à l’usure du capital

(40)

Service Etudes, Prospective économique et territoriale

Yolène LAVALADE 03.20.88.67.26

yolene.lavalade@npdc.chambagri.fr

Comptes de l agriculture 2019 : Les Hauts-de-France échappent à la baisse des résultats observée au niveau national

Affaires économiques et Prospective Date