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SAVOURER L AUTOMNE LE RETOUR DU BOIS EN CUISINE CANAPÉS SIGNATURES ET SÉLECTION EN 3 S T Y L E S TOULOUSE, L ÉLECTRON LIBRE EN 30 PAGES

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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S AV O U R E R L’ A U T O M N E

L E R E T O U R D U B O I S E N C U I S I N E

C A N A P É S S I G N AT U R E S E T S É L E C T I O N E N 3 S T Y L E S T O U L O U S E , L’ É L E C T R O N L I B R E E N 3 0 PA G E S

L 12660

- 185 -

F: 6,00

- RD

www.cotemaison.fr

N°185 — octobre - novembre 2020

SUPPLÉMENT

UNE MAISON RÉINVENTÉE

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Comme un mirage posé à fleur de champs, le Beldi Country Club cultive l’exception marocaine sans artifices. Bâtisseur d’émotions, Jean-Dominique Leymarie, aux côtés de son fils Alexandre, en réenchante l’imaginaire. À deux pas de Marrakech, son univers – hôtel, restaurants, bar, piscine –

en pleine nature est pensé comme un village tentaculaire où les visiteurs s’immergent avec délice.

PA R Caroline Clavier P H O T O S Nicolas Millet

M A R R A K E C H

M O M E N T S D E V É R I T É

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PARENTHÈSE BUCOLIQUE

Immergé dans un champ de pennisetum, le bâtiment baptisé La Petite Mamounia abrite salons, espace de réunion et boutique Les murs ocre rouge, soulignés d’arches, préservent la fraîcheur d’une

coursive habillée de portes-fenêtres chinées provenant de l’ancien hôtel La Mamounia.

De part et d’autre du jardin, les espaces de détente sont ponctués de fauteuils inspirés des Adirondacks, fabriqués sur place par le menuisier et qui répondent à la couleur du mur.

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IMMERSION VÉGÉTALE

PA G E D E G A U C H E Dans un des jardins de l’hôtel, sous un olivier centenaire, un parterre de pennisetum encadre des petites terrasses qui abritent des fauteuils fabriqués par le menuisier de l’hôtel Beldi, comme la plupart du mobilier.

PA G E D E D R O I T E 1.Derrière un agave géant, le Cactus Bar propose des cocktails et offre une halte rafraîchissante.

2.Jeux d’ombre et de lumière sur La Petite Mamounia, à la façade ocre.

3.Dans les allées des jardins rythmées de buis taillés au cordeau, des couvercles de plats à tajine en maillechort rassemblés sur un chariot ambulant annoncent les préparatifs d’une fête.

4.Derrière le champ de graminées, la célèbre roseraie du Beldi, située à l’entrée et devant le riad, réunit 15 000 plants de roses.

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2 . 4 .

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97 PAY S A G E S E N C H A N T E U R S

PA G E D E G A U C H E Dans le riad du Beldi, une profusion de lanternes marocaines fabriquées sur mesure flotte, comme en apesanteur, sous un ciel en verre.

PA G E D E D R O I T E Au pied du riad, à l’architecture de verre, l’immense roseraie parfume l’air. Un chemin de photophores conduit les invités vers l’entrée, pour les événements et soirées exceptionnelles.

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3 . 2 . 1 .

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99 MAGIE

DES DÉCORS

PA G E D E G A U C H E 1.Des salons en fer forgé sont installés dans la coursive, sous le graphisme d’arches à motifs crantés.

2.Devant la façade du restaurant, en pierre de la vallée de l’Ourika soulignée de poutres en palmier, on dresse les tables avec des serviettes brodées provenant de la

boutique. Elles sont fabriquées par Écoles et ateliers de l’Atlas, une association qui soutient les écoles autour de la Kasbah Beldi, un des hôtels du groupe.

3.Le Ksar du Beldi, destiné aux grands événements, possède une architecture inspirée de la réserve d’eau portugaise construite en 1514 dans la ville d’El-Jadida, où se trouve notamment

l’hôtel L’Iglesia appartenant au groupe.

Jean-Dominique Leymarie, parcourant son domaine à vélo.

4.Au Cactus Bar, suspension en verre Beldi, tabourets, bar années 1930 et vieille radio, l’ensemble chiné aux puces de Marrakech.

Céramiques cactus de l’atelier de poterie situé dans le Beldi Country Club.

PA G E D E D R O I T E Dans le riad, enfilade de petits salons ponctués d’anciens tapis chinés au souk, de tables basses et de tabourets en bois traditionnels habillés de coussins conçus à partir de couvertures locales.

L’ensemble est rythmé par une série de lustres à bougies en verre Beldi, des lanternes en métal fabriquées sur mesure et de grands rideaux blancs.

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T

our à tour hôtel, jardins, ballade artisanale… pour y dormir, s’attabler, boire un verre, fêter, se rafraîchir, méditer ou simplement rêver, Le Beldi Country Club voit les choses en grand. Jean-Dominique Leymarie aime brouiller les pistes. Son souhait? Réinventer l’offre touristique per- mettant de vivre une parenthèse marocaine, en invité. Pour ce faire, il a imaginé une terre d’accueil sur plus de 9 hectares. D’un édifice à l’autre, on arpente les allées et les champs de roses, on traverse un riad, un ksar, une Petite Mamounia, une serre luxuriante… Au commencement de ce projet, pas de plans ni d’architectes, seul mot d’ordre :« Le plaisir ! », souligne le créateur. Depuis l’enfance, Jean-Dominique Leymarie est habité par le Maroc. Les dix ans passés avec son père venu y travailler expliquent son retour. Après une carrière dédiée à la construction de terrains de golfs dans le monde, il tombe sous le charme d’une oliveraie et de sa roseraie de plus de 15 mille pieds, plantés à une dizaine de kilomètres de Marrakech.

Loin de l’effervescence de la ville rouge, le visionnaire projette une version bucolique du Maroc et s’attelle à l’édifice de ce petit paradis grandeur nature. D’une année sur l’autre, un hôtel voit le jour, un riad, une serre, des restaurants, un souk, un ksar inspiré de la célèbre réserve d’eau portugaise de la ville d’El-Jadida au sud de Casablanca. La tradition et les savoir-faire locaux inspirent les murs de ce qui devient peu à peu le village rêvé du Beldi Country Club.

Implanté de façon aléatoire, au gré des envies de son créateur, l’en- semble forme un puzzle poétique et informel, hors du temps, mais où tout semble avoir toujours existé. Partout, les champs de grami- nées, les oliviers centenaires, les agaves tentaculaires et les haies de buis sculptent ce jardin d’Éden jalonné de bassins. De l’éclat doré des lanternes au charme brut du pisé, Jean-Dominique Leymarié conjugue l’imaginaire marocain à tous les styles. Poésie et discré- tion sont lesfils conducteurs de ce moment de vérité, qui s’illustre aujourd’hui par une nouvelle extension : la création d’un hôtel- jardin inspiré de Majorelle, d’un restaurant au cœur d’un potager et de serres tropicales, qui verront le jour au printemps 2021.

Après La Kasbah Beldi, La Iglesia et l’agrandissement labyrin- thique du Beldi Country Club, Jean-Dominique Leymarié invente une nouvelle séquence d’art de vivre et de partage hédoniste.

L’ A R T D E S C O N T R A S T E S

PA G E D E G A U C H E La serre du Beldi se déploie sur 10 mètres de hauteur et 180 mètres carrés.

Elle accueille une végétation semi- tropicale de bambous

et de bananiers géants.

Le mobilier en fer forgé inspiré des années 1950 et les canapés en osier animés de coussins, provenant de la boutique de décoration de l’hôtel, donnent le ton. Au sol, carreaux de ciment bicolore posés en damiers.

PA G E D E D R O I T E Les murs en pisé des chambres de l’hôtel sont enduits de terre et de paille, alors que les fenêtres sont protégées par un voile de moustiquaire et des grilles en ferronnerie.

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102 D ’ E A U E T D E T E R R E

Baptisé le Ksar du Beldi, pour son architecture inspirée des villages fortifiés berbères, celui-ci abrite un espace dédié aux événements. Devant, d’immenses bassins semés de nénuphars et cernés de bougainvilliers reflètent la majestueuse silhouette de terre.

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C O U L E U R S A B L E

PA G E D E G A U C H E Toutes différentes, les 42 chambres de l’hôtel Beldi sont réparties comme dans un petit douar (village).

Leurs murs mixent la peinture à la chaux, les pierres d’Essaouira et le pisé naturel.

PA G E D E D R O I T E Dans la salle de bains d’une des chambres de l’hôtel, une penderie s’est improvisée à partir d’une porte chinée.

Lavabo taillé dans un bloc de marbre et, sur le sol en bejmat, une poterie ancienne.

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3 . 2 . 1 .

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107 EFFETS DE

MATIÈRES

PA G E D E G A U C H E 1.Dans une salle de bains, clayonnage de plafond à décor tataoui (savoir-faire de calepinage de bois qui orne les habitats des villages de l’Anti-Atlas).

2.Salle de bains d’une des suites de l’hôtel, séparée par une grille en fer forgé. Paillasse et crédence en marbre.

3.Dans le salon d’une suite, plafond à décor tataoui, peinture à la chaux vert anis, tapis traditionnel et armoire chinée.

4.Détail d’une fenêtre à quatre volets intérieurs.

PA G E D E D R O I T E Le lit à baldaquin, fabriqué selon un modèle ancien, est recouvert d’un haïk (vêtement féminin traditionnel

tissé dans l’Atlas).

Linge de lit dessiné et brodé

par l’association Écoles et Ateliers de l’Atlas. Banc réalisé sur place recouvert d’un coussin en toile de jute.

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L E S A D R E S S E S D E J E A N - D O M I N I Q U E L E Y M A R I E

Pour ses céramiques et ses vases à l’inspiration brute, La poterie du Beldi.

Pour ses fragrances et parfums d’ambiance élaborés par Marie-Jeanne Combredet, Héritage Berbère.

Pour ses tapis anciens et ses modèles sur mesure, Rabi Bibi Alouani.

Pour sa sélection déco et ses vêtements,Corinne Bensimon à la boutique Lilah Saida.

Pour une nuit ou un déjeuner, servi par la cuisinière

Hasna, au pied de l’Atlas, La Kasbah Beldi.

Pour commander des verres, expédiés dans le monde entier, la fabrique Verre Beldi.

Adresses page 192

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2.

1 . 4.

À FLEUR D’EAU

PA G E D E G A U C H E Dans l’une des piscines du restaurant Badia, ouvert au public pour le déjeuner, le bassin de couleur noire de 35 mètres de long rappelle les bassins d’irrigation. Un escalier à deux pentes facilitant l’accès a été réalisé

à la manière d’une sculpture graphique immergée. Tout autour, les chaises longues alignées s’abritent à l’ombre des oliviers.

PA G E D E D R O I T E 1.Des bouquets de bougainvilliers composent l’intimité de retraites secrètes propices à la méditation.

2.Au coucher du soleil, le bassin noir fait naître des reflets saisissants.

3.Les pâtisseries marocaines sont servies dans le jardin ou au bord de la piscine.

4.Les haies picturales de bougainvilliers et de plumbagos colorent les murs de leurs tonalités saturées.

Références

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