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(1)

Progrèsenurologie(2013)23,936—939

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www.sciencedirect.com

ARTICLE ORIGINAL

Stimulation transcutanée chronique du nerf tibial dans l’hyperactivité vésicale des

syndromes parkinsoniens

Transcutaneous tibial nerve stimulation in the overactive bladder syndrome in patients with Parkinson’s syndromes

A. Ohannessian

b

, F.A. Kaboré

a

, A. Agostini

b

, K. Lenne Aurier

a

, T. Witjas

c

, J.-P. Azulay

c

, G. Karsenty

a,∗

aServiced’urologieettransplantationrénale,Aix-Marseilleuniversité,hôpitaldela Conception,147,boulevardBaille,13005Marseille,France

bServicedegynécologie-obstétrique,Aix-Marseilleuniversité,hôpitaldelaConception,147, boulevardBaille,13005Marseille,France

cServicedeneurologieetpathologiedumouvement,Aix-Marseilleuniversité,hôpitaldela Timone,264,rueSaint-Pierre,13005Marseille,France

Rec¸ule2juin2013;acceptéle3juillet2013

MOTSCLÉS Maladiede Parkinson; Atrophie

multisystématisée; Vessieneurologique; Hyperactivité vésicale; Incontinence urinaire; Neurostimulation tibiale

Résumé

Objectif.—Évaluer l’efficacité de la stimulation chronique du nerf tibial (SNT) sur l’hyperactivitévésicalechezdespatientesatteintesdesyndromesparkinsoniens.

Patientesetméthodes.—Ils’agissaitd’uneétudepilote,prospective,monocentriqued’une cohorteconsécutivedesixpatientes.LetraitementconsistaitenuneséancedeSNTparélec- trodescolléesde20minutesparjourpendantsixsemaines.Lecritèreprincipald’évaluation était lePatient GlobalImpression ofImprovement (PGI-I). Les critèressecondaires étaient semi-objectifs:calendriermictionnel,questionnairesdesymptômesetqualitédevie;etobjec- tifs:donnéesdubilanurodynamiques.Lesdonnéespréthérapeutiquesétaientcomparéesaux donnéesaprèssixsemainesdeSNT.

Résultats.—Letraitementaétéperc¸ucommebénéfiquesurl’échellePGI-Iparcinqpatientes sursix(83%)quiontdemandéàcontinuerletraitementetlepoursuivaienttoujourssixmois aprèsla finde l’étude.Unetendance àl’améliorationétaitobservée pourseulementdeux descritèressecondairesd’évaluation,lescoreV8médianquipassaitde21/40à14/40(p=0,2)

Niveaudepreuve:4.

Auteurcorrespondant.

Adressese-mail:Gilles.karsenty@ap-hm.fr,marietgilles@free.fr(G.Karsenty).

1166-7087/$seefrontmatter©2013ElsevierMassonSAS.Tousdroitsréservés.

http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2013.07.004

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Stimulationtranscutanéechroniquedunerftibialdansl’hyperactivitévésicale 937 etlacapacitécystomanométriquemaximalequipassaitde211mL±106à260mL±226(p=0,6) aprèsSNT.

Conclusion.—Malgréunetendanceàl’améliorationdesscoresdesymptômesetdescritères urodynamiques,nousn’avonspasobservédedifférencessignificativesaprèsSNT.Cesrésultats préliminairesjustifientlapoursuitedel’évaluationdecettetechniqueenaugmentantl’effectif etenintroduisantuneévaluationdel’effetplacebo.

©2013ElsevierMassonSAS.Tousdroitsréservés.

KEYWORDS Parkinsondisease;

Multiplesystem atrophy;

Neurogenicbladder;

Overactivebladder;

Incontinence;

Transcutaneoustibial nervestimulation

Summary

Objectives.—Toevaluatetheefficacyofchronictranscutaneoustibialnervestimulation(TNS) onoveractivebladdersyndromeinfemalepatientswithParkinson’sdisease(PD)andmultiple systematrophy(MSA).

Patientsandmethods.—AprospectivemonocentricstudyenrolledsixfemalepatientswithPD orMSAsufferingfromoveractivebladdersyndromeforasix-weekstudyperiod.Dailysessions of20minutesofTNSwereprovided.TheprimaryoutcomemeasurementwasthePatientGlobal ImpressionofImprovement(PGI-Iscale).Thesecondaryoutcomesmeasurementsweresymptom andqualityoflifescores,bladderdiaryandurodynamics.Theoutcomesafter6weeksofTNS werecomparedtobaseline.

Results.—TNSwasconsideredasaneffectivetreatmentbyfivepatientsoutofsix(83%)who asktopursuethetreatmentandwerestilldoingit6monthsaftertheendofthestudy.Atrend improvementwasobservedinonlytwoofthesecondaryevaluationcriteriatheV8medianscore 21/40to14/40(P=0.2)andthemaximumcystometriccapacityincreasedfrom211mL±106 to260mL±226(P=0.6)afterSNT.

Conclusion.—Althoughurodynamicsandsymptomsscoresdidnotshowsignificantdifference, anefficacyofTNSonoveractivebladderinPDandMSAispossible.Additionalplacebocontrolled worksenrollingmorepatientsarerequiredtoensurethesepreliminaryresults.

©2013ElsevierMassonSAS.Allrightsreserved.

Introduction

Les syndromes parkinsoniens(SP) définis par l’association tremblement, rigidité,akinésie regroupentplusieurs étio- logies dont la maladie de Parkinson (MP) et l’atrophie multisystématisée(AMS)sontlesplusfréquentes.Aucours de ces affections, les troubles vésico-sphinctériens (TVS) sont fréquents avecune incidence de55à 80% [1,2].Par l’altérationdelaqualitédeviequ’ilsengendrent,ilssont unmotifdeconsultationurologiquefréquent[1,3].Lesyn- drome cliniqued’hyperactivité vésicale (SCHV) est leTVS le plus fréquent chez les patients se plaignant de symp- tômesurinairesdanslaMP.L’hyperactivitédudétrusorpeut atteindre 93% de ces patients aux explorations urodyna- miques[3,4].Au coursdel’AMS,lesTVSsont encoreplus fréquents,retrouvéschez83à96%despatients,etpluspré- cocesquedanslaMP.Eneffet,ilsapparaissentdanslesdeux premièresannéesdelamaladiealorsquedanslaMP,ilssont raresdans lescinq premièresannées.L’atteintetouchele réservoiretl’appareilsphinctérienassociant hyperactivité dudétrusor,hypocontractilitéetinsuffisancesphinctérienne [3,5].

Lastimulationdunerftibial(SNT)faitpartiedel’arsenal thérapeutique du SCHV que celui-ci survienne dans un contexte neurogène ou idiopathique [6,7].L’efficacité de laSNTaétédémontréedansl’hyperactivitévésicale(HAV) idiopathique [8] et chez lespatients atteints de sclérose en plaques [9]. L’efficacité de la SNT dans le traitement del’HAVdesSPaétépeuévaluée[7,10].Lebutdenotre étudeétaitd’évaluerl’efficacitédelaSNTchezdesfemmes

atteintesdeSPdûàuneMPouàuneAMS,etsouffrantde SCHV.

Patientes et méthodes

Nous avons mené une étude pilote monocentrique, pros- pective non randomisée, sur une période de trois mois dans les services d’urologie et de neurologie-pathologie du mouvement d’un centre hospitalier universitaire de référence.

Lespatientes atteintesdeMP oud’AMSayant unSCHV réfractaire aux traitements médicamenteux et naïves de toutautre traitement spécifique des TVS onteu unepro- positiondetraitementparSNT.LediagnosticdeSCHVétait retenusurlescritèresdéfinisparl’InternationalContinence Society(ICS)[11]etunscoreOAB-V8supérieurà16[12].

Lescritères de non-inclusionétaient le sexemasculin, le refus du traitement, les contre-indications à la tech- niquedeSNT:troublescutanésouprothèsemétalliquedans la région de stimulation (cheville), neuropathie périphé- rique documentée (trouble de la sensibilité locale), port de pacemaker, stimulation cérébrale sous-thalamique et enfin,lespatientesprésentantunerétentionchroniquedéfi- niearbitrairement par unvolume uriné inférieur au tiers duvolume résiduel. Le choix d’exclure les hommesavait pourbutdecontournerla difficultédedéterminerlapart relativede l’obstruction liée à l’hypertrophie bénigne de la prostate et de la dysfonction vésicale neurogène dans l’étiologieduSCHV de l’homme vieillissantatteint deMP oud’AMS.

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938 A.Ohannessianetal.

Tableau1 Caractéristiquesdespatientesetperceptiondel’effetdutraitement.

Âge(années) Anciennetédu diagnostic(année)

Typedesyndrome parkinsonien

ÉchellePGI-I Débutdelaperception del’amélioration

56 8 MP 0 Pasd’amélioration

71 13 MP +1 6semaines

61 8 MP +1 3semaines

64 3 AMS +2 <1semaine

59 5 AMS +2 3semaines

63 3 AMS +2 Immédiate

MP:maladiedeParkinson;PGI-I:PatientGlobalImpressionofImprovement;AMS:atrophiemultisystématisée.

Lespatientesétaientleurpropretémoin.Lacomparaison avantetaprèstraitementétaitfaitesuruncritèreprinci- paldejugementqui étaitle Patient GlobalImpression of Improvement(PGI-I,échelledetypeLickertàcinqniveaux de−2trèsaggravéà+2trèsamélioré).Lescritèresdejuge- mentsecondairesétaientlenombremoyendemictionsurle calendriermictionneldetroisjours,lesscoresdesymptôme etdequalitédevieainsique quatreparamètresurodyna- miques: la capacité cystomanométrique maximale (MCC), levolumeaupremierbesoin(B1)etaubesoinurgent(B3), laprésence decontractionsnoninhibéesdudétrusoravec levolumeàlapremièrecontractionnoninhibée.

LetraitementconsistaitenuneséancedeSNT(Urostim II SchwaMedico) pardes électrodes collées (voie transcu- tanée) de 20minutes par jour pendant six semaines à la fréquence de 10hertz, l’amplitude étant fixée au seuil d’inconfort. Les séances de SNT étaient faites par les patientesàdomicileaprèsuneexplicationenconsultation etlorsdelalivraisondumatérielàdomicileparunpresta- taire.LesSNTétaientfaitesparlespatientesenalternance sur la cheville droite et gauche. Toutes les patientes ont étéréévaluéesaprèssixsemainesdetraitement.Encasde bénéficealléguéparlapatiente,letraitementétaitpour- suivisurun modechroniquehors étudepour sixmois.Un appel téléphonique permettait d’interroger les patientes sur la poursuite du traitement six mois après la fin de l’étude.

Les données on été enregistrées et analysées à l’aide du logiciel SPSS (Statistical Package for Social Science) 2008version 17.0, Chicago: SPSS Inc. Les variables qua- litatives on été présentées en termes de proportions et d’effectifs; les variables quantitatives en termes de moyennes et écart-types, médianes, minimums et maxi- mums. La comparaison des variables quantitatives a été réalisée avec le test de comparaison de moyennes pour sériesappariéesdeWilcoxon,etlesvariablesqualitativesà l’aidedutestdeMacNemar.Unevaleurp<0,5étaitconsi- déréecommesignificative.

Résultats

Sixpatientes successivesd’âgemédian 62ans (min—max: 56—71ans) ont été évaluées durant les trois mois d’inclusion. Trois patientes avaient une MPI et les trois autresuneAMS.Laduréemédianed’évolutionduSPétait de6,5ans(min—max:3—13ans).

Cinqpatientes sur six(83%)notaient uneamélioration de leurs symptômes sur l’échelle PGI-I (+1ou +2) et sou- haitaient poursuivre le traitement par stimulation tibiale postérieure (Tableau 1). Ces cinq patientes continuaient encoreleurtraitementsixmoisaprèslafindel’étude.

Unetendanceàl’améliorationétaitobservéepourseule- mentdeuxdes critèressecondaires d’évaluation; lescore V8médianquipassaitde21/40à14/40(p=0,2)etlaMCCqui passaitde211mL±106à260mL±226(p=0,6)aprèsSNT.

Discussion

La SNT est untraitement basé sur le principe de la neu- romodulation des réflexes mictionnels parstimulation des afférencessensitivessacrées.Lastimulationdunerftibial, quiestunebranchedelatroisièmeracinesacrée,permet- traitdemodulerlesarcsréflexesmictionnels,delamême fac¸onquelastimulationd’autresnerfspériphériquesdont lesfibresconvergent enS3:branche ventraledunerfspi- nalS3(thérapieInterstim),nerfdorsaldelavergeounerf clitoridien,nerfpudendal[13].

LesavantagesdelaSNTsontlafacilitéd’accèsaunerf tibial,lasimplicitédumatériel,lecaractèreindolore,non invasif,auto-administré,peucontraignant,peucoûteuxet enfinl’absenced’interactionpharmacologique.L’efficacité de la SNT est désormais établie tant dans le SCHV idio- pathique que dans sa forme neurogène en particulier au cours delascléroseen plaque[7,9,14].Dans cetteétude pilote,lapremièredédiéeàdespatientes atteintesdeSP ettraitéesparSNTchronique,nous détectons unpossible effetbénéfiquecliniquepersistantressentiparunecohorte réduitedepatientes souffrantdeMPoud’AMS. Uneseule étude a évalué les effets urodynamiques en aiguë de la SNT chez des patients souffrant de MPI [10]. Elle obser- vait une amélioration significative en aiguë du volume à lapremièrecontractiondétrusoriennenoninhibéequipas- saitde145,2±41,1(55—265)mLavantSNTà244,7±51,7 (145—390)mLaprès(p<0,001).Dansnotreétude,lebéné- fice cliniqueressenti parlespatientes n’étaitpas corrélé à une amélioration des paramètres urodynamiques. La non-concordance entre amélioration des paramètres uro- dynamiques et amélioration clinique est une observation classiqueaveclaneuromodulationquellesqu’ensoientses modalités[15].

Dans ce groupe de patients où le recours aux anti- cholinergiques peut être problématique compte tenu des

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Stimulationtranscutanéechroniquedunerftibialdansl’hyperactivitévésicale 939 effetscognitifs[16]etdurisquedemajorationdutrouble

de la vidange pour les patients atteint d’AMS [3], la SNT pourrait être une option de première ligne. Cette pos- sibilité d’utiliser la SNT en première ligne est soutenue parune revuesystématiquedelalittérature quirapporte une tendanceà unemeilleur efficacitéetinnocuité de la SNTcomparativementauxanti-cholinergiquesdansletrai- tement de l’hyperactivité vésicale [17]. Cette tendance devraitêtreconfirméepard’autresétudesrandomiséeset évaluéechezlespatientsneurologiques.

Nousavonsobservéunetendanceàl’améliorationsub- jective,soutenueparlesouhaitdespatientesdepoursuivre le traitement. L’absence d’amélioration significative des questionnairesetéchellesutiliséspeutfaireévoquer:

• uneffet placebonon mesurédans cetteétudedepetit effectifsansgroupetémoin;

• une mauvaise observance du traitement mal conduit ou inadapté car les boîtiers ne comportaient pas d’enregistreurdetempsd’utilisationetlespatientsréa- lisaientleurtraitementàdomicilehorsdetoutcontrôle médical.

Conclusion

Les résultats de cette étude préliminaire suggèrent l’innocuitéetunpossibleeffetbénéfiquedelastimulation transcutanée du nerf tibial postérieurdans le traitement del’HAV au coursdes deuxformes lesplusfréquentes de SP: laMP etl’AMS.Lapoursuite del’évaluationde cette techniqueenintroduisantuneévaluationdel’effetplacebo etun contrôle dela bonnemise enœuvre dutraitement paraissentainsijustifiés.

Déclaration d’intérêts

Lesauteursdéclarentnepasavoirdeconflitsd’intérêtsen relationaveccetarticle.

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CD003193.pub4.

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