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Collecte et analyse de données demographiques dans la région africaine - évaluation de la qualité des données

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(1)

NATIONS UNIES

CONSEIL ^CGNOMIQUE ET SOCIAL

Distr.

LIMITEE

E/ECA/PSD.3/36

30 decembre 1983

FRANCAIS

Original ANGLAIS

COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'AFRIQUE

Troisieme session de la Conference commune des planificateurs, statisticiens

et demographes africains Addis-Abeta, 5-lU mars

COLLECTE ET ANALYSE DES DONNES DEMOGRAPHIQUES DANS LA REGION AFRICAINE - EVALUATION DE

LA QUALITE DES DONNEES

TABLES DES MATIERES

I. Introduction

II. Types et varietns de donnees recueillies III. Qualite des donnees

IV. Conclusions et recommandations

PARAGRAPHES

1 • 8 13 - k2 -

- T - 12

- Ul

(Pour des raisons d *ordre technique, la presente traduction n'a pas ete re\rise*e)

(2)

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I. INTRODUCTION

1. A la fin des annees 50 et au cours des annpes 60, la plupart des pays de la

region n'avaient -nas los donnees et les informations necessaires pour.mener a bien

les plans et les politiques de developpement 'conomique et social. Ainsi, la tache dans 1'immediat otait d'organiser une collecte des donnees la plus detaill'e et le

plus rapidement possible. L'objectif principal jusqu'an debut des annees 70, a done

ete de combler les lacunes dans les aspects quantitatifs des donnees. Aussi, prati- quement tous les pays ont roalisp un recensement, men? des etudes, renforce le

rancanisme administratif pour la collecte de plusieurs types de donnees telles que celles relatives a 1'education, la main-d'oeuvre. la santc, 1'habitat, 1'alimentation, entre

autres, et ont essaye d'ameliorer le systeme d'etat civil,

2.^ Aujourd'hui, il ne reste plus q_ue trois pays qui n'ont pas fait de recensement, mais tout semble indiquer qu'avant que ne se termine la serie de recensements des annees 8O5 e'est-a-dire d'ici 1985, la plupart auront realise au moins un recenseraent;

certains pourraient bien avoir deux recensements ou plus depuis 1'independance.

Parallelement a Vextension de la couverture froographique, il y a une multiplication des types et des varietes de donnees rassemblees. En outre, 13 pays ont participe a

l'Enquete mondiale sur la f-icondit^ et le tableau de la situation demographique dans la region devient de plus en plus net. Rncemment, de nombreux pays se sont interesses

aux enquetes aurpes des manages et I1on espere que dans lTavenir immediat, une grande quantitc d1informations sera disponible.

3. En meme temps qufaugmentaient les besoins en matiere de planification, les

besoins en donnoes augmentaient aussi, de meme que s'intensifiaient les efforts dans, le. domaine de la collecte de donnnee. II ya sans dire que pour une planification

adequate, une bonne formulation de politiqucs et une mise en oeuvre reussie des program mes, la qualite de 1'information devrait etre accentablen Des donnees fausses ou

erronees conduisent a de mauvaises decisions qui er.trainent un gaspillage des ressources, du temps et qui finissent par entrainer tres souvent des souffranees humaines. II est certes impossible dTassursr que les donnees recueillies sur le terrain sont precises

a 100 p. 100, ceiDendant, il devrait etre nossible d'etablir le champ de variation.

Des efforts devraient etre deployes afin de reduire au minimum ce champ de variation malgre les contraintes de temps et de ressources.

h. Les statisticians sont conscients des prcblemes que leur posent les donnees et ils ont generalement essaye de faire une evaluation honnete dans leurs rapports sur les differentes onquetes. Beaucoup de pays nar exemple ont prepare des rapports administratifs/de m^thodologie, exposant les problemes soulevos r>ar la collecte, la

compilation et les analyses de donnees. Les legons qu'ils en ont tire se sont averees

utiles pour eux-memes par la suite, mais elles ont fourni des lignes directrices utiles

pour les producteurs de donnees dans d'autres pays. Un autre aspect caracteristique a ete la preparation de rapports et de monographies analytiques et devaluation qui ont fait ressortir les aspects qualitatifs des donnees et dans lesquels on presente des suggestions et des recommandations pour les efforts futurs.

5= Ainsi, parallelement aux efforts deploes pour produire les rapports dans un language que comprennent les utilisateurs, les publications sont devenues plus appro- fondies et plus intensives, Les s^rainaires de diffusion et autres moyens de communi cation ont pour ob.jectif d'atteindre des tranches imnortantes de la population.

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Page 2

6. Lorsque les caracteristiques demographiques, socio-economiques et geographiques de la population etaient pcu connues3 il «tait tres difficile d'evaluer la qualite de 1'informations cependant, avec une plus grande information et des techniques d1ana lyses ameliorees, il a ete possible d'evaluer les resultats et de proceder aux adapta tions, corrections et autres manipulations de donnees necessaires pour qu'elles

puissent repondre a la ma.jeure partie des besoins de la planification, au niveau national tout au moins.

!• Pendant les annees 60 et 70s il a ete procede exclusivement a. la collecte d'une information aussi detaillee que necessaire ou que possible, cet etat de fait devrait etre consolide pendant les annees 80 en essayant d'ameliorer la qualite des donnees.

C'est la raison pour, laquelle il convient de connaitre les types et les varietes d'erreurs, dvimr»erfections et de lacunes dans les donnees et leurs sources afin que l'on puisse y remedier. L,e present document essaie d'en faire ressortir un certain nombre, tiresd'analyses de donnees de la region=

II. TYPES ET VARIETES DE DONHEES RSCUEILLIES

8. Conformement aux informations contenues dans les dossiers de la CEA, le tableau 1 presente la situation pour ce qui est des types et des varietes de donnees dans les recensements recents menes dans les pays de la region de la CEA, II est facile de constater que tous les pays ont essaye de recueillir les informations de base recom- mandees par l'ONU et la CEA. Les bcsoins et priorites locaux ont determine l'ajout de sujets ou de rubriques speciaux0 Si certains pays ont combine recensement de la population avec celui de 1'habitat, d*autres par contre ont mene separement ces deux : operations, Quelques uns ont introduit des rubriques relatives a 1'agriculture et au cheptel dans les recensements population/habitat et, des recensements entierement

consacres a 1'agriculture ont aussi ete realises dans la region» On.peut done affirmer qu'il y a eu une collecte considerable de donnees demographiques, socio-economiques et geographiques et ces donnees deviennent disponibles pour les planificateurs et les administrateurs de -programmes.

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Table 1 : Nombre de pays recueillant des informations specifiques dans leurs recensements depuis 1975 (base sur les rapports venant de 38 pays)

A. Les caracteristiques demographiques Caracteristiques

Sexe Age

Liens de parente

Situation matrimoniale Age au mariage/duree

du mariage Nombre d'onousos Nombre de naissances

Nombre de pays Caracteristiques Nombre de pays

Tous Tous 36

36

1 3

Enfants vivants/morts

Naissances annoe anfrieure Hurvivants enfants nes

annee ant^rieure Survie des parents

Survie des epoux

D'ces d.ans les monaees

22

21*

23 10

1 13 25 Etat physique/handicap

physique

, Les caracteristiques geograrihiques/migration

Caracteristiques

Lieu de residence habituel

Nombre de pays

28

C.

Lieu de naissance 3^

Lieu de residence anterieur 10 Residence a un moment donne Ik

Les caracteristigues sociales/personnelles Caracteristiques Nombre de pays

Citoyennete/nationalite 31

Religion 10

Ethnie/Tribu lk

Alphabetisation 21

Caricteristiques

Duree de residence

Lieu d'origine Lieu de travail Statut de residence/

present/absent

Caracteristiques

Longue rj

Frequentation ficolaire Niveau d!instruction Qualification scolaire

Nombre de pays

16

5

k

21

Nombre de pays

11 32 32 10

Les caracteristiques economiques Situation dans I1activity/

activites economiques 2^4

Profession 31

Industrie. 27

Situation dans 1'emploi Secteur dp

d'etablissement Occupation secondaire

29 5 k

(5)

E/ECA/PSD.3/36 Page k

E. Les caract^ristiques de I1habitat Caracteristiques^

No. d'habitats/

unites de logement Type de 1'unite de

logement

Qualite du logement/

Condition dfoccupation de 1'unit' de logeraent

Materiaux de construction

des murs

Materiaux de construction du toit

Nombre de pays

6 13

20

19

Matiriaux de construction 11 du sol

Age du batiment 6

Nombre de pieces 12

Variables concernant le niy_eau_de_

Variables

Source de l'approvi-

sionnement en eau Electricite

Caractgristiques_

Bail/type de location Source d'eau

Toilettes

Salles de bain Cuisine

Source de combustible

Source/type de lumiere Transport

la communauti

de pays

18 20

IT

h

1

16

6

Nombre de pays 20

2

Variables

Ecoles primaires

Nombre de pays 5

Distance de 1'hSpital/ 1

clinique/dispensaire le plus proche

(6)

Page 5

9. Lf augmentation du nombro de su/jets examines., ost p.ccompagnee d'une amplification de la port^e et du caraeterc- d<">,axlle des tableaux pr^nar^s e LeG ordinateurs et leurt equiperaents satellites ont ;ioue un role important dans cetto 'volution et dans la preparation d'^chantillons de bandes de domres gui sont a la disposition des cher™

cheurs pour mener des etudes d^taill^es ou srv'eialis^os,

10' Les recensements ont ete completes nar des etudes> des operations administra- tives et dans quelques cas par des systemes de I'otat-civil. II convient de inentionncr le role joue par 1'Knouete mondiale sur la f^condit^ et en espere qu'un plus grand

nombre de pays entreprendront des ntudcs sirailaires5 pis seulement sur la f'condito mrus aussi sur la mortality et sur la repartition/migration de la population- Deux des

problemes les plus graves relatifs a la "copulation que les gouvernements africains ont decele grace aux troisiome et quatrieme onquotes de l'ONU sur 1'^tnt de la population etaient la sante/mortalite et une repartition/migration ine^alo de In population.

11. Les recensements, otudes et operations administrative^ ne neuvent remplacer le role important ioue par le systeme dfotat-civil. II faudrait done faire lfimpossible pour aider les gouvernements a li

12. devaluation., les analyses et l'utilisation de annnres n'ont cependant pas su5.v:' le rythme de la production de donnees. Pour permettrc aux nays de la r',crion d'en tirer le maximum de profit, des efforts concertes doivent imper?.tiven^nt etre dpployes afin dTencourager les analyses et une utilisation plus completes de I1information disponible.

Des monographies analytique:-1 illustrant l'^valuaticn^ loo analyses et 1'utilisation de donnees seraient aussi d'une grande aide.

Ill- QUALITE DES DONNSES

13. Une des informations fondanentalas dont tout pays a besoin est la dimension de sa population. Bien qu'il soit impossible d'obtenir un chiffre precis, In plupart

des pays voudrai ent p.u moins obtenir une 5 nform^tion ^u cent 5 erne ou iu mi Hi erne prt^s

peut-etre, sur la dimension de lc;ur population h une dato donn^e. Puisquc les cexact**- ristiques demographyques fondarientales telles ^ue lfage et le sexe, influencent et sent influencees par les fact curs socio-^ccnominues, il sorait --.ouhaitable dE avoir une

information la plus detaill^e possible sur la repartition age-sexe afin de renondre a differents besoins comme la pl^nification de 1!education, de 1'habitat, de la sante, de la main-d'oeuvre, de 1'alimentation, etc. Un aspect important de la population est son evolution, e'est-a-dire les changements survonus ?i ainsi des informations relatives aux facteurs de 1!evolution de l'j, population a savoir, la fecondite, la mortalit' et la migration sont eoseutielles -nour evalucr la oimension future- de la population s si composition et sa repartition* Des faoteurs tels quo 1'f-ducn.tion _ les activites economiques:, la direction des menages, etc. sont indispcnsables pour pln.ni.fier les programmes socio-economiques. Par consequent, pour une signification et une pr.-;grani mation adequates, il est essentiol de conne,xtre le degr^ de precision et de fiabilitc:- de I1information sur ces difforents aspects d'une population. Dnxis ce document,

l'experience de la r^"™ion est illustr^e par quelques exenples. Lfobiectif est de faire ressortir les aspects importants de la situation afin que les legons apprises pud"son.t profiter aux futurs prodiicteurs et utilisatours de donr:'es siiral.Mres.

3»1 Denombrement de la population

lU. Lorsque certains pnys, npres leur av-tnement e, l7ind;*oendanco ont realise leurs premiers recensements sur la b?se d'une i; fonr^ + io".! fragment rare, les chiffres obtenui

(7)

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exemple, a cause de tr,ux do ^olscii^e t,^ ^aibloi? ->cil v - cu dans le reccn^e-ent de 19T3 du Soudan une oour. -^un'rat Ion en 02 qui co-cer^o j *> 'emulation noine.de la

population de let region da ill bleu et do<3 -Drovincds du Sud, Au memo ^rnent. d .-r. ^ ,

analyses et dec donees ird:i quaint quo certains -trr?r^cr?: Ere :?or_t fait onregirtr'r comine Soudanais dans la province de Ka^s-la. An Bot^ana. ler. taux ne_croir.sance tre-^

oleves de la population ertre 1971-198] ont eu r;our -ixplicption une meilleur-:; ^nu^er-vtnon

on 1981, des conditions sanit.-vLrc-F amO.i-r6es entratnant u:i<; chi:te brutaj ■• cta^:;- ?.os t.aux de mortality non accon^ar^noi par la r^vmc chute 'z:iii?- 1-s faux ne fecon^it' . la r.aturoli-

sation des rofugios et'des r-.raii^crs, 1^3 ligratiors o^rotour, etc. II net bion connu au'au Nigeria, les chiffros du recenst.ment tio 1973 ont 't^- rejetes a cause de I'existance p'rob.able'd'erreurs irrjr-rt.antef3 seTblac.let? a c-lles ^ur. "=nt ^.t^ comnises dans 1''"numeration de 1963. ■

15. L'^valuation de la c^uv^rtu^-"1 e?t -tv: '!i.[>f>io"'-le a >;-^er

Gurtout lor.sque des sources inc^-^endant-js ne sont tj.^s Jisronibl.es ou alnv:. sent aus:;i

sinon plus erronr;er,. Pour asGurer -one bonne enumeration, il conviendrait de mettre ^ ^ I1 accent sur certain? olemen-.s ~-j b-so xel- a_uo la pr^parnti^n i,3 cartes, la publicity.

des techniques sp'ciales d!-Wunerat"n ^ou:' des r^rouoes c-^- celui des n->nad-s et des

habitants ne r^ion$ cloif^n-es, la ■j:*-?.rnati:;n de^ oontr^lours -t de recenseurs, etc. Lor;

considerations ^olitiqueE~at. autres ^ourraient fiusser Ics rosultn.ts de recensementr , il faudrait done los eviter. Le? o-ii^i^ns pa- exenpl- do -raentions relatives a 1'othi.ie,

la religion, la langue, etc, -ourraient dans cetair.3 ;ayn c-mfribuer a assuror une

me injure aualit^- des donnoen.

l6, Ll>nquete V -valued-n est nr. instrument important lan~ les or/-rationE ^exhau:~ti- ves de conritag- mais elle nf.~. "t/: ut:lis'e '-uo ~.re^, raroment avcc succes, Le Liberia en 197U -t le'car-erounen 1-70. oar exemple. font nnrti ? de 'v-ux qui circlarent avoir r;u ro^liser la ccuvertura :iar sex--- -;-t ^rand:; grounds d'arreu cio lours oo-vulations . Dane le cas du Malavi en 19^5 et du Keny- en 1969, O'anouot- ,1 "valuation in-iiquai^ claire^ent une sous-onurr/ration dar,= 1. .rpoens^ment ot oela a eervi de o-o.se pour corri^er les^

r^sultats du recensement, Au Ghw., le recensecient de 19oO a '-to suivi d uno en.;;ueto

^! ^nlunt;^n -ombi-a"t 1f-g T--r^tinns oxhaustives ri.: reconse^iont et la collecte ae renseignements'sir^lonentairc-. Lc": -reniierB. off-rtG i^'taient pas tres fructueu^ pour cc qui otait des operations exhaustivo- rnais xm cont-ol. do concoraajice couvran1: 2 -• 100 de la zone d'enumeration indiquait un-? sur--"nu]n"ration d'entre 0,6 et ^,5 ^- 100.

L'o^eration de controlo de. 1970 n'av-it -.as o.onn' V meilleurs -'sultats a cause dos^

problenes de concordance d""oulont du enractere unique dos nnms. Jans Is rGcenser.,en^

sanbien de 1980 et bot^w^ais de l?3l, il y a cu oes enquetcs devaluation mans _ il ressnrt 4'analyses nr-lini-aire3 aue i'oojectif p-incipal do cer operations exhaustives rourrait bien ne -as etro realisable. EtaJit Jonn' que 1- -ju-art les aays n'-nt p^- d'autres source ind^pen^artc ^our verifier 1'exactitude- du co^tas--, 1'enqueto ■i'^-_

vlriati'-n pourrait etre utilise ,1 cettc fin, puis^u'elle conct;itue la^soulo niotbncie ^ directe d1-valuation -.'' ;xbaustivit' , Cependant.il fant soulipier^le "alt^qujelle devrait otre r^rlisoe avec be--:ucou^ de s-in pour servir co iesnin. Los rni-ohodc-s ' mdirectos ^ tellcs nue 1pS ^nuations •■■ ?'nuilibre et la comparoicon ae source- .:xternes -euvont jouor uniquement des r6lcs con^l^^tairos g^ ne dovraien'c ^as etre util.lsoes comrie moyens uniques pour verifier 1'oxhaustivit6 d'une e*nura6r»tior; a cruso -Terrcurs oventuelles dans

les autres sources.

17- Evaluation d'e:diaustivit,r; nrut etr- r^aliGoo ausoi --co a des techniques ^ d^enalyse O-mofrra-hique. La couverturc Tar exonrole de cert»inr n;r-u-.es d'une po3puj.ation conune celui des .ieunes eniVjits. -lea oeunoo adultes.. :les fo-me^ n-tamment pourrait etr-.^

^ .-.- _.-.. .:... t,^^ .;-,- ^<^.ov+: + ^.^^ n^ ■>-■, v - M-iThnureusemont la r.^ieure par^ie

(8)

E/ECA/PSD.3/36 Page T

de 1'evaluation dans la region, s'est faite grace aux techniques de regroupement-

convergence et dans les situations ou l'on connait tr£s peu de choses sur le champ

de variation dans lequel devrait se trouver la valeur reelle, 1'application de ces

techniques devient 'one question de jugement, ' :

18^ Tout conme ailleurs dans le monde, l'exhaustivite de 1'enumeration dans la region a^ete selective par age, sexe et repartition geographique de la population,, De tres jeunes enfants, de jeunes , adultes, des feimes (ou des hommes) et des groupes mobiles ou des habitants de zones £loignees ont ote plus oublies que d'autres. Avec les renseignements disponibles; il n'a pas tou-jours "te possible d'obtenir des chiffres precis d'omission ou de duplication mais il est possible de calculer approximativement un champ de variation grace a un offre plus considerable et des series chronologiques de donnees ainsi que des instruments analytiques plus elabores.

19. _ L'existence de la selectivity a £te observee iorsqu'-nnt otn examine les caracte- ristiques des individus omis ou mentionnes a deux reprises. L'omission, par exemple, frappe surtout les .nenages a une personne, les jeunes femmes non mariees, les bebes et les^enfants des zones a mortality elevee, les nomades et les habitants de zones eloignees. Dans certains cas, l'omission etait due a l'utilisation d'un questionnaire plutot long couvrant des sujets supplementaires. Une autre source d'omission a ete ie nombre de colonnes dans le questionnaire qui, comme il a ete constate., a fait que de nouveaux membres n'ont pas ete enregistr's. L'omission ou l'enregistrement a- deux reprises de groupes speciaux du au facteur avantages/inconv^nients,■ ne sont pas

impossibles. Des cas de comptage double ont ote observes, a cause de la methode de jure^de comptage, particulierenent dans les systemes de families elargies et comprenant plusieurs generations. L'omission/duplication pourrait etre la eonsequence du critere inclusion/exclusion dans le comptage. Si par exemple les regies ne sont pas comple- mentaires, il pourrait alors y avoir duplication ou omission selon la rigueur relative du critere inclusion/exclusion. Une execration dss chiffres due a une anticipation des avantages sociaux, economiques ou politiques, a et" constatee. II y a eu des cas ou des Strangers se sont fait enregistrer comme ^tant des natifs ou qui' se sont caches des recenseurs et, des personnes ont 'migr' afin dfetre incluses ou excluses des

comptages.- Quelquefois, dea phenomenes naturels tellcs la secheresse, les inondations, entre autres peuvent provoquer le desordre dans les agglomerations et affecter ainsi le

comptage,

20= Aiasi les raisons pour qu'une enumeration soit. faussee sont nombreuses et aucun effort^ne doit etre 6PargDg afin 31assurer 1'exhaustivitc de la couverture. Comme il vaut mieux prevenir queguerir, il est preferable d'avoir ces possibilites presentes a lrespnt et commencer « y remedier -u lieu d'offectuer d'abord le comptage et de corrxger ensuite les donnSes. Si Inexactitude dhui comptage de population 'est mise en doute,' alors les chxffres relatifs aux caract^ristiques et aux aspects de la repartition de la population auront moins de valeur ctant donn-5 iu!il serait difficile de determiner la partie affectee. L'o-bjectif principal dvun recensement devrait etre d'obtenir dans la mesure du possible des chiffres exacts, e'est a^res seulement cue vient la question de

la composition, de la repartition et de Involution, etc.

3=2 Age et sexe

21. Les compositions par age et p^r sexe d'une population sont deux des variables

demographies de base les plus inpertantes. Elles d^terminent non seulement Involution

ie^la population mais aussi de nombreux aspects social, economise, culturel, geogra

phique et physique de la population, L1exactitude des renseignements sur I1age et le

(9)

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sexe sfimpose done et la collecte, la compilations 1'interpretation ainsi que l!utilisation devraient etre faites avec soin.

22* L'age est l'une des variables les plus importantes sur laquelle il est difficile d'obtenir des renseignements exacts dans la plupart des pays de la region. Ceci est du au fait que dans ces societes, il est accorde moins dfimportance a l'age exact qufa une hierarchisation des cohortes. Etant donne que la plupart des pays n'enregis- trent pas de facon reguliere les faits d'otat-civil et n?ont que de vagues idees en ce qui concerne les niveaux, modeles, et tendances des parametres de l'etat-civil, des donne*es plus ou moins oxactes en matiere d'age, auraient ete d'une aide precieuse pour 1'estimation de ces parametres. Puisqu'il doit etre plus facile d'ameliorer les

renseignements sur l'age, des efforts devraient etre deployes dans ce sans tout en renforc,ant les systemes de statistiques de l'etat-civil.,

23. II ne devrait y avoir aucune difficult' dans la collecte de renseignements sur le sexe d'un individu* Ce n'est cependant pas le cas dans la situation reelle. De norabreux facteurs comme par exemple, les modeles culturelles, 1'indifference9 les

declarations deliberement fausses ou les omissions contribuent a introduire des erreurs d?,ns les renseignements concernant le sexe. Des erreurs ont ete constatees aussi dans 1'enregistrement et le traitement des donnoes. Le rapport de masculinite des naissances d?une population fsraee ctant stable et non difficile a estimer? il est done possible d'evaluer les erreurs, imperfections, et autres dans les donnees et de les corriger.

Cependant, il vaut mieux avoir des donnees plus ou moins acceptables, recueillies sur le terrain, que de corriger des donnees qui sent fausses.

2k. Comme on l'a deja indique a propos de l'exhaustivite de la couverture, il existe certaines tranches age-sexe de la population Dour lesquelles I1enumeration est moins complete que pour d^autres. II a ote obser1/^ d'ljjie maniere generale par exemple que les enfants et les tout jeunes enfants ne figurent pas dans le comptage. II a meme ete observe dans certains cas que le nombre de naissances declarees dans les menages pendant I'cnnee acoulee en tenant compte des d?ces declares dans ces memes menages, est tout a fait different du nombre d'enfants declares sur la feuille des menages.

Etant donne que dans la plupart des cas les declarations naissance-deces peuvent etre inconpletes et donnent generalement dec chiffres inforieures au chiffre reel, un nombre d?enfants declares inf'rieur a celui des survivants des naissances de 1'annee passee est ijn signe evident d'omission ou de declarations erronoes en ma,tisre d'age, Meme aux ages 1-h . il y a en des erreurs. Klles -nourraient etre dues soit a une omission pure et simple, soit a un declassement d'a^e ou une duplication. Par ailleurss les erreurs portent plus sur 1'i.m ou l'autre sexe. Dans le recensement de 1978 de la Republique- Unie de Tansanie par exemple, 80^ 317 naissances ont ete declarees pendant lTannee passee, contre une population infantile de 625 699, ce qui suppose un taux eleve de mortality invraissemblable de 333= D'autre part, en 1981 au Botsvana, il n'y avait que 39 173 naissances declarees contre h2 702 enfants. Alors que le rapport de masculinite eto.it bien au dessus de 100 en Libye et au Soudan dans leurs recensements de 1973, il etait inferieur a 100 en Tanzanie en 1973 et il avoisinait 100 au Botswana en 1979 et au Kenya en 1979. Dans les cas ou le rapport de masculinity est anormalement eleve ou bas, il existe trois explications possibles:, (i) omission/duplication des enfants de l'un des sexes, (ii) doclassement d'5,ge et (iii) renseignements errones sur le sexe.

Dans le comptage de jure, particulierement dans les societes ou les ieunes enfants passent beaucoup de temps chez leurs grand-parents, il est possible que ces enfants soient declares dans plus d'un dHiiage, H est possible aussi qu'il y ait duplication lorsnue certains ^vantages comme par exemple le lait gratuit, les medicaments, notamment sont accordes. A cause d'une incomprehension, d'une mauvaise interpretation ou d'un enre gistrement incomplet, il y a ca des cas ou un enfant de moins d'un an a ete declare comme

(10)

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etant age d'une ou de plusieurs annees. Un enfant peut etre par exemple declare

comme etant age de sept mois et inscrit sous sept, il sera code et classe en tant

qu'enfant de sept.ans. II y a eu des cas ou de nombreux enfants, ages de moins d'un an dont on ne connaissait ni le mois de naissance ni le nombre de moiss ont ete declares comme ages de Illinois et qui ont ete classes comme ages de 11 ans, reduisant ainsi a neant la population-infantile et gonflant le nombre des enfants agps de 11 ans, II a ete observe* une fois de plus que les recenses sont incapablcs de comprendre qu'un enfant^puisse avoir zero an et done ils les declarent comme ayant un.an. Tout ceci pourrait etre^une selection au niveau du sexe. Dans certains cas, la colonne du sexe peut rester vide car les noms indiquent le sexe et deserreurs peuvent se produire au moment du traitement. II existe plusieurs noms communs aux deux sexes et quelque fois il est possible que ce soit la derniere voyelle seulement qui fasse la difference, comme r'est le cas pour les noms arabes et. hispaniques. Ainsi si 1'orthographe des noms

n'est pas claire, la confusion des sexes devient une possibility.

25-. . Ainsi, certains enfants sont oubli^s .des le depart et dfautres sont inscrits dans

un autre^groupe de^sexe, d'age ou dans les deux. On s'est rendu compte que meme les

enfants ages de 1 a k ans sont beaucoup moins nombreux qu'on aurait pu s'y attendre vu les conditions de fecondite - mortalite. II pourrait y avoir en plus de 1'omission, un dnd-as§<2ientvers l'age au dessus, Etant donne que la mortalite des jeunes enfants et des enfants, les niveaux de la fecondite et le rapport de masculinite ne sont pas connus de facon precise, la recherche a tout prix d'une solution permettant d'assurer un bon

comptage de tres jeunes enfants s'impose.

26. ^ Certains des enfants omis sont declares dans la tranche d'age de 5 - 9 ans, et, a plusieurs reprises, des enfants ages de 10 ans et plus sont declares aussi comme ayant 5-9 ans a cause de 1'importance de l'age dans l'education et le manque dfenthousiasme a remplir les longs questionnaires qui sont generalement reserves aux plus de 10 ans.

Ainsi ce phenomene reduit a neant le nombre drenfants ages de 10 ans et plus a moins qu?il ne soit corapense par un mauvais transfert des enfants de 10 et 11 mois dans ce groupe, Le recensement de 19T3 par exemple de la Jamahiriya arabe libyenne, base sur la^population agee de 0 a h9 indiquait un taux de natalite de 52,8 alors que le groupe dTage 5-9 ans, indiquait un taux de natalite de 5952, Au Lesotho ces taux etaient^

respectivementtde_3i+;2 et de 77,2. En Jamahiriya arabe libyenne, il y a, en dIus des

facteurs^de.ja indiques a propos du declassement des groupes d'age, une raison relative

a la periode intercensitaire, Dans la plupart des cas9 il a et^ proced? a une estimation

des ages a partir de pieces d'identite delivrees en 196^ et e'est la raison pour laquelle

en 1973, le chiffre 9 a ete beaucoup utilise,, II en est de meme Dour d'autres chiffres

lorsqu'on recueille des donnees en se basant sur la date de naissance et sur le calendrier

27- E*1.^ ^ui concerns les .ieunes adultes, les omissions surviennent pour des raisons

de mobilite, de situation matrimonialo et autres raisons socio-culturelles. Une femme

par^exemple qui est mariee peut etre declarce comme etant plus agee et une femrae encore

celibataire peut l'etre dans un groupe d'age plus jeunc, II se peut que la mobilite soit

due au fait que certains membres des menages ne sont pas declares comme a du etre le

cas dans le recensement de 1967 de la Republique-Unie de Tanzanie. Dans les premiers

recensements de la Jamahiriya arabe libyenne, 1'omission des femmes a ete constatee

surtout pour les jeunes adultes. Dans les groupes d'age procreateurs, les homines sont

inscrits^dans des groupes plus ages et les femmes appartenant aux groupes plus jeunes

et plus ages sont insoites dans les groupes d'age procreateurs avec pour resultat dans

la plupart des pays le fait que le rapport de masculinite dans ce groupe d'age, e'est-a-

dire 15 - h9 ans, est bien en dessous de 100.

(11)

E/SCA/PSD.3/36 Page 10

28. Dans les troupes plus ag?s, il existe une tendance a 1'exaggeration, qui est

plus accents chez les homines gue chez les fetnmes Ceci ™tr*™*l*™^*^

na^ulinit^ anormelement eleves dans les groupes ages de TO ans et plus, e. d autre

S^fSb pr^o'ions de ces groupes plus ages semblent incompatxbles avec les mveaux

de la mortality.

29

La consequence ^vidente de ces declassements se refl&te dans des rapportsde

excessives pour des taux de fecondit^ totale.

da t actes Deux tiers environs des pays disposant de donnees rer aue les donnas sont exactes. Deux tiers environs des pays

age-sexe, ont produit des donnees fortement mexactes.

\"3 rt-n^r-ilOQ T*1P*Tyl^ *^ T^ ^ SU_L Li 3» U O * JJ^ X Guff J~

■51 TTn on+T*ei "inrline (1 xndice ivf&Y) mfliQue a.j.^o± xc ^

j-*-• duox c j.uuj.i.v \ -t u ^ rtv«c? oimi ciTiiit hint 'dout xes o.e\ix

^ntre 1'indice combine de 1 OWU ex xes mu. ^ j ^ ^ t ^

sexes. Ce coefficient de rapport est hautenent sigmficati,.

^P Le tableau 3 ™^sente les indices tires des deux derniers reeensenents. Un^coup

til suJ ces valets indite qu'il s'est produit une amelioration dans les donnees

par annee d'age et les donees par groupe d'ages quinguenaux et par sexe.

(12)

= 'iiP^/t^yi* ;1&^L^

C'ot cdo Ar.nc'i:durapportr!csagesPapportIn-:iceEstimationIn^icod

.^t.- .„_ _ _ rcconsemcnt M F c'es sexos Ai^lrit- 1577 5 3 ~,4 31 ESr?to 1976 10,2 14,2 8,1 Uarcc 197L 14 2 ■ 25,2 16,2

Jam^hiriyaar.b,Hbyennc1^735,011.061

■C1°u^-n ^3 I?, 7 20.7 9,6 Xuri;Lsit 12^^ ^ S 52 5.3

19/0L27126 197-11^.12;:s14.7 G7.6

in-:ice combine' 20.1 4-,7 85,0 34■9 ■•><;2 25.0 /,27 U^ 427

;i3lini/>tion de1.?.qualit 3 C c C P c c c 197411-214.6u.C612c

J-976 9,6 19,5 12,2 05 7 c 1953 29.0 3-0,4 14 I 107.7 C

1376U55,-6^435B

1_ 31 4 JierraLoone197413,0lo,15,5540Cb,LIi,7? To^;1370IV./19011,572"C 'feutc-voit^197510.1i/riio.i54,5c "^pubiioue—UnietiuCameroun197'55-56'56292B Rc'pubii'-ueccntrnfricaint:197518.92C29.774.2C Congo19-7.!;4,94_X532493 Gaboni96011;/+1329954.3C Botswana.19^13_/,523;619.4A7.16? Djibouti19/(315,o20..59,966,0C

(13)

E/^CA/PCr.3/36~ Tableau2; '"""(suite!

igc1& iesages,rapper-"■<:l Pays Keny: Lesotho ^eychclJcs So.anlie JiSpublique-UniecieTanzanie Oaganda Zranbie ;:.i,inbabvo

recuiKament 1970 1977 1972 1970 1977 197:^ 1976 1969 1969 1969 #L1estimationQualiteestlasuivantc

Inr'icode rapportdes ki 3.6 9.2 10,9 k,A 100 3,3 1.4,A 10,0

F 4,0 t 135 7'-1; 50,9 6.2 9,0 12.3 h;0 Q.Q

lacualiU Rrsnport desse:-es 42 5,3 ..'3 2=9 i0 7*■' 1A7 5,6

Indict combirif 20.2

33.°

4f.5 25,r 53■^ 13;'y6 319 1f.r:

454 47.3 562 AG3

imation 3 3 C A;Indieeentre0et20-exact BiIndieeentrc20et40-inexact C:IndiceaudessusHe40-tresinexact.

In^icc 12!.i 104 129 14-1

v:.:r■' 96 ^■'- c C; Q

25, 24 14.

2 5 1

32.1. 33,3 153

(14)

H_l l Rapport des ages, rapport des sexes et indices combines, tires des deux derniers recens

E/ECA/PSD.3/36-Page13 PaysAnnee

Indicedurapport desSges ?.MIndicedurapportIndice dessexescombine OhanaI960 1970

12,414,4 3,311,6 Kenya

1969

5,17,4 Libya 196413,421,1

7,6 6,4 14,4

ItediceMyers MV 53,2 42,7 32?6 77,7

29,631,21 26,831,2 21,222,2 1979 Lesothoxg55 1976

3 10 9

,6 ,0 ,2

4,0 9,7 8,7

4 6

,2 ,5 ,3

20 39 33

,2 2 Q

12 11 10,4

15 12

,P

.6

46,5 7O;3

19735,611,06,134,99825r

(15)

E/ECA/PSD.3/36

Page lk

33. Generalement, c'est le recenseur qui doit determiner 1'age desmembres d'un manage (pw exemple, dans le recensement de 197^ du Liberia, il est mdique que plus de 90 p. 100 des *ges ont ete determines par les recenseurs) - ceux qu'il voit et ceux qu'il ne voit pas; en utilisant un caldendrier, les cohortes age - classe, l=s engagements Tjhysiologiques. les preuves documentaires ou autres, 1 apparence

Physique! la situation de famille, le niveau de la f<condit? la position hierar-

chique au sein du menage, les liens de parent? des membres, etc En depit e«

ceci il se peut que nour de nombreuses personnes il soit mdique age non-specifi^ .

Its imputations el autres mfthodes d'ad.iustement _sont hasardeuses ei, peuvent fausser

toute conclusion; en particulier lorsque 1'omission atteint ^ ^iffre aussi consi derable que 17 p. 100, comme c'6tait le cas dans le recensement de 197^ de la Zambie,

la SabilUe des donnas sur I'&e diminue considerablement. II est plus facile et

plus sur de determiner 1'age, aussi ar,Proximatif soit-il, en enquetantdirectement

jjj.ua oux ^v. . t3_ . . . L _-,_ __o._._ „,.!„« dgpit du fait que les

inexactes, il est prefe- d'ottenir aurait obtenue

grands groupes ces donnees.

3.3 TnBnH de parents, situation de famille, feconditl^ortalitg et fit at physique,

^k T)^ les recensements, lp. auestion r,ortant sur les liens de parent? ne vise pas

Le.enra'Lffrerrexactitude des donnees ou *«~£?£££- V?^T

elle est en elle meme d'une grande importance sur le plan socio-culturel.

S des efforts en vue de rendre les renseignemente ^^"f?

mmmsmm suffiss^ent de details pour qu'on puisse les utiliser au maximum

se declarer "celibataire" ou jamais mariees

ou les enfants plus ag^s ont nte oubli-s car £■*- renSeipnements sur la parite.

ment aussi a ,iou6 un role pour ce qui est de fausser les re£«"»?«.„ ,,non lU

Dans le recensement de 1976 du Lesotho par ™^>.^C^l»esn^fles donngessur cable"ont re9u le code 99, ce qui a «*™"«ae ^«^<^°^!u^ de Tanzanie, il

la paritS. De meme d^s le recensement de 1978 de la Ropub1^ , ^ ,,ceux ^ a 5te constate que le meme code 8 utilis. tout le ca. n, erreUrs de chiffre-

tait enfants ou plus" a donne lieu a ^-^^f^^^^^^j^LssITs writes ele

ment, de perforation et autres traitenent d d nnee -* ^^^.^ d,enfants vivailts

lSr^SrS^ da.s les questionnaires en

(16)

E/ECA/PSD.3/36 Page 15

dTassurer5 la coherence des donnees et de verifier leur exactitude. L'oubli ne se

produit pas seulement pour les ev^nements nasses, il peut se produire aussi pour des

dvenements recents. Comme on l'a deja constate dans le cas du Botswana, le nombre des naissances enregistrees au cours d'une annee recente pourrait etre inferieur au nombre d'enfants recens's. II se peut que neme ce dernier chiffre soit le resuitat de declara tions incompletes. Le probleme de 1'erreur lies a la periode de reference existe

aussi, ainsi que celui de l'omission des enfants decedes dans leur jeune age. On peut

constater un exemple d'oubli dans le nombro des naissances recensees pour les" annees passees dans le recensement de 1973 du Soudan. Dans ce recensement, le rapport des

naissances recensees pour les deux annees precedent l'annee du recensement et celui des raissances recensees pour les trois ann'es precedent la meme ann'e sur les naissances

recensees pour. 1973 etaient respectivement de 0,72 et 0,60 seulement.

37. Les questions sur les deces survenus dans les menages au cours de 1'annee precedant le recensement n'ont pas donne de renseignements fiables. Ainsi les renseignements sur

la mortalite ont etc obtenus grace aux methodes indirectes coinme celles qui ont ete arises au point par Brass et dfautres en utilisant les donnees sur les enfants, les

epoux, les fratries et la survie des parents.

38, Tres peu de pays ont. essaye de recueillir des renseignements sur iMtat physique, 1'infirmite etc. on pense a la CEA que "les questions sur les handicaps physiques et mentaux s'inserent mieux dans le cadre d'une etude sur la sante" menee par des enque- teurs specialement formes a cet effet". En depit de cette conclusion, peu de pays ont recueilli des renseignements et les out utilises a des fins de planification.

'..h Caracteristique geographiques, migration, ethnicite, nationality langue, religion", etc ■

39. La repartition.geographique d'une population est tres iraportante et comme ils 1 font indiquo, les t>ays de la region se sont rendus compte que les problernes decoulant dfune repartition inegale de la population sont cruciaux. Mis a naxt la coiapletude :!e^la couverture ggographique, il existe des problemes relatifs a 1'analyse et a lfinterpretation des donnees causes par les changements des appellations de lieux et

5es frontieres des unites administratives. A cela, s'ajoutent les difficultes de presenta tion de donnees au niveau des petites communautos, Les pays peuvent avoir au depart

:ies plans ambitieux pour identifier des personnes a des niveaux geographiques tres

petits mais lorsqu?il s'agit des operations de chiffrement, de classement entre autres,

il peut s'avorer necessaire dTen omettre certaines. Le recensement de 1973 <iu Soudan

nous en donne un exemple : dans le classement final, seuls les renseignements sur les

yilles - campagnes des provinces ont H& presentes bien que les renseignements aient

5te recueillis avec beaucoup ds details dens les questionnaires. Certains ont abandonne

la collecte de donnees sur l.'ethnicitS, la tribu notamment pour des raisons socio-.

politiques et autres. En admentant que ces donnees soient d'une importance considerable sur le plan sociologique dans le cas oii elles auraient un impact sur la qualite des

ionnees4 il est preferable de les supprimer. II peut on etre de meme pour' les religions et les langues. La question sur la nationality est ainsi une question qui a provoque

la mefiance* Dans certains pays comme au Soudan par exemple en 1973, il se peut qu'il y ait eu delibc-rement de fausses declarations a propos de la nationality afin a'eviter des problemes ou d'obtenir certains avantages. Dans dfautres,, comme cela a du

■2tre le cas en 1970 au Ghana, il est fort probable qu'il y ait eu omission de certains

groupes de nationalite. II est facile de renondre a une question aussi simple que le

lieu de naissance mais lorsque les reponses sont donnees par quelqu'un d'autres pour

tous les -;enbres du menages elles pourraient bien ne pas etre exactes. Les reponses

(17)

E/ECA/PSD.3/36

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inexactes a cette question pourraient venir uniquement des etrangers ou des minorites.

La question portant sur la nature urbaine - rurale du lieide naissance peut preter

a confusion dans la mesure oii la neponse pourrait s'appliquer soit a la situation actuelle, soit au moment ou 1'enquete a quitte le lieu-

3.5 Education et p.ctivitns economiques

UO, II a deja et£ fait allusion au fait que les donnees sur 1'age peuvent etre

fau3ses"~par suite de la collecte de renseignements complementaires sur certains segments seulement d'une population. Le fait que le statut scolaire affecte la determination de I1age a aussi ~t£ mentionne, S'il est evident que I1enregistrement des caracteristi- ques age - sexe se fait mieux parmi ceux qui froquentent ou qui ont^frequente I1 e"cole que parmi les autres, certains types d'erreurs sont pro^res au premier groupe. II a ete constate par exemple que dans les pays ou 1'age ou la date de naissance^ne sont ;oas connus ou le sont rarement, les enfants se voient attribuer des dates de naissance par

les ecoles au moment de leur admission. On trouve dans ces cas la de nombreux^enfants

aysnt les nemes dates et mois de naissance mais avec peut etre des annees^differentes.

Les declassements d'age pourraient decouler d'un tel phenomene. Le^probleme qui se pose pour ceux qui otaient en terminale avant le recensement realise pendant les

vacances c'est que nombre d^entre eux pourraient etre enregistres comme etant a l'ecole ou comme 1'ayant quitte, la reponse dependant de la maniere dont la question est posee.

II a ete observe que cette maniere de proc^der reduit le taux d'inscription des^filles.

Tout le monde sait qu'il est difficile d'obtenir une reponse precise a la question

sur le niveau d1instruction et cela pour plusieurs raisons. La tendance des personnes

a donner le niveau moyen d1instruction comme le niveau atteint ou vice versa et un autre probleme. II a et' observe qu'en matiere de qualification professionnelle et de grade, les ^ersonnes doclarent avoir la plus haute qualification et le grade le plus

olevo.

hi, Les problemes que pose la collecte de donnees sur les activates economi.ques_sont autrement plus considerables, Les erreurs de declaration en matiere d'age pourraient^

donner des taux de participation en dents de scie et il existe le probierne de I1omission selective par age et sexe pour une raison ou une autre. Dans ce cas aussi,^deux

tendances ont et» observees. Si le travail supplementaire que necessite^l'etude du long questionnaire contenant les renseignements sur les activity economiques n'est

-oas adoquatement renumero, la tendance aera de classer les personnel dans les groupes moins ages ou plus ages afin d'eviter ce travail suppleraentaire. B»un autre cote, si^

la romuneration se fait selon le nombre de questionnaires remplis, la tendance contraire qui consiste a classer les personnes .ieunes et vieilles dans le group de la population active ^eut alors se produire. La definition du concept constitue elle aussi^une source de problemes pour ceux qui font la collecte de donnoes. Si dans certains_pays, toutes lesfenimes pratiquement sont declarers comme faisant partie de la population active, 1!autre extreme a savoir tres peu de femmes declarees comme en faisant

partie peut se produire aussi,

IV. Conclusions et recommandations

k2> Lfanalyse des donnees ies recensements realises dans la region a indique que

des types d'erreurs habituels et des lacunes existaient bel et bien. Cependant, tout

porte a croire que l'ampleur de ces lacunes a diminur- et une amelioration nette s'est

produite dans 1'enregistrement des donnoes age - sexe. L'ovaluation et 1'analyse

ont montre ou'il est possible de reduire devantage certaines de ces erreurs et des

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efforts clevraient etre employes dans ce sens.

k3' J\Ky a pas e? suffisamment d'analyses et devaluation de donne"es proportion-

n^llement a la quantito de donn<es disponitles. II est recoimnand^ d'accorder une plus grande attention a une evaluation et a des analyses plus completes des donnSes recueil-

-J_ «L t fa o

Une analyse^comppjative des donnees provenant des differents pays et faisant

4T4eS eJ?*rlenceBl f6 Jes ^s pourrait etre payante. L'exp'Srienee d'autres Days

etre utUe pour Vaaeloration des donnees dans les pays ayant des problemes'

relatifs a la aualite des donnees.

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