• Aucun résultat trouvé

Besoins de personnel et de formation pour le développement de l'industrie du pétrole en Afrique durant les années 70

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Besoins de personnel et de formation pour le développement de l'industrie du pétrole en Afrique durant les années 70"

Copied!
110
0
0

Texte intégral

(1)

UNIES

B3C0N0MIQUE ET SOCIAL

■' fi

"^ .'*v4J-v-

1

*' COMMISSION BOONDMIQUE.POUR L'AFRIQUE

Conference regionale" sur 1'industrie petroliere

et Us besoins de formation dans le domaane

^ desfhydrocarbures

•# Tripoiii 2-12 fevrier 1974

! BESOINS VE PERSOMEL. W ^ K)RMATION POUR LE

! DE L'INmJSTRIE DU PEMLE EWAFRIQUE.OTIUBT LES ANNEES 70-

• ^

^^,1 *

-

i

i.' TABLE BES MATIERES

UOTE PRBLIMIMIRE - '.-i. "

LA' j |HJ: PERSONNEL DANS L"INDUSTRIE PETROLIERB'

1970 -. - - - " " "

BEsdlNS DE PERSONNEL LOCAL DANS L'INDUSTRIE ffGATM DU PAROLE JTJSQU'A 1980 - - - - -

)E EORMATION POUR L'INDUSTRIE PBPROLIERE

if ' APERCUDE L-A^HMATION POUR L»INDUSTRIE PETROLIERE

!v PRINCIPALES. 0OJK3iUSIONS ET RECOMMANDATIONS - -

Page

1 - 3

24 38

48 - 57;

58 ~ 63

, '; BIBLIOGRAPHIE

(2)

Note preliminaire L€.s refeienoes sont indices en bas de page.

Urn notos sont numerotees ooneeoutivement d»un bout a l'autre du

document.

annexe I contient les tableaux auxquels on se refere dans le texte.

Mbliographie de la documentation consultee constitue I1annexe II.

(3)

INTRODUCTION

Ja production de la region africaine a

e depuis

du'continent atteindrait 572 millions de tonnes en 19U).

ia consommation de produits petroliers est passee de 2,5 millions de tonnes

q doubled encode au oours des annees 70, atteignant quelque

80 miMions de tonnes en 19&>.

U capaoite de raffinage (900 000 tonnes en 1940) >

au coirs dee 30 dernieres annees mais, sauf en 1966 et 1967,

rieurfs au volume des produits petroliers consommes 1/.

En 1970, cette capacite s'elevait a 39,3 millions de tonnes 1/, mais on

eetime qu'elle atteindra 73,2 millions de tonnes en 1980 2/.

to ce qui concerne la recherche, 8? puits d'explorationontjte fores en 1957 M 263 en 1970. Les divers types de travaux d«exploration geologiede sSfape, prospection sismique et gravimetrique, etc.) representaient 1 381

equipes/mois en 1957 et 1 016 en 1970 3/.

Pour ce qui est de la recherche scientific^ dans le secteur petrolier, o'lat en Alg^rie et en Egypte que se trouvent les principaux organismes^de ce type (Afrique du Sud exclue). L'Institut algerien du petrole a ete etabli en

66 EtaiSpte, il existe un departement du petrole et de la petrochimie au

e StSnal de recherche du Caire, qui appartient a ijAcademie desjcxences

Le Maroc possede l'Institut cherifien du petrole. Dans d'autres pays africains,

ies Jrvices de recherche sent assures par des unites relativement modestes

appartenant aux university (comme au Nigeria) cu faisant partie des services

geologiques nationaux.

Dans certains pays francophones, il existe des filiales de 1-Office c'aia de la geologie et des mines ou de- l'ORSOOM 4/.

\J Voir International Petroleum ISicyclopedia, 1970, p. 76-78.

2/ Voir C15A, Summary of information ou resources and the development of

the petroleum industry in Africa, p. 12,

3/ Pour ces donnees voir Hollis D. Hedberg, "Petroleum developments in ii957" dans Bulletin of the American ABsociation of V***01"**

, n<> 7 juillet 1958), p. 1631. Voir aussx Roland Michel,

in Horth Africa" dans B1;1 letxn of the American

/ (tb 1971) 15

vl.

«vlo^f in Horth Africa" dans B1;1 letxn of the American of Petroleum geologists, vol. 55/9 (septembre 1971), P. 1531 et

th Mi & Stnley Wissler "Petroleum developments m

-.atrnn of Petroleum geologists, vol. 55/9 (septembre 1971), P. 1531 e c! Hazard, Anthony Moris & Stanley Wissler "Petroleum developments m

d th Afi" JM§ p 1559

Johntc! Hazar, Ay

Central and Southern Africa", ,JM§" p' 1559.

Voir "Summary of information on resources..." op».qi&' P

5 et 6.

(4)

L'industrie petroliere africaine n'a pu se developper oomme elle 1'a fait au cours des 30 dernieres annees sans des investissements et une somme de

^H^°e! tet51u?i(Iues considerablesD Pour que le developpement projete dans

les differents secteurs puisse se realiser durant les ennees 70, des investis- sements supplementaires seront indispensables, de mSne. que la mise, au point et

1 application de nouveaux faoteurs de production technicjues.

C'est ctot ce dernier point que norte le present document. La situation de l'emploi dans l'industrie petroliere juscju'a 1980 sera estimee globalonent et la formation necessaire pour les Elements locaux des effectifs requis sera

lnaiquee.

Pour pouvoir beneficier.au maximum de la presence de l'"or noir" dans leur sol,, les pays alricains doivent produire las competences necessaires pour assurer les differents stades du diveloppement del'Industrie petroliere, ou y participer, car cetto-Industrie est un secteur cle de ieurs economies.

Le developpement des activates petrolieres n'etant guero previsible et les donnees dont nous disposons sur le personnel de cette Industrie etant extremement limitees, il ne sera guere possible de proposer dans le present

document plus que des coordonnees provisoires.

Du. point de vue du personnel et de la formation, nous pouvons distinguer tneoriquement les secteurs suivants de lMndustrie petroliere :

- Geologie et geophysique

■- Forage et production .- Raffinage et petrochimie

- Commercialisation-, transports et distribution

' ■- Economie du petrole et gostion

- Recherche scientifique.

^ Toutefcis, cette division du personnel de l'industrie petroliere n'appa- raio pas dans les statistiques existantes. Nous retiendrons dans les chapitres

suivants la repartition suivante :

- EbcplQration ,et .production

- Raffinage .

- Commercialisation et distribution

- Recherche scientifiqua. : ' " ' . '

I

(5)

- 3 -

Noiks ne traiterons pas des besoins en personnel et en foimaiion pour

I'indas-trie petrochimigue.

Au

M chapitre premier, la situation actuelle du personnel eat

troiBMints de vue : emploi global, composition par professions et personnel

local et etranger.

Lei chapitre 2 oontient une estimation des besoins en personnel jusqu'a 1980, le chapitre 3 une description des moyens de formation existant ^ Afrique et le chapitre 4 un expose general sur la formation du personnel pour 1 Indus trie pefcroliere.

On! trouvera au chapitre 5 lea conclusions et des recommandations.

(6)

J . ,**—-

- 4

• ■ : CHAPITRE PREMIER

LA SITUATION DU PERSONNEL DAMS L?INDUSTRIE

■ " .' PETROLIERfi AFRICAIKS EN 1970

*• Situation globale de l'emplgi par secteur d'aotivite

On estime qu:en 1970, l'industrie petroliere afrioaine employait quelque 300 000 personnes s. 40 000/pour 1'exploration et la production, 35 000 pour le raffinage et 225 000 pour la commercialisation et la distribution des produita

petroliers. Le nombre des chercheurs est relativement limite et ne depasse probablement pas un millier (Algerie, Egypte, Maroc et Afrique du Sud).

A. Exploration et production

II a ete possible de se procurer des donnees, encore que d'une fiabilite

douteuse, sur l'emploi dans ce secteur d'activite aux environs de 1970 pour

tous les pays producteurs, a I1 exception de 1'Angola.,

Pour 1'Angola, on a suppose un rapport d'un travailleur du secteur exploration-production pour 2 598 tonnas de petrole brut ce qui, applique a

la production totale de 1970 de 4,3 millions de tonnes, donne un'effectif esti- matif de 1 655 (voir tableau 1-2) „ Le tableau 1-2 indique le nombre d»employes dans les differents pays africains producteurs en 1970 ou aux environs et

montre que le chiffre total etait de 1'ordre de 37 000,

Le plus grand producteur, la Libye, emploie environ 12 000 personnes pour ces activites, tandis que.le moins important, le Congosdont la production est

inferieure a 100 000 tonnes, n*en emploie que 84- Pour des donnees supple-

mentaires sur 1'emploi dans 1'Industrie petroliere de ces pays, voir les tableaux 1-3 a. 1-11 inclus.

Les coefficients de production par employe du secteur exploration- production portes au tableau 1-12 accusent des variations considerables : de

226 tonnes par travailleur au Congo en 1970 a 12 500 tonnes en Libye en 1969,

avec une moyenne de 5 314 pour les pays et les annees indiques. Eh regie generale, plus JLa production d'hydrocarbures e&t forte dens uii pays, plus le coefficient de production par travailleur est eleve.

En suivant Involution de ce, coefficient a iravers les annees dans un pays donne, on constate quril augtnente avec la production.; ce qui indique qu'on a

besoin de moins de travailleurs pour produire la meme quantite d^hydrocarbures.

Le Nigeria est un cas particulier; I'exploration.et la production ont

marque un recul en 1968/69 a cause do la g'aerre civile.

Cette evolution du coefficient de production pourrait indiquer qu'il faut relativement moins de travailleurs pour la production de petrole quo pour 1'exploration et la mise en valeur des champs petroliferes.

Le tableau 1-2 indique d'autre part que 3 000 personnes travaillent a

I1exploration petroliere dans des pays non producteurs, ce qui porte a 40 000

l'effectif total pour 1'ensemble du continent.

(7)

- 5 -

I-13t

e de personnes travaillant a V exploration dans des pays non a ete calcule a partir des donnees contenues dans les tableaux

1-15.

X- et 215 pour les pays non producteurs.

d'autref formes d>exploration geolpgique

"equipefi/

fiable pour 1970.

rapprochant les donnees sur la composition des "^Jf^^f 1-15 du nombre d'eguipes/mois dans les pays non producteurs

ce

3

rait que 750 personnes en

geophjsicjue dans les pays aft-icains non producteurs.

La tableau 1-14 contient des donnees sur la situation du forage en Afrique

en 1970.

A la fin de 1970, il y avait 80 appareils.de forage en fonctionnement :

SS5S3SS52 ?£

25 p. 100 dans des pays non producteurs.

neoessaires pour le fonotionnement

en denrees alimentaires, etc.). Pour assurer le

OH a recours a d'autres ingenieurs oa techniciens speoialxseB Cementa tion boues! journal des operations de forage) selon les besoms. Un specia list dH'analyse des carottes echantillons est parfois present en permanence.

4/ Paute de donnees et le point etant d'importance mineure, on a

assimfle les equipes de "photogeologie--, "geochimie" et "forces structuraux"

aux Equipes gravimetriques et magnetometriques.

6/ Voir aussi The Petroleum Handbook, Shell International Petroleum

Compamr Ltd., p. 38.

(8)

Le personnel auxiliaire assistant las specialistes du forafte sur represente en moyenne une centaine de personnel ! ^

administratJf IZTTl ^ le *ei>rain' iX y a aUSsi le P«-«mel technique et

administratif general, des bureaux de la societe comprenant l diti

de

8 ^ in0nieurs des toage., Le nanbre de ces tectoi- mol*s,flxe P0Ur ^ fonotionnement d'un maximum de trois L-T sel» d'^ ">§■"« societe, SBuf en ce qui concerne lee

+ fors*es' dont ^ n°n,bre sera vraiaemblablement proportionnel a

7/ i T +™ C0UrS d6 f°rage" °nZ^ SOcig1;€s assuraient I la fin Te

teurs. fonc^°nnement des 15 appareils de forage dans les pays non produc-

pe^sonnel

""

^ °°nxne nombre moyen de travail-

pour un appareil, on peut estimer

4m. le. pay. * l'eiplo-

B- Raffinage

Z16 oontien1; des informations sur la capacite de

in:r?B africains -

et

H. 1970, il y aTOit,aons 21 pays afpicain.,

a calcurSra^or

a caicule un rapport moyen ap

de 18,2 barils/jour pour

!/ P^ mentionnes oi-tosaus, on

e/travailleur (tableau 1-19) Avpc nn mi

(,969/70) et un mL^™ df^O^Sl

, .,3/ V°ir "Petroleum developments in North Africa in 1Q7O» et "Petroleum

developments in Central and Southern Afi-Wi, ^3+T— petroleum

(9)

jour pour pour les ferentes contrai

- 7 -

, etc.,

on dispose, c'est la seule possible.

C. CommerQialisation et distribution

rares.

bleau

ableau I-i

1-20).

l^per^onnel des transports et des stations-service

frequent dans ce secteur cjue les

l'indiistrie petroliere.

i en 19173.

Pour la societe de commercialisation d'Afrique orientale et pour le

MarocfTes^hiffres o^respondants sont de 15B et 140 t/travailleur, respec-

tivempnt•

Mais il ressort des donnees sur 1'^ypte que le coefficient y est beau coup [plus eleve : entre 400 et 500 t/travailleur.

Btant donne que la ccnsommation de produits

moyen pour 1'ensemble de l'Afriqv.e.

isi l'on applique ce coefficient a la consommation de produits

le continent en 1970, soit 45 millions de tonnes, « »?^ »

000 travailleurs employes a la commercialisation et a la

(10)

D» Recherofae soientifigue

C

dans ]

le recherche soientifiqu

11 est probable que le nombre d'employes ne depassait pas 1 ....

n" ^P101 P^ firoupes professionnels et par secteurs d'aotivite

S. arrondiS8»nt lfiH ohiffres, on estime que la repartition par professions

A* Sbtploration et productinn

le Ni^ia!

Libye, 1'Algerie et

""*

les

* elles sent

c^essionnaires pour

cietes concLsiomalres

pour les so-

(11)

sions pour ce

ontrlt[

ifcs aux unites prcductrices

personnel technique et administratif general. A cet

qui conoerne __ x- #jl.

Biles different les unes et les sutres^des unioe sous Des trois groupes, ce sont les unites pr-oduc

1- plus grand nornbre de travailleurs dans

port et! do communication et lo moins de "foreurs, mineurs et Ilforeu«' miles" ! Ce sent le* unites non uroductrices qui ernpioien, le plub de toreurs, minevrd et travailleurs asaimiles", "t,availleurs specialises dans les services,

les spofrts et les loisirs" et "autrtd travailleurs y cumprxs manoeuvres .

T-appor-. aux unites productrices et plus encore aux urites non produc- ies"unites travaillant sour contrut comment un plus greaa nombre

de metier et de condveteurs d'appereilc de production ^3^ P-

)c

Patr trices;

d^ouvri en 1964

. eat impo^.bie de discsrncr des tendances aettes dans 1'^olution au.

cours des annees, de Vimportance relative des grands groupes professionals pour Urn unites conoessionnairas. La proportion de personnel des profeBaxons

io-JioB, techniques, iibarales et assimilecs a augnen-se depuis 1964, --t no- maximm en 1968 avec plus de 25 p. 100, Oelle des dxreoteurs et'cadiTes administratifs superieure a diminue .ju^u'en 1963 (6,3 P- 100) mais a rega^ne c.u 1970 le niveau de 1964 (10,3 P^ 100) •

. D^ 1964 a 1968, les employes de "bureau sont r-estes raais liur proportion v. considbr-ablement .baisse on 197C

17 p. 100 environ

importance relative des ':foreur3f mineurs ot travailleurs s^similes^ et eurs des services de transport et de communication" a augjnente , a-prep quoi elle a diminue progressivement. he pourcentage des s Z* metiers et oonducteurs d^appareils de production a marcpie une chute e en 1965 mais en 1964, 196? et 1968 la proportion etaxt fxxee a 22

Er- 1970, elle depaesait 25 p* 100.

L des "■

jusquT ouvrio^s sensib p. 100

Lfes travailleurs specialises dans los services, les sports et les loisirs ont ba^sse en nombre relatif au cours des annees, tandit que 1 impor-cance du groupe1 "autres travaillaurs y cornpris manoeuvres" a double de 1964 a 19ob et

a nouveau de 1968 a 1970, represents 16 pfl 100 la derniere s^inee.

Oh trcuvera au tableau 1-8 des donnees sur la composition par profession

des employes du secteur exploration et production au Nigeria,

Pbur les annees 1964/65, 1965/66 e^ 19*6/6?» les nhiffres ne comprennent

pas Ids employes des entrepreneurs et des societes do service. Pour les .annees 1967/618 et 1968/69- ces travailleurs sont inoluu mais la repartition par

groups profesF.ionncls nJa-jJJ peut-Strc .pas reprosentatr'.vo ni^normale a cause

de l^flues-oe da la-guorre civile sur ies "aefcivites petrolieres; la baisse du chiiffre total de v'emploi, qui-est passe.de 6 593 en 1967./68 a 2 888 en

I968/6I9 est significative a cet egard0 .

Ijec donnees inoompletes ot peu fiables qu'on possede sur les-societes boneefl|sionnairos pour cec trois armees ne permettent pas de tirer des conclu- Bions1valab]esa "Toutefoxs, lfimportance relative des cadres admxnistratifs n'a pas varse au cours de ces annees (n5 a 1,6 p. 100;, tandis que pour les deux groupes "personnel des professions liberties" et "cadres moyens" elle

est pa^see de 22,6 pe 100 en 1964/65 a 30 p. 100 en 1966/67-

(12)

10 -

Pour le groups "employes de bureau et de secretariat" on ne

Tfesslon

et assimileee"de la

soient incluses dans

(13)

■ *>

II .a'est pas non plus aise de comparer ces donnees avec celles de la

Libye«t du Nigeria a cause des differences dans la ^^^J^l^

professionnellfs, mais si 1'on suppose que lea cinq premiers groupes du

tableau relatif a l'Algerie -'cadres et cadres superieurs", technicians et

technicians superieurs", "agents de mattriee", "agents techniques", "chefs

SSSfL petite groupe'd'employes") sont identiques aux deux P^ers

%£££*> L Li*. 5 aux trois premiers groupes du ^fria les pcurcentages fotaux Je rapprochent : 30 p. 100 en moyenne pour la Libye, 29,1 p. 100 pour le

Nigeria let 29,7 P. 100 pour l'Algerie.

En ice qui concerne les employes de bureau, les percentages sont presque

les mfc>4B en^Libye et enAlgerie : 16,8 (en moyenne) et 16 9. Pour^^

groupes, il n'est pas facile d'etablir des comparaisons maas etarit dome, 1 iden Ute rejevee pour le premier groupe et pour le personnel de bureau et de se cretariat, on peut supposer qu'il n'y a pas de difference notable dans la

coition pro/essionnelle des groupes "main-d'oeuvre qualifiee, semi-qualifiee

et non cjualifiee", ■

ne possede de donnees plus ou moins comparables que pour les societes onnaires, mais elles sont identiques si Men que nous supposons (faute autres renseignements)que la repartition par categories professionnelles

iemble des societes concessionnaires et des unites de service de la

representative du secteur exploration-production en Afrique.

lf (snsemble On

concessionnaires, aussi d

dans Libye

D'ipres les donees relatives a l'Algerie, a la Libye et au Nigeria, on estime *ue les deux tiers des,effectifs occupes a 1' exploration et a la pro duction B6 trouvent dans les societes concessionnaires et un tiers dans les unite's ke service. En retenant les donnees concernant les unites de service de la LLbye en 1964 et les societes concessionnaires, et en oalculant la inoyenne'sur cinq ans, on parvient a la repartition suivante par groupes pro fessionals :

Pouroentage

1. Personnel des professions scientifiques, techniques, lib^rales et assimilees

2. Directeurs et cadres administratifs superieurs

3. Ehployes de bureau

4. Foreurs, mineurs et travailleurs assimiles

Travailleurs des services de transport et communication Ouvriers de metier et conducteurs d'appareils

de production

Travailleurs specialises dans les services, les

• sports et les loisirs

84 Autres travailleurs, y oompris les manoeuvres Total

16,9

7,0

13,6

3,2

10,7

32,6

7,2 8,8 100 f0

(14)

5

respondent PlutJt aux activity secto-

***1 ce «■* oonoerne les

comme suit par niveaux profossionnels S

Cadres superieurs (techniques

(autres 7 SN

7,5) Cadres moyens

(techniques

(autres

10 \

Ouvriers qualifies

Ouvriers semi-qualifies et non qualifies

10 ^20 p. 100

30 p. 100 35 P. 100

estimSif '2 MVniTt leS.ffux s*ries de coefficients professionnels au chiffre

estimatifde 40000 travailleurs employes a 1•exploration et a la production

', on parvient a la repartition suivante 9/ t professionnels

1. Personnel des professions scientifiques, techniques,

liberales et assimilees

2O Birecteurs et cadres administratifs superieurs

3. Snployes de "bureau

4. Foreurs, mineurs et travailleurs assimiles

6 760 2 800 5 440 1 230

5. Travailleurs des services de transport et communication 4 28O

13 040

6. Ouvriers de metier et Gonducteurs d'appareils

de production

7- Tra-ailleurs specialises da:.s les services, 1,

sports et les loisirs

8. Autres travailleurs, y compris les manoeuvres

2 880 3 520 40 000

air Km 7 slmPllfler» on suppose que les memes coefficients s'a

aux 3 000 travailleurs employes a l'erploration dans les payS non

ctu'a ceux du secteur exploration-production des pays produces

(15)

- 13 -

Niveaux professionals

Caires superieurs (-techniques (techniques (autres ' Catoes moyens

iOujvriers. qualifies

semi-qualifies et non qualifies

3 000 ) 3 000)

4 000) 4 000)

6 000

8 000

12 000

14 000 40 ooo

possede des renseignements plus detailles sur les categories■ et. ^

■ i numeriqae des differentes professions du secteur des industries

» en Libye en 19*5 (voir tableau 1-22). Une analyse de 1'anploi par dans le secteur prive a ete effectuee pour cette annee, portant.sur deux tiers du notnbre de personnes employees dans le secteur des m-

extractives (9 160 sur 14 237).

Qt 1965, le nombre des travailleurs employes a 1'exploration et a la

production Stait estime a 12 000 io/, si bien qu'il y^en avait 2 237 dans le_

secteur des industries extractives qui n'intervenaxent pas dans les activites oetrolieres. Les donnees n'offrent done qu'une indication approxMiatiye et ne son-; pas vraijnent representatives de 1'Industrie du petrole. D'autre part,

elles imteressent tous les secteurs de cette Industrie.

On.

I1 importance extractives industrie pres des dustries

d possede des donnees sur la repartition de l'empioi par professions dans le secteur du raffinage pour le Karoc (tableau 1-7), Madagascar (tableau 1-17) et 1'Ethiopie (tableau 1-18). Elles sent plus ddtaillees pour le Maroc et indkquent que 5 P. 100 environ des employes appartiennent a la categorie des cadres superieurs, un tiers a la categorie des cadres moyens et le reste a oellle des ouvriers qualifies, semi-qualifies et non qualifies.

Le personnel technique represent 50 p. 100 environ des cadres superieurs et 70 b. 100 des cadres moyens. Cette composition etant a peu pres confirmee

par lee donnees qu'on possede sur Madagascar et 1'Ethiopie, nous supposerons

o?elle est representative de 1'ensemble du secteur du raffinage africaan. En appliqpiant ces coefficients au chiffre estimatif de 35 000 employes {19T0J,

on obtient les resultats suivants :

Qadres superieurs

padres moyens

(techniques (autres (techniques (autres

900) 850)

8 000) 3 550)

1 750

.11 550

CJuvriers qualifies, semi-qualifies et non qualifies 21 700

10/ Voir aussi GEA, "Libye. Developpement de lfIndustrie petroliere",

3eptenibre 1971.

(16)

- 14 -

Commercialisation et distribution

rel*&Mi™ P« professions au Maroo au

tableau tT

contra? STS!8

vice Lt ooaf"eB a des entreprises travaillant sous concerne le transport routier et lee stationS-ser-

nt f™** Perfonnl l t

disP°nibles Pemettent d'estimer que 3 p. 100

T?iKiSVt %^ dis^^-» appa^tie^ afoat . 100 a la oategorie moyenne et le reste a celle des

Cadres superieurs (techniques

(autres Cadres moyens

(techniques

(autres

2, 750)

4 000) 9 000) 13 500)

Ouvriers qualifies, semi^qualifies et non qualifies

111 • ^vlo± par nationality secteur et type d'occupatio

6 750

22-500

195 750

donnfes;^f°n Possede, on peut estimer que 4 P. 100 des

^S^'ltindustrie ^^du -Lle - "^

- iss5:

peut-Stre du fait que les sociSls T

? leur a permis de recruter progressivement du personnel P0Ur U PlUpart ^taMies de lon^ datfet S

II y a aussi une autre raison, c'est que Vexploration et la

exigent du personnel extrSmement specialise qui ne peut acquerir l^S voulue que dans ce secteur proprement dit, c?eSt-6-dire hoS du pays si ploration et la production n'y ont commence que recemment. CettfSS s'acquiert plus ou moins lentement selon le type d'emploi

et

(17)

1CO En 40 p*

des '

9 P. 10(

qualifies

- 15 -

oe qui concerns les niveaux professionals, les etrangers occupaient des postes superieurs (42 p, 100 des posies techniques et 37 p..100 ,*»). 13 P- 100 des postes moyens (17 p. 100 des postes techniques et

des "autres") et 0f3 P. 100 des>Postes de la categorie des ouvriers

, semi-qualifies et non qualifies.

A tous les niveaux, c'est dans Vexploration et la production que l'on trouve" :a plus forte proportion d'ex»a*ries : 60 p. 100 dans J* ^•«^T "T pfriftur*. 50 p. 100 dans la categorie moyenne et 2,3 p. 100 dans celle de la

peneure, >i p ^^ ^ le raffinage7 les chiffres correspondants sent u turns la categorie superieure et 5 P. 100 dans la categorie moyenne

et pour la commercialisation et la distribution, 26 p. 100 et 4,7 p. 100 res-

pectiveiDent e

tes et ceci

No^alement, la proportion d< Strangers est plus importance dans les pos- s de niveaux superieur et moyen que dans les postes non techniques, dan's tous les secteurs. II y a toutefois une exception : c'est le

qui est vrai au niveau superieur dans la commercialisation et la

techniques

contraire dietri"bation

LeS sociStes petrolieres etrangeres qui entreprenaient des activites^ dans des psds africains ne pouvaient que rarement ou jamais trouver sur place le

TiA-nftonnal sDecialise necessaire a 1 Industrie*

personnel specialise necessaire

See a la formation en cours d'emploi, a des stages organises dans les de formation des societes et. a l"octroi de courses a des ressortissants

la proportion de personnel autochtone a regulierement augmente. II ' le fait que cette proportion est plus forte aux niveaux moyen

, d'une part aux politiques des soci6t<§s et d'autre part aux

es et a la nature de la situation de la formation *

Grace centres du pays,

faut attribuer et inf^rieur perspeo|tiv

i

Deins le secteur de l'exploration et de la production, les societes ne voientjprobablement pas la necessite de former des cadres avant que lestade

de la production ait ete atteint, De plus, la phase de 1'exploration est en general plus courte que la periode necessaire a la formation d'un xechnidien de haul: niveau. Outre la formation classique au niveau universitaire, H faut acquerir une experience pratique ulterieure,*ce qui peut representer cinq ans

ou plui apres la fin des etudes, ;i

Us operations de raffinage et de commercialisation ayaht un caractere

plus siable et se situant dans une perspective a long terme, il est plus realisable et plus profitable pour les eocietes de former et dfemployer des

cadres;techniques et non techniques locaux*

general, les societes petrolieres doivent adopter des politiques de aussi conformes que possible a la legislation concernant I'emploi

f mais tenant compte egalement des ressource3 limitees en per-

looal des categories.sup^rieures. En consequence, la proportion de

autochtone est toujours plus forte dans les categories inferieures niveau des employes de bureau, parce. quo 1*offro est plus importante.

reorutoment d'autochtones sonnel

personnel jusqu1

Ot peut normalement prevoir que plus longtemps la societe a ete etablie dans uh pays, plus eleve sera le pourcentage du personnel local de niveau

superior. Pour plus de detail, voir le tableau A a la fin du present ohapitre.

(18)

- 16 -

A» Ekcploration et production

On possede des donnees sur 1'Algerie (tableau 1-3), la Libye (tableaux

1-22, 1-23 et 1-24), le Maroc (tableau 1-25), le Nigeria (tableau 1-26), Xe Gabon (tableau 1-10) et le Congo (tableau 1-11).

Si 1'on considere tout d'abord le pouroentage global d! etrangers er/iployes dans le secteur exploration-production, on constate les resultats suivants s.

- Congo (1970) - Maroc (1970)

- Libye (1970)

- Gabon (1969)

- Algerie (1969)

~ Nigeria (1967/68)

35 J P- 100 35,4 p. 100

29,1 Po 100^/

19.0 Pi 100

12.1 P. 100^

12,0 p. 100^/

Les donnees indiquent une variation considerable du pourcentage d'etran- gers travaillant dans ce secteur : de 35,7 p. 100 au Congo a 12 p. 100 au Nigeria. Comme nous le verrons plus loin, le pourcentage moyen pour l'Afriqua est sstime a 20 p. 100. *

Eft ce qui concerne la proportion d1 etrangers par categories profession- nelles, on ne possede pas de renseignements pour le Congo ni pour le GabonD

Au. Maroc (1971)» on comptait 63 p# 100 d'etrangers dans la categorie

superieure et 70 p« 100 dans la categorie moyenne, tandis qiie les emplois d?ouvriers qualifies, semi-qualifies et non qualifies etaient tous occupes par dcs autochtones.

^ Algerie (1969), les etrangers representaient 37 p. 1OOT 2?

iOO,

8 p« 100 et 6 p. 100 respectivement des effectifs dans la categoric supyri^u la caxegorie moyenne, celle des employes de bureau et celle des ouvrisre qua lifies P

Au Nigeria (1967/68), 75 p% 100 des cadres administratifs, 82 p* 100 du

personnel des professions scientifiques, techniques et assimilec**:, 56 p* 100 des cadres moyens, 2t3 p» 100 des employes de bureau et de secre+^ri&t et.

2«4 p« 100 des ouvriers qualifies etaient des etrangers. Efcant donne qu'on ne possede pas de rapports sur l'emploi dans les unites de service de Vindustrio

petroliere pour les trois annees i964/^5"i9^^/67» il n'esi; pas possible de

d.i.e4;iriguer une tendance nette dans 1* importance relative du personnel e Granger par categories professionnelles. La proportion dfetrangers parmi les cadres moyens accuse des fluctuations considerables au cours des £.nnees rnais on peut discerner une tendance declinante* On note egalement de tres fortes fluotuT,- tions dans la categorie des ouvriers qualifies : la proportion d'employes

■Strangers est instable mais a tendance a diminuere

Y\J Societes concessionaires seulement0

\?J A lfexclusion des unites de servicee

12/ On n'a pas tenu cornpte des donnees relatives a. 1968/69 a cause des

irregularites dues a la guerre civile*

(19)

- 17 -

Eto Libye (1970), les Grangers occupaient 55 P. 100 des emplois des deux

jS^perieures "personnel des professions scientific^, techniques, STaTLItailfieB-rt "directeurs et cadres administrates Buperaeurs" :

58 p 100 pour la. premiere et 49 p. 100 pour la seconde La proportion d em

ployes etrLgers dins les groupes "foreurs, mineurs et ^availleurs^sanxles

et "ouvriers de metier et conduoteurs d>aPpareils de production" eso elevee .

43 et 38 p. 100 respectivement.

Si It on considere 1'evolution de 1'emploi d'etrangers dans les differents

groupes professionals au cours des annees, on constate des fluctuations con

siderables en ce qui concerne les societes concessionaires.

II ressort d'une comparaison entre les donnees de 1970 et celles de '1964 oue le pourcentage d'etrangers a sensiblement baisse dans toutes les categories

Suf dailies des "ousters de metier et conducteurs d'appareils de produc tion" ot il a triple. II se peut que dans ce cao, 1'accroiaaement du pourcen

tage de non-Libyene corresponde a 1 • augmentation rapide de la production, que

n't pa* pu suivre 1'offre de main-d'oeuvre locale C'est ce qui P~™£}

expliq^er aussi le reUvement de la proportion d'etrangers dans 1'ensemble des

societes concessionaires de 1964 a 1968.

II eet tres difficile de proceder a une comparaison de 1'emploi d'etran gers dans les trois grands pays producteurs, Algerie (1969), Libye ^310) et Nigeria (1967/68) du fait qu'ils utilisent des categories professionnelles

differantes.

ai regroupant les enployes de niveau superieur et moyen, nous ^

a situgr come suit la proportion d'etrangers dans ces pays : 32 p. 100 en Alg^rie, 55 P. 100 en Libye et 72 P. 100 au Nigeria. Ces donnees nous amenent

ffupp^er que 1'anciennete du secteur p&troli«r dans un pays a une ^P°rtance

primordiale & cet egard : c'est en AlgSrie qu'il est le plus ancien et au Ea qu'il est le plus recent. On voit la une indication du temps neces-

saSe pour former du personnel de niveau superieur et moyen a partxr du moment

ou I1Industrie petroliere est creee.

Dans les emplois de bureau et de secretariat, la proportion d'etrangers est plw forte en Libye (10,1 p. 100) et en Algerie (8 3 p. 100) et moxndre au Nigeria (2,3 p. 100).

Le fait que ces emplois sont en general occupes par des femmes et que celles-ci participent moins a la vie professionnelle dans les pays musulmans

Clique Peut-8tre en partie la difference entre 1'Algene et la Libye d'une

part et le Nigeria dfau-bre part.

C*est en Libye que la proportion d'etrangers est la plus importante dans le groupe des ouvriers qualifies (20 p. 100); elle est suivie par l'Algene (6,3 p. 100) et par le Nigeria (2,4 p. 100).

Si le pourcentage est beaucoup plus eleve en Libye et si la Pr°P°^J°n ■ d'etrangers dans le'secteur exploration-production y est plus de deux fois plus

forte(29,1 P. 100) qu'en Algerie (12,1 p. 100) et au Nigeria (12,0 P. 100), c^est probawLent qS le secteur s^st developpe tres rapidement par rapport

a 1'ofifre de personnel local qualifie.

(20)

-18-

I^absence de donne*es but les unites de service ne g&ie pas vraiment la

oomparaieon ci-dessus.

^ En fait, on ne constate pas de differences notables dans la proportion gene*rale d'employes etrangers si l'on compare les societes concessionnaires et celles qua travaillent sous contrat. Les donnees relatives a la Libye en 1964 (tableau 1-23) indiquent un ecart de moins de 2 p. 100 et la proportion d employes etrangers dans les society travaillant sous contrat en 1969 (29t4 P. 100) est presque la menie que pour les societes concessionnaires en 1970 (29,1 p. 100),

Si l'on compare ^importance de l'emploi d> etrangers dans ces deux types de societes par categories professionnelles, on constate (tableau 1-23) que dans les societes travaillant sous contrat, la proportion est plus forte dans les ..categories "personnel des professions scientifiques, techniques, liberales et assimilees" et "foreurs, mineurs et travailleurs assimiles11, mais elle est moindre dans les groupes "travailleurs des services de transport et de commu nication" et I'ouvriers de metier et conducteurs d'appareils de production",

Les donnees qu'on possede sur le Maroc (tableau 1-25) et sur le Congo

^tableau 1-11) indiquent qu'il y a plus d»etrangers employes dans les activites d'exploration et de forage qu'a la production, du moins au niveau moyen.

Pour le Maroc, la proportion globale d'etrangers est de 42,5 p. 100 dans les activites d'exploration et de forage et de 5,4 p. 100 dans les activites de production; elle est de 62,5 et 75 p. 100 respectivement au niveau superieur

et de ob et 7 P * 100 au niveau moyen.

Au Congo, on compte 57 P. 100 d'Strangers dans le secteur de 1-exploration

et 3 p« 100 dans celui de la production.

II ressort de calculs et^d1interpretations fondes sur des donnees concer- nant la proportion d* etrangers dans les differents groupes ataux dix'ferents mveaux professionnels que les moyennes pour 1'ensemble de l'Afrique sont les suivantes 14/ : 60 p. 100 au niyeau superieur (65 p. 100 du personnel technique,

y> P. 100 des autres categories), 50 p. 100 au niveau moyen (70 p. 100 du

personnel technique, 30 p. 100 des autres categories) et 5 p. 100 au niveau

des ouvriers qualifies*

Les travailleurs etrangers employes en 1970 dans le secteur exploration- ' production en Afrique se repartissent done comraesuit par categories et niveaux -

professionnels : .

J4/ On a tenu compte du fait que la proportion dTetrangeVs est plus forte '

parmi les 3 000 travailleurs employes a 1 • exploration dans les pays non

producteurs.

(21)

- 19 -

! , . (techniques (65 p. 100)

CajSres superxeurs (au1;res (55 p. KX))

!

1 950 1 650

j

! , 3 600

(techniques (70 p. 100) 2 800

Cadres moyens (autres (30 p. 100) 1 200 4 000

Ouvriers qualifies ( 5 P» 1°°)

Total

= 20,5 p. 100 de 1'emploi total

3 600

4 ooo

600 8 200

Bo Raffinage

i

On1 ne dispose que de tres peu de donnees sur 1'emploi d'etrangers dans le secijeur du raffinage; les seuls qu'on possede ooncernent le Maroc ^tableau 1-25) et-l'Bthiopie (tableau 1-18),

Au Maroc, 4 p- 100 du nombre total d'employes etaient des etrangers en

1971; ails representaient 22 p. 100 des effectifs au niveau supeneur 119

p. lOOidans 1'administration, 24 p. 100 dans les autres postes) et 9 p. 100 au niveau moyen (19 p. 100 dans Vadministration et 7 p. 100 dans les autres postes).

En Bthiopie, il y a 2 p. 100 d1 etrangers parmi le personnel travaillant^

au raffinage. Ils appartiennent tous au personnel technique de niveau supeneur dont ils constituent 4518 p. 100.

II est hasardeux de tirer de ces maigres donnees des pourcentages de l'emploi dfetrangers, mais on y est contraint par 1'absence de renseignements

sur les autres pays.

Ea retenant les moyennes globales pour ces deux pays et en les reportant

a la repartition par professions des 35 000 travailleurs employes dans le secteur du raffinage, on peut etablir comme suit le nombre et la proportion

d1etrangers en 1970 :

Cadres superieurs

Cadres moyens

(techniques (+

(autres (+ 35 P. 100) =

10 p. 100) =

total partiel

^techniques (+ 5 p. 100) = (autres . (+ 5 p. 100) =

total partiel

Total

300 100

400

175

400

575 975 2,8 p. 100 de l'emploi total

(22)

C, Commercialisation ~et distribution

Comme nous lravons( vu plus haut, il faui etablir une distinction, dans la plupart des pays africains, entre l!emploi direct dans les societes de com

mercialisation et l^emploi indirect (sous contrat) dans les transports routiers

et I1exploitation des stations-service; On ne possede pas de donnees sur

I'emploi d'etrangers dans cette derniere branche, mais nous supposons qu'il

est pratiquement nul.

En incluant la distribution, on abaisse considerablement le pourcentage

d'etrangers employes dans l'ensemble des activites de commercialisation et de distribution car la plupart des travailleurs sont occupes dans ces secteurs

aux transports et a Is exploitation des stations-service.

On ne possede des renseignements sur 1'emploi d'etrangers que pour le

Maroc (tableau 1-25) et pour une societe de commercialisation du petrole

d'Afrique de 1'Est (tableau 1-20).

Au Maroc, 2 p0 100 de tousles employes du secteur de.la commercialisation et de la distribution sont des Strangers* • Dans la categorie du personnel de niveau superieur, la proportion est-ds 50,6 pB 100 (56 p, 100 dans l-'adminis-.

tration et 40,5 P» 100 dans les autres postes), dans les categories moyennes

de 15,1 p. 100 (16,1 pe 100 dans 1'administration et 13,8 p* 100 dans les autres postes) e-t dans-la categorie des ouvrier3 qualifies de 0,2 p. 100 (3*2 p. 100 dans 1'administration et 0,1 p0 100 dans les autres postes).

Dans la societe de commercialisation d'Afriqua de 1'Est (distribution

comprise) les seuls etrangers sont irois employes des cadres superieurs, un

technicien-et deux de la categorie generale.

Le pourcentage global est de 0,2 p, 100, ce qui represente 5 p. 100 en viron de l'emploi dans le groupe du personnel technique de niveau supeVieur et 10 p# 100 a peu pres dans le groupe des autres cadres euperieurs.

En calculant la proportion dEeWangers employes dans la commercialisation et la distribution pour 1'ensemble de 1'Afrique a partir de ces-donnees tres limitees conoernant un seul peys et une seule soeiete, nous arrivons aux esti mations suivdntes :

Cadres superieurs

Cadres moyens

Ouvriers qualifies

" ' ' 3 000

soit 1,3 p. .100 de l'emploi total dans la commercialisation et la distribution.

UutSs^68

(techniques' (autrer

(20 p.

(30 p.

'■( 5 p*

(4,5 p.

(0,01 p 100) 100)100)

. 100)

550 1 200'

600450

200

(23)

- 21 -

pitiilatian de la situation do l'emploi en 1]

principles conclusions

apres

d..

dans It^xploration-production, 33 p la comm^rolalisation-distribu-tion.

de 40 pi. 100.

et le Raffmage possedent les 1«application de la technique.

JfJe^-ploi ^S 1'Industrie tableau A Oi"

dans le raffmage

.,

s >•

sir

4 p. 100

par professions n'est pas la meme pour les employes

(24)

1 -.—ii—-^m-

V

- 22 -

indique Importance du rSle qu'ils' joueht dans lindustrie petroiiere afri- oaine, dans le domaifce technique en particulier. pour ce qui est de I1explora tion et^de la production et du raffinage, et dans les domaines. non techniques en particulier pour ce cfui est de la commercialisation et de la distribution.

Dans l'ensemble des secteurs, on compte 47 P, 100 d'etrangers parmi les cadres supeneurs, et 46 p, 100 parmi les cadres moyens, ce qui laisse" 7 p. 100 pour les ouvriers qualifies, semi-oiialifies et -non qualifies-.

ca ^ I6 secteur commercialisation-distribution, les etrangers represented

5» P. 100 des cadres superieurs, 35 P. 100 des cadres moyens et 7 P. 100 des

ouvriisrs qualifies, semi-qualifies et non qualifies.

Les chiffres correspondants pour V exploration et la production sont 44 p.100, 49 P. 1OO.et 7 p, 100 et pour le raffinage 41 p. 100 des cadres superieurs et 59 p. 100 des cadres moyehs. Les etrangers appartenant a< la categorie des ouvriers qualifies, semi-qualifies et non qualifies sont prati-

quement toue specialises ou tres specialises, . ' .

Dans le secteur de 1'exploration et de la production et surtout dans celui du raffinage, on trouve plus d'etrangers dans les postes technioues du

niveau des cadres superieurs et moyenso

>

C'est le contraire qui est vrai-dans la commercialasation et la distri

bution ou pres de 70 p. 100 des cadres superieurs etrangers et 57 p. 100 des

cadres moyens oocupent des postes non techniques.

(25)

Tableauestimatif8deI'emploidanslfindastriepetroliereafrioaine,parseoteur, parcategorieprofessionnelleetparnationalite Secteur

Exploration-productionRaffinageCommercialisation- distributionTotal Categorie profes sionnelle dfe- Hta-Etran-tran ployesfogersfogersHn-Btran- ployes%gerstran™ gersBn- ployesStran gersf d'e- tran- 3gers3b- ployes.?Etran- 5gers<*

d'e- tran ogers Cadres supe- rieurs

niques30007,519502465;8502300■313527501550182066002280023

Autres 3 000 7,5 1 65O 20. 55 900' 3 100 10 11 4 000 -2 1 200 40 30 7 900 3 2 950 :24 37

Total60001536004460175054004123'■675017505-32614500.55750,4740 Tech- Cadresniques400010"28003470800023400.41 raoyens

Autres 4 000 10 1 200 " 15 30 3 550 10 175 18 5 13 500 6 600 20 4,5 21 050 7 1 975 -16 9

Total8000204000.4950115503357559522500101050354,7420501456254613 Ouvriers qualifies semi-qua lifieset

l ro 90004450155210007365030171 nonqua lifies Total

26 40

000 000

65 1008

600 200

7 100

2 20

,3 ,5

21 35

700 000

62 100

- 975

- 1002

- ,8

195 225

750 000

87 1003

200 009

7 100

°i

it

1 3

243 300

450 000

81 100.12

800 175

7 100

0,3 4

(26)

- 24 -

CHAPITRE II

MPLOI ET BESOINS DE PERSONNEL LOCAL BANS L1 INDUSTRIE AFRICAINE DU PETROLE JUSQU'A 1980

Introduction

Theoriquement, et en regie generale, il existe diverses methodes pour estimer ou calculer les besoins de main-d'oeuvre : utiiiser les rapports main-

d'oeuvre/production, extrapoler des donnees historiques, etablir des etudes,

etc..

Eu egard au peu de temps et de donnees dont on dispose, la seule a. la- quelle on puisse avoir recours pour estimer approximativement le personnel supplementaire necessaire pour lfexpansion des activites petrolieres en Afrique jusqu'a 198O est l'utilisation des rapports main-d'oeuvre/production, etablis au chapitre premier, pour les differents secteurs.

Mais le caractere incertain de ces coefficients, du une fois encore a l'insuffisance des donnees, ne permet pas de considerer les chiffres obtenus comme autre chose que des estimations tres approximatives.

Us sont presentes comme base de discussion et comme des indicateurs

utiles de la situation d'ensemble des besoins de personnel et de formation dans l'indastrie petroliere africaine au cours de cette decennie,

Comme dans le chapitre premier, on considerera separement les trois ou quatre differents secteurs de l'industrie, en utilisant pour chacun les coef

ficients main-d'oeuvre/production du premier chapitre, mais modifies en fonc-

tion des circonstances.

On calculera egalement pour chaque secteur les effectifs necessaires pour remplacer le personnel etranger et pour compenser la d^perdition naturelle de personnel local e

Les besoins totaux de personnel et de main-d'oeuvre supplementaires sont indiqueB pour tous les secteurs a la section V du present chapitre.

!• Exploration et production

A. Effectifs supplementaires necessaires pour I1expansion

Comme l'indique le tableau 1-1, on estime que la production annuelle de petrole brut augnentera de 280 millions de tonnes entre 1970 et 1980.

Le tableau 1-12 indique un coefficient moyen de production de 5 300 tonnes par travailleur du secteur exploration-production en 1970. Ce rapport augnente avec la production dans chaque pays*

Les pays qui produisaient du petrole en 1970 auront au^nente leur produc tion totale en 198O et il est done probable que la production par travailleur aura augnente dans ces pays durant la decennie.

(27)

D!kutre part, il est prevu que 12 pays qui ne produisaient pas de petrol.e en 197OJ se trouveront parmi les produc-teurs en 1980. Us auront une produc tion relativement modeste et, par consequent, des coefficients de production relativement bas,

Ccmme un cinquieme seulement des 280 millions de tonnes representant la production supplemental entre 1970 et 1980 proviendra des 12 pays qui ne produisaient pas en 1970, il est probable que pour lf ensemble de 1'Afrique, le coefficient de production sera plus eleve en 198O qu'en 1970,

On ne peut pas estimer avec plus de precision lfaccroissement du coeffi cient de production dans les pays producteurs au cours de la decennie et en tenir oompte dans lfelaboration d'un coefficient pour I1ensemble de l'Afrique durant les annees 70.

Compte tenu des differents facteurs, il serait raisonnable de supposer,

pour le reste de la decennie, un coefficient moyen de production de 6 000

tonnes par travailleur, soit une augmentation de 13 P* 100 au cours de la periode 1970-1980. Cette augmentation pourrait etre inferieure a la realite, mais nous inolurons dans les resultats obtenus au moyen de ce coefficient le personnel travaillant a I1exploration dans des pays qui ne seront pas produc teurs en 1980.

Eh 1970, le groupe des non-producteurs employait 7i5 P» 100 de tout le personnel qu'on estimait occupe a I1exploration et a la production dans ^en semble de 1'Afrique. II est probable que ce pourcentage diminuera au cours - de la decennie au fur et a mesure que d'autres pays se joindront au groupe des producteurs.

Si l'on applique le taux de 6 000 t/travailleur au suppl&nent de produc

tion de 280 millions de tonnes prevu entre 1970 et 1980, on arrive au chiffre approximatif de 47 000 employes supplementaires d'ici a 198O.

A supposer un accroissement proportionnel de la production petroliere au cours des 10 ans (1971-1980) et du nombre dfemployes, 1'accroissement annuel

serait de 4 700 travailleurs dans toutes les categories professionnelles.

A supposer egalement que la composition du personnel et .de la main-d'oeuvre par professions reste identique a celle de 1970, les effectifs annuels supple- mentaiifes se repartissent comme suit :

Cadres superieurs

Cadres moyens

(techniques (autres

Total partiel (techniques (autres

Total partiel ,

Ouvriors qualified, semi-qualifies ict non qualifies

Total

350 350 700

475475

950

(28)

B« Personnel suppl&nentaire necessaire pour le remplacement des etrangers Pour pouvoir indiquer les besoins de formation pour les annaes 70 dans le secteur de I3exploration et de la production de I1Industrie petroliere afri- caine, nous devons connaitre le role futur du personnel etranger dans oe

secteur*

II est extr&nement hasardeux de predire le role futur des employes etran gers car il depend d'un certain nombre de facteurs, dont les politiques des gouvernements interesses et la possibilite materielle de former les effeGtife necessaireso

En 1970, de tous les secteurs de 1 Industrie petroliers c'etait celii de lfexploration et de la production qui c.omptait le plus fort pourcratage

d1 etrangers.

La rarete ou lfabsence de personnel local possedant la format?on et

1'experience necessaires. est probablement la raison principale do oe phencmene^

Le fait que ces activites industrielles sont en grande partie fiiiaicees et dirigees par des societes etrangeres contribue aussi a l'expliquer.

Cette situation se maintiendra probablement, dans une certains mesur^, dans quelques-uns des pays producteurs mais plus particulierement dans ceux qui commenceront a produire au cours des annees 70• On suppose done que les employes etrangers continueront a jouer un rSle considerable dane l?explo~ ;

ration et la production. '

D'autre part, on a vu au chapitre premier que la proportion d'employes etrangers tendait a decroitre en fonction de l'anciennete du secteur de la production. II y a lieu de noter ici que les quatre cinquiemes de la pro duction supplementaire entre 1970 et 1980 proviendront des pays qui r^odui-.

saient d^ja en 1970.

Les attitudes, les politiques et les pratiques des gouvernements africains auront une forte influence sur la situation de I'emplei des etrangerg,

Le d€sir de participer a, 1'industrie petroliere ou de la regir (ce qui

est deja une situation de fait dans certains pays) es: puissant e^; le devien- dra probablement davantage encore a 1'avenir.. L'une des conditions a remplir pour realiser ce desir est de posseder un nombre suffisant de cadres superieurs

et moyens et, par consequent, les moyens necessaires pour les former*

Ces divers facteurs combines nous amenent a supposer que, si leur role est appele a se maintenir, les etrangers employes dans le secteur de 1!explo ration et de la production verront leur nombre relatif diminuer au cours da la decennie, a tous les niveaux et dans toutes les categories professionnell.esc

En ce qui concerne les cadres superieurs techniques, la proportion d1Stran gers pourrait tomber de 65 p. 100 en 1970, a 50 p. 100 en 198O, .soit une reduc tion ^iinuelle de 1,5 p. 100. Sur les 6 500 employes qui, d<apres les estima tions, constitueraient cette catSgorie en 198Oj 3 250 seraient des autochtones.

(29)

- 27 -

Four les cadges superieurs non techniques, la proportion d'etrangers pourraS-t passer de 55 P» 100 en 1970 a 40 p. 100 en 1980, c'est-a-dire g lement line reduction de 1,5 p. 100 par an. Sur les 6 500 travailleurs prevtzs pour ip80 dans ce groupe, 3 900 seraient d'origine locale. ;

"""•■[*■ ' ■ '' "..-..■■■" ■:.' Lps cadres moyens techniques etaient etrangers a 70 p. 100 en 1970* Comme iX serb. plus facile de former du personnel de cette categoric, on peut supposer une re&uction de 2 p. 100 par an du nombre des etrangers, ce qui aboutirait a un poupcentage de 50 p. 100 en 198O,

Ity consequence la moitie des 8 750 employes de cette cate"gorie (4 370)

serontj df origine locale et la moitie d'origine etrangere, .'■„

Ok.peut aussi supposer une reduction de 2 p. 100 par an du nombre des

cadres moyens etrangers non techniques, ce qui ramenerait leur proportion de

30 p. i00 en 1970 a 10 p. 100 en 198O. Sur les 8 750 travailleurs de cette

categorie, SO p. 100 6u 7 875 seront autochtones. Les strangers repriseri- taienti2f3 P» 100 lies effectifs en 1970 dans la categorie des ouvriers quali

fies, ^emi-qualifies et non qualifies. On prevoit que ce chiffre sera ramene"

h 2 p.; 100 de 1971 a 1976 et a 1 p. 100 de 1976 a 1980. :

Au total, la proportion d1etrangers employes dans le secteur exploration-

production tomberait'done de 20,5 p. 100 en 1970 a 13,4 p. 100 en 1980.

reduction annuelle de 1,5 a 2 p. 100 du nombre des employe's Grangers peut p^rattre mbdeste, mais elle suppose qu'il faudra former, entre 1970 et

198O» 1 950 cadres superieurs et 3 500 cadres moyens de plus que ai le pour- centag^ d'etrangers etait reste constant pendant toute la decennie. Les chiffreis indiquent que les effectifs des cadres locaux superieurs et moyens auront a peu pres triple au cours de la periode.

L4 tableau 1—28 donne par annee, pour la periode 1970-1980, le pourcen- tage et le nombre absolu dfemployes locaux dans chaque cate"gprie profeesidh-

nelle. ■<■'■'' ' . >

On: estime qu'entre 1970 et 1980, le nombre des employes locaux travaillant

a, tous |les niveaux dans le secteur de 1'exploration et de la production

menter^ de 43 535 unites. ■

C« affectifs supplementaires neoessaires pour compenser la deperdition naturelle de personnel local

Les besoins supplementaires correspondent a la d^perdition naturelle

(deces,: retraites, etc.) sont indiques au tableau 1-29. Us ne concernent

que'la fteperdition de personnel local puisque e'est ce groupe qui conditionne les bespins de formation dans les pays africains. • s

Nous ne poss^dons pas de donnees sur 1'importance numerique de" la deper dition :iaturelle parmi les travailleurs africains participant aux actiirit^s

d'explo^ation et de production. On retiendra pour les calculs un coefficient de 2,5 p. 100' (frequemment utilise a cet effet dans les etudes sur la main-

d'oeuvre africaine). :

(30)

- 28 -

II ressort du tableau 1-29 <jue les besoins annuels $.'employes africains

supplementaires augmentent progressivement, passant de 30 en 1971 a 80 en 1980 pour les cadres techniques superieurs, de 40 en 1971 a 100 en 1980 pour

les cadres superieurs non techniques, de 35 en 1971 a 110 en 1980 pour les cadres moyens techniques et de 80 en 1971 a 200 en 198O pour les cadres moyens

non techniques.

Dans la categorie des ouvriers qualifies, semi-qualifies et non qualifies, la deperdition naturelle (employes Iocaux) augnentera progressivement de pres de 900 en 1971 a 1 900 environ en 1980.

D# Personnel local supplementaire necessaire dans le secteur de I1explo ration et de la production

Pour calculer les besoins totaux de personnel local supplementaire dans ce secteur, il nous faut additionner les besoins correspondent respectivement a 1!expansion, a lfafricanisation et a la deperdition naturelle.

L'expansion et l'africanisation sont combineesdans Ids tableaux. Pour etablir le nombre d'employes Iocaux supplementaires necessaires tous les ans entre 1970 et 1980, on soustrait du nombre d1 employes Iocaux donne pour chaque annee au tableau 1-28 celui de 1'annee precedente*

Eh ajoutant a ces chiffres le nombre d1employes necessaires tous les ans pour compenser la deperdition naturelle, on obtient le chiffre total d'employes Iocaux supplementaires necessaires dans le secteur de I1exploration et de la

production,

Le tableau 1-30 reprend ces donnees pour les differentes categories pro- fessionnelles et pour les annees 1970-1980.

Pour toutes les categories professionnelles il faudra, en gros, pour la periode de 10 ans un supplement total de $7 000 employes, 43 000 environ pour 1'expansion et lfafricanisation et 14 000 pour compenser la deperdition natu- ' relle.

Les besoins supplementaires dans toutes les categories passent de 5 000 par an en 1971 a 6 500 en 1980.

Pour les cadres superieurs Iocaux, les besoins supplementaires totalisent pres de 6 000 sur l'ensemble de la periode de 10 ans. Les besoins annuels

passent progressivement de 450 en 1971 a 750 en 1980,

Sur un total de pres de 6 000 cadres superieurs supplementaires, les

"cadres techniques represented 46 p. 100 et les cadres non techniques 54 p. 100 Dans la categorie technique, les besoins supplementaires passent progres sivement de 200 par an en 1971 a 350 en 198O, les besoins correspondent a la deperdition naturelle augmentant ainsi de 15 p. 100 des besoins annuels totaux a 23 p« 100 dans la categorie.

Dans la categorie non technique, les besoins annuels supplementaires passent de 250 en 1971 a 400 en 1980.

(31)

Us besoins supplementaires totaux.de cadres moyens locaux s'elevent a 10 000 pour la periode de 10 ans^ 38 p. 100 de cadres techniques et 62 p. 100 de personnel non technique. Pour le premier groupe les accroissements annuels.

progrejjsent de 300 en 1971 a 500 en 1980 et pour le second de 500 en 1971

800 en

legereinerit

Pivur la categorie des ouvriers qualifies, semi-qualifies et non qualifies, besoins totaux supplementaires pour lfensemble de la periode depassent

£ent 41 000, passant de 3 780 par an en 1971 a 4 410 en 1980* Les be-

isupplementaires sont relatiyement moindres dans cette categorie car

"—isation y joue un role moins important. Si l'accroissement nfest pas

tout au long de la periode, c'est que la proportion d'etrangers passe

100 en 1971-1975 alp. 100 en 1976-1980.

les leg so ins

1f afri^anisation re"guli

,de 2 p i-er

II. Rftffinage

Ar Personnel supplementaire exige par 1'expansion de la capacity de

r&ffinage

Gpmme dans le cas de 1 • exploration et de la production, on estimera les besoinb supplementaires dans ce secteur en utilisant le rapport capacite de

affinage/travailleur •

s|i l'on applique ce coefficient a la capacite de raffinage supplementaire prevue; en Afrique de 1970 a 1980 ? on obtient le chiffre total des effectifs

supplementaires a cette date et a supposer que la capacite augment© progres-

sivem$it au cours de la periode, on peut deduire les besoins supplementaires

annuels *

ijl n'est pas aise toutefois de determiner convenablement le rapport capacite" de raffinage/travailleur pour les annees 70.

le tableau 1-19 reproduit les quelques donnees qui permettent d'arriver a une doyenne de 20,6 barils/jour/travailleur.

dependant, les nouvelles raffineries seront de plus en plus automatisees et ut4liseront done moins de main-dfoeuvre.

( Pays- jour)

lie tableau 1-31 est un etat du personnel de la raffinerie BP de Rotterdam Bas). Avec une capacite annuelle de 5 millions de tonnes (90 000 barils/

cette raffinerie n'emploie que 126 personnes. Ti^le nfemploie pas de

d'entretien car ce service est assure par une entreprise sou? contrat.

persorinel

Ues raffineries africaines auront en general besoin de plus de personnel

que chiles des pays developpes. Eh effet, les premieres doivent^dans Men des cas afiisurer leur propre approvisiohnement en energie, (^lectricite, etoj

lorsqtL'elles ne peuvent se fier a des sources exterieures. D'autre part, elles

ont do vastes servioes d'entretien car ces travaux ne peuvent etre confies en- tierenient ni meme en partie a des entreprises specialisees, celles-ci etant rares!ou inexistantes.

faccroissement de la capacite de raffinage au cours des annees 70 pro- viend^a de la creation de nouvelles raffineries ainsi que de 1'expansion de celle? qui existent deja.

(32)

- 30 -

Dcns.l'un et ls«utre cae, il est peu probablo que la demands do personnel supplementaire sera proportionnee au volume de production supplementaire.

Comme on lfa vu plus haut, les nouvcllee raffineries marquero^t une preference pour une automation plus poussee*. L'expansion (Vlostallafcions existantes

exigera^aussi proportionnellemsiit moint de main-d'oeuvre i pour doubler la

capacite de la raffinarie d'Assab (Bthiopie), par example, il sv.ffirait d'ajouter 15 technicians a I'effectif actuel do 560 trayailleum,

IHautre part. 1'augmentation de la cohsommaticn de produits petrbliers

en Afr?.que se traduira sans abate par un accroieseaent de la capacity des nou-

velles raffineries a ,

II ressort de la combinaison de ces divers facteurs que le coefficient de

20,6 barils/jour/travailleur sera trop faible pour perraetkra d?estimer oorrec-

tement le complement de main-dvoeuvre neoe3saire dans ce secteur dvxant les

annee3 70*, ,

Compte tonu de oc qui precede et de clonnees provenant dflndia Refineries Ltd. sur lo r,orsonnel technique necesnaire pour une raffinerie de 2 millions

de tonnes (voir tableau 1-32)• on estime que la oapaoite par travailleur sera en moyonno d^ 40 b?rils/jour durant la decetxnie* •

Oomina on eetiirie que la cap^ite de raffinsge africaine atteindra 600 000

tonnes par jour entre 1070 et 1980 \^j\ il faudra en 1980, 15 000 travailleurs

de plus, coq;.;-_ amincvcles effectifs de ce secteur a un total de 50 000.

Co cliiffre se deoempoeera comme suit ? 750 cadres auperieurs (300 techniques

et 450 ncn teohniqucs), 4 950 cadres moycnp (environ 3 450 techniques et 1 500 non techniques) et, 9 300 ouvrierc qualifies, semi-qualifies et non qualifies.

II ne^faut pas tenir p^.ir -cauls quo Id. repartition professionnelie

des employes de raff:njiie restera la mime tout au long des annees 70. De nouveaux besoins se mani^esteront dans las nouvelles%raffineries plus automa- tisees*

Mais comme nous no possedons pas de donnees suffisesites'pour .peroevoir la nature de lfevolution et nos categories profe'ssionnellps etpjit aesez larges, nous retiandrons pour nos estimation^ la repartition p^r professions definie

pour les annees 70, . ' ,

On trouvsra au tableau 1-33'les chiffree estimatifs de lr^mploi supplemen- taire dans le raffinage entre 19?O et 1980^

■ ■^# Besoins nup-plementaires pour ^le__remplaoement des etrangers

Comme 1! indiqv.e le tableau At 1!importance m;uiierique du personnel etran- ger est beaucoup moLidre dans les activites ds raffinage cruo dans le secteur exploration-production* Cans le premier cas, la proportion etait de 2,-3 p. 100

en 1970 alors qu*elle atteignaii. '^0,5 p. 10C dans le second.

Dlapires International Petroleum flncyolopedia* op>^cit., 'p. 77-73.

(33)

- 31 -

Et^ depit de ce pourcentage relativement faible, il est tres possible et souhaiifable que I'africanisation prqgresse dans ce secteur durant les anne"es 70. E^timer I1 importance du role que jouera le personnel etranger dans les diffe"rdntes categories professionnelles est aussi assez arbitraire.

Cee estimations se fonderont sur les hypotheses suivantes :

1, La proportion d'etrangers dans les cadres superieurs techniques tombera de 35 p, 100 en 1970 a 20 p. 100 en 1930 (soit une reduction annuelle de 1,5 p. 100).

2. Si 1980, les etrangers constitueront 5 p. 100 des cadres superieurs non techniques, contre 11 p. 100, en 1970, ce qui represente une reduction de 0,6 p. 100 par an.

3« Tous les postes des cadres moyens seront occupes par des autochtones

en 198O, ce qui suppose une reduction de 0,5 p* 100 par an du nombre.

d'etrangers, techniciens et non techniciens.

Le: tableau 1-34 indique pour chaque annee, de 1970 a 1980, le pourcentage et le nombre d'employes locaux dans les differentes categories professionnelles, selon 10s hypotheses ci-dessus. La proportion globale d'etrangers tombera de

2,3 p. 100 en 1970 a 0,6 p. 100 en 198O, cfest-a-dire qu'en 19^0, 'les employes

locaux Oonstitueront 99,4 p. 100 des effectifs totaux dans ce. secteur.

C• Personnel supplementaire necessaire pour compenser la deperdition naturelle Onisupposera 2,5 p. 100 de deperdition naturelle par an, comme dans le cas de 1'exploration et de la production, Les resultats obtenus par lfapplication de ce coefficient aux chiffr^s annuels des effectifs locaux dans les differentes categories professionnelles sont portes au tableau 1-35.

II en ressort que pour compenser la deperdition naturelle, le nombre sup plementaire d'employes locaux devra passer de 15 a 25 par an dans la categorie des cadffes sup^rieurs techniques, de 20 a 30 dans celle des cadres" supSrieurs non techniques, de 200 a 290 dans celle des cadres moyens techniques, de 90 a 125 dans celle des cadres moyens non techniques et de 570 a 770 dans celle des ouvrjiers qualifies, semi-qualifies et non qualifies.

Le chiffre global de la deperdition annuelle passe de pres de 900 en - 1971 a 1 250 environ en 198O.

D. * Beqoins totaux de personnel local supplementaire dans le secteur du ;raffinage

■Sn additionnant les besoins d1 employes locaux lies a lfexpansion, a

l'africapisation et a la deperdition naturelle. on obtient le total des besoins

supplemehtaires dans le secteur du raffinage.

La encore, l'expansion et l'africanisation sont consider^es globalement.

Pour parVenir aux besoins annuels de personnel loca^ supplementaire entre 1970 et 1900,, on soustrait le nombre de travailleurs locaux de chaque annee du

nombre cprrespondant de I1annee precedente.

Références

Documents relatifs

penurie de personnel technique et profes ionnel ana tous les doma.ines e a tous niveaux de qualification, s'ensuit que les prinoipaux problemes de develop en~ t 8-8::. ee et e

daires ou qui n'ont pas pu entrer a 1'universite ni dans les etablis sements d1enseignement superieur. Ces centres ont pour objectif de prepare? des travailleurs qualifies et

Plus des quatre cinquiemes des utilisateurs de reformation pour le deVeloppement (le pourcentage £tait 16gerement superieur en Afrique du Nord) dans les pays considers ont

regionale des Ecoies et Instituts africains d1administration publique (2aria, 4-8 jnillet 1966)... II n&gt;est .pas possible de donner dans la presente note des schemas de

Autrement dit, la qualification appartient à l’individu (elle est acquise une fois pour toute et est indépendante du contexte), le contexte est induit par la structure de

Le present document evalue l'efficacite des programmes d'enseignement et de formation en Afrique, examine les obstacles dans ce domaine et propose un plan d'action de nature a

Pouvez-vous estimer votre niveau de priorite pour chacun de ces programmes de developpement du personnel et d'aide a la prise de conscience devant etre proposes dans le cadre

En cas d’option, les abattements pour durée de détention (abattements de droit commun ou renforcés) s’appliquent uniquement aux cessions de titres acquis ou