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Juin n 115. Pour ce qui est de l avenir, il ne s agit pas de le prévoir mais de le rendre possible.

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Academic year: 2022

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le Sacré Journal

C

Collège du Sacré-Cœur ollège du Sacré-Cœur ÉÉcole Sainte-Marie des Bourdonnais cole Sainte-Marie des Bourdonnais

Juin 2021 - n°115

Les pages intérieures de ce journal sont imprimées sur un papier recyclé Terraprint, fabriqué à partir de pâte de bois sans chlore, et certifié PEFC qui participe à la gestion durable des forêts.

Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de

le prévoir mais de

le rendre possible.

A. de Saint-Exupéry

«

»

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2

édito édito

n°115

n°115

juin 2021juin 2021

Directrice de la publication Directrice de la publication

ML. Cartier ML. Cartier Réalisation Réalisation F. Poissonnier F. Poissonnier ÉÉdition CEME Paris dition CEME Paris

ceme@ceme-medias.fr /ceme-medias.fr ceme@ceme-medias.fr /ceme-medias.fr

• p. 3 à 14 : École Sainte-Marie

• p. 15 & 18 : Pastorale du collège

• p. 19 : EARS

• p. 20 & 21 : Carnaval

• p. 22 à 24 : Au revoir M. Fontaine

• p. 25 à 33 : Le français dans tous ses états

• p.34 & 35 : Voyage en Autistan

• p. 36 & 40 : Un lien gardé avec nos établissements partenaires à l’étranger

• p.41 & 42 : Mme Birlan à la Casa Familia

• p. 43 : APEL

• p. 44 : Bienvenue au lycée N-D du Grandchamp Vous avez entre les mains le dernier numéro de

notre Sacré Journal. Au terme d’une année bien particulière, je me réjouis que vous puissiez, malgré tout, découvrir au fil des pages tous les projets qui ont pu se vivre dans nos établissements. Des projets certes souvent modifiés, adaptés, remodelés, mais qui ont eu lieu et qui montrent que nous avons su nous réinventer à travers les méandres des protocoles et autres joyeusetés de la période ! Le maître mot de cette année aura certainement été l’adaptation. Adultes, enfants, parents, enseignants, personnels, je profite de cet édito pour vous

remercier, tous, de l’adaptabilité dont vous avez su faire preuve. Je mesure les efforts que

cela nous a demandés à chacun et j’ai bien conscience que cela n’a certes pas été un long fleuve tranquille. Nous aimons prévoir, anticiper, organiser et c’est bien légitime. Les changements incessants que nous avons dû vivre ont mis à mal nos repères nécessaires et rassurants. Mais, je suis convaincue que nous ressortons aussi de ces épreuves plus forts et riches de nouvelles compétences.

Nous avons appris - un peu forcés, c’est sûr, mais tout de même - à accueillir. Accueillir, c’est recevoir favorablement ce qui survient. Il serait tellement plus satisfaisant de réussir à tout maîtriser.

L’expérience de la vie nous montre que ce n’est pas le cas. Alors, faudrait-il donc se résigner et subir passivement ce qui nous arrive ? Je vois dans l’accueil le chemin pour sortir de l’ornière dans un double mouvement d’acceptation du réel et d’action positive dessus. N’est-ce pas d’ailleurs ce à quoi le Christ nous invite, à travers l’exemple de sa vie terrestre, des épreuves traversées et derrière transcendées ?

« Plus facile à dire qu’à faire » pourrait-on rapidement objecter ; le réel nous confronte aussi parfois à la souffrance et la douleur quasiment impossibles humainement à recevoir positivement. Accueillir, ce n’est pas gommer toutes les aspérités ; c’est tenter de les dépasser. Comme Paul Claudel le constate, « Dieu n’est pas venu supprimer la souffrance. Il n’est même pas venu l’expliquer, mais il est venu la remplir de sa présence. » Je pense à tous les membres de notre communauté durement touchés par différentes épreuves que nous gardons tous dans notre cœur et dans notre prière.

Une fin d’année scolaire marque toujours

l’achèvement d’un cycle, mais permet aussi de se projeter sur la rentrée suivante. Souhaitons-nous une année à venir plus douce et plus facile ! Nous retrouverons, avec grand plaisir, nos élèves et la communauté scolaire adulte en septembre et nous nous adapterons, comme nous avons appris à le faire, aux protocoles qui y seront décidés. Certains de nos élèves, et bien sûr nos 3es en premier lieu, seront partis pour d’autres aventures, en lycée ou autre.

Certains de nos enseignants et personnels auront également pris d’autres routes, pour des mutations ou même des départs en retraite. Nous leur

souhaitons le meilleur pour la suite et leur rappelons que nous sommes toujours très heureux de les voir revenir au collège et à l’école nous donner des nouvelles. C’est cela la force des liens qui unissent les membres d’une même communauté éducative !

ML. Cartier Chef d’établissement

« Dieu n’est pas venu supprimer la souffrance.

Il n’est même pas venu l’expliquer, mais il est

venu la remplir de sa présence. »

P. Claudel

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Chaque année, et encore plus clairement depuis que notre projet pastoral s’inscrit dans les engagements demandés par le Pape François dans l’encyclique

« Laudato Si’», nous proposons à nos élèves de mettre en œuvre notre pastorale au service du plus fragile.

Ainsi, nous sommes-nous installés dans la « douce habitude » d’offrir à l’association Bouche & Cœur, banque alimentaire de Guyancourt, des boîtes de chocolats apportées par les enfants (et qu’ils ont pu

« obtenir » de leurs parents en échange d’un acte d’amour, service, ou autre, posé en famille) qui viennent agrémenter le panier-repas de Noël fourni aux bénéficiaires.

Cette année, plus difficile que les précédentes, les étagères de l’association peinent à se remplir.

Bouche & Cœur nous a donc demandé de l’aide.

Pouvions-nous organiser une collecte de denrées de consommation courante : huile, farine, pâtes… ? Un mot aux parents, quelques échanges avec nos élèves et nous avons pu, en quelques jours, collecter de quoi remplir « à ras-bord » la camionnette de l’association le lundi 29 mars !

Avec leur générosité, leur authenticité, les enfants nous donnent à admirer (à imiter ?) la joie simple et réelle qu’ils éprouvent à donner.

Nous remercions l’association et ses bénéficiaires qui nous permettent de vivre l’écologie intégrale que notre Pape nous a demandé d’enseigner, par le modèle de Saint-François d’Assise.

En Saint-François, on voit jusqu’à quel point sont inséparables la préoccupation pour la nature, la justice envers les pauvres, l’engagement pour la société et la paix intérieure.

I. Samie

École

Au service du plus fragile

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Grâce à leurs actes d’amour, les élèves de Sainte- Marie ont pu retirer, l’un après l’autre, les post-it qui recouvraient entièrement l’œuvre que Mme Vautrin a réalisée pour l’école.

Quelle merveille que cette peinture et quelle joie de la découvrir jour après jour !

À la demande du Pape François, nous avons appris la prière à Saint-Joseph qu’il nous a proposée.

Découvrir alors progressivement Jésus, enfant souriant et paisible, au travail avec son père adoptif, a pris tout son sens dans notre chemin de Carême.

Notre tableau, à présent découvert, nous attend dans le hall de l’école, derrière nos personnages en bois illustrant la Passion du Christ.

I. Samie

Salut, gardien du Rédempteur, époux de la Vierge Marie.

À toi Dieu a confié son Fils ; en toi Marie a remis sa confiance ; avec toi le Christ est devenu homme.

Ô bienheureux Joseph,

montre-toi aussi un père pour nous, et conduis-nous sur le chemin de la vie.

Obtiens-nous grâce, miséricorde et courage, et défends-nous de tout mal.

Amen.

uvre de Carême

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Ce jeudi 11 mars 2021, il n’était pas question, malgré le protocole sanitaire, de ne pas fêter dignement la mi-Carême ! Après un défilé en musique, sur les estrades installées au milieu de la cour, qui nous ont permis d’admirer un à un tous les déguisements des enfants et des adultes, nous avons dansé ensemble sur des chansons de carnaval.

Ce moment de partage, distances respectées, nous a beaucoup réjouis et donné du courage pour reprendre le travail dès le lendemain !

I. Samie

Mi-Carême

N’oubliez pas d’aller visionner notre film, disponible en page d’accueil sur le site de l’école www.saintemarie-versailles.fr

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Deux acronymes pour une seule et même fonction...

l’AVS (Auxiliaire de Vie Scolaire) s’appelle désormais AESH (Assistante d’Élèves en Situation de

Handicap).

À l’école Sainte-Marie des Bourdonnais, nous sommes neuf AESH, sept en accompagnement individuel d’élèves et deux en classes ULIS.

Notre rôle est de guider les élèves en situation de handicap dans leurs

apprentissages scolaires mais également d’assurer leur sécurité et les aider dans leurs

interactions sociales. Certains ont également besoin de notre aide dans tous les actes de la vie quotidienne (déplacements, repas, toilettes, …).

Pour ces enfants, nous sommes comme une « béquille » sur laquelle ils peuvent s’appuyer pour gagner en

confiance et en autonomie.

Cette aide humaine est indispensable pour qu’ils puissent apprendre et grandir à leur rythme tout en participant aux activités collectives proposées.

Leurs sourires du matin, leurs câlins quotidiens, leurs petites mains dans les nôtres font notre bonheur à toutes !

L’équipe des AESH (Agnès, Anne d’A., Anne R., Charlotte, Dominique,

Évelyne, Hélène, Isabelle, Sandrine)

un métier de passion ! un métier de passion !

,,

Lundi, suite au dimanche des Rameaux, plusieurs enfants ont apporté des rameaux pour le coin prière.

Jeudi Saint, nous avons retrouvé les classes de PS et MS pour une célébration. Le Père Olivier nous a montré et expliqué le lavement des pieds.

Vendredi Saint, nous nous sommes recueillis sur le chemin de Croix spécialement préparé pour les maternelles. Nous avons écouté le bénédicité des CM2 et avons partagé le Bol de riz.

G. Huard PS2

Semaine Sainte

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Je veux un bonnet jaune citron Pour rencontrer des moutons ! Je veux un bonnet rouge griotte

Pour amuser les marmottes ! Je veux un bonnet très doux

Pour parler avec les loups ! Je veux un bonnet tout blanc

Pour rassurer ma maman !

Après avoir lu ce poème, nous avons imaginé une suite…

Je veux un

Je veux un bonnet bleu Pour allumer le feu Pour écrire deux Pour cacher mes yeux Pour attraper la queue Je veux un bonnet à pois Pour jouer avec Éloi Pour manger une oie

Pour cuisiner des petits pois Pour compter sur mes doigts Pour couronner le roi

Je veux un bonnet à pompon Pour manger des bonbons Pour jouer avec Léon Pour écouter un bourdon Pour lancer le ballon

Pour marcher sur le tronc Pour mettre mon pantalon Pour jeter des bâtons Je veux un bonnet tout petit Pour cuire du riz

Pour dormir dans mon lit Pour être riquiqui

Pour attirer une pie Pour attraper une souris Pour le mettre à une fourmi Pour jouer avec Louis

Je veux un bonnet bien chaud Pour rouler vite sur ma moto Pour écouter la radio

Pour regarder la météo Pour piloter un bateau

Pour lancer une noix de coco Pour pêcher avec un asticot Pour monter sur un chameau Pour être un super héros

Pour ne pas mettre mon chapeau Je veux un bonnet vert

Pour me rouler par terre Pour attendre le feu vert Pour boire mon verre Pour souffler de l’air

Pour vivre sur la planète Terre

Paroles de GS2 (janvier 2021)

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Bien connaître son corps… Nous avons travaillé sur les différentes parties du corps et particulièrement le rôle des articulations.

Les élèves ont fabriqué des pantins articulés et des « silhouettes en mouvement ».

Aujourd’hui tout ce travail décore notre classe et notre couloir.

A. Gouyon

articulations ! Les

À l’occasion du 1er avril, les enfants ont réalisé de très jolis poissons.

Mais on dit que la maîtresse aurait fait des erreurs dans l’élaboration du panneau de porte !

Saurez-vous les retrouver ?

N. Frances

Poisson d’avril

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Afin de fêter dignement la mi-Carême, les CE1A ont travaillé plusieurs semaines sur le thème du carnaval.

Tout d’abord, nous avons appris à écouter attentivement le

« Carnaval des Animaux » pour reconnaître les animaux présentés par Camille Saint- Saëns dans cette œuvre musicale. Nous nous sommes ensuite bien amusés à imiter tous ces animaux !

Nous avons également appris une poésie « Le défilé des bonbons » de Corinne Albaut et un chant très entraînant « C’est le jour de Carnaval » de Versini dans le but de créer un petit spectacle auquel nous avons convié l’autre classe de CE1 et la classe d’ULIS 2. Écrire les invitations et les apporter dans ces deux classes nous ont procuré beaucoup de joie.

Puis, nous avons décoré la porte de la classe avec des bocaux à bonbons : la maîtresse nous avait donné à chacun un vrai bonbon et nous devions habilement le cacher en en dessinant beaucoup d’autres tout autour.

Quant aux porte manteaux, ils ont été recouverts de

magnifiques lions dessinés aux pastels afin d’honorer le roi des animaux et surtout l’œuvre de Saint-Saëns.

Enfin, le jour J de la mi-Carême est arrivé et nous avons eu un immense plaisir à vivre une journée déguisés, à recevoir nos camarades pour le spectacle...

et à déguster notre bonbon si bien dissimulé !

Les CE1A avec leurs maîtresses (F. Grassin d’Alphonse et M. Guyot)

La mi-Carême : toute une préparation !

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Nous avons découvert la conjugaison des verbes au présent en chanson avec l’intervention de deux enseignantes du groupe MémoCanto.

C’est une façon très ludique pour mémoriser les terminaisons des verbes à conjuguer !

V. Lenoir

MémoCanto

Les élèves de CE2B se sont lancés dans le projet de réaliser des interviews auprès de personnes de l’école dont le métier était intéressant.

Ils ont d’abord rédigé leurs questions et se sont entraînés.

Ensuite, un journaliste papa d’élève est venu avec ses caméras, ses micros et sa lumière. Il nous a aidés à réaliser les interviews.

Chacun a pris son rôle très au sérieux ! Les parents des CE2B verront le résultat dès que les enfants auront fait le montage.

Mme Delannoy

Journalisme : plus

qu’un métier !

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Jeudi 25 mars, les élèves de CE2A et CE2B ont réalisé une séance de sport exceptionnelle.

Nous avons été sensibilisés aux sports pratiqués par des personnes ayant un handicap.

Notre handicap était la vue.

Munis d’un second masque, celui-ci sur les yeux, il nous fallait réaliser un parcours de gymnastique, lancer un ballon de basket dans un panier ou manipuler une balle avec nos pieds, accompagnés d’une personne voyante pour nous guider.

Nous avons découvert combien la vue était précieuse mais aussi que nous étions plus attentifs à la voix et au toucher pour nous déplacer lorsque nous étions privés de ce sens.

Ce fut un peu déroutant mais nous avons beaucoup apprécié cette séance.

Mme Laborde et Mme Delannoy

Séance « handisport »

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Nous connaissions les tables de

multiplication chantées mais pas encore la conjugaison.

Deux enseignantes passionnées de musique sont venues nous faire

découvrir le grand compositeur Georges Bizet pour les CE2A, et Beethoven pour les CE2B.

Puis, après avoir travaillé le rythme et avoir échauffé notre voix, elles nous ont appris une chanson qui nous aide à ne pas oublier l’orthographe des verbes irréguliers du 3e groupe au présent et les verbes du 1er groupe au futur.

Ah ! Si tout était aussi simple à mémoriser !

Mmes Laborde et Delannoy

La conjugaison en chantant

En CM1, nos maîtresses ont instauré le « porte-clés du lecteur », afin de nous motiver à lire

davantage !

En effet, pour chaque livre lu et fiche de lecture rendue, nous recevons l’image miniature de sa couverture, en couleur et plastifiée.

Cette image vient agrémenter notre

« porte-clés du lecteur » : quelle joie de voir, au fur et à mesure de l’année, notre porte-clés s’enrichir de nos lectures.

Beaucoup d’entre nous sommes fiers de l’accrocher à notre trousse, à notre cartable, tel un trophée ! Nous sommes tous motivés à l’idée d’avoir de plus en plus d’images et du coup, nous dévorons les livres ! La cadence est même difficile à suivre pour les maîtresses qui accumulent, parfois, du retard pour imprimer les images !

À nous, la lecture !

Ce porte-clés aura également le rôle de gardien de notre mémoire : d’un simple coup d’œil, il permettra de se replonger, en pensées, dans les livres appréciés, les histoires captivantes, palpitantes,

inquiétantes, hilarantes,

dépaysantes... et, peut-être même, enquiquinantes !

Les CM1 A et B Mmes de Kergaradec et Léger

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Il était encore plus important cette année, de célébrer, comme il se devait, le 1er avril !

Les maîtresses de CM1 n’ont pas dérogé à la règle du Poisson d’avril. Tout a commencé après la belle célébration du Jeudi Saint.

Une lettre de notre Président avait été glissée dans le cahier de cantine et devait être lue à la classe au plus vite ! Cette dernière expliquait très clairement que les parents étaient lassés de racheter des stylos billes bleus à leurs enfants qui les perdaient sans arrêt.

Il avait donc été décidé que chaque enfant devait désormais garder son stylo derrière l’oreille, à chaque moment de la journée ! Eh bien les CM1 ont été de parfaits petits citoyens !!!

Comme les maîtresses sont assez taquines, ce poisson ne leur suffisait pas ! Du coup, les 60 élèves de CM1 ont étudié un article du journal Le Monde, expliquant qu’un candidat de l’émission Fort Boyard avait été oublié dans sa cellule pendant sept loooooooooongues années ! De quoi avoir le temps de réfléchir aux énigmes du Père Fouras ! Évidemment, les poissons ont été révélés aux enfants à la fin de la journée. Tout le monde a bien ri ! Vivement l’année prochaine !

C. Léger

Covid ou pas Covid,

le 1 er avril c’est sacré pour les CM1 !

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Lundi 15 mars, le professeur Azote des Savants Fous, est venu dans la classe pour nous expliquer comment programmer un robot sur Scratch.

Tout d’abord, nous avons construit le robot. Puis, nous avons pris les mesures d’un parcours dessiné sur le sol de la classe : les longueurs avec une règle et les angles avec un rapporteur.

Ces mesures nous ont ensuite servi à programmer le trajet sur une tablette en utilisant le logiciel Scratch. Il n’y avait plus qu’à envoyer le programme au robot afin de le mettre en mouvement et vérifier s’il avançait correctement le long du parcours. Cela ne marcha pas forcément du premier coup.

Mais après quelques ajustements du programme, le robot fonctionnait !

Les élèves de CM2A

Scratch !

Robot et programmation informatique sur le logiciel Scratch !

Plus de photos sur le site de l’école www.saintemarie-versailles.fr

dans les pages de notre

« vie de classe ».

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COLLÈGE

Nous avions suivi l’espace d’une séance, la règle de Saint Benoît, « Ora et labora », (prie et travaille) !

Une belle expérience à laquelle les jeunes élèves ont participé avec plaisir, créativité, et grand respect du silence.

À l’exemple des moines, nous avons réalisé des petites croix en mosaïques, tout en priant.

Chacun a œuvré de ses mains, le cœur et l’esprit tournés vers le ciel, pour porter une personne de son choix dans sa prière. Chacun a choisi les couleurs de mosaïques qui lui

plaisaient, a créé la forme de sa croix, dans un silence monastique, habité seulement du chant des psaumes des grandes abbayes

bénédictines.

Merci à tous, chers élèves de 6e, de ces beaux moments partagés !

D. Pollet

Pastorale des 6

es

Croix en mosaïques Pastorale des 6

es

Croix en mosaïques

Pastorale des 5

es

Le Secours Catholique

Comme l’ensemble du collège, les 5es ont été

mobilisés sur le temps de Pâques pour la collecte au profit de la Croix-Rouge et par le témoignage du Secours Catholique. Le Secours Catholique est une association à but non lucratif créée en 1946 par l’Abbé Jean Rodhain. Elle est attentive aux problèmes de pauvreté et d’exclusion de tous les publics et cherche à promouvoir la justice sociale. Reconnue d’utilité publique en 1962, l’association a été déclarée grande cause nationale en 1988. Elle constitue la branche française du réseau Caritas Internationalis. Des personnes de l’antenne de

Versailles sont venues à la rencontre des jeunes pour expliquer comment ils aidaient les personnes qui avaient besoin de logement, d’aide alimentaire, de soutien scolaire, l’accompagnement auprès de

personnes seules, âgées, de jeunes qui sont accueillis dans des familles pendant les vacances….

Le Secours Catholique vit des dons financiers et matériels et bien sûr grâce au soutien de milliers de bénévoles réguliers ou occasionnels.

Merci aux élèves pour l’accueil qu’ils ont réservé à l’association à l’occasion du Bol de Riz. C’est une belle mise en pratique du message du Christ : « Ce qui demeure aujourd’hui, c’est la foi, l’espérance et la charité ; mais la plus grande des trois, c’est la charité. » 1 Co 13, 13

S. d’Argentré

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En 4e, nous avons découvert un peintre, et une œuvre en particulier : « Le jardin des délices » de Jérôme Bosch.

Quel artiste étonnant, tellement avant-gardiste, et qui derrière son mystère, nous laisse entrevoir sa réflexion sur le monde…

Symboles, ou pas ? … Description d’un monde sans péché originel où règnent amour et fantaisie, ou pas ?

… L’homme cause de ses propres turpitudes et donc de l’enfer, assez originalement illustré : les œuvres de l’homme provoquent tous ses maux si elles sont déconnectées de la nature et du Créateur.

Questionnement finalement assez actuel !

Un monde qui semble parfois futuriste, peuplé de créatures étranges plus ou moins fantastiques, dans un paysage paradisiaque hérissé de constructions bulbeuses, décidément cette fin de Moyen-Âge est riche d’imagination et de couleurs, et mêle habilement l’humour à la réflexion sur la quête de Dieu !

Bienvenue dans le monde de Jérôme Bosch !

D. Pollet

Jheronimus van Aken dit Jérôme Bosch, ou Jheronimus Bosch, né vers 1450 à Bois-le-Duc et mort en août 1516 dans la

même ville, est un peintre néerlandais, du mouvement des primitifs flamands.

Pastorale des 4

es

Art & Foi

Pastorale des 4

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Art & Foi

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17 Pastorale des 3

es

Le respect de ma différence, mais pas l’indifférence !

Pastorale des 3

es

Le respect de ma différence, mais pas l’indifférence !

Avec les 3es, nous avons poursuivi notre réflexion sur la fraternité. Notre société offre bien heureusement à chacun la possibilité d’avoir ses idées, ses

aspirations, d’être soi-même et non plus simplement le maillon d’une chaîne. Mais les sociologues dénoncent l’émergence d’une société

« j’ai le droit » qui, à force de valoriser la liberté individuelle, crée des individus « rois » à qui la société ne doit accorder que des droits.

Le Pape François nous met aussi en garde dans son Encyclique parue en octobre 2020 « Fratelli Tutti » contre l’individualisme contemporain qui rend impossible la poursuite d’un bien commun.

« L’individualisme radical est le virus le plus difficile à vaincre. Il nous trompe. Il nous fait croire que tout consiste à donner libre cours aux ambitions

personnelles, comme si en accumulant les ambitions et les sécurités individuelles nous pouvions construire le bien commun » (n. 105). Il est le résultat d’une paresse à rechercher « les valeurs les plus élevées qui sont au-dessus des besoins de circonstance » (n. 209) et est inséparable du consumérisme qui considère les autres « comme de vrais obstacles à une douce tranquillité égoïste » (n. 222).

Pour illustrer notre réflexion, nous avons regardé une vidéo montrant deux actrices qui se disputent pour les derniers rouleaux de papier toilette dans un

supermarché ! La vidéo, qui nous a bien fait rire, s’attarde sur la réaction des gens dans le magasin.

Certaines personnes tentent de rendre la raison aux dames, pendant que d’autres se contentent

d’observer ou sortent leur téléphone pour filmer la scène…

Au-delà du ridicule de la scène, nous avons réfléchi ensemble à ce que signifient des phrases comme « J’ai le droit ! » ou « Je ne vais quand même pas partager avec elle », « Tu me dois le respect ! », « Je parle à qui je veux, quand je veux ! », « J’en ai besoin, vous comprenez ? », « Je ne peux pas m’en mêler, c’est leur problème ! ».

Il nous est apparu que, pour vivre ensemble, il nous faut savoir :

- Relativiser nos besoins, voir que les autres en ont aussi !

- Accepter parfois de renoncer à un droit

- Respecter l’autre, même quand il nous dérange - Nous mettre à la place des autres, faire preuve d’empathie

- Choisir parfois de nous laisser déranger dans notre tranquillité, notre confort

- Prendre du recul face à une situation stressante - Vouloir la paix et le bien commun, plutôt que notre propre bien-être

- Vouloir donner le bon exemple…

Nous avons écouté avec émotion le témoignage de Francine Christophe, déportée avec sa mère en 1944 dans le camp de Bergen-Belsen. Sa maman, qui n’a pu emporter que deux petits morceaux de chocolat pour sa fille, lui demande si elle peut les donner à une femme qui va accoucher. Francine Christophe, qui n’a alors que 11 ans, accepte. La femme accouche d’un bébé extrêmement chétif, qu’elle ne peut nourrir au sein, tellement elle est faible elle-même. Le bébé ne survit que grâce à l’extraordinaire solidarité des femmes de la baraque : chacune donne une partie de sa maigre ration de nourriture en échange d’un peu de lait volé… Durant six mois, le bébé ne pleure jamais, caché dans la blouse de sa maman qui va travailler dans ces conditions extrêmes. Bien des années plus tard, lors d’une conférence sur les rescapés des camps, Francine Christophe rencontre une jeune femme médecin qui lui tend un morceau de chocolat en lui disant : « Je suis le bébé ! ».

Ce témoignage a beaucoup touché les jeunes qui ont pu réaliser,entre autres, que le confort dans lequel nous vivons ne doit jamais nous laisser devenir égoïstes ! Foi de 3e !

A. Butruille

De l’individualisme à… l’altruisme !

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Grande joie pour les 75 élèves de 5es A, B, D, et E qui ont pu professer leur foi le dimanche 9 mai ! Le samedi 8 mai nous avons eu une journée de retraite au collège. Des parents s’étaient gentiment proposés pour accompagner des équipes de huit jeunes et réfléchir sur le sens du baptême et la signification du Credo.

L’après-midi nous avons eu un joli moment pendant lequel les jeunes recevaient leur lettre que les parents avaient écrite et leur croix. Puis, nous avons fait un grand jeu autour de l’histoire du Salut.

Dimanche, une très belle messe a été célébré par le Père Comerre et les professants nous ont permis de nous recueillir et de réfléchir sur le sens de nos engagements.

Un immense merci à tous les parents qui se sont rendus disponibles pour accompagner les jeunes en petits groupes et leur permettre de vivre ces temps de louange, de prière, de réflexion autour du baptême et du Credo.

Et merci à toutes les personnes qui ont permis l’organisation de la retraite et qui ont participé pour nous offrir une très belle messe, bien animée ! Nous sommes ravis de pouvoir proposer aux 5esC, F, G et H ce même engagement les 29 et 30 mai.

Beau chemin de foi pour tous ces jeunes. Nous les portons dans nos prières.

S. d’Argentré

Profession de foi

Profession de foi

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Qu’est-ce que l’Éducation Affective Relationnelle et Sexuelle dans les établissements catholiques ?

« Le projet éducatif d’un établissement catholique d’enseignement vise à la formation intégrale de la personne, qui prend en compte une meilleure

connaissance de soi, une meilleure relation à l’autre, la création de lien social, l’ouverture au monde et la dimension spirituelle. Si toute personne humaine est désireuse d’entrer en relation, cela peut rester difficile et demande une éducation formelle dont le parcours doit être construit et fondé. L’éducation affective et sexuelle s’intègre naturellement dans ce processus global d’éducation mais requiert une attention particulière. Pour bien souligner néanmoins qu’au- delà de l’éducation affective et sexuelle, il s’agit d’ouvrir à l’éducation relationnelle d’une personne sexuée. »1

Depuis quelques années, les différents niveaux du collège ont des interventions sur ce sujet et depuis l’an dernier nous avons mis en place une progression par étapes malgré les contraintes de la période…).

• En 6e : le thème abordé porte sur « l’estime de soi ».

• En 5e : les élèves bénéficient de l’intervention de l’association Cycloshow XY. Le temps d’une journée, les sujets en lien avec la puberté sont abordés avec les élèves, garçons et filles

séparément. En temps normal, il s’agit d’un atelier parents/enfants, malheureusement les conditions sanitaires de cette année ne l’ont pas permis.

• En 4e : à partir de l’année prochaine, nous

souhaiterions que les 4es puissent avoir des ateliers pour échanger et comprendre comment appréhender l’adolescence avec une sexualité en développement. L’attente des filles n’est pas la même que les garçons et vice-versa. Les notions de respect, de liberté, poser des choix,

l’importance de l’amitié… Une infirmière scolaire et des professeurs de SVT animeront les séances.

• En 3e : pour finir ce « parcours collège », les 3es abordent différents sujets, avec la venue de l’association Comity’s, tels que : apprendre à gérer son corps, parler des émotions, puberté et pré- adulte, construire des relations saines, mûrir ses choix, respect et joie…

Afin d’aborder au mieux ce sujet à la fois vaste et délicat, une commission EARS a été mise en place au sein du collège. Elle regroupe une dizaine d’adultes avec des membres de la direction, des professeurs, une infirmière scolaire et un membre de la pastorale.

Tout au long de l’année, ces personnes suivent une formation proposée par Médiaclap pour apprendre à accueillir la parole du jeune, discerner quelle attitude adopter, trouver les personnes relais pour

accompagner les collégiens…

Nos jeunes sont confrontés à beaucoup

d’informations concernant la sexualité. Ils s’en font parfois beaucoup de fausses idées. C’est la raison pour laquelle il est essentiel, pour nous tous éducateurs, parents comme enseignants et personnels, de prendre le sujet à bras le corps de manière à les accompagner et les préparer à devenir des adultes épanouis et responsables. Dans cette optique, une formation de tout le personnel éducatif prend tout son sens. L’objectif est de se former pour être à l’écoute de manière adaptée.

Telle est la mission de la cellule EARS du collège du Sacré-Cœur.

« L’éducation affective, relationnelle et sexuelle ne peut consister en l’apprentissage de comportements prescrits par l’opinion ou les modes. Il s’agit bien plutôt d’aider chacun à mieux se connaître, à

discerner ce qu’il cherche pour son bonheur et à faire des choix sensés respectueux de lui-même et

d’autrui. »2

« La sexualité est bonne parce qu’elle contribue à l’unification de la personne par la rencontre de l’autre, dans sa différence. Chacun se reconnaît homme ou femme, dans la découverte émerveillée de l’altérité, voulue par Dieu et inscrite dans la nature humaine. »3

S. d’Argentré pour la commission EARS

1 2 3 Texte promulgué par la Commission Permanente le 16 avril 2010.

Sites :

- https://www.comitys.com/education-affective-et- sexuelle/

- https://www.mediaclap-animation.fr/

- https://cycloshow-xy.fr/

EARS

EARS

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Cette année, c’est un trio « gonflé » de patriotisme qui a attiré en premier l’objectif de mon appareil photo. Direction ensuite la savane, en me retrouvant nez à cou avec une magnifique girafe dont les dimensions présentaient les normes ad hoc pour respecter la distanciation physique entre les pattes avant et les pattes arrières.

Je croisai ensuite l’incontournable clan des licornes, ours et autres combinaisons animalières colorées qui, en ces temps alors encore frisquets présentent l’avantage non négligeable de tenir chaud.

Et puis, alors que je pensais le redoublement relégué au rang des dispositifs devenus

exceptionnels, ne voilà-t-il pas que j’aperçois, au milieu des 3es, cheveux grisonnants, le dos courbé sur sa canne, un « ancien » qui manifestement aurait pris racine au collège.

S’il est un mot qui respire la joie, les sourires (des yeux cette année), la créativité, un brin de folie, l’inattendu, le coloré, l’originalité… alors le carnaval en est.

Et cette année encore, celui du collège aura bien porté son nom.

Tous les ans, en tant que responsable de la communication au sein du collège, la journée du carnaval revêt pour moi un moment « pétillant », truffé de surprises à immortaliser.

Dès le matin, à mon arrivée, je découvre au portail de nouveaux inscrits (en cours d’année, c’est plutôt surprenant). Un Bob l’éponge, une Cendrillon, des Schtroumpfs venus sans Gargamel, un cosmonaute sur les traces de Thomas Pesquet…

Vient l’heure de la récréation : j’attrape mon appareil photo et descends dans la cour d’un pas enthousiaste, tel un reporter à l’affût des « trouvailles » de la nouvelle édition de ce traditionnel évènement.

Carnaval Carnaval

Distanciation physique respectée !

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De retour devant mon ordinateur depuis quelques heures, je suis soudainement intriguée par des bruits de sabots, suivis d’un hennissement qui me font douter de l’endroit où je me trouve : « Le ranch du Sacré-Cœur » ? La réalité aurait-elle rattrapé la fiction ?

Et voici qu’apparaissent, dans l’encadrement de la porte de mon bureau, trois cow-boys, chevauchant avec une maîtrise parfaite (le couloir est quand même étroit) leurs destriers dont le gonflage n’a rien à envier à celui de nos ballons patriotes. Décidément, nos collégiens ne

manquent pas d’air !

Ils viennent, et ils ont tellement raison, demander un

« arrêt sur image » de leur trio chevaleresque.

Avec l’élégance des chevaux de Bartabas (Versailles oblige), ils descendent au trot enlevé l’escalier principal, et nous nous retrouvons sur le carré d’herbe du jardin du collège devant un saint Joseph (la statue) qui n’en revient toujours pas. Quelques galops fougueux sont nécessaires pour détendre les canassons et permettre ensuite de prendre la pose pour la photo souvenir.

Un grand merci à tous nos collégiens, qui chaque année, par leur humour, leur joie contagieuse et leur entrain, nous invitent à garder notre âme d’enfant, celle du rêve, de la surprise, de la joie spontanée et de tous les possibles.

F. Poissonnier

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Au moment de quitter le Sacré-Cœur après seize années passées au collège en tant que professeur, directeur des études, conseiller pédagogique, je voudrais adresser mes remerciements à tous ceux que j’y ai rencontrés en déclinant ce que le Sacré- Cœur m’inspire.

S comme Sourire : sourires des élèves à l’arrivée au collège le matin, des adultes qui les reçoivent, les croisent tout au long de la journée.

A

comme Accueil : de tous et de chacun avec sa

différence, ses richesses et ses difficultés. Ainsi, dès mon arrivée en tant que responsable des 6

es

, en 2005, une équipe de professeurs s’est formée autour de Pascal Maroteaux et d’une AVS pour accueillir un élève autiste Asperger qui a pu faire toute sa scolarité au collège. D’autres ont suivi de même que des élèves dys, précoces ou atteints de troubles de l’attention. À chaque rentrée, une joie renouvelée d’accueillir les 6

es

avec Aurore comme chef d’orchestre à présent. Pour les élèves, l’entrée au collège représente un moment clé où sont sollicités leur esprit, leur corps et leur cœur dans les activités des premiers jours.

C comme Communauté : ce mot caractérise bien ce qui se vit au collège. Élèves, professeurs, personnels, parents sont associés au quotidien et dans des temps forts. Le marché de Noël, la fête de fin d’année, la matinée des métiers auxquels tous participent sont organisés par l’APEL. Bravo pour les matinées des métiers dont la dernière en présentiel (covid oblige) a mobilisé en janvier 2020, 80 parents et professionnels. Celle de 2021 n’a pas eu lieu, mais une centaine de volontaires ont permis la réalisation d’un remarquable livret.

La Communauté Saint-Louis, elle, assure une continuité pastorale et pédagogique depuis l’école Sainte-Marie avec le collège du Sacré-Cœur et le lycée Notre-Dame du Grandchamp. Un partenariat que j’ai beaucoup apprécié durant toutes ces années.

R comme Réalisations : elles sont multiples et continuelles, dans tous les domaines avec des expositions, des spectacles, des concours comme celui de la Résistance et de la Déportation où chaque année, Mme Antier a guidé nos élèves de

3

e

vers l’excellence. Cette vie de projets est une des caractéristiques du collège dont les spectacles annuels avec sa maîtrise, sa chorale, rassemblent élèves, professeurs, personnels. « Le bourgeois gentilhomme » par exemple, reste un très bon souvenir. Merci à Jean-Claude Soubeyrand, Jean- Baptiste Pinault, Guillaume de Moura pour cette expérience.

E comme Éducation : à la Paix, au respect, à l’écologie ; ces dimensions ont été portées par des associations comme « initiatives et changement » et maintenant par des professeurs notamment les professeurs principaux. La création des éco- délégués montre le souci qu’ont les jeunes de l’environnement. Leur engagement s’exprime aussi au CVC (Conseil de Vie Collégienne).

C

comme Chrétien : ce collège a une âme, une

force inspirée par l’Évangile. Croyants, de quelque religion que nous soyons, non-croyants, nous sommes bien au Sacré Cœur imprégné des valeurs chrétiennes de paix, d’amour, de charité.

O

comme Ouverture : l’ouverture au monde est

passée par des voyages, des partenariats, des échanges. De l’Australie (Canberra), à la Chine, à l’Allemagne, l’Espagne en passant par l’Islande.

Quelques destinations que j’ai encouragées ou des séjours auxquels j’ai pu participer m’ont particulièrement marqué… 2008, les jeux paralympiques à Beijing où, grâce à Mme Duan, Delphine Schneider et Marc Jehan, 30 élèves découvrent pendant 15 jours l’empire du Milieu. Ils assistent au dépassement de soi que révèlent les athlètes handicapés dans le stade, sur les courts de tennis ou au cube d’eau, la piscine olympique.

Gravir la Grande Muraille leur a permis de devenir des hommes selon la formule chinoise. Saint- Jacques de Compostelle, avec des classes de 3

e

, c’est l’expression d’un partenariat avec un établissement Lassalien, l’occasion d’un échange familial et d’un cheminement authentique sur les voies du pèlerinage. Merci à Sandrine Schifano pour ces découvertes. Les Marchés de Noël, Bonn, Aix- la-Chapelle, Cologne, Trêves ont permis à des 6

es

émerveillés de découvrir des facettes de l’Allemagne.

Merci à Sylvie Voudon, Christine Cartron pour ces projets.

Il faut tourner la page...

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Combien de fois ai-je « débarqué » en Normandie avec les élèves de 3

e

. Le cimetière américain de Colleville, le mémorial de Caen, le port artificiel d’Arromanches, le mont Canisy leur ont révélé des pans de notre histoire. L’internat de Douvres leur a fait expérimenter de bons moments de convivialité, l’hospitalité de Frère Daniel (et des nuits écourtées pour les accompagnateurs…). Merci Philippe pour ta présence solidaire dans ces « campagnes », Bénédicte, Delphine et tous les professeurs principaux et accompagnateurs qui ont partagé ces découvertes… Que tous les professeurs à l’initiative de ces projets et les accompagnateurs soient remerciés pour ce qu’ils nous ont permis de vivre.

L’ouverture au monde c’est aussi l’expérience de la découverte du monde professionnel avec le stage en entreprise des 3

es

. C’est un des aspects de la démarche d’orientation qui m’a préoccupé toutes ces années.

L’ouverture aux autres, ce sont aussi ces témoignages d’adultes venus au collège pour parler aux élèves de 3

e

notamment. J’en citerai deux en particulier : J-P Deteix, qui s’est sorti de dépendances terribles, est venu pendant 10 ans raconter, aux jeunes, son parcours et comment il a pu se libérer de ces situations. Mme Fleury, rescapée des camps de concentration, qui, elle aussi, est venue partager ce qu’elle a vécu et témoigner des horreurs de la déportation, du courage de la Résistance.

E comme Élèves : ils sont la raison d’être du collège.

Comme ils changent pendant ces quatre années.

Ils passent d’une enfance « insouciante » avec des

remarques désarmantes et pertinentes aux

affirmations de l’adolescence ; je devrais plutôt dire

aux questionnements sur eux, leur place, leur

personnalité, leurs camaraderies, leurs amitiés et

perspectives. Nous leur transmettons ce que nous

pouvons. Qu’ils sachent combien ils nous donnent

et nous recevons d’eux.

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U comme Unis : c’est le mot qui me vient lorsque je pense à ce qui fait la force du collège. Toutes les personnes qui y travaillent, y vivent, sont unies autour de la même tâche d’accompagnement des jeunes, du bien vivre ensemble, de l’attention à l’autre.

R comme Remerciements : pour conclure, je voudrais exprimer ma gratitude pour les équipes avec lesquelles j’ai travaillé. Le Conseil de direction dont le premier avec Mme Brivet qui m’a recruté, Guylène Bodinier, adjointe dévouée au collège, Marie-Reine Raison, directrice de l’école Sainte- Marie, Dorian Iskra, CPE très à l’écoute des élèves, Élizabeth de Gonneville , adjointe en pastorale active et généreuse. Puis les Conseils dirigés par Mme Courtois attachée à faire découvrir des expressions artistiques, Mme Cartier soucieuse de développer une pédagogie de projet. Dans l’équipe actuelle, j’ai le plaisir de travailler avec Marie-Christine, Aurore, Delphine, Stéphanie, Solange et Olivier sans oublier Isabelle S. Ces « Conseils » sont des lieux de réflexion,

de décision et de bons moments de convivialité.

Remerciements aux équipes de professeurs principaux toujours très impliqués, à l’équipe d’histoire-géographie avec ses caractères si trempés et si divers… Remerciements à tous les collègues que j’ai côtoyés, aux personnels de la vie scolaire (éducatrices de niveau particulièrement Sabine, Mélanie, Audrey, Layla….), des services, Martine et Françoise si dévouées, Florence l’experte en communication, Laurence notre voyagiste et mes

« voisins de bureau » si proches au quotidien : Didier, le « Mac Gyver » du collège, Jean-Michel, Afdokya et Aurélie.

Je suis désolé d’avoir été aussi long et de n’avoir pas pu citer toutes celles et ceux que j’ai eu le plaisir de rencontrer pendant ces années qui ont si vite passé. Je vous souhaite une bonne continuation à toutes et à tous.

E. Fontaine

Cher Monsieur F ontaine,

Cela fait maintenant 15 ans que vous enseignez, chaque jour, votre passion pour l ’histoire et la géogra phie. Vous êtes un des piliers du collèg

e et vous

voir partir nous a tristement touchés. Un si beau et long cursus scolaire mérite d’amples remerciements.

Au nom de tous les élèves et prof

esseurs qui vous ont côtoyé pendant ces 15 années, nous souhaitons vous dire merci. V

ous allez manquer au

collège, à vos collègues et également à vos élèves, en espérant que nous vous manquerons aussi.

Il serait impossib le d’énumérer toutes les raisons pour lesquelles nous voulons vous remercier en un seul petit texte.

Merci infiniment, au nom de toute la c

lasse de 3

e

A.

Simon Chesnais et J oshua Genola

Au revoir M. Fontaine et merci !

Monsieur,

Nous voulions vous remercier pour cette magnifique année passée en votre compagnie. Durant cette année de 3

e

nous avons pu grandir, nous épanouir pour intégrer le lycée dans de bonnes conditions. Nous tenions également à vous remercier d’avoir toujours été à notre écoute en tant que professeur principal pour la classe et pour chacun de nous.

Bonne retraite, Merci de la part de la classe de 3

e

G !

Aude Alambret

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Participer au concours de lecture à voix haute organisé par l’émission de France 5, La Grande Librairie, tel est le défi que quatre classes du collège ont relevé. Ce concours, qui connaît sa deuxième édition, propose à des élèves de la 6e à la Terminale de lire un extrait d’une œuvre de leur choix pendant deux minutes.

C’est à cet exercice que se sont livrées les classes de 5eG, 3esA, E et F. Guidés par leur professeur de français et par Mme Foucault, professeur documentaliste, les élèves ont appris à articuler, à jouer du volume de leur voix, à travailler l’intonation et à ménager des silences afin de rendre leur lecture expressive. Une première sélection a alors été réalisée par les professeurs qui ont retenu quatre candidats par classe. Se sont alors tenues, fin janvier, les épreuves éliminatoires au sein de chaque classe. Les candidats sélectionnés ont lu un

extrait de l’œuvre de leur choix devant un jury composé de leurs camarades dont le vote a déterminé l’élève chargé de représenter la classe au concours.

En 5eG, il s’agit de Daphné Poirier-Coutansais qui a mis en voix un extrait de Oscar et la dame rose d’E-E Schmidt, en 3eA de Simon Chesnais qui a choisi un extrait du récit d’Yves Grevet, Nox, en 3eEd’Émilie Touzé qui a lu Seper Hero de Marine Barnerias et en 3eF de Julissa

Lefebvre avec un passage de Petit pays de Gaël Faye.

Nous félicitons nos quatre participants et leur souhaitons bonne chance pour la suite de l’aventure !

A. Decazes et B. Jeannot, professeurs de français

Et si on lisait à voix haute...

Et si on lisait à voix haute...

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Créé en 1997, le Plumier d’or est un concours de langue française destiné aux élèves de 4e des collèges publics et privés, en France et à l’étranger. Il est organisé chaque année par Défense de la langue française à l’occasion de la Semaine de la

Francophonie, en janvier.

Pour cette première participation du collège au concours, nous avons inscrit nos classes de 4esB, C, D et E, et cela a pu faire l’objet d’une préparation tout au long du premier trimestre tant en termes de grammaire que d’orthographe, de vocabulaire ou de culture générale, avec un défi à la clé : des lots à gagner, élément important pour motiver nos élèves.

Nous sommes très fiers des résultats obtenus puisque le collège a obtenu de très belles récompenses !

Victoire Héliot, de la classe de 4eE a été classée dans les 60 premiers lauréats (sur 18500 candidats).

Six de nos élèves font partie de la liste

complémentaire des 163 élèves distingués par un diplôme de félicitations. Les élèves sont félicités lorsqu’ils ont obtenu une note supérieure à une note plancher fixée par le jury.

Il s’agit de :

Butruille Domitille (4eD) Tollu Raphaëlle (4eD)

Poucin Jeanne (4eD) Auberger Simon (4eB) Garreau Philomène (4eE) Royer de La Bastie Garance (4eE) Une très belle réussite donc pour cette première participation !

V. Varenne

Nous avons eu la chance de participer avec trois autres classes du niveau 4e, à un concours de français, Le Plumier d’or, proposé par Mme Varenne, notre professeur.

Cet événement nous a permis de nous entraîner dans diverses disciplines de français (orthographe, grammaire, vocabulaire, mais aussi culture

générale). Le sujet était composé de divers exercices mais aussi d’une rédaction, dont le thème, d’actualité, était : « Le premier confinement vous a-t-il fait regretter de ne pas aller en cours ?».

Ce sujet était pour nous un peu compliqué à argumenter mais le fait que le concours soit par classes nous a poussés à faire de notre mieux pour recevoir un éventuel prix : un esprit d’équipe est né.

Ce fut une très belle expérience ! Nous souhaitons remercier Mme Varenne pour son idée et son soutien.

Raphaëlle, Jeanne et Domitille, 4eD Lauréates du Plumier d’Or 2021

Le Plumier d’or Le Plumier d’or

Diplôme décerné à Paris Le Président :Xavier DARCOS le 11 mai 2021

de l’Académiefrançaise

de l’Académie française

DÉFENSE DE LA LANGUE FRANÇAISE 222, avenue de Versailles– 75016 PARIS

www.langue-francaise.org

P

Plluummiieerr dd’’oorr 22002211

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Diippllôômmee ddee féélicitations déceerrnnéé àà S

Siimmoon C

Coollllèèggee du r œurr V

Versailles

Diplôme décerné à Paris Le Président :Xavier DARCOS le 11 mai 2021

de l’Académiefrançaise

de l’Académie française

DÉFENSE DE LA LANGUE FRANÇAISE 222, avenue de Versailles– 75016 PARIS

www.langue-francaise.org

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Diippllôômmee ddee féélicitations déceerrnnéé àà S

Siimmoon C

Coollllèèggee du r œurr V

Versailles

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Notre classe de 4eD a participé à un projet de mise en scène consistant à jouer une scène du Cid de Corneille de notre choix, par groupe de deux ou trois dans le cadre du cours de français. Notre professeur, Mme Varenne, nous a permis de jouer, à tour de rôle, la scène choisie devant la classe.

Ce projet nous a aidés à nous exprimer devant nos camarades de classe.

Un inconvénient régnait toutefois : le masque. Malgré les circonstances, nous avons su nous adapter : nous avons parlé haut et distinctement, même si le masque nous en empêchait en partie. Chacun de nous était déguisé selon le rôle qu’il interprétait.

Malgré la présence du coronavirus, nous avons pu réaliser cet innovant et divertissant projet.

Merci Madame Varenne !

La classe de 4eD

Mise en scène du Cid

Mise en scène du Cid

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Un jour d’hiver, je passais devant le bassin de Neptune. La statue me paraissait plus réelle que d’autres fois, comme si elle était vivante, mais gelée dans le bassin. L’eau gelée était solide donc je me dis que je pour- rais m’approcher facilement de la statue. Une fois à côté d’elle, un malaise s’installa en moi, comme si Poséidon me regardait. Je sentis une fatigue immense m’envahir, inexplicable. Puis tout à coup, je m’évanouis.

Lorsque j’ouvris enfin les yeux, j’étais devant un immense château. Mais rien à voir avec le château de Versailles que j’avais quitté. Je sentais que mes vêtements étaient mouillés. Je réalisai que j’étais seul, dans la mer, mais je pouvais encore respirer ! Etais-je fou ? Je ne savais pas. Après m’être rassuré, j’avançai vers cet étrange palais couvert de coquillages.

J’aperçus une personne seule, sans visage, vêtue de noir. Je fus pris d’une peur sans nom. Je nageais vite pour me cacher derrière un rocher. Une fois que l’étrange silhouette disparut, je repris ma longue nage. J’arrivai enfin à l’intérieur, je crus de nouveau voir l’homme de tout à l’heure. En une seconde, il disparut et me toucha le dos. Tétanisé, je ne pouvais plus bouger. Puis l’étrange homme me parla et il me dit : « Voilà l’héritier. » Je ne comprenais pas, mon corps était paralysé, mon cœur battait si fort que je crus qu’il allait exploser.

Je me réveillai en hurlant dans mon lit, je regardai autour de moi. J’étais vivant et tout cela n’était qu’un rêve. Je regardai mon épaule : dessus, il y avait une algue ! Je ne saurai jamais si j’ai rêvé ce jour-là, sinon, qu’est- ce que c’était ?

Léopold Daviet

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A Le Bassin de Neptune

L’exercice d’expression écrite est une façon de mettre en œuvre de nombreuses règles de langue afin d’écrire un texte cohérent et bien construit. Souvent, après avoir observé les règles d’écriture de tel ou tel type de texte, les élèves doivent eux-mêmes se lancer et devenir

« auteurs », en suivant un certain nombre de contraintes.

En 6e, après l’étude de L’Odyssée d’Homère, les élèves ont eu à inventer une nouvelle aventure dans laquelle Ulysse, narrateur de sa propre histoire, affronte un monstre original.

Ils devaient écrire en utilisant des tournures homériques.

En 4e, c’est le récit fantastique qui a donné l’occasion aux élèves de s’exprimer. À partir d’une photo donnée, ils ont eu à écrire un récit fantastique en en respectant les codes : introduction ancrée dans le réel, basculement dans l’étrange, utilisation du vocabulaire de la peur et des modalisateurs, conclusion qui laisse planer le doute.

Certains se sont vraiment investis avec cœur dans ces travaux. En voici trois exemples.

K. Curnillon

L’expression écrite au collège

L’expression écrite au collège

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29 Poséidon à Versailles

Nous étions l’hiv

er, dans le parc du splendide Château de

Versailles.

J’y étais jardinier comme tant d’autres. Les jardins, qui d’habitude étaient beaux et luxuriants, étaient froids et brumeux. Il dev

ait être six heures du matin quand j’étais au bassin du majestueux et fort P

oséi- don sur son char céleste.

Je commençais à couper la pelouse v

erte quand je crus entendre un faible gémissement suivi du bruit d’un objet qui tombait à l’eau. Je me retournai le plus vite possible, mais il n’y av

ait personne et l’eau était calme. Mon cœur se mit à battre un peu plus intensément que d’ha

- bitude. Je me remettais au trav

ail quand j’entendis un bruit de soulè - vement d’eau en masse. Je me retournai vite et je vis très clairement le char de P

oséidon sortir de son bassin.

Mon cœur se mit à battre la chamade quand je crus soudainement que le char se mettait à me foncer dessus ; je me mis à trembler et à transpirer, je crus sentir mon cœur s’env

oler vers de lointains horizons. Les chev

aux s’appro- chèrent de plus en plus jusqu’à moi. Quand les chev

aux se cabrèrent au-dessus de moi, je tombai et tout à coup je me rév

eillai dans l’eau, dans le bassin, tout seul. Je regardai la statue qui ne semblait pas bouger. Je me relev

ai et je vis des traces de sabots sur l’herbe.

Je rentrai chez moi intrigué et av

ec cette histoire extraordinaire dans la tête.

Baptiste Peyredieu

du Charlat

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Nous naviguâmes trois jours et trois nuits et le quatrième jour, quand parut l’aube aux doigts roses, nous accostâmes des rives inconnues. À première vue, la terre semblait fer- tile. Nous nous couchâmes alors sur la plage de sable fin.

Le lendemain, quand parut l’aube divine, nous vîmes avec effroi que l’un de nos braves compagnons guêtrés avait disparu. À côté de l’endroit où le sommeil l’avait pris, nous vîmes une traînée sanglante et des traces de pattes d’une énorme bête. Je confiai à mes braves compagnons la garde du noir vaisseau et je partis reconnaître la terre où la mer nous avait conduits.

Je rentrai le soir et je vis mes pauvres compagnons en proie à la terreur. Je les question- nai donc, mais ils ne répondirent pas trop, tenaillés par la peur. Alors je vis que deux de mes braves compagnons avaient subi un horrible sort, car je revis la terrible traînée san- glante. Je décidai donc immédiatement de suivre la mystérieuse traînée.

Alors, bien plus loin, je vis une horrible bête à trois têtes énormes et hideuses, son corps était recouvert d’algues empoisonnées violettes. Sous ces algues, je vis un pelage ensan- glanté et couvert de chair pourrie. Ce monstre horrible était en train de dévorer un de mes compagnons. Je vis alors ses yeux glauques d’une couleur rougeâtre et flamboyants comme des rubis au soleil. Ses langues étaient celles de vipères. L’envie de pleurer de- vant mes compagnons morts fut vite remplacée par celle de me venger. Je m’approchai alors de cette bête immonde qui me faisait vomir et lui plantait mon épée aiguë sous le ventre. Alors toute son allure importante disparut et il commença à ressembler au reste d’un cerf dévoré par des loups.

Ivre de vengeance, je n’avais pas remarqué que la terre tremblait ; les arbres furent déracinés et l’amas de rochers que je croyais montagne explosa et je compris que c’était un volcan. Dans cette scène d’apocalypse, je vis le frère de ce terrible monstre, Cer- bère, sortir du volcan. Je courus alors vers mon noir vaisseau de toute la vitesse de mes jambes. Arrivé à mon noir vaisseau, j’ordonnai à mes braves compagnons de se mettre à leurs bancs et ils frappèrent ensemble la mer grise d’écume, heureux d’avoir évité le tré- pas mais privés de nos chers compagnons.

Ulysse et l’île mystérieuse

Hélias d’Ussel

Ostian Baudoin-Psaulme

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Il arrive souvent que les élèves de 6e me demandent ce qu’ils feront en latin. Afin de leur répondre au mieux, voici quelques témoignages des principaux concernés !

Mme Gégout

Paroles de Latinistes Paroles de Latinistes

Dans cette matière, on parle de grammaire en latin, des torches humaines de Néron et de pigeons qui se prennent pour des obus alors ne t’inquiète pas, ça va te plaire !

Armand et Baptiste Carrez

En ce moment, en cours de latin nous découvrons les croyances gréco-romaines. Après des exposés réalisés par des groupes d’élèves sur chacune de ces croyances, Mme Gégout, notre professeur de latin, nous a demandé d’inventer un châtiment divin en y introduisant au moins trois de

ces croyances. Nous pouvions le présenter sous toutes les formes que nous voulions (rédaction, vidéo, pièce de

théâtre...). Philomène et moi avons donc décidé de faire une vidéo pour représenter notre châtiment. En voici une image où nous représentons le dieu Mars et son épouse Bellone (les dieux de la guerre) révoltés par un abus de César.

Philomène et Alix

Le latin c’est la face cachée de la langue française, c’est aussi un cours où on découvre la civilisation romaine sous un autre angle.

Par exemple, saviez-vous que pendant les guerres puniques, Publius Claudius Pulcher alla combattre malgré le fait que les poulets sacrés (les romains prenaient les « auspices ») n’avaient pas mangé, ce qui annonçait un mauvais présage ?

Après avoir gagné le combat, il jeta les poulets sacrés à la mer en s’écriant « Ut biberent, quado esse nollent » : qu’ils boivent, s’ils ne veulent pas manger !

Ceci marquera à tout jamais les esprits de mes camarades et le mien.

Louise Timlin

Salve petit futur latiniste ! Pendant les cours de latin, tu apprendras l’histoire de nos ancêtres il y a 2000 ans et leur langage. Stylé non ?

Helena Nairac et Pascale Gaubert

Commode, il n’est vraiment pas commode ! Tarquin n’est pas main.

Caracalla, c’est qui ce gars-là ? Néron éron petit patapon !!!

Au clair de la lune, mon ami Neptune.

Le Sénat, quelle mafia !

Les poulets sacrés, c’est pas du KFC.

Les déclinaisons, c’est comme une chanson.

Les cours de latin, c’est vraiment trop bien !

Camille Rodary, Sybille Brusset et Louise Timlin

TU POTERIS INVENIRE PER VIGINTI ET DUOS DEOS ET DEAS ?

Baptiste Carrez

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Le châtiment de l’amour

Rédaction de Garance Royer de La Bastie et Félicie Valdenaire

Publius se promenait dans la forêt en quête d’une proie mais, en vérité, il cherchait Diane, la déesse de la chasse ainsi que ses chasseresses. Soudain, le sifflement d’une flèche se fit entendre et des voix de femmes. Il contourna l’arbre pour savoir d’où provenaient ces bruits. Publius aperçut alors un groupe de chasseresses dirigées par Diane, tenant chacune un lièvre à la main. Il fit un pas en avant pour mieux les contempler à travers les feuillages denses de la forêt, tout en restant invisible.

Malheureusement, il posa le pied sur une branche morte qui craqua sous son poids.

Toutes les chasseresses se retournèrent et, d’un seul mouvement, elles l’encerclèrent, brandissant leurs arcs scintillants au soleil couchant, prêtes à tirer au moindre signal de la déesse.

Publius, surpris et gêné de s’être fait piégé bégaya :

« Qu… Qu’ai-je fait de mal ?

- Tu as osé observer secrètement la déesse “Diane la vierge” et ses chasseresses ! » dit l’une d’entre elles.

Elle avait une chevelure blonde avec laquelle elle avait confectionné une tresse en y ajoutant des fleurs. Publius, pâle comme un linge ne savait comment réagir. Mais avant qu’il ait le temps d’ajouter quelque chose, Diane s’approcha et lui dit d’un air sévère :

« Qui es-tu jeune étranger pour venir sur mes terres ? Ne sais-tu donc pas qui je suis ?

- Je..., commença-t-il.

- Incline-toi devant ta déesse, lui souffla la chasseresse à la belle chevelure. Il lui obéit et s’inclina.

- Hommage à vous grande déesse qui régnez sur ces bois. Pardonnez mon intrusion, je ne voulais pas vous importuner. Au contraire, j’espérais que vous me fassiez l’honneur de me laisser me joindre à vous pour cette partie de chasse.

- Mmmhh… Cela pourrait être amusant ! Mais qu’en est-il de ton talent ? Montre-nous donc ! Appia apporte-lui un arc ! déclara Diane.

- Oui ma reine » Publius remarqua que la belle vierge qui lui apportait l’arc et se nommait apparemment

Appia n’était autre que la jeune femme qui lui avait adressé la parole en premier et l’avait fait pâlir.

Publius saisit l’arc, se prépara et tendit l’oreille, à l’affût du moindre bruit. Il entendit le craquement d’une feuille et vit un jeune lapin à quelques mètres de lui. Il retint sa respiration et décocha une flèche qui transperça le lapin en plein cœur.

Grâce à cette incroyable prise, Publius gagna le respect des chasseresses. Publius et Appia allaient souvent chasser ensemble, ou faire de longues promenades dans les bois, au clair de lune. Il était amoureux d’elle. Mais tout cela restait secret. Or, un soir, Appia apporta une terrible nouvelle :

« Publius, je suis enceinte de toi.

- C’est merveilleux ! dit-il avec entrain.

- Tu ne comprends donc pas, Diane te tuera car elle va l’apprendre tôt ou tard !

- Mais pourquoi ? s’étonna Publius.

- Un jour une vestale est tombée enceinte d’un homme nommé Gaïus, ils se sont fait emmurer vivants et c’est cela qui pourrait nous attendre car

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