N. 278
10 Juin 1978
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CANADA _ : 60 cent
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DE BLEX
TiTi
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FRANCE : 1 an seulement ::28 F
AFRIQUE DU NORD
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1 an seulement : 32 F Correspondance Editions LUG 6, rue Emile-Zola, 69002 LYON
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Vous trouverez dans ce numéro
— LE PETIT TRAPPEUR
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TU CONTINENT. AŒCOSTE AU TRANSBCROEMENT DES MAR -
MÔLE IE L'ILE POUR TEBRAE - CHANDISES … UN JOUR CU L'AU-
ER LE RMITAILLEMENT © TRE , NOUS AURONS PEUT-ETRE UNE. CHALOUPE EST AMARRÉE LA CHANCE D'ÊTRE CHOISIS
EU POUFE.. ET CETTE PARTIQU-| [our CETTE CORVÉE
LAQITÉE À EVEILLE MON
IL RESTE UN POINT NOIR À RESLER... #...LES CHAÎNES DE NOS SOTTISE £
BOULETS £2... CHAQUE JOUR , NOUS NOUS
MA MASSE S'ABAT Dix SAUVERONS
FOIS SUR LE PIEU ET UNE ENSEMBLE
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TOI | POUR QUELQUE PECADILLE TEUTES \ SON NAVIRE FUNE VRAIE DecRA RER A Æ LA SUSTICE DU ROY.. CE ROY GALERE Z COUPS DE FOUET, MAGNAUIME. PASSERA L'EPONGE SUR TES SCORBUT, MISÈRE ET
FAUTES PASSEES Si TU T'ENROLES SOUS BOULETS ANGLAIS 2
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UNE SUITE À ME PAS MANQUER £
PROCHAIN ÉPISODE : L'HOMME DE LIBERTÉ.
- 75 -
LES SCYTHES
O: regroupe sous le nom de
« Scythes » les tribus de l’anti- quité installées dans les steppes du
nord de la Mer Noire, entre le Da-
nube et le Don. Il a été possible dans une certaine mesure de reconstituer leur histoire et leur mode de vie grâce aux « reportages » d'Hérodote, le grund voyageur grec qui visita la Scythie au V® siècle avant notre êre, et aussi grâce aux fouilles extrême-
ment fructueuses effectuées dans les anciens pays scythes.
Ces expéditions archéologiques se
sont révélées particulièrement inté-
ressantes dans un pays où la terre
gelée en permanence conserve par-
faitement les matériaux périssables : à tel point que les chercheurs ont dû avoir recours à des méthodes origi- nales : certains sites ont été ouverts à grands flots d'eau bouillante !Leur mode de vie
Voici la description que fait Hé- rodote du pays des Scythes : « Le territoire des Scythes, qui est une plaine, abonde en pâturages et en eau. Les fleuves le sillonnent. Sur
toute la terre des Scythes, on ne ren-
contre’pas un seul arbre. »
Une telle topographie conditionne
évidemment le mode de vie d’un peu-
pe. Vivant dans une steppe infinie, es Scythes seront en majorité des éleveurs. Escortés de leur bétail, ils
se déplacent perpétuellement. Donc, pas de constructions permanentes, pas de grandes cités. Ils habitent soit
des yourtes facilement démontables, soit, en période de nomadisation, des
chariots couverts où s’entassent fem-
mes et enfants. Les hommes, cava-
liers émérites, suivent à cheval.
De leurs lointains ancêtres, ils ont hérité la passion de la chasse.
L'abondance du réseau orogra- phique leur permet également de se livrer à la pêche. Une partie de la po-
pulation — sédentaire, celle-là — se
consacre à l’agriculture et vit dans des maisons de rondins fendus. On
peut se rendre compte ainsi de la ps habileté des charpentiers scy-
thes.
Hérodote nous raconte comment les Scythes ont résolu le problème du bois de chauffage dans ce pays sans arbres: pour faire cuire la viande, ils font brüler les os de l’ani- mal abattu, ainsi «le bœuf se fait cuire lui-même ». Ils se nourrissent aussi de lait de jument, et ingurgitent d'incroyables quantités de vin.
Un peuple guerrier
Les Scythes sont un peuple de ca- valiers et de guerriers. Au VII siècle avant notre ëêre, ils terrorisèrent l'Occident. Ils ne devaient se « ran- ger » qu’à partir du II° siècle av. J.- C., à la suite de campagnes désas- treuses contre les Grecs. Dés lors, ils
se convertirent progressivement à
l'agriculture, pour disparaître au III°
siècle.
D'après les statuettes retrouvées
au cours de fouilles, le Scythe a un visage régulier et rude, encadré de longs cheveux raides. Ses vêtements sont décorés d’arabesques brodées et bordés de fourrure. Il chausse des bottes courtes et souples serrées au- tour des chevilles à l’aide de petites courroies et porte une toque à pointe, semblable à un capuchon. Le plus souvent, il est armé de pied en
= 6
cap : glaive court, arc et flèches dis- posées dans un carquois accroché à la ceinture, lance, hache, bouclier.
L'armement est parfois complété d'un casque de métal.
Le cheval représente évidemment le principal moyen de locomotion.
Nous savons comment ces chevaux étaient harnachés : les selles sont fai- tes de deux coussins de feutre moël-
leux, fourrés de poils de cerf, aux-
quels on fixe les courroies du poitrail et du trousse-queue, empêchant ainsi la selle de glisser vers l’avant ou vers l'arrière. Les étriers n’ont pas encore été inventés. La bride consiste en une têtière fermement maintenue aux barrettes de mors par une courroie fixe, une muserolle et un chanfrein.
De ce tempéremment batailleur résulte une absence absolue de pitié envers l'ennemi, alliée à une fidélité
Vêtements et équipement du cavalier scythe.
LES SCYTHES (suite)
à toute épreuve envers les compa- gnons d’armes. L'amitié est une va- leur dominante. Hérodote nous dé- crit les rites qui accompagnent le serment de fraternité : ceux qui y prennent part versent des gouttes de leur sang dans une coupe de vin. Ils y trempent ensuite un glaive, des flè- ches, une hache et un javelot. Après
de longues incantations, ceux qui se
lient ainsi boivent le contenu de la coupe.
La société scythe
Les Scythes de l'antiquité se re- groupaient en clans qui peu à peu perdirent leur signification au profit de la grande famille patriarcale.
Cette organisation est fondée sur la suprématie de l’homme et la dépen- dance de la femme, pourtant respec- tée en tant qu’épouse et mère. Les figurines artistiques nous présentent cette dernière vêtue d’une pelisse de cuir doublée de fourrure d’écureuil, avec d’étroites manches décoratives et de courtes bottes de fourrure et de
cuir à semelle souple.
Au départ, tous les membres d’un
clan étaient égaux. Par la suite, ap- parait la notion d'hommes libres.
Plus ou moins riches, plus ou moins
pauvres, ceux-ci constituent la plus grande partie de la population scy- the. Mais Hérodote mentionne aussi des esclaves.
Le reste, la minorité, est composé
par la noblesse, aristocratie de rang
varié : chefs de familles riches, mem- bres de l’entourage du roi, chefs de guerre. Au sommet de la hiérarchie
se tient le roi, chef suprême de l’ar- mée des Scythes.
Des principes démocratiques issus du régime des clans subsistent en-
+ 78: -
core au V° siècle sous forme d’as- semblées populaires composées de guerriers. Ils se réunissent pour dis-
cuter des affaires importantes, et même parfois pour statuer sur le sort d’un roi coupable de quelque man-
quemeni.
Leur religion
« L'usage », nous dit Hérodote,
«n'est pas d'élever des statues de culte, des autels ni des temples ».
Mais les dieux existent néanmoins.
Tahiti est la déesse du foyer domes- tique, Papaios le maître souverain du ciel, époux de Ati, déesse de la Terre. Ces trois divinités sont les principales de la religion scythe. On offre des animaux domestiques en sacrifice à tous les dieux, surtout à la divinité de la guerre, la seule à la- quelle on élève des autels. Ceux-ci.
consistent en d'immenses tertres de branchages sommés d’un antique
glaive de fer. Les prisonniers de guerre y sont immoles.
Les devins sont nombreux. et
respectés jusqu’à un certain point : si le mage se trompe dans ses prédic- tions, une exécution en bonne et due forme l’attend : la situation ne com- porte pas que des avantages !
Les Scythes croient à la survie
après la mort. En fait, cette vie fu- ture ne sera que le prolongement et la répétition de la vie terrestre. Héro-
dote a laissé des descriptions fort in- téressantes des funérailles de rois. Et son récit est confirmé par les scènes décorant les objets déposés dans les
«kourganes », ou tombeaux.
A la mort du roi, on creuse dans la terre une grande fosse carrée. Le-
corps est embaumé, puis placé sur un chariot et transporté de tribu en tribu. Les Scythes qui se portent à la rencontre du défunt se coupent un
morceau d'oreille, se tondent les che
veux, se déchirent les bras, le front.
le nez, s’enfoncent des flèches dans la main gauche !
Puis on revient vers le tombeau préparé. Le cadavre est déposé dans la chambre funéraire, sur un lit de
verdure, et entouré de piques. Le tout est recouvert de pièces de bois, puis de nattes de roseaux. Dans un
espace laissé libre de la chambre, on
place une des concubines du roi, son échanson, un cuisinier, un palefre-
nier, un valet, un porteur de messa-
ges, des chevaux — tout ce monde ayant été préalablement étranglé —
puis des objets usuels, des coupes, etc. Ainsi, le mort ne manquera de
rien dans l'éternité. Toute l’assis- tance travaille ensuite à l'édification du tertre.
Un an plus tard, on met à mort cinquante serviteurs du roi ainsi que cinquante chevaux qu'on attache
avec leurs brides à des pieux et des
demi-roues. Les jeunes gens sacrifiés sont alors assis sur les chevaux et placés autour du tombeau : puis cha- cun se retire.Ces kourganes, immenses tertres qui contribuent à donner à la steppe
des anciens Scythes sa physionomie
actuelle, sont une mine pour les ar-
chéologues. Bien que prospectés de- puis l’époque des tsars, parfois pil- lés, on y fait à l’époque actuelle en- core des découvertes sensationnelles.
Leur art
L’immense territoire scythe com- portait des gisements de métaux de
toutes sortes, des centres produc-
teurs de cuir, laine, fourrure, etc.
Evidemment, tout ceci était localisé,
mais grâce au nomadisme, les échanges pouvaient s’accomplir
avec un maximum de célérité, pour l'époque bien entendu. Les artisans scythes avaient donc à leur disposi- tion toute une gamme de matières premières qui leur permit très tôt de s'affirmer de maniere originale.
En outre, les Scythes entretenaient, des relations commerciales avec les pays frontaliers : c'est ainsi que dans
les kourganes, on trouve aussi bien des tapis persans que des œuvres
grecques ou des statuettes extrême
orientales.Cerf d’or repoussé, datant du VI° siècle avant Jésus-Christ.
LES SCYTHES (suite)
Les Scythes sont passés maîtres dans de nombreux domaines : orfè- vrerie, métallurgie, tissage, poterie.
travail du feutre et du bois. Les principaux symboles utilisés dans la
iécoration des objets sont l'arbre en-
touré de divinités anthropomorphes, les bêtes sauvages — en particulier le cerf — ou domestiques, les oiseaux, les animaux mythiques, sphinx ou griffons. Il n’est pas impossible qu’à l'origine, ces représentations aient symbolisé les différentes tribus. On trouve également des motifs de lotuset d’arabesques géométriques.
Le style animalier, en particulier, est extrêmement original. Il ne s’agit
pas d’une reproduction de la nature : Les artistes allongent ou réduisent audacieusement le corps de l’animal, hypertrophient la tête, déforment les
parties antérieures ou postérieures
des corps. Le cerf, par exemple, pré- sente traditionnellement une ramure
disproportionnée. Il s’agit d’un art imagé, épique, exprimant l'univers spirituel d’un peuple, sa vision parti- culière du monde.
Nombre de bijoux et d'objets usuels s'ornent de fresques de la vie
de tous les jours, d'épisodes, guer-
riers, d'illustrations de légendes qui ont beaucoup aidé à notre connais-
sance des Scythes.
Mais la plupart des kourganes dorment encore sous les glaces sibé- riennes. Les Scythes occupèrent l'arène du monde pendant environ mille ans, presque autant que la Rome antique. La plupart des événe- ments de ce peuple au destin drama-
tique nous demeurent inconnus, où
d’une interprétation difficile. Les ar- chéologues ont encore de belles dé- couvertes à espérer.
D'après le COURRIER
de L'U.N.E.S.C.O.,
décembre 1976.
Cette panthère en tôle d'or était probablement
un ornement de bouclier. (VI° ou VII siècle av.
J.-C.)
OUSLFUOL
LES ZÈÉBRES
SONT -/LS
RPASÉS ©
DE 84E
CONFONDRE
AVEC L'EN-
VIRONNEMENT NATUREL...
Le zèbre est un animal de la famille du cheval, à la robe claire rayée de noir. Ces lignes foncées recouvrent entièrement
le corps du zèbre, depuis la pointe de la queue jusqu'au bout des oreilles, en passant par les sabots. Elles procurent à l'ani- mal un moyen efficace de se cacher parmi les ombres mouvan- tes de la savane : un zèbre immobile dans les hautes herbes est
pratiquement impossible à repérer. C'est une des ressources dont il dispose pour échapper aux grands carnassiers friands de viande de zèbre : le lion, entre autres.
Le zèbre n'est d'ailleurs pas le seul représentant de la faune sauvage qui puisse se confondre avec l'environnement. || s'agit d'une forme de mimétisme courante, qui a aidé les espèces vi- vant actuellement à traverser les millénaires sans s'éteindre.
Au contraire, les animaux trop «voyants» ont souvent suc- combé à leurs prédateurs.
Mais le mimétisme ne constitue pas seulement une tech- nique de défense : il sert aussi à attaquer. Ainsi, le tigre tapi dans l'herbe peut approcher sa proie sans se faire remarquer.
m0 =
DEMOSTHENE
EMOSTHENE, le: plus
grand orateur de la Grèce antique et peut-être du monde na- quit en 384 avant J.-C. dans un bourg. des environs d'Athènes.
On ne sait pas grand-chose sur
les premières années de sa vie ; la
tradition en a fait un être quasi légendaire etnuln ’ignore que, lé- gèrement bègue, il réussit à corri- ger ce défaut de prononciation en apprenant à parler avec un petit:
caillou dans la bouche.
Sa famille était fort riche, le
père ayant acquis une très grosse
fortune avec ses fabriques de meubles et d'armes blanches dans lesquelles il employait une cinquantaine d'esclaves. Mais cette fortune allait s'envoler en fumée. Le père de Démosthène mourut alors que son fils n'avait que 7 ans et les tuteurs chargés de gérer ses biens préfèrent cro- quer ceux-ci !
Néanmoins, le futur orateur fut élevé selon son rang. Il reçut une solide instruction. À sa ma- jorité, il réclama son dû de l’héri-
tage paternel, mais les tuteurs dé- signés par son père se faisaient ti-
rer l'oreille. Au bout de deux ans de vaines tractations, le jeune homme se décida à porter l’af- faire en justice ; ses droits furent reconnus mais il ne toucha foute-
fois qu’un héritage fortement en- tamé, Ce sont peut-être ces inter- minables procès, au cours des- quels Démosthène dut s’em-
ployer à faire valoir son bon droit, qui décidèrent de sa voca- tion, en l’obligeant à étudier l’art oratoire.
Plaidoiries et premiers discours
Il choisit d’être avocat tout en s'intéressant à la politique. A Athènes, la coutume voulait que, lors d’un procès, ce soit le de-
mandeur qui expose l'affaire de-
vant les jugés ; ; en fait, c'était presque toujours l’avocat qui pré-
parait la plaidoirie que son client se bornait à lire. Dès le début de sa carrière, Démosthène se fit re- marquer par la clarté de ses ex- posés et l’habileté avec laquelle il savait utiliser les arguments en faveur de la cause qu’il défendait.
Mais l'avocat s’intéressait beaucoup à la politique. Il eut l'occasion de se faire connaître mieux en se pliant à la loi qui voulait que tout citoyen d’Athé- nes possédant une certaine for- tune — et Démosthène avait bien arrondi la sienne grâce à son ta- lent — devait commander en per- sonne une trière (important vais- seau de guerre) pour laquelle le recrutement et l'instruction de l'équipage lui incombaient. Dé- mosthène se soumit volontiers à cette loi, ce qui ne pouvait quefa- voriser ses ambitions en politi-
que.
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DEMOSTHENE (suite)
Les Philippiques
Démosthène entra dans l’arène politique à un moment où
Philippe de Macédoine, souve- rain étranger ambitieux, décida d’exploiter les querelles intestines des Grecs pour mieux les domi- ner, autrement dit de « diviser pour régner ». Rusé et sans scru- pules, il sut habilement prendre parti tantôt pour un Etat, tantôt
pour l’autre. Lorsqu'il jugea le moment enfin venu d’attaquer di- rectement Athènes et Thèbes de front, il se heurta à la résistance de ces deux villes, enfin unies contre l’ennemi commun. Dé- mosthène prit la tête de ce mou- vement patriotique qui tenta de défendre la liberté de la Grèce.
C’est alors qu’il commença cette série de harangues passionnées contre Philippe de Macédoine,
qui venait d’envahir le sud de la
Grèce, et qu’on appela LES PHI- LIPPIQUES. Le mot « philippi-
que » désigne encore de nos jours tout discours violent et énergi- que.
A trois reprises, Démosthène s’efforça de prouver à ses compa- triotes qu’il leur fallait à tout prix intervenir contre l’envahisseur qui gagnait du terrain. C’est alors que Philippe encouragea une ré- bellion à Eubée, île toute proche d’Athènes, où durent se rendre le gros des troupes grecques.
Défenseur de la paix
La guerre durait depuis long- temps déjà, elle s’éternisait et la
lassitude s’installait dans les deux camps. Les Grecs dépêchè
rent à Philippe une ambassade dirigée par Démosthène, dans
l'espoir d’aboutir à la paix. Le grand orateur mit autant de pas
sion et de chaleur dans sa nou
velle mission qu’il en avait mis à
enflammer le cœur des Grecs contre leur ennemi. Mais celui-ci : retarda le plus possible la signa ture du traité de paix afin d’obte-
nir à peu près tout ce qu’il vou lait.
Athènes accepta mal ce traité qui la défavorisait ; en dépit des conseils réitérés de Démosthène,
les hostilités reprennent en l’ar 340. Après quelques combats
sans importance, en 338, Thé-
bains et Athéniens s’affrontent à Chéronée. Les. pertes sont nom- breuses et Philippe s’empresse de
er un armistice. C’est alors que ceux des Grecs favorables au vainqueur — les « collaborateurs » de l’époque — attaquent Démos- thène, sans toutefois parvenir à
priver celui-ci de l’estime du peu- ple. Mais l’orateur doit se défen-
dre ; il le fait dans un de ses dis-
cours les plus beaux : « Pour la
couronne ».
Son irréductible adversaire
finit par mourir. Démosthène
laisse d’abord éclater ouverte-
ment sa joie ; puis, craignant les
représailles d'Alexandre, succes-
seur de Philippe, il tempère son
enthousiasme ce qui lui vaut
_ 84 -
d'être renié par les extrémistes de
son parti.
Les années d’exil
En l’an 324, Démosthène fut de nouveau attaqué et compro-
mis dans un scandale. On l’ac-
cusa d’avoir profité de fonds pré-
levés sur le trésor public par Ar- palos, ministre des finances ma- cédonien. L’orateur fut condamné à la prison dont il
réussit à s'évader pour s’exiler à l'île d'Egine d’abord, puis à Tré- zène.
Réfugié dans le temple de Poséidon de l'île de Calaurie, Démosthène préfère se don- ner la mort en s’empoisonnant plutôt que de tomber entre les mains de ses ennemis.
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DEMOSTHENE (suite)
Mais voici qu’en 323, survient la mort subite d'Alexandre. Les
Athéniens voient là une occasion inespérée de recouvrer leur indé- pendance et, de nouveau, la guerre recommence ; les Grecs se font battre à Criannon ; l’adver- saire exige une reddition sans condition ainsi que la livraison
de tous ceux qui avaient contri- bué à déclencher les hostilités.
La mort dans le temple
de Poséidon
Démosthène est condamné à
mort par contumace. En octobre
332, il gagne l’île de Calaurie et trouve asile dans le temple de Po- séidon. Le groupe de soldats chargé de l’en déloger n’ose tout de même pas violer ces lieux sa- crés. Le chef ordonne à Démos- thène de se rendre ; il n’obtient
qu’une réponse méprisante. Puis le grand Athénien s’empoisonne et s'écroule devant l’autel du dieu de la mer.
Près d’un demi-siècle plus
tard, Athènes lui édifiait une sta-
tue portant ces mots: «Si ta force, Ô Démosthène, avait été égale à ton génie, la Grèce n’au- rait jamais eu à s’incliner devant des vainqueurs ».
PIM PAM POUM
n° 18
est arrivé |
La célèbre équipe
est au mieux
de sa forme, TRACASSIN
plus inventif que jamais |
De beaux fous rires en perspective |
86 -
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LAqueuLEe MOZART <oNPo
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WHERSTEAD “£SSU 24
LE CULTE DANS, CINQ
ÉGLISES DIFFÉRENTES.
/L EFFECTUAIT AINSI
CHAQUE SEMAINE 45 Lim POUR ALLER PORTER
LA BONNE PAROLE.
BLEK 330: Sur la Colline des 4 Ser-
pents, terrible affrontement entre BLEK et les mystérieux bandits qui sèment la terreur parmi les habitants de Sparton. SIGMAR, l'homme volant de la jungle, à la recherche de l'agent secret Dolly Sanders enlevée par
les Umotis.
NEVADA 371 : MIKI et Saignée accom- pagnent Jouble-Rhum qui va toucher un héritage à Pecos City, mais ils vont se heur-
ter à la bande d'El Mistero. Deux autres his-
toires : JED PUMA et Tashi, les as du judo et LES TROIS LORDS AU FAR-WEST.
OMBRAX : OMBRAX mué en agent se- cret déjoue le complot visant à éliminer le sénateur Witt, chargé de négocier d'impor- tants accords commerciaux avec l'étranger.
Un mort qui ressuscite, un coupable inno-
cent. encore du pain sur la planche pour
GALTON & TRUMBO.
PLANETE DES SINGES 17 : Un geste malheureux de CORNELIUS, le chimpanzé du futur, coûte la vie à un garçon de salle...
et le couple simien est déclaré hors-la-loi cependant que Zira met son bébé au
monde. Explosion du monde sous-marin,
DOC SAVAGE et son équipe n'ont que
le temps de fuir, laissant les Reptiliens et Quentin Taine s'engloutir dans la catastro- phe.
RODEO 322 : Evasion mouvementée de
TEX à qui il ne reste plus qu'à découvrir les responsables de sa condamnation. BABY BANG : Sauvé in extremis par «Le Reli- quaire », Sherwood perd la mémoire. C'est le début d'une fuite échevelée pour échap-
per aux fusiliers de Larson.
YUMA 188: Une aventure insolite de ZAGOR : l'expédition archéologique qu'il escorte découvre des vestiges celtes, mais un fantôme hante le tombeau de Kandrax le Magicien. Le PETIT RANGER se de- mande pourquoi le Professionnel s'inté- resse aux pipes fabriquées par un certain bagnard.
LUG REVUE
ZEMBLA 281: Laur, le cruel roi des
Ginshis précipité au fond d'un volcan par sa tribu, reparaît en semant la terreur. ZEM-
BLA cherche à faire la lumière sur cette
« résurrection », mais Yéyé se fait enlever.
John-John à la force incomparable et la belle Rosy Scroggy s'uniséent à TIKI le pe- tit chef Indien qui veut retrouver l'assassin de son père.
COLLECTION
SUPER-HEROS :
NOVA 5 : Grande confrontation entre le SURFER D'ARGENT et Méphisto, le Prince des Ténèbres, la visite de NOVA aux stu- dios de Marvel Comics Group et l'ARAI-
GNEE face à deux ennemis qui ont juré sa perte : le Tireur et le Vautour.
STRANGE 102: Est-ce la fin de DARE- DEVIL? Dragon Lune, l'énigmatique pré- tresse de Titan, lui redonne la vue... mais il perd ses pouvoirs ! Terrible duel en Chine entre IRON MAN et le Mandarin, L'ARAI- GNEE mêlé à une orageuse campagne électorale.
SPECIAL STRANGE 12: Les vacances des X-MEN se terminent en cauchemar avec le retour du Fléau. Quittant le XVII*
siècle et les Sorcières de Salem, l'ARAI- GNEE est projeté dans le futur de la Terre envahie par les Icariens. La CHOSE dans la jungle oubliée de Ka-Zar.
LA FORTERESSE DE XAPUR (Album CONAN 7): La poursuite de la belle Octa- via attire Conan dans la forteresse de Xapur ressuscitée par la magie de Khosatral Khel
{R. Thomas, John Buscema et Alfredo AI-
cala).
TITANS 14 - LE SPECTRE (Album ARAIGNEE 3) - LE PRINCE DES MERS (Album FF 15): sont toujours en vente.
88 -
JANVIER
SALUT, LONE ! TU
TE FAIS RARE !
DU SEAU TEMPS POUR: ‘/ENIR TE
@NCER LS DALLE
AU SALOON DE -ILY ©... TU AS
VU LE THER -
MOMÈTRE CE
AUTRS TU PROFITES
À VIRGINA CITY, PAR UNE GACIALE APRÈS-MIDI DE VINGT-TROIS,
JE SUIS ZONTENT]
DE TE TROUVER
ICI, A M ENtTE -|
BA DE FAIRE Dix
KIOMÈTRES DE
PLUS COUR ALLER TE Voie À TA
COMMENT C'EST Mo:
CHERCHES ? TU ES
N'EST PAS KALINKA-:
TU DOISBIEN SAVOIR QUE MA PETITE
S'EST ENTCHÉE DE TOI !
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LISE FILLE ,
C'EST VRAI. IL
NE LUI MAN
UE GU'UN
MARI ! [A
ACCORD... DE T'APPORTE GA
AIN - MAIS VIENS DONC BOIRE QUELQUE CHOSE !
Q HE, LILY ! UN AUTRE PUN CH
BOUILLANT POUR MO ET...
Œ VOIT DE TOUT : DES LOUPS
ŒuI PARLENT COMME DES CHRE -|
TENS , DES CHRETNENS QUI
BRAIENT COMME DES
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BRAVO, P'TIT GARS !.
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MOI, L'AIR PUR, M'EN BA-
LANCE, MAIS D'2I QUELQUE PLATE
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COMME TU VOURRAS, KALIN
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5 FAIRE LE MÉNAGE 2 FOND !
DE SUIS NEE ET JAI GRANDI
DANS CETTE MAISON . MES PREMERS COMPAGNON S
DE JEUX ETAIENT DES
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TU AS ENTENDU P9IETE CKAY! VOUS ÊTES LES PUS]
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QUELQUE CHOSE DE CHAUD ; ON VA
BESTER- ICI JUSQU'A L'ARRIVEE
D'UN COPAIN!
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S'IL VIENT ‘ Où Z ÈTE
4 DINGUES DE
Sur
FUN MURMURE COuFUS NI -
TERROMPT LE SOLILOQUE
DE LONE WOLF...
DE ME LAISSER.
CILUPER, D
LAISSE LE DIABLE O1 EST, ET APPELLE PLUTOT
TON
ANGE CARD
IEN !7 IL N'y À PLUS QUE LUI
P« TE NRER
=
IMPATIENE
GRANDIT.
Z KURD! PAT! SCRTEZ LES MANS EN L'AIR ! VOUS TASES
HEUREUSEMENT QUE TU ES VENU CHERCHER TON BOIS, LONE !
C'EST VRAI ! VOUS
NOUS AVEZ SAUVE LA
[ EUX ME LA LONE À RAISON, KALINKA !IL
SLR DEPÉ- A FAULOIR LIVRER. ŒS GIBIERS
-TO| DE LE TEN AU SHERA TT
AE PASSER. AU RANCH ELEC
GA V2! DE VOUS PREPRARE E GA ,
MAIS 2 CONDI—
TION QUE LON WOLF M'INVITE
UNE SEMAINE RAN
FIN DE L'EPISODE.
À SUIVRE -
S/ LA TOMBEEZ DE LA NUIT CALME LES ARDEURS DU SO
LEIL., ELLE N'ÉTEINT PAS FORCEMENT LES PASSIONS !
Si ON VA LE CHERCHER,
ON RISŒ@UE DE Vous
EST-cE QUE VOUS SEBEZ DU STE DES ASSASSINS,
SHERIFFS
LA RÉSURRECTION IM-
FF HEUREUSEMENT, À CE MO — MENT, UN GALOP DE CHEVAL
RETENTIT..
ASSEZ JU
DU PISTOLET,
LES
COMME GA OÙ Y VOIT- PLUS CAR! vous
RENTREZ CHEZ VOUS OÙ 23€
CONTINUE =
*
SS
TOUT LE MONDE SAIT QU'El- LONE WOLF ! TONN) LES ONT PUS DE CAN =
QUE VOUS, BANDE DE LACHES !
LAISSES PARTIR CES EXCITES
N PEU DE FRAÎCHEUR LEUR ERAIT POURTANT DU BIEN
GARS EN
VOULAIENT AU
UN CERTAIN DUFF..
DAVY DUFF... CHAS - L= SOUPIONNE
D'AVOIR VENDU DES LRMES_ LUX
INMENS BLACK-
EN ECHANGE DE FOUR -
RURES , 2€ SUPPOSE ! LE CŒuP SASSIQUE
ENVIRONS
EST
DES QU'IL A APERÇ
DUFFE IL S'EST MI
LUI FAIRE FÈTE
CE N'EST PAS À UN CHIEN
TE DECDER Si UN
CHRETEN DOIT OÙ
NON ÊTRE
Æ CE MOMENT, DES VOIX MENAÇANTES S'ÉLÈVENT...
LE RESRNSLABLE PZZD C'esr 2AMES 80014 YZ
@uI VOUS PARLE ! 4
ON EST. TOUS 2
CON
EULENT LYNCHER
ET 2€ N'2Si ŒU'UN
À, !TUES UN VERITA-
MERC|, LOUE SUR
ET VOILZ LE TRAVAIL ! PRENEZ LES UES ET
CÆLLU
LE !Ei
MAINTENANT IL FAUT-
QUE Æ LE CONDUISE AU
DUGE LE NEWTONVILLE
TU POURRAIS PAS
ALLER POUSPE -
Fe UN PEU PLUS
LOIN > _Nou
TE MIEUX EN
MIEUX !VOILA LE
TEMON ! IL NE
MANQUE PLUS
SOUDAIN, UN FREMIS
SEMENT PARCOURT
LES BUISSONS
SE TROUVE FACEA... MUSEAU
AVEC L'ACCUSA -
TER Rs DUFF !
MAIS L'ACCUEIL DU PRISONMIER
EST BAAUCOUr MOINS DEBON-
ENCORE TOI, SALE BÈTE ! LE AT Jour cÜ 3/41 STI TON PA-
LE Œ PÈGE À OURS,
Fdreas MIEUX FAIT DE MÉ
ER UNE JAMBE . TU
M2S MIS DANS UN ŒUÈPIER
DONT Æ NE RESSCRTIRA|
PAS VIVANT !
SUFFIT,DUFF ! CETTE BETE VIENDRA.
NE NOUS À NEWNTONVILLE ET
NOUS VERRONS_ CE ŒU'EN PENSERA LE TRIBUNAL !
TE DU DESERT NOUS SERONS EN
SEURTÉ. 2
CS LUS L
POURQUOI VOULEZ-VOUS LA MORT DE MON
PÈRE SHÉRIFF ET VOUS ©
EST INNOCENT
IE VOUS EN PRIE, LAISSEZ- PARTIR . 3 AURAIS
BONS FUSILS . Si
TU ME LIBERAIS
LES MAINS
2E Vois ! TU CONNAIS AUSSI BIEN] | ASSEZ ! TANTPARLER.
LES INDIENS QUE LEURS FU-| | TESSÈCHE LA GORGE, Er.
SILS. MAIS PUISQUE U ES é NOTRE PRONISION D'EAU EST À PEINE SUF-
FISANTE !
BUVEZ ! MAIS ALLEZ-Y DOUCEMENT Ou NOUS SERCNS À COURT D'EAU AVANT
DE VOIR LE BOUT DU DESERT !
+ Le
\\
SEUL LE HENNISSEMENT DES CHEVAUX REPOND À LA D
CHARGE ...
LES CAVALIERS GISEANT. À_TERRE, LE VISAGE EN-
LE SABLE
BRU LANRES
GARS ŒUI (ENT.
VOULA
MON DIEU ! REGARDEZ y
GOURDE !
Pr ER
as
À A. ÿ
PT
T'NQUIÈTE PSS, |
DOIT Y AVOIR UN PUITS FAR
LS : LES BLACKFOOT SE
REA ISIONNENT-
Br USE PART ŒUAND ILS SE REFU-
GIENT DANS LE nu DESERT /
=)
RQUOI FLAIRES JU CET-
BOUE F ELLE À UVE
OCDE
IUSQUA MAINTE-
PAPE SAUVE 2
VA MENT, Ù
Æ SRATER LE SABLE BENSE
QUE -1. ETIENNE IVRE - RAIS PAS QUE
— 123 -
IES “REMINGTON ” ! LE:
DES FUSILS ! BON SANG! TU
ETBAIS AU COURANT, DUFF !
VOILZ POUR QUOI -TU SOUHAI -
CES DEUX LETTRES SONT UNE)
REVELATION POUR. DUFF.
DAMES BCOTH ! LE PLUS
RICHE ELEVEUR DE LA RE GION ! C'EST DONC LUI
@UI ENIT DES
ÊARMES AUX
MINUTE /FAIR C'EST ui
MOI VOIR UN COUVER -
VoIL£ COMMENT _IL VOILA qui PROUVE TSN
S'EST ENRICHI : ÆN
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LE LENDEMAIN | HUIT CERCUEILS ,BILL... ON@ POUR MATIN Æ WIND | ADULTES ET TROIS R- ENFANTS.
RIVER .…. PA: RE Re
FAIT,
F. MIS —
BOTH
MO M
LOUE WOLF
S'EST CHAR —
SE DE CON