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REVUE DE PRESSE DU 8 NOVEMBRE

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Academic year: 2022

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REVUE DE PRESSE DU 8 NOVEMBRE

France 3

Édition Languedoc-Roussillon du 07/12/2020 :

>> Reportage sur un restaurateur nîmois qui a été débouté par le CE car il souhaitait faire reconnaître la mauvaise gestion de la crise sanitaire par l'Etat qui ont conduit à la fermeture de son établissement. Il va saisir la Cour européenne des droits de l'Homme afin de poursuivre son action.

>> Reportage sur la mobilisation des gardois à l’occasion du téléthon et focus sur un DJ qui a assuré 30 heures de musique sur les réseaux sociaux pour récolter des fonds

>> Retour sur les défaites de NO et USAM en championnat

>> Reportage sur un artisan coutelier à Aimargues qui propose des articles uniques Édition 19/20 pays gardois du 07/12/2020

>> Reportage sur la mobilisation des pêcheurs à Port la Nouvelle suite à une proposition de l'Europe visant à réduire les jours de pêche au merlu.

>> Reportage sur le déplacement de M Schiappa à Montpellier aux côtés des associations qui œuvre pour le vivre ensemble

>> Reportage au collège du Vigan aux des élèves travaillent sur l'encyclopédie des lumières de Diderot

>> Reportage dans le 34 au sein de plusieurs établissements scolaires où des séances de sport sont organisées pour mesurer d'état des santé des élèves après les mois de confinement

Objectif Gard

ROQUEMAURE Les travaux de la maison médicale pluridisciplinaire devraient débuter en février-mars

À Roquemaure, les élections municipales se sont réglées dès le premier tour. C'est Nathalie Nury (ex-socialiste et également conseillère départementale) qui l'a emporté face au maire sortant, André Heughe. Après déjà quelques mois à la tête de la commune, la nouvelle première magistrate fait le point avec nous sur les travaux à venir.

Un des gros projets de 2021 sera la création d'une maison médicale pluridisciplinaire. En effet, en octobre dernier, quatorze nouveaux projets de maisons médicales ont été validés en Occitanie, dont deux dans le Gard, à Uzès et à Roquemaure. Elles se rajouteront aux 233 maisons de santé labellisées que compte déjà la Région.

"Elle va se faire. On a trouvé un consensus avec les médecins généralistes. Infirmiers libéraux, pharmaciens, médecins, kinés de la commune se sont réunis en association et ont travaillé juillet-août sur le projet", retrace Nathalie Nury, maire de Roquemaure.

L'appel d'offres pour sa construction s'est clôturé la semaine dernière. Toutes les propositions vont maintenant être analysées. "On espère commencer les travaux en février-mars pour que la maison ouvre en 2021", s'avance la maire. Cette maison se situera rue du Rhône dans un

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bâtiment qui abritait autrefois les ateliers municipaux. Un emplacement idéal où il est possible de venir à pied du centre-ville ou de garer sa voiture sur un parking non loin. Le bâtiment offre ainsi une surface de 300 m² sur chaque niveau, soit 600 m² au total. Au départ, la municipalité envisageait de ne privilégier qu'un seul niveau, puis finalement a choisi de rénover les deux "pour accueillir un nombre de médecins que l'on n'a pas aujourd'hui."

Nathalie Nury, maire de Roquemaure. (Marie Meunier / Objectif Gard)

En effet, la commune compte aujourd'hui quatre médecins et un homéopathe pour 5 500 habitants. Tous sont débordés. Un généraliste est parti récemment à la retraite et les

communes voisines de Sauveterre et Montfaucon ont aussi perdu chacune un médecin. "On n'arrive pas à attirer de jeunes médecins si on n'a pas de maison médicale. Les jeunes veulent s'assurer, veulent prendre des congés avec possibilité d'être remplacés. Quand ils s'installent seuls c'est plus compliqué", atteste Nathalie Nury.

Le budget total de cette maison médicale s'élève à 1 million d'euros. "L'État va venir nous aider à hauteur de 40% pour l'instant. On a aussi demandé des subventions au Département et à la Région. Le reste sera assuré par l'emprunt communal, financé par les loyers des médecins à 7€ le m²", poursuit l'édile.

Une gendarmerie toute neuve en septembre 2021

Lancés sous la précédente municipalité, es travaux devant faire sortir de terre la nouvelle gendarmerie, rue des Martyrs-de-la-Résistance, se poursuivent. "Les gendarmes rentreront dans leurs nouveaux locaux en septembre 2021. Le chantier est dans les clous. Il reste surtout les finitions sur les logements", explique Nathalie Nury. Des logements qui passeront au nombre de 17 contre 16 actuellement, permettant d'accueillir un gendarme supplémentaire.

Au dernier conseil municipal, l'assemblée délibérante a aussi voté le logement gratuit de deux gendarmes, mobilisés en renfort sur la commune, suite au risque attentat. Une présence supplémentaire nécessaire pour la maire qui rappelle : "Ils ne couvrent pas que notre commune mais aussi Saint-Laurent-des-Arbres, Tavel... On en a besoin niveau prévention, sécurité. On a quand même 15 000 voitures jour qui transitent par la N 580."

Elle l'avait promis aussi dans son programme électoral, Nathalie Nury veut que le marché hebdomadaire du mardi revienne en centre-ville (sur la place de la mairie et aux alentours, NDLR). Il avait été déplacé sous la halle et sur la place pour l'accès pompier. Un argument qui ne tient pas à regarder les marchés de villes plus grandes telles qu'Uzès ou Bagnols/Cèze, comme le souligne la maire. "On va le passer aux votes en février ou au plus tard en mars.

L'idée, c'est qu'au 1er mai le marché soit installé en centre-ville." Ce déménagement pourrait s'accompagner à terme d'une piétonnisation d'une partie du cœur de ville.

Une réflexion en cours sur des travaux dans l'école

La place où se dresse la fameuse halle, boulevard National, devrait d'ailleurs devenir une esplanade (avec îlots de fraîcheur, NDLR) d'ici 2022, avec début des travaux en 2021. Le but étant d'amener petit à petit la mobilité douce au sein de la ville. Devraient suivre ensuite en 2023 les travaux de voirie et de réseaux d'eau et d'assainissement entre la route d'Avignon et l'Escatillon. Bien sûr, la municipalité en place poursuit les travaux lancés sous André Heughe, avenue de la Gare, à la Croze et rue Carnot. Tout le réseau pluvial a été refait ainsi que les réseaux eau et assainissement. La voirie et les trottoirs ont été rénovés et des pistes cyclables vont être aménagées.

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Côté jeunesse, la commune prévoit de refaire l'aire de jeux à Miemar. La question se pose d'y aménager des bosses pour VTT. Réflexion en cours également pour mener des travaux conséquents sur l'école. "On va essayer de racheter des terrains autour de l'ancienne

gendarmerie qui appartiennent au Département du Gard pour y installer l'école maternelle", envisage la maire. Toujours dans la volonté que l'école reste en centre-ville pour que les écoliers puissent continuer de se rendre à pied à la médiathèque ou sur le marché. Un mini bureau d'études va aussi se monter en interne pour songer à agrandir et à climatiser l'école élémentaire.

Candidature au dispositif "Petites villes de demain"

"Le budget va être compliqué à monter en 2021, il faut tout anticiper", déplore la maire. Elle aimerait aussi se lancer dans le développement durable en installant des panneaux

photovoltaïques sur les toitures des bâtiments communaux (piscine, salle des fêtes, gymnase...) pour payer au moins les fluides utilisés.

Et pour l'aider à mener à bien tous ces projets, la commune a candidaté au programme "Petites villes de demain". Dans le Gard, le préfet a présélectionné trente villes dont Roquemaure.

Avec son positionnement de ville de centralité, la commune a de bonnes chances d'être retenue. Si c'était le cas, elle pourrait bénéficier d'un financement jusqu'à 75% du poste de chef de projet pour l'accompagner dans son projet de territoire.

Mais ce qui intéresse surtout le maire, c'est le financement de poste de manager de centre-ville qui établit un plan en faveur de la relance du commence en centre-ville. Une subvention de 40 000 € sur deux ans est accordée par l'État. "On a une OPAH (opération programmée

d'amélioration de l'habitat) en cours et un centre-ville qui est en train de se vider de ses commerces", constate-t-elle. Grâce au dispositif, elle a bon espoir d'endiguer ce phénomène.

Et ainsi poursuivre une politique au plus près des habitants et de leurs attentes, Roquemaure time.

CORONAVIRUS « Nous ne sommes pas au bout de cette deuxième vague », selon l’ARS Occitanie

Si le pic de la deuxième vague a été franchi, le directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS) Occitanie demande à la population de redoubler de vigilance pour éviter un nouveau rebond épidémique au début de l'année prochaine.

Le pic épidémique a été franchi mais Pierre Ricordeau, le directeur général de l’ARS Occitanie l'a affirmé ce lundi 7 décembre, "nous ne sommes pas au bout de cette deuxième vague." Car la baisse du nombre de cas positifs "semble s'être interrompue."

Pour autant, "nous sommes sur un plateau que nous espérons temporaire, ajoute Pierre Ricordeau. Les chiffres des derniers jours suscitent une inquiétude et nous devons redoubler de vigilance pour éviter que l'épidémie ne s'invite aux fêtes de fin d'année."

Document ARS Occitanie.

La moyenne régionale des taux d'incidence affiche encore un niveau élevé, au-dessus du seuil d'alerte fixé à 50 cas positifs pour 100 000 habitants sur sept jours. Les Pyrénées-Orientales est le seul département de la région qui se situe en-dessous de ce seuil d'alerte (48,2). À L'inverse, quatre départements (la Lozère, le Tarn, le Gers et les Hautes-Pyrénées) ont dépassé les 100 cas positifs sur 100 000 habitants. Le Gard est à 95. Quant au taux de positivité, la moyenne régionale est actuellement, et ce depuis fin novembre, de 9% contre

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20% au mois d'octobre.

Document ARS Occitanie

"Nous sommes encore bien au-dessus des taux de positivité que nous avons connus au sortir du premier confinement." La moyenne régionale se situait en dessous de 1% au mois de juin.

"Nous ne sommes pas redescendus assez bas pour voir venir les prochaines semaines l'esprit suffisamment tranquille. L'inquiétude est d'autant plus forte que nous le savons, la saison d'hiver est plus propice au virus", réagit le directeur général de l'ARS Occitanie.

Comment évolue la situation à l'hôpital et en Ehpad ?

La baisse des entrées en hospitalisation conventionnelle et en réanimation se poursuit depuis plusieurs semaines. -70% depuis le pic en octobre dans le premier cas, -76% dans le second.

En conséquence de quoi la mobilisation des équipes hospitalières en Occitanie passera du niveau 4 au niveau 3. Un niveau qui nécessite encore des déprogrammations d'activité pour maintenir une capacité à accueillir les malades du covid, mais moindre que le niveau maximal.

"Nous desserrons la pression. Je crois que c'est important, à la fois parce que des malades non-covid peuvent ainsi être traités pendant cette période mais aussi parce que le système de santé doit prendre un peu de repos pour être en meilleure situation au cas où il y ait un nouveau rebond épidémique au début de l'année prochaine."

S'agissant des établissements médico-sociaux et en particulier des établissements

d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), l'amélioration est plus récente, plus fragile. "Sur le graphique de Santé publique France publié vendredi dernier, le nombre de cas de résidents positifs au covid a commencé à baisser de manière significative par rapport au pic atteint il y a deux semaines", soit près de 500 cas contre 1 200. Le représentant de l'ARS poursuit : "Il y a toujours des phénomènes de foyer d'infection dans un grand nombre d'Ehpad. Et nous avons déploré la semaine dernière une centaine de décès de résidents. La situation est sérieuse."

La stratégie vaccinale, phase 1

La vaccination est au coeur de toutes les discussions, Pierre Ricordeau n'y a pas coupé. Sans aller au-delà des annonces faites par le Gouvernement, il a rappelé qu'en Occitanie comme sur l'ensemble du territoire, "nous mettrons en œuvre la stratégie telle qu'elle a été définie avec cette première étape au mois de janvier-février 2021 qui se concentrera sur les personnes âgées en établissements et les personnels les plus fragiles". Soit près de 100 000 personnes concernées dans la région.

Stéphanie Marin

* Le nombre de personnes testées positives divisé par le nombre de personnes testées, sur les 7 derniers jours.

ALÈS Mobilisation pour le maintien du conseil de prud’hommes « en l’état »

Un groupe de travail - piloté par le ministère de la Justice - vient de rendre ses conclusions

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concernant le conseil des prud’hommes d’Alès. Ce dernier pourrait voir disparaître deux de ses cinq sections : l’encadrement et l’agriculture.

« C’est encore des décisions prises par des technocrates parisiens », peste Arnaud Bord, le président du conseil de prud’hommes d’Alès. Devant l’entrée du palais de justice, ce lundi midi, il a regretté que ce groupe de travail parisien s’appuie uniquement sur des chiffres, sans tenir compte d’autres réalités humaines, sociales ou géographiques.

Entourés d’une cinquantaine d’avocats, d’élus, de représentants syndicaux, de membres du greffe et de conseillers prud’homaux, Arnaud Bord et le vice-président, Jean-François Corbière, ont fait part de leurs inquiétudes : « Le conseil de prud’hommes c’est le dernier réceptacle des crises et nous craignons non seulement pour l’activité judiciaire sur Alès, mais aussi pour la prud’homie à Alès et en France. »

De la proximité !

Pour ne pas que leur juridiction connaisse le même sort que celui du tribunal de commerce ou de l’antenne de la Banque de France, le binôme vient d’envoyer un courrier à la magistrature.

Une lettre où l’on parle de concret, où les chiffres, les statistiques et les grandes théories sont remplacés par les préoccupations quotidiennes - et bien réelles - des justiciables comme les questions des temps de trajets qui pourraient doubler si d’aventure ils devaient se rendre à Nîmes.

En fin de courrier, les membres du conseil des prud’hommes d’Alès font même quelques suggestions pour tenter de « perdurer en l’état ». Ils proposent, entre autres, l’élargissement de la juridiction avec l’intégration des territoires de Pont-Saint-Esprit ou de Bagnols-sur-Cèze.

Bien que différent, ce combat fait écho à celui des avocats qui défendaient leur régime de retraite en début d’année 2020. Les robes noires étaient d’ailleurs très nombreuses ce midi au rassemblement. « Être proche de son juge, c’est absolument indispensable. Il faut défendre ce principe de proximité », a conclu la bâtonnière du barreau d’Alès, Claire Sadoul. Le verdict de la chancellerie ne devrait pas tomber avant 2021.

BAGNOLS/CÈZE L’Ehpad des 7 sources entame son plan de déconfinement

"On est en train d'entamer un plan de déconfinement aux 7 sources. Les indicateurs sont au vert", annonce Sébastien Gil, le chef de service de l'Ehpad bagnolais, dépendant du centre hospitalier. En concertation avec les médecins, la cellule hygiène, les infectiologues et l'ARS (Agence régionale de santé) ce plan a été découpé en deux temps.

En effet, l'établissement des 7 sources avait déploré jusqu'à 42 cas de covid parmi ses

résidents lors de cette deuxième vague. Aujourd'hui, la quasi totalité d'entre eux sont négatifs au virus. Une évolution favorable qui a permis d'enclencher la première étape du plan de déconfinement de l'établissement ce lundi.

Désormais l'isolement en chambre est levé, les activités par petits groupes ont pu reprendre et les repas collectifs sont de nouveau autorisés. Bien sûr, tout cela se fait sans mélanger les patients des différents secteurs de l'établissement : Ehpad, UHR (unité d'hébergement

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renforcé) et USLD (Unité de soins longue durée). Seuls trois résidents seront maintenus en chambre, "mais une grande majorité vont être déconfinés cette semaine, sauf quelques cas particuliers", rappelle Sébastien Gil.

Une bonne nouvelle quand on sait que le chef de service observait les effets pervers de la solitude, notamment "des troubles du comportement réactivés plus précocement que lors de la première vague. Il y a un effet cumulatif et la tolérance au confinement est beaucoup plus faible. Là, on est quand même dans une bonne dynamique. Les résidents vont pouvoir reprendre le lien social et les activités collectives."

Reprise des visites des familles dès lundi prochain. Normalement...

Si la situation ne se dégrade pas cette semaine, la 2e étape du plan de déconfinement devrait être passée dès lundi prochain avec la reprise des visites des familles. "Elles se feront sur rendez-vous, dans un lieu dédié qu'est la salle polyvalente, du lundi au dimanche. De manière à ce que les résidents commencent à profiter de leur famille avant les fêtes", explique le docteur Gil. Exception faite des personnes grabataires alitées pour qui les visites en chambre seront autorisées exceptionnellement sur décision médicale.

Une attention décuplée sera accordée au respect des règles du protocole sanitaire lors des visites, pour éviter tout nouveau départ de contamination. "La nouveauté, c'est que l'ARS préconise fortement aux familles de passer un test PCR 72h avant la visite à leur proche", rapporte Sébastien Gil. Quinze créneaux de visite de 40-45 minutes seront proposés chaque après-midi aux proches, de 14h à 18h30: "Il faut nous laisser le temps de faire le bionettoyage qui dure à peu près 15 minutes entre chaque visite."

"Réautoriser les visites, c'est un moment délicat [...]. Mais c'est incontournable"

Des personnes en renfort devraient être déployées pour s'assurer que les visites se déroulent bien et assurer la mise en place des rendez-vous. "Réautoriser les visites, c'est un moment délicat car c'est une porte d'entrée au virus qu'on rouvre. Mais c'est incontournable, surtout en période de fête. On va mettre tout en place pour éviter que le virus revienne", atteste Sébastien Gil. À l'heure où certains parlent de 3e vague post-fêtes de fin d'année, la vigilance est

particulièrement accrue.

En revanche, les sorties extérieures ne seront pas possibles pour les résidents. Même pas le 25 décembre pour fêter Noël en famille. Le système d'échange par Skype à travers les tablettes tactiles mises à disposition par l'Ehpad est toujours en place. Au niveau des équipes des 7 sources, pas de nouvelles contaminations à déplorer "mais les personnels sont fatigués. On espérait sortir plus rapidement de cette 2e vague", relate Sébastien Gil. Heureusement, tous leurs congés sont maintenus. Ils l'ont bien mérité !

DÉPARTEMENT Le vote du budget 2021 repoussé

Prévu initialement en décembre, le vote de l'exercice financier de la collectivité a été repoussé au 11 janvier.

Décidément, le budget 2021 de la collectivité aura connu quelques doutes sur le jour de son vote. Il y a quelques jours, sa date faisait l’objet d’une passe d’armes entre le président par intérim, le socialiste Alexandre Pissas, et l’ancien président démissionnaire, Denis Bouad. Le premier souhaitait le repousser à janvier et le second, voulait le maintenir à décembre. Élue le 27 novembre, la nouvelle présidente socialiste, Françoise Laurent-Perrigot, a tranché : ce sera

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le 11 janvier. Un communiqué vient d’être envoyé, évoquant pour le justifier « le contexte sanitaire actuel. » Selon l’une de nos sources, « ce décalage ne change rien. Les groupes d’opposition ont demandé d’avoir plus de temps pour étudier l’exercice comme il faut. »

NÎMES Des parents d’élèves en colère à l’école Jean-Moulin

Des mamans se sont retrouvées ce matin devant l’école Jean-Moulin pour se plaindre de l’absence d’instituteurs dans cet établissement situé en zone REP + (réseau d’éducation prioritaire)

Malgré le froid, une dizaine de mamans manifestaient ce lundi matin devant le portail de l’école élémentaire Jean-Moulin, dans le quartier du Chemin bas d’Avignon. Cet

établissement fait partie d'un réseaux d’éducation prioritaire. Pourtant les parents d’élèves dénonçaient « les difficultés que connaissent les élèves face à une cruelle et injuste pénurie d'enseignants remplaçants. »

« On sacrifie les enfants de Jean-Moulin »

Pancarte dans les mains et dans le calme, elles interpellaient sur la situation que connaissent les élèves des classes de CE2 et CM1, avec l’absence des plusieurs instituteurs. « Les enfants subissent un enseignement en pointillé, voire inexistant le plus souvent. »

Karine Pust, secrétaire générale de la FCPE 30, était présente à la manifestation (photo Norman Jardin)

Karine Pust, secrétaire générale de la FCPE 30 (Fédération des conseils de parents d'élèves), s’inquiète de la situation : « On sacrifie les enfants de Jean-Moulin. Cela va engendrer de l’inégalité scolaire. Les enfants en difficulté vont chuter de plus en plus. Jusqu’au jour où on ne pourra pas les rattraper. Aujourd’hui c’est un logiciel qui décide de la répartition des remplaçants. Avant c’était une secrétaire et ça fonctionnait très bien. » Si la situation n’évolue pas à l’école Jean-Moulin, les manifestants envisagent de demander une audience au DASEN (Directeur académique des services de l'Éducation nationale) afin de faire passer leur

message.

LUNDI VILLAGE Frédéric Salle-Lagarde, maire de Moussac : « J’espère qu’on pourra trouver le ou les coupables qui ont fait cette chose immonde »

Pendant le confinement, Objectif Gard se rend chaque jour à la rencontre d'un maire du département pour prendre des nouvelles des petites communes. Aujourd'hui, c'est au tour de Frédéric Salle-Lagarde, maire de Moussac, de répondre à nos questions.

Après avoir donné des nouvelles rassurantes de l'Ehpad de la commune, plus durement touché par l'épidémie de coronavirus qu'au printemps dernier, l'édile moussacois a abordé sans ambages le deuxième fléau qui sévit sur la commune depuis plusieurs semaines.

Des produits extrêmement nocifs ont en effet été répandus sur plusieurs chemins communaux, entraînant la mort d'une dizaine d'animaux, majoritairement des chiens, dont les propriétaires demandent à la justice qu'elle fournisse des réponses. Si l'on en croit les dires du maire, Frédéric Salle-Lagarde, le profil de l'auteur présumé des faits semble se dessiner.

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GARD Christophe Bonnet élu président de la Capeb

Christophe Bonnet succède à Éric Affortit à la tête de la Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) du Gard.

À la suite de l’assemblée générale statutaire, tenue le 20 novembre dernier en visio- conférence et présentiel, le nouveau conseil d’administration fort de quatre nouveaux

administrateurs a élu Christophe Bonnet président de la Capeb du Gard. Avant de succéder à Éric Affortit à la tête du syndicat professionnel, il en avait été le 2e vice-président en 2017 puis le 1er vice-président en 2019.

Élu à l’unanimité par le Conseil d’administration réuni le mercredi 2 décembre, Christophe Bonnet, fils et petit-fils d’artisan peintre, est devenu à son tour artisan peintre en 1994 sur la commune de Sumène. Il adhère dès ses débuts à la Capeb Hérault puis celle du Gard dont il devient donc à 54 ans le nouveau président.

Références

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