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Revue de presse de l OECT Du 8 novembre 2021

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OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 8 novembre 2021 Page 1

Revue de presse de l’OECT

Du 8 novembre 2021

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OECT/Service Communication REVUE DE LA PRESSE NATIONALE 8 novembre 2021 Page 2

https://www.webmanagercenter.com/2021/11/08/475170/anis-wahabi-letat-doit-payer-ses-fournisseurs/

Anis Wahabi : L’Etat doit payer ses fournisseurs

Dans sa quête des financements nécessaires pour boucler le budget de 2021, l’Etat devrait avoir pour priorité d’honorer ses engagements envers ses fournisseurs, trop lésés par le retard accusé par le paiement de leurs dus, estime l’expert-comptable, Anis Wahabi, dans une déclaration accordée à l’agence TAP.

Interrogé sur les solutions qui restent à l’Etat pour boucler le budget de 2021, Wahabi a souligné que “si on se base sur la Loi de finances 2021, le gap budgétaire à combler s’élève à 9 milliards de dinars dont une partie a été financée par l’allocation des droits de tirage spéciaux (DTS) accordée à la Tunisie par le FMI (environ 2 milliards de dinars), mais aussi à travers le recours à l’endettement supplémentaire sur le marché monétaire local (via l’émission de bons de trésors à court terme) et des coupures budgétaires sur le budget de l’investissement”.

FINALEMENT, LE BESOIN NET POUR BOUCLER LE BUDGET DE L’ANNÉE 2021, A ÉTÉ RÉDUIT À 3 MILLIARDS DE DINARS

Ce trou budgétaire va être bouclé selon, Wahabi, d’abord via “l’emprunt obligataire national qui a été lancé par le gouvernement tunisien en juin dernier, et dont les souscriptions à la troisième tranche ont été ouvertes le 3 novembre et seront clôturées le 12 novembre 2021, sauf que le montant recherché à travers cet emprunt n’a pas été fixé. En effet, il y a tellement d’incertitude par rapport à la réussite de cet emprunt que le montant ciblé n’a pas été annoncé, d’autant plus que la liquidité est de plus en plus rare sur le marché monétaire local, où le taux d’épargne est actuellement inférieur à 4%”.

“L’autre possibilité pour combler une partie de ce gap budgétaire, c’est le recours au financement bilatéral.

Des efforts ont apparemment été déployés dans ce sens mais il n’y a toujours rien de concret et on ne sait toujours pas si ces efforts déployés vont aboutir et avec quelles conditions et quelles concessions (de point de vue financier mais aussi politique et diplomatique)” s’est -il interrogé.

La troisième solution qui reste à l’Etat tunisien c’est, selon l’expert-comptable, “le recours au financement direct de la Banque centrale de Tunisie. Une première expérience a été faite l’année dernière. La loi de finances complémentaire de 2020 a inclut un financement direct de la BCT de 2,9 milliards de dinars, remboursable en totalité après 5 ans”.

“C’était une mesure exceptionnelle très fâcheuse qui a engendré de l’inflation qui a été ressentie 6 mois après. S’il va refaire la même expérience, l’Etat pourrait financer une partie du gap de 3 milliards de dinars, mais avec des conséquences très néfastes sur le plan économique et social”, a-t-il ajouté.

Et d’enchaîner “mais en tout état de cause, l’Etat est dans l’obligation de trouver les solutions pour boucler le budget de 2021, avec pour priorité de payer ses fournisseurs qui confrontent des difficultés financières énormes et dont certains encourent même le risque de faillite à cause des retards accusés par le paiement des créances étatiques”.

Accélérer les pourparlers avec le FMI

A moins de deux mois de la fin de cette année 2021, Wahabi s’inquiète aussi du flou qui règne encore sur le

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A moins de deux mois de la fin de cette année 2021, Wahabi s’inquiète aussi du flou qui règne encore sur le projet de Loi de Finances 2022.

LES ESTIMATIONS PARTENT SUR DES BESOINS DE L’ORDRE DE 20 MILLIARDS DE DINARS POUR POUVOIR BOUCLER LE BUDGET DE 2022 ET PRÉSENTER UNE LOI DE FINANCES 2022 CRÉDIBLE

“Pour pouvoir mobiliser de tels financements, il faut accélérer les pourparlers avec le FMI et les autres bailleurs de fonds internationaux et entamer, sans tarder, la mise en œuvre des réformes nécessaires de la finance publique”.

“Il faut également mettre l’accent sur les projets de partenariats Public-Privé afin d’impliquer le privé dans le financement des projets publics, en levant les blocages entravant, jusque-là, les contrats publics, malgré la promulgation d’une loi dédiée au PPP”.

A une question sur l’importance, à ce stade, de chercher à intégrer une partie du marché parallèle dans le circuit organisé, l’expert comptable a souligné “qu’une bonne partie du marché parallèle a déjà été récupérée grâce au processus de réforme fiscale qui a donné des fruits durant les dernières années. En témoigne l’augmentation des recettes fiscales de l’Etat”.

“Mettre en place des réformes importantes ciblant le marché parallèle est une démarche importante, mais dont les résultats ne seront pas immédiats. Il faut attendre quelques années pour ressentir l’effet d’une telle démarche” a-t-il conclu.

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https://www.webmanagercenter.com/2021/11/06/475172/tunisie-fmi-reprise-des-negociations/

Tunisie FMI : Reprise des négociations ?

Les autorités économiques et financières tunisiennes, représentées par M. Marouane El Abassi, Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie, M. Samir Saied, ministre de l’Economie et de la Planification et Mme Sihem Nemssia, ministre des Finances se sont entretenus, jeudi 04 novembre 2021, à distance, avec une délégation du Fonds Monétaire International (FMI), conduite par M. Jihad Azour, directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale (MENA).

Ont, également, pris part à cette réunion, M. Chris Geiregat, chef de la mission du FMI en Tunisie, M.

Jérôme Vacher, représentant résidant du Fonds en Tunisie et M. Hossein Hosseini, administrateur de la Tunisie auprès du FMI.

Cette réunion qui s’inscrit dans le cadre de la poursuite des discussions techniques entre les services du FMI et les autorités Tunisiennes a porté sur la revue de l’évolution économique et monétaire en Tunisie. La réunion a porté, également, sur les réformes économiques envisagées par les autorités tunisiennes et pouvant être soutenues par les partenaires internationaux et notamment le Fonds monétaire international suite à une requête officielle formulée cette semaine par la Cheffe du Gouvernement tunisien à la directrice générale du Fonds.

La délégation tunisienne et celle représentant le FMI, se sont accordées sur l’importance des orientations stratégiques arrêtées par le gouvernement tunisien qui seront traduites, en partie, au niveau de la Loi de Finances 2022, à même de donner un signal fort tant aux bailleurs de fonds qu’aux investisseurs tunisiens et étrangers.

Dans ce sens, un consensus de tous les intervenants s’est dégagé autour de l’importance d’impliquer toutes les parties prenantes nationales dans la conduite de ces réformes.

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https://www.businessnews.com.tn/aram-belhadj--la-tunisie-pourrait-obtenir-du-fmi-pres-de-32-milliards-de- dollars,520,113786,3

Aram Belhadj : La Tunisie pourrait obtenir du FMI près de 3,2 milliards de dollars

« Théoriquement, la Tunisie pourrait obtenir près de 3,2 milliards de dollars (environ 10 milliards de dinars) si un nouvel accord avec le Fonds monétaire international (FMI) sur un programme de réformes réaliste sur quatre ans est conclu », a affirmé, lundi 8 novembre 2021, Aram Belhadj, docteur en sciences économiques, enseignant-chercheur à l'Université de Carthage et expert-consultant,

Dans un post Facebook, l’expert économique a soutenu : « Indépendamment de la légitimité et de la capacité du gouvernement actuel à conclure un accord important avec cette institution financière internationale donatrice, ce nouvel accord représente la dernière opportunité pour mener à bien les réformes économiques nécessaires en Tunisie ».

Et d’ajouter : « L'un des facteurs de succès les plus importants sera inévitablement la méthode d'utilisation des ressources financières du Fonds (ainsi que le reste des ressources obtenues des donateurs et des marchés après la signature de l'accord avec le FMI) dans le processus de réforme ».

Aram Belhadj a spécifié que ces ressources devront obligatoirement être allouées aux réformes suivantes : La réforme de l'administration, à commencer par le dossier de corruption et de pots-de-vin

La réforme du climat des affaires, à commencer par le dossier des rentes La réforme de la fiscalité, à commencer par le dossier de la digitalisation

La réforme de la fonction publique, à commencer par le dossier de la mobilité des agents

La réforme des entreprises publiques à caractère stratégique, à commencer par le dossier de la gouvernance La réforme du système de compensation, à commencer par le dossier énergie

L’expert recommande ainsi la mise en place d’une matrice de réformes spéciale au programme du FMI qui soit réaliste, transparente et inclusive (c'est-à-dire bénéficiant d'un large consensus) et qui sera, selon lui, la première étape vers le succès.

Rappelons que la Banque centrale de Tunisie avait annoncé, dans un communiqué daté du samedi 6 novembre 2021, que les autorités économiques et financières tunisiennes, représentées par Marouane Abassi,

gouverneur de la BCT, Samir Saied, ministre de l’Economie et de la Planification et Sihem Nemssia, ministre des Finances se sont entretenues, jeudi 4 novembre 2021, avec une délégation du Fonds Monétaire

International (FMI), conduite par Jihad Azour, directeur du département MENA.

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Une réunion qui s’inscrit dans le cadre de la poursuite des discussions techniques entre les services du FMI et les autorités tunisiennes a porté sur la revue de l’évolution économique et monétaire en Tunisie.

Et de spécifier que la réunion avait, également, porté sur les réformes économiques envisagées par les autorités tunisiennes et pouvant être soutenues par les partenaires internationaux et notamment le Fonds monétaire international suite à une requête officielle formulée cette semaine par la cheffe du gouvernement tunisien à la directrice générale du Fonds.

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https://www.leconomistemaghrebin.com/2021/11/08/convention-de-partenariat-entre-atic-et-vneuron-opex/

Atic et Vneuron Opex signent une convention de partenariat

Ce lundi 8 novembre se signait une convention de partenariat entre l’Atic (Association Tunisienne des Investisseurs en Capital Tunisie) et Vneuron Opex.

Il s’agit d’une collaboration initiée par les deux parties : Atic et Vneuron Opex. L’objectif étant de permettre aux investisseurs en capital membres de l’Atic de bénéficier de la solution technologique de gestion des investissements Spark Investment Solution (SIS).

De plus, un tel partenariat met l’accent sur l’importance d’une solution digitale de gestion des investissements. Telle que la développe Vneuron, à travers une offre mutualisée.

Cela amènera donc à une digitalisation des processus métiers et une parfaite gestion des investissements.

Ainsi qu’à une bonne maîtrise du portefeuille, des transactions, des mouvements des capitaux et de leur comptabilité respective.

Enfin, cela conduira également à une conformité réglementaire et une personnalisation des KPIs, des reportings envers les différentes autorités.

En somme, cette collaboration permettra une gestion centralisée des documents électroniques

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https://www.realites.com.tn/2021/11/isadder-lancement-du-deuxieme-appel-a-candidature/

INSADDER : lancement du deuxième appel à candidature

Lancé en Juin 2021, le programme INSADDER d’appui à l’export financé par l’Union Européenne et mis en œuvre par la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD), est une initiative qui vise à renforcer le potentiel des PME Tunisiennes en matière d’exportation.

Lors du premier appel à candidature, 25 PME ont été sélectionnées parmi 200 candidatures suite à un processus compétitif. Elles bénéficient aujourd’hui de l’appui du programme INSADDER sur différents volets suite à un diagnostic établi par les experts du programme et de la BERD.

L’objectif global est d’évaluer la performance, la compétitivité et la capacité à exporter des PME sélectionnées dans le cadre du programme, afin d’élaborer un plan d’action comprenant un ensemble de missions qui devraient être mises en œuvre tout au long de l’implémentation du programme.

Le programme INSADDER étend son intervention à tous les secteurs afin de promouvoir l’innovation, la digitalisation, l’inclusion et le développement durable, il propose un ensemble de services d’assistance technique et financière ainsi que des services d’appui exhaustifs.

A ce titre, les entreprises sélectionnées pour le programme INSADDER auront, pendant deux à trois ans, accès à :

Un accompagnement stratégique par des experts métiers internationaux focalisé sur l’export et l’accès à de nouveaux marchés ;

Un support opérationnel pluridisciplinaire délivré par des experts en stratégie, organisation, marketing, transformation digitale, information financière, certification ;

Des formations spécifiques aux métiers de l’exportation au profit du personnel des entreprises bénéficiaires ; et, Un cofinancement des certifications nécessaires à l’exportation.

Pour bénéficier de ce programme, les soumissionnaires devront répondre à 4 groupes de critères, à savoir : Corresponde à la définition d’une PME selon les normes de l’Union européenne: Par sa taille (<250 salariés), son chiffre d’affaires (<50 millions d’euros ou total de bilan <43 millions d’euros) et ses ressources (qui incluent l’actionnariat, les partenariats et les liens).

L’expérience avec l’exportation : le programme s’adresse aux entreprises qui veulent exporter pour la première fois ou ont déjà occasionnellement exporté ou exportent et veulent augmenter leurs exportations.

Les entreprises qui exportent pour plus de 30% de leur chiffre d’affaires ne sont pas éligibles.

L’assise financière : les bénéficiaires doivent avoir des finances saines leur permettant d’investir dans les opérations d’export. L’entreprise doit avoir des niveaux de ratios financiers équilibrés.

La situation fiscale : les bénéficiaires doivent avoir une situation fiscale saine et déclarer sur l’honneur ne peut être sous le coup de sanctions ou situation d’exclusion selon les directives européennes en cours.

Notons que durant les 5 prochaines années le programme INSADDER, qui bénéficie d’un budget de 7,25 millions d’euros financé par l’UE et mis en œuvre par la BERD, souhaite accompagner 75 entreprises tunisiennes dans leur développement vers l’export.

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https://www.ilboursa.com/marches/la-compagnie-tunis-re-maintient-sa-certification-msi-20000_31209

La compagnie Tunis Re maintient sa certification MSI 20000 

La compagnie Tunis Re s'est vue remettre, pour un nouveau cycle de trois ans, la certification MSI 20000 par l'organisme COFICERT assurant que la société continue à répondre aux exigences de la certification octroyée.

La confirmation de cette certification sur la base des modèles d'analyse et du protocole d'évaluation de l'organisation MSI sur le référentiel MSI 20000®, reflète la solidité financière de Tunis Re et sa résilience pour bénéficier d'une confiance accrue de ses clients et ses actionnaires.

Le référentiel MSI 20000®, pour Market Standard Indicator® – indice 20000, qui est le standard relatif au système de management financier, est aujourd'hui régulé et diffusé par l'Organisation Suisse MSI®.

La certification MSI 20000 renseigne sur la qualité de la gestion financière via la mesure de la solidité et de la performance financière d'une structure. Le standard constitue un indicateur pour les différents acteurs économiques et financiers, en quête de repère financier, à l'échelle locale et internationale.

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https://www.ilboursa.com/marches/tunisair-en-partage-de-codes-avec-emirates_31191

TUNISAIR en partage de codes avec Emirates

Les deux compagnies aériennes TUNISAIR et Emirates ont signé un accord de partage de code reliant les réseaux des deux compagnies aériennes. Le partenariat s'applique à partir des vols partant le 9 novembre 2021.

TUNISAIR a déclaré que l'accord offrira aux voyageurs de TUNISAIR plus d'options et de meilleurs horaires de vol lorsqu'ils voyagent depuis leur pays vers Dubaï via Tunis avec un billet " unique ".

La compagnie TUNISAIR souligne qu'elle envisage de développer son partenariat avec Emirates pour servir d'autres hubs de la compagnie émiratie dans le monde.

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https://tunisie.co/article/17246/reserver/compagnies-aeriennes/photo-du-jour-un-water-salute-pour-le-1er-vol-tui-uk-sur-l- aeroport-enfidha-hammamet-474115

PHOTO DU JOUR : UN 'WATER SALUTE' POUR LE 1ER VOL TUI UK SUR L'AÉROPORT ENFIDHA-

HAMMAMET

La photo du jour nous vient de l'aéroport international Enfidha-Hammamet !

L'appareil de TUI UK a eu droit à un "Water salute" de la part des pompiers de l'aéroport pour accueillir comme il se doit cette reprise des vols charters sur l'aéroport d'Enfidha au départ de Londres Gatwick et de Manchester. après une longue absence liée à la pandémie de coronavirus.

Ce premier vol « TOM 528 » a atterri ce vendredi, 05 novembre 2021 à 13h40. à l'aéroport international Enfidha-Hammamet en provenance de Manchester avec 189 passagers à bord.

Il est à noter que le programme de vol sera étendu à l'aéroport de Birmingham vers Enfidha, le 17 décembre.

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https://lapresse.tn/114228/express-banque-tunisienne-de-solidarite/

EXPRESS: Banque Tunisienne de Solidarité

Durant les neuf premiers mois de 2021, le nombre des crédits accordés par la Banque tunisienne de solidarité (BTS) a évolué pour atteindre 11.945 crédits avec un coût d’investissement de 154.5 millions de dinars (MD) contre 9.115 crédits et un coût d’investissement de 129.1 MD, durant la même période de 2020, soit une augmentation de 19,7% du volume d’investissement. 54% de ces crédits ont été octroyés pour le secteur des services, 21,8% pour l’artisanat, 20,8% pour les petits métiers et 3,4% pour le secteur agricole. Selon les statistiques de la banque, les crédits accordés aux diplômés de l’enseignement supérieur ont augmenté de 7%.

Ces derniers ont bénéficié de 2.057 crédits avec un coût d’investissement de 52.8 MD, jusqu’à fin septembre 2021, contre 49.3 MD, durant la même période de l’année précédente. Quant aux indicateurs de performance bancaire et financière, le produit net bancaire (PNB) a enregistré une croissance importante de 8,5%, atteignant environ 38,4 MD, au cours des neuf premiers mois de 2021, contre 35,4 MD à la même période de 2020.

Le total bilan de la BTS a également connu, à fin septembre 2021, une croissance remarquable de 7,7%, pour atteindre 1.663 MD contre 1.544 MD, au cours de la même période de l’année 2020. De même, le volume des encours de crédits à la clientèle s’est élevé, à fin septembre 2021, à 1.317 MD en 2021 contre 1.251 MD au cours de la même période de l’année dernière, soit une augmentation de 5,3%. Les efforts de la banque ont été principalement orientés vers le soutien et l’accompagnement des petits promoteurs touchés par les effets et les répercussions économiques de la pandémie du coronavirus, et ce, en mettant en place une série de programmes spécifiques offrant des conditions avantageuses dont, essentiellement, l’octroi de 5.335 crédits au profit des petits promoteurs avec un coût total de 22.5 MD dans les différents secteurs et activités économiques, en collaboration avec le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle. Il s’agit, également, d’accorder 2.665 crédits aux artisans avec un montant de 10MD, et ce, en partenariat avec l’Office national de l’artisanat, selon la BTS.

Bio-médicaments en Tunisie : Programme d’accompagnement et développement de la chaîne de valeur

La cérémonie de clôture du programme d’accompagnement et de développement de la chaîne de valeur des bio-médicaments en Tunisie a eu lieu récemment à la «@Biotech Pôle» de Sidi Thabet avec la participation des principaux acteurs publics et privés actifs dans le domaine des bio-médicaments en Tunisie. Cet événement a été l’occasion pour présenter les travaux réalisés dans le cadre du projet Innovation Développement Economique régional et Emploi (Idee) tels que : le benchmark sur les stratégies d’accès aux marchés des bio-médicaments et les politiques d’encouragement déjà mises en place dans les pays ou l’implantation des bio-médicaments s’est faite avec succès, les formations techniques au profit des industriels et l’accompagnement pour la mise en place d’un «Fablab» en biotechnologie appliquée à la santé au sein de la pépinière d’entreprises de la «Biotech pôle» de Sidi Thabet, et pour montrer les résultats de l’étude sur les facteurs environnementaux qui bloquent les industriels à accéder au marché des bio-médicaments en Tunisie et discuter des propositions d’amélioration du cadre réglementaire actuel. Cette action a été organisée par le Idee mandaté par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ) et implémenté par la GIZ Tunisie en partenariat avec le ministère de l’Industrie, de l’Energie et des Mines et

«@biotech pole» de Sidi Thabet.

Lutte contre la corruption: Instaurer un dialogue entre toutes les parties prenantes

Un séminaire national autour de la thématique «La lutte contre la corruption en Tunisie : vers de nouveaux défis et de nouvelles perspectives» a été organisé récemment à Tunis en présence des principaux acteurs des secteurs public et privé et de la société civile. L’objectif de ce séminaire consiste principalement à instaurer un dialogue au niveau national entre ces acteurs, présenter des échanges à l’échelle internationale et exposer le bilan actuel, les réalisations, ainsi que les perspectives et les opportunités en matière de lutte contre la

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un dialogue au niveau national entre ces acteurs, présenter des échanges à l’échelle internationale et exposer le bilan actuel, les réalisations, ainsi que les perspectives et les opportunités en matière de lutte contre la corruption. L’événement a porté essentiellement sur une lecture dans les approches déployées aux niveaux national et international, l’expérience de lutte contre la corruption à Madagascar et l’expérience de l’Alliance pour l’intégrité. A l’issue de cet événement, des recommandations ont été formulées pour promouvoir une meilleure prévention de la corruption en Tunisie. Cet atelier a été organisé par la GIZ Tunisie à travers le projet «Lutte contre la corruption et renforcement de l’intégrité» (Luccri) mandaté par le ministère des Affaires étrangères d’Allemagne.

Déchets plastiques: Les 3R pour une économie circulaire respectueuse du climat

Réduire, Réutiliser et Recycler (3R) les déchets plastiques en Tunisie, dans l’objectif de mettre en œuvre une politique d’économie circulaire respectueuse du climat, étaient les sujets de l’atelier de discussion d’une ébauche de concept sur le système de Responsabilité Elargie des Producteurs (REP) en Tunisie. Organisé par l’ANGed et en appui du projet «ProtecT», l’objectif de cet atelier était d’instaurer une politique de gestion des déchets basée sur la Responsabilité Elargie du Producteur (REP) en Tunisie, notamment, en passant par une intégration du secteur privé ainsi que du secteur informel, dans l’ensemble du cycle de vie du produit.

«Ecolef», le mécanisme de gestion des déchets plastiques en Tunisie, représente le modèle national qui s’inscrit dans la REP, il permet le 3R à travers un montage public-privé. Il est à rappeler qu’«Ecolef» permet de réduire 950 mille tonnes équivalent CO2 (35% des émissions à l’horizon 2030) et appuyer à la création de 70 mille postes d’emploi. Cet atelier a été organisé par la GIZ Tunisie par le biais du projet «Protection du climat à travers une économie circulaire» (ProtecT).

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https://lapresse.tn/114226/chambre-de-commerce-et-dindustrie-tuniso-japonaise-et-fipa-developper-les-projets- dinfrastructures-en-tunisie-et-en-afrique/

Chambre de Commerce et d’Industrie Tuniso- Japonaise et FIPA: Développer les projets d’infrastructures en Tunisie et en Afrique

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Chambre de Commerce et d’Industrie Tuniso-

Japonaise et FIPA: Développer les projets d’infrastructures en Tunisie et en Afrique

Le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) souffre, depuis une dizaine d’années, d’un retard de payement de ses opérateurs et d’un déficit d’activité qui n’a pas manqué d’impacter gravement l’emploi.

Pourtant, le secteur offre plusieurs opportunités d’emploi, toutes catégories confondues, et constitue un levier de développement dans la mesure où il regroupe plus de soixante-dix métiers et fait travailler plus de 520.000 employés directs.

Dans le cadre de la préparation de la huitième édition de la conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad 8) qui se poursuivra jusqu’au mars 2022, une conférence de presse a été co-organisée par la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-japonaise (Ccitj), l’Agence de promotion l’investissement extérieur (Fipa), autour du thème : «Infrastructure, engineering et travaux : perspectives Japon-Afrique ». L’objectif est de présenter une stratégie nationale de développement de l’infrastructure, d’une part, et les projets structurants, d’autre part, et ce, afin d’aboutir à une liste exhaustive des projets pertinents, à discuter dans le cadre de la Ticad8. Il s’agit s’une initiative pour développer une coopération triangulaire Tunisie-Afrique-Japon. Dans son allocution, Mme Sarra Zaafrani Zenzri, ministre de l’Equipement et de l’Habitat, a déclaré à cette occasion qui s’inscrit dans le cadre de la préparation de la Ticad8, que les échanges seront bénéfiques à toutes les parties prenantes et ouvriront de nouvelles perspectives de coopération triangulaire entre la Tunisie, le Japon et les autres pays de l’Afrique pour tout ce qui relève de l’infrastructure et du Partenariat Public-Privé en général. En effet, notre coopération avec le Japon a participé, via l’agence de coopération internationale japonaise, à la formation des cadres du ministère de l’Equipement et de l’Habitat, notamment en matière d’infrastructure et d’entretien des ouvrages. Nous valorisons aussi la bonne coopération avec la partie japonaise dans le cadre de la participation de la Jica au financement des projets comme le pont de Radès-La Goulette, l’autoroute Trans-Maghrébine : Tunis-El Jem- Sfax-Gabès-Médenine, de la protection de la Ville de Tunis-Ouest contre les inondations et de plusieurs autres projets. La ministre a, d’autre part, souligné que le Japon est plus qu’un partenaire, c’est aussi une « Success- Story » et un bon exemple à suivre. « Ce pays doit nous inspirer, puisqu’il a su instaurer des valeurs comme le travail et la persévérance ».Au-delà de son sérieux et de son implication, il faudra peut-être penser, aujourd’hui, à reconsidérer notre coopération avec la partie japonaise par l’intégration de nouvelles donnes et la planification de perspectives plus larges, plus ambitieuses », a assuré Zenzri.

Elle a révélé aussi que notre position, en tant que portail de l’Afrique, joue un rôle historique de corrélation entre les trois continents (Afrique-Europe-Asie). Une position que nous devons, selon la ministre, mieux exploiter pour les années à venir. « Aujourd’hui, il faut voir plus grand et se positionner là où il faut et la Tunisie, qui a l’avantage d’accéder facilement à plusieurs marchés en Afrique, peut, avec l’excellente technologie et le savoir japonais et grâce à l’expérience tunisienne sur terrain, offrir de nouvelles

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Tunisie, qui a l’avantage d’accéder facilement à plusieurs marchés en Afrique, peut, avec l’excellente technologie et le savoir japonais et grâce à l’expérience tunisienne sur terrain, offrir de nouvelles opportunités, surtout à la veille de la Ticad 8, tant attendue, et qui se tiendra en Tunisie en 2022 », a développé la ministre. A la lumière de ce qui a été entrepris lors de la 7e Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad 7), notamment la signature d’un Mémorandum de coopération dans le domaine de « l’investissement dans les infrastructures de qualité », «nos ambitions sont de plus en plus grandes, le Partenariat Public-Privé (PPP) pourrait être efficace pour mettre en œuvre de nouvelles alliances entre les deux parties pour réaliser plus de projets », a ajouté la ministre.

Pour commencer, et en attendant de se lancer dans de grands projets en Afrique en partenariat avec les entreprises et bureaux d’études tunisiens et japonais, la ministre réitère sa proposition à la partie japonaise de considérer la possibilité d’établir, en Tunisie, une structure de formation en matière d’infrastructure dont pourraient profiter tous les experts et techniciens tunisiens et africains, « car une formation de qualité s’impose avant de passer la vitesse supérieure en matière d’infrastructure », a-t-elle souligné.

Il s’agit d’une proposition que le ministère de l’Equipement et de l’Habitat a présentée lors de la visio- conférence organisée en mars dernier, en collaboration avec le ministère du Territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme du Japon, et qui a été acceptée par la partie japonaise.

Des projets bloqués

De son côté, Jamel Ksibi, président de la Fédération nationale des établissements du bâtiment et travaux publics (BTP), relevant de l’Utica, a expliqué que plus de 4.000 projets publics lancés dans le secteur du bâtiment et des travaux publics sont bloqués depuis plusieurs années, et que plus de 5.000 millions de dollars de fonds internationaux sont disponibles pour financer ces projets à grande rentabilité économique. Le secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP) souffre, depuis une dizaine d’années, d’un retard de payement de ses opérateurs et d’un déficit d’activité qui n’a pas manqué d’impacter gravement l’emploi. Pourtant, le secteur offre plusieurs opportunités d’emploi, toutes catégories confondues, et constitue un levier de développement dans la mesure où il regroupe plus de soixante-dix métiers et fait travailler plus de 520.000 employés directs.

Le secteur peut contribuer à hauteur de plus de 14% du PIB, alors qu’il n’est que de 4% actuellement. La valeur ajoutée de ce secteur a chuté de 2.800 millions de dinars à 800 millions seulement en 2020, d’après l’INS et la BCT, ce qui a engendré une perte historique d’emplois et d’entreprises, a conclu l’interlocuteur.

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