PREMIERS RÉSULTATS D’UNE EXPÉRIENCE
DESÉLECTION
SUR LA
PROLIFICITÉ
DES TRUIESL. OLLIVIER C. LEGAULT. Station de
Génétique quantitative
etappliquée, C.N.R.Z., 7 8-Jouy-en-Josas
Une
expérience
de sélection a étéentreprise
au domaine de Galle(18-Avord),
afin d’estimerles
possibilités
d’améliorationgénétique
de laprolificité
des truies dans untroupeau
fermé. Lecritère de sélection
(P)
est le nombre total deporcelets
normaux(vivants
etmorts)
nés dans les deuxpremières portées
dechaque
truie. Les autresperformances d’élevage
ainsi que les caracté-ristiques d’engraissement
et de carcasse sontégalement
contrôlées àchaque génération. Enfin,
le taux d’ovulation et la mortalitéembryonnaire
sont estimés sur un échantillon de truies abattuesvers le 30e
jour
de leur 3°gestation.
Cent
vingt
truies et 10 verrats(F O )
ont été achetés en octobre 1965 dans 12élevages
inscritsau livre
généalogique
de la raceLarge- W hite
et lespremières
mises-bas ont eu lieu auprintemps
de l’année
suivante; 19,33 ! 1,18
et15,13
-11,12 porcelets
ont étérespectivement
mis bas etsevrés par ces truies dans leurs deux
premières portées
et l’examen du tractusgénital
de 30 de cesanimaux montrait
17,32 ! 0,98
corpsjaunes
et une mortalitéembryonnaire
de36,05 :L 4,22 %.
Deux
lignées
ont été constituées à l’automne1966;
alors que dans lalignée
témoin(T)
lechoix des
reproducteurs
est fait au hasard(10 33
et 40!!),
dans lalignée
sélectionnée(S),
ilest fait dans les
premières portées
des truies lesplus prolifiques (10 !!
et 80!!).
Dans les deuxcas il
s’agit
d’un choix effectué à l’intérieur de familles de demi-frères et demi-saeurs. Les résul- tats de laF"
concernantrespectivement
le nombre deporcelets nés, sevrés,
de corpsjaunes
et lamortalité
embryonnaire
sont les suivants :Lignée
S :21,78 ! 1,32; 14,68:!: 1,20; 17,69 à 1,19
et22,09 ± 4,00 %.
Lignée
T :20,87 ± 1,94; 14,39 ! 1,92; 1i,38 :i:: 1,35
et19,81 ! 5,52 %.
Pour une différentielle de sélection de
1,97 porcelet,
leprogrès génétique
réalisé est de0,91 porcelet
alorsqu’en prenant 0,20
comme estimation de l’héritabilité de(P)
leprogrès génétique théorique
était de0,20 porcelet.
DIFFÉRENCE
ENTRE SOUCHES DE VOLAILLES POUR LARÉPONSE
DESJEUNES
A UNE AVITAMINOSE
A
Jacqueline
PROD’HOMME P. MÉRAT(*) (
*
)
Station centrale deGénétique animale, C.N.R.Z., q8-Jouy-en-Josas.
Des observations antérieures sur des
poussins
Faverolles en cages, recevant à 12jours
unedose
unique
de vitamineA, puis
un aliment carencé en cetélément,
montraient pour ces animaux une survie deplus longue
durée que celle obtenue par d’autresauteurs,
avec unavantage apparent
aux
plumages
saumonés « clairst comparés
aux « foncés s.La
comparaison présente porte
sur unepopulation
de Fauerolles saumonées et une souche«
synthétique (L22)
obtenue par croisement deLeghorns
et d’autres races. Autotal,
288 pous- sinssexés,
mis en cages individuelles dès l’éclosion enjanvier
1966(72
par sexe pourchaque lignée)
ont reçu pour moitié un aliment carencé en vitamine A et
caroténoïdes,
pour moitié le même ali- mentsupplémenté
en cesfacteurs,
dont la teneur était contrôlée en début et en find’expérience.
La mortalité de la
première
semaine(considérée
commepréexpérimentale)
était assez élevée(20,8 % globalement)
du fait des difficultésd’élevage
individuel audépart,
mais ne différait pas entre souches. Par lasuite,
cette mortalité - faible enrégime
non carencé - étaitplus précoce
pour la souche L22 que pour la Faverolles en
régime
carencé(en
fin de 5esemaine, 50,0 %
contre28,6 %
chez lesmâles, 20,0 %
contre7,1 %
chez lesfemelles).
A 50jours,
elle se trouvait à peuprès équivalente
dans les deuxlignées.
Enprésence
des deuxrégimes,
la croissancepondérale
de la souche de Faverolles était
supérieure
à celle de la soucheL22;
à 43jours, 645,
1 gramme con- tre524,7
g pour lesmâles,
et572,6
g contre454,0
g pour les femelles dans le lot témoin. Dans les deux sexes, le retard de croissance du lot carencé parrapport
au témoin se manifeste un peuplus
tôt pour les animaux « L22 n que pour les Faverolles.L’HÉRITABILITÉ
DE LA PRODUCTIOND’ŒUFS
DOUBLES CHEZ LA POULEP. CORCELLE. - S.A. Studler. -
Élevage
desGodards, 22 -L’Hermitage-Lorge
Nous avons étudié sur 2
populations
dePlymouth
Rock blanchesgénétiquement
différentes laproduction
d’oeufs à doublejaune
au cours d’unepériode
de contrôle deponte
de 4 mois. L’iden- tification de ces oeufs était basée seulement sur leuraspect.
En1964,
sur la descendance de 47 par-quets pedigree analysée
pour cecaractère,
l’héritabilité estimée àpartir
de lacomposante
«père
*de la variance valait
0,32,
celle estimée àpartir
de lacomposante
« mère* 0,07,
d’où une valeur moyenneégale
à0,20.
En1966,
une autrepopulation,
étudiée sur la descendance de 10parquets pedigree,
a révélé une héritabilitéplus
élevée :0,57
àpartir
de lacomposante
«père
»,0,27
àpartir
de lacomposante
« mère », la moyenne des 2atteignant 0,42.
Dans les 2 cas, la valeurplus grande
de lacomposante
«père indique
une liaisonprobable
au sexe.D’autre
part,
cette dernièrepopulation
a été divisée en 2parties,
l’uneprovenant
de familles dont aucunepoule
n’avaitproduit
d’oeufsdoubles,
l’autre issue des famillesayant
donné au maxi-mum de tels oeufs. A la
génération suivante,
laproportion
des oeufs à 2jaunes
sur l’ensemble de lapériode
contrôlée était de 13 p. 1 000 dans lepremier
cas, et de 57 p. 1 000 dans le deuxième.VARIABILITÉ GÉNÉTIQUE DU POURCENTAGE DE PEAU CHEZ LE POULET
F.-H. RICARD. Station expérimentale
d’Aviculture du Magneraud, 17 -St-Pierre-d’Amilly.
Le
pourcentage
de peau de la carcasse éviscérée a été déterminé surplusieurs
groupes depoulets
mâlesâgés
de 11semaines,
pour voir s’il existait une variation detype génétique.
Dans unepremière
séried’expériences,
nous avons étudié 4 échantillonscorrespondant
à 4 souches detype différent,
chacun d’eux étantcomparé
à un échantillon depoulets Bresse-pile,
souche maintenuesans sélection
qui
servait de témoin. L’effectif était de 30 animaux par groupe. Si on donne la valeur 100 à la moyenne despoulets Bresse-pile,
on obtient 110 pour une souche detype Wyan- dotte,
106 pour une souche detype Rhode-Island,
97 pour une souche detype
Sussex(la
diffé-rence n’étant pas
significative)
et 91 pour une souche detype
Cornish. Une autreexpérience
apermis
d’étudier 315coquelets appartenant
tous à la soucheBresse-pile,
fils de 8 coqs et de 32poules. L’analyse hiérarchique
des variances a faitapparaître
des différencessignificatives
aussibien entre familles de mères
qu’entre
familles depères.
Lacomposante
mère de l’héritabilité était de0,40
et lacomposante père
de0,90.
Les relations entre le