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DOCUMENTS FAUNISTIQUES ET ÉCOLOGIQUES
Lucien Laubier, Odette Tuzet, Monique Tarroux
To cite this version:
Lucien Laubier,
Odette Tuzet,
Monique Tarroux.
DOCUMENTS FAUNISTIQUES ET
ÉCOLOGIQUES. Vie et Milieu , Observatoire Océanologique - Laboratoire Arago, 1959, pp.318-320.
�hal-02886990�
DOCUMENTS FAUNISTIQUES ET ÉCOLOGIQUES
PRÉSENCE A BANYULS
DE CANCERILLA TUBULATA Dalyell, COPÉPODE
PARASITE WAMPHIPHOLIS SQUAMATA Délie Chiaje
J'ai récolté ce Copépode parasite en examinant une collection de petites formes d'Ophiurides recueillies au large du cap l'Abeille en dragages sur le plateau coralligène par 28 à 30 mètres de profondeur.
La description originale de C. tubulata a été reprise et complétée par CANU (1892), GIESBRECHT (1899) et SARS (1918), et l'espèce est
actuellement bien connue, tout au moins en ce qui concerne les adul-tes des deux sexes. Mon exemplaire, une femelle adulte, bien que dépour-vue de sacs ovigères, était fixé sur l'hôte normal, YAmphipholis squamata Délie Chiaje.
La coloration du corps correspond à la description qu'en donne
CANU; l'habitus de C. tubulata est lui aussi semblable au dessin de GIESBRECHT : le Copépode est fixé sur la face orale de l'Ophiure, à la base d'un des bras, sa tête orientée vers le centre du disque; les antennules sont repliées de chaque côté du front; les antennes enserrent étroitement la base du bras de l'Ophiure; à cette puissante tenaille, les deuxièmes maxilles et les maxilhpèdes viennent apporter leur concours. L'abdomen est complètement caché, replié sous la carapace du céphalothorax, et l'absence de sacs ovigères donnait à cette femelle vivante l'aspect du Brachyoure auquel elle doit son nom.
La rencontre à Banyuls de C. tubulata, que l'état de nos connaissan-ces laissait pressentir, vient combler une lacune qui subsistait jusqu'ici sur sa répartition géographique. Dans un travail récent J.-P. CHANGEUX
— 319 —
en Mer du Nord, mer d'Irlande, Manche et Atlantique d'une part, à Naples et dans l'Adriatique en Méditerranée d'autre part, C. tubulata n'était pas encore connu sur les côtes méditerranéennes françaises et sa découverte sur les fonds coralligènes de la côte catalane nous apporte le jalon qui manquait encore.
Lucien LAUBIER
AUTEURS GITÉS
CANU (E.), 1892. — Copépodes du Boulonnais, Trav. Lab. Wimereux.
GIESBRECHT (W.), 1899. — Die Asterocheriden des golfes von Neapel, Fauna
und Flora des golfes von Neapel, XXV.
SARS (G.-O.), 1918. — An account of the Crustacea of Norway, VI, Copepoda,
Cyclopoida.
CHANGEUX (J.-P.), 1957. — Description de deux stades larvaires d'un Copépode
Cancerillidae parasite sur Ophiopsila aranea Forbes, Vie et Milieu^ VIII, 3.
QUELQUES HOTES NOUVEAUX D'ACARIENS
CANESTRINIIDAE, PARASITES DE CARABES
Chez les Carabes, ce sont surtout des représentants de la famille des Canestriniidae qui ont été décrits. En 1944, LOMBARDINI fait la
révision des Canestriniidae connus jusque là, puis COOREMAN (1950)
signale de nombreux Canestriniidae vivant sur les Chrysomelidae et
Carabidae dont plusieurs espèces nouvelles.
THÉODORIDÈS (1953) retrouve les mêmes espèces dans la faune
française. Enfin, COOREMAN (1957) décrit une nouvelle espèce de Photia,
P. graeca vivant sur les Procrustes coriaceus de Grèce.
Nous avons retrouvé Photia chrysocarabi Cooreman sous ses trois formes : larve hexapode, mâle et femelle sur 4 espèces de Carabes du sud de la France, où il n'avait pas été signalé jusqu'ici :
Megodontus purpurescens Fabricius provenant de
Saint-Géniez-d'Olt à la limite des Monts d'Aubrac et de Lapeyregade près de Lavelanet (Ariège).
Chrysocarabus hispanicus Fabricius récoltés aussi à
Saint-Géniez-d'Olt (Aveyron).
Chrysocarabus punctato-auratus German provenant de Lapeyregade
(Ariège) et de la forêt de Belesta (près de Lavelanet, Ariège).
Chrysocarabus splendens Oliver récoltés aussi dans la forêt de
— 320 —
Photia chrysocarabi
peut se trouver en nombre considérable sur
un même Carabe. Nous en avons dénombré près de 300 sur un même
Chrysocarabus punctato-auratus.
Nous avons observé, enfin, sur des
Megodontus purpurescensFabr.
subsp.
pseudofulgensprovenant de Saint-Géniez-d'Olt et subsp.
fulgensde Lapeyregade, une espèce de
Photiaassez rare, remarquable par ses
poils aplatis et que nous pensons être nouvelle.
Odette
TUZETet Monique
TARROUXLaboratoire de Biologie animale du Professeur O. Tuzet Faculté des Sciences, Montpellier
AUTEURS CITÉS
COOREMAN (J.), 1950. — Étude de quelques Canestriniidae (Acari) vivant
sur des Chrysomelidae et sur des Carabidae (Insecta Coleoptera). Bull.
Inst. Roy. Sci. Nat. Belg., XXVI, 33, 54 p.
COOREMAN (J.), 1958. — Notes et observations sur les Acariens Photia graeca
n. sp. (Acaridae, Canestreniidae) et Lorryia formosa n. sp. (Stomatostigmata,
Tgderdae). Inst. Roy. Se. Nat. Belg., XXIV, p. 1 à 10.
LOMBARDINI (G.), 1944. — Acari. Un nuovo génère délia famiglia Tyroglyphidae
et revisione dei Canestriniidae. Redia, 30, 1-24.
THÉODORIDÈS (J.), 1953. — Contribution à l'étude des parasites et phorétiques