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DOCUMENTS FAUNISTIQUES ET ÉCOLOGIQUES SUR LA PRÉSENCE WOPHIACTIS SAVIGNYI MULLER ET TROSCHEL DANS LA RÉGION DE BANYULS-SUR-MER

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DOCUMENTS FAUNISTIQUES ET ÉCOLOGIQUES

SUR LA PRÉSENCE WOPHIACTIS SAVIGNYI

MULLER ET TROSCHEL DANS LA RÉGION DE

BANYULS-SUR-MER

Alain Guille

To cite this version:

Alain Guille. DOCUMENTS FAUNISTIQUES ET ÉCOLOGIQUES SUR LA PRÉSENCE

WOPHI-ACTIS SAVIGNYI MULLER ET TROSCHEL DANS LA RÉGION DE BANYULS-SUR-MER. Vie

et Milieu , Observatoire Océanologique - Laboratoire Arago, 1968, pp.497-500. �hal-02952792�

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DOCUMENTS FAUNISTIQUES ET ÉCOLOGIQUES

SUR LA PRÉSENCE WOPHIACTIS SAVIGNYI

MULLER ET TROSCHEL

DANS LA RÉGION DE BANYULS-SUR-MER

Un exemplaire de l'espèce Ophiactis savignyi a été récolté en

avril 1968 à Banyuls-sur-Mer (1), sur un bloc de coralligène dragué

au cap l'Abeille par une trentaine de mètres de profondeur.

Le genre Ophiactis, inconnu de la région de Banyuls, est par

ailleurs peu représenté en Méditerranée, essentiellement par deux

espèces, peu communes ou localisées : Ophiactis balli (Wyville

Thomson) et Ophiactis virens (M. Sars). Ophiactis savignyi n'a

été signalé qu'en Méditerranée orientale, vivant sur ou dans des

Spongiaires. Ainsi

MORTENSEN

(1937) l'a récolté près d'Alexandrie,

TORTONESE

(1954, 1957, 1966) sur les côtes d'Egypte, d'Israël et

du Liban, toujours dans des fonds littoraux, sauf à Atlith où cette

espèce se trouvait par 135 mètres de profondeur.

Ophiactis savignyi est considéré comme une espèce tropicale

littorale, commune sur les côtes d'Afrique orientale et occidentale,

dans l'océan Indien et dans le Pacifique (

KOEHLER

, 1904 et 1914;

LYMAN

, 1882, etc.). Exceptionnellement,

KOEHLER

, en 1922, la signale

aux Philippines par 518 mètres de profondeur.

TORTONESE

a émis l'hypothèse de l'introduction d'O. savignyi

en Méditerranée par le canal de Suez. La découverte de cette espèce

en Méditerranée occidentale, dans la Mer Catalane, ne peut

s'expli-quer en revanche que par son passage par le détroit de Gibraltar

comme il a été constaté pour d'autres espèces communes du golfe

de Guinée. Il serait donc intéressant de rechercher cette espèce le

long des côtes d'Afrique du Nord et de préciser ses conditions

éco-(1) Je remercie mon collègue et ami L. LAUBIEB, Sous-Directeur du Labo-raotire Arago, qui a récolté cet exemplaire et me l'a confié.

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— 498

-logiques. Malheureusement, lors de sa récolte à Banyuls, il n'a pas été possible de préciser si, comme l'a toujours remarqué TORTO-NESE, cette espèce se trouvait sur ou dans un Spongiaire,

embran-chement très bien représenté dans le coralligène.

DESCRIPTION DE L'EXEMPLAIRE RÉCOLTÉ

Couleur vert clair olive; face dorsale plus claire; bras annelés

de vert plus sombre.

Diamètre du disque : 1,6 mm; longueur des bras : 4 à 5 fois

le diamètre du disque.

Disque :

Le disque est arrondi, non proéminent dans les espaces inter-radiaux. Sa face dorsale est couverte de plaques imbriquées, irré-gulières, sans indication de plaques primaires. Sur sa périphérie, quelques rares plaques portent un piquant, peu denticulé à l'extré-mité. Les boucliers radiaux, de longueur inférieure au quart du diamètre du disque, sont triangulaires, plus de deux fois et demie plus longs que larges, contigus au bord distal, séparés par une rangée de deux ou trois plaques au bord proximal.

La face ventrale, dans les espaces interradiaux, est couverte de petites plaques imbriquées. Les fentes génitales sont normale-ment développées. Les boucliers buccaux sont aussi longs que larges, sauf le bouclier madréporite; leur angle proximal est plus pointu que l'angle distal. Les plaques adorales, étroitement conti-guës sur la ligne interradiale médiane, ont leur côté proche de la première plaque brachiale plus long. Les plaques orales portent de chaque côté deux papilles buccales latérales, squamiformes, plus longues que larges. Sur une mâchoire, on peut remarquer la pré-sence, bien visible, de trois papilles. Toutefois, l'ensemble des autres caractères de cet exemplaire ne permet pas de mettre en doute son identité avec O. savignyi et l'on peut supposer que cette présence de trois papilles buccales est accidentelle, d'autant qu'aucune espèce du genre Ophiactis ne possède ce caractère.

Bras :

Ils sont au nombre de six et de longueur égale. Les plaques brachiales dorsales sont larges, le bord distal légèrement festonné est en demi-cercle. Le bord proximal est recouvert par la plaque précédente et par les plaques latérales. Celles-ci, divergentes, por-tent quatre piquants, aplatis, à pointe mousse. Ces piquants sont

(4)

— 499 —

FIG. 1. — I : face ventrale d'Ophiactis savignyi et départ d'un bras;

II : face dorsale : 1, 2, 3, 4 : premier piquant brachial ventral, deuxième, etc...

sensiblement de même longueur sauf le troisième un peu plus long. Ce dernier et le deuxième piquant ventral sont les plus denti-culés.

Vers l'extrémité des bras, les plaques brachiales dorsales et ventrales s'allongent. Le bord proximal des plaques dorsales est bien visible et pointu, car ces plaques ne se recouvrent plus. Les plaques latérales portent toujours quatre piquants.

COMPARAISON

Les exemplaires d'O. savignyi récoltés et décrits par les diffé-rents auteurs possèdent cinq ou six bras; cependant il semble que

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— 500 —

ceux de Méditerranée orientale soient uniquement de cette dernière forme. TORTONESE (1966) note par ailleurs la présence de trois petits

bras opposés à trois autres de plus grande taille. Ce n'est pas le cas pour l'exemplaire de Banyuls dont tous les bras ont la même taille.

La présence de deux écailles tentaculaires dans la description originale de MÙLLER et TROSCHEL (1842) est en contradiction avec certaines figures données par ces auteurs, et KOEHLER (1904) avait

déjà rectifié cette erreur.

Enfin LYMAN (1882) et LUDWIG (1899) ont donné la liste des nombreuses synonymies de cette espèce.

Alain GUILLE.

BIBLIOGRAPHIE

KOEHLER, R., 1904. Ophiures de l'Expédition du «Siboga». 2E partie:

Ophiures littorales. Siboga Exp., 45 (b) : 142 p., 18 pl.

KOEHLER, R., 1914. Echinodermes de la côte d'Afrique. Beitr. z. Kenntn.

d. Meer. Westafrikas, 2 : 129-303, 11 pl.

KOEHLER, R., 1922. Ophiurans of the Philippines seas and adjacent waters.

Bull. U.S. Nat. Mus., 100 (5) : 1-485, 103 pl.

LUDWIG, H., 1899. Echinodermen des Sansibar-gebiets. Abh.

Sencken-berg. Ges., 21 : 537-563.

LYMAN, Th., 1882. Report on the Ophiuroidea. Rep. Se. Res. Challenger., 5 (1) : 1-385, 48 pl.

MORTENSEN, Th., A. STEUER, 1937. The Fishery Grounds near

Alexan-dria. XIII. Echinoderma. Not. Mem. N. 21. Cairo.

MULLER, J. et F.H. TROSCHEL, 1842. System der Asteriden. Braunschweig., 20 : 134 pp., 12 pl.

TORTONESE, E., 1954. Gli Echinodermi viventi presso le coste dello

Stato di Israele. Boll. Ist. Mus. Zool. Univ. Torino, 4 (4) : 39-73. TORTONESE, E., 1957. On the Echinoderm fauna of Haifa Bay. Bull. Res.

Counc. Israël, 6b (3-4) : 189-192.

TORTONESE, E., 1966. Echinoderms from the coast of Lebanon. Americ.

Figure

FIG. 1.  —  I   :  face  ventrale   d 'Ophiactis  savignyi  et  départ  d'un  bras;

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