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Fin du moratoire sur l’ouverture de nouveaux cabinets : inquiétude dans les cantons frontaliers

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Revue Médicale Suisse

www.revmed.ch

11 janvier 2012

actualité, info

revue de presse

Fin du moratoire sur l’ouverture de nouveaux cabinets : inquiétude dans les cantons frontaliers

En place depuis 2002, le moratoire sur l’ouverture de nouveaux cabinets médicaux arrive à échéance le 31 décembre. A Genève, l’inquiétude est palpable. «Nous avons une liste d’attente de 341 personnes, compo- sée exclusivement de spécialistes, indique le médecin cantonal Jac ques- André Romand. Nous recevons quo- tidiennement des demandes de ren- seignement. Les gens sont dans les starting-blocks.» Des signaux d’alar- me similaires sont émis dans d’autres cantons frontaliers, en particulier le Tessin et Bâle-Ville. Tous craignent que l’installation de nouveaux méde- cins ne débouche sur une hausse des coûts de la santé et donc des primes d’assurance-maladie. (…) La Fédération des médecins suisses (FMH) et la CDS ont décidé de pren- dre le temps d’observer la situation.

«Nous avons chargé l’Observatoire de la santé d’analyser les chiffres lors de ces prochains mois, indique Mi- chael Jordi. Dès que nous aurons des données suffisantes, nous approche- rons les milieux politiques. A l’avenir, on ne pourra en tout cas plus se con- tenter d’un simple moratoire. Il s’agira de gérer l’offre de façon globale, par exemple en créant un fonds d’incita- tion pour pousser les spécialistes à s’installer dans les régions moins at- tractives où il existe un besoin réel.»

Dans l’intervalle, Genève n’a que les yeux pour pleurer. «Il faut une régula- tion, souligne Adrien Bron, secrétaire adjoint au Département de la santé.

Nous avons utilisé notre marge de manœuvre en mettant sur pied une commission quadripartite qui fonc- tionnait à satisfaction. Elle nous a permis de réorienter l’offre et de di- minuer les coûts par assuré. Aujour- d’hui, on nous retire cet instrument sans rien en retour.»

Aucun autre canton romand ne con- naît une situation similaire à celle de Genève, pas même le canton de Vaud qui, en dehors de Lausanne, ne pré- sente pas la même attractivité que

Genève pour les spécialistes. «Le partenariat établi entre le Départe- ment de la santé et la Société vau- doise de médecine a permis d’éviter la constitution d’une liste d’attente, explique la porte-parole du Départe- ment Anouk Farine. Lorsque la cou- verture des besoins l’exigeait, on a attribué des autorisations de facturer à des médecins, limitées géographi- quement.»

Dans les autres cantons, on s’étonne même de la question, tant il est diffi- cile d’attirer des médecins dans les régions périphériques. «En Valais, les spécialistes ne sont pas si nombreux, note Philomène Meilland, du Service de la santé. A ma connaissance, nous n’avons jamais refusé à un médecin l’autorisation de s’installer.» Neuchâ- tel n’a pas non plus de liste d’attente.

Pour Rebecca Anderau, médecin can tonal adjoint, «on ne peut pas ex- clure que certains médecins français cherchent à s’installer après la fin du moratoire, mais ce n’est pas un pro- blème. Nous avons plutôt de la peine à repourvoir les cabinets. (…)

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