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Sécurité : l’affaire de tous

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Texte intégral

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F. Althaus S. Aebischer Perone

INTRODUCTION

Les voyageurs dépendant d’une organisation, comme les tra- vailleurs humanitaires, de même que celles et ceux qui s’ex- patrient pour d’autres raisons professionnelles, n’ont pas la même approche de la gestion de la sécurité que les voyageurs individuels (c’est- à-dire hors cadre professionnel). En effet, les institutions et entreprises qui em- ploient du personnel en expatriation sont pour la plupart dotées de règles de sé- curité que les employés vont devoir connaître, maîtriser et suivre tout au long de leur engagement. Il en va ainsi au Comité international de la Croix-Rouge (CICR), où la gestion de la sécurité s’appuie sur une doctrine écrite, intégrant une ap- proche de type «gestion du risque» et mettant la priorité sur les mesures de pré- vention.

On va le voir, la plupart de ces règles peuvent parfaitement s’adapter au voya- geur individuel. Mais en l’absence d’obligation contractuelle de les respecter, leur application par chacun va en grande partie être liée à la perception du risque, d’où la nécessité d’être correctement informé.1 Le rôle du médecin de premier recours dans le domaine de la sécurité du voyageur n’est pas clairement établi, et quelques conseils simples en matière de sécurité peuvent facilement être dis- cutés dans le cadre de la consultation prévoyage.

RISQUEETMESURESDESÉCURITÉ

Le risque peut être défini comme un danger, ou un inconvénient plus ou moins probable auquel on est exposé. Ainsi, le risque est composé de trois éléments : 1) le danger lui-même, défini par sa nature (vol, agression, accident, bombardement) ; 2) la probabilité d’occurrence de l’événement dangereux dans le temps et 3) les conséquences dommageables, humaines ou matérielles. C’est la combinaison de ces trois éléments qui caractérise le risque lui-même. La stratification du risque est une notion-clé, et chaque type de voyage présente un profil de risque diffé- rent. Il existe ainsi un catalogue de mesures de réduction des risques, et c’est dans Security : a shared concern

During a stay abroad, travelers are exposed to dangers and threats. This is nothing new, and most of the risks (e.g. traffic accidents) remain the same for many years. Large terri- tories have nonetheless become inaccessible due to political instability, national or inter- national conflicts, terrorist threat, or kidnap- ping risk. It is thus necessary to consider the problematic of security, whether at the time of preparation or at the destination. Beyond the usual pre-departure health counseling, the primary care physician may have a role to ac- company the traveller in the management of his or her security. The aim should be to make travelers conscious of hazards and direct him or her towards available resources for plan- ning, decision making support, and implemen- tation of risk mitigation measures.

Rev Med Suisse 2014 ; 10 : 997-1000

Durant un séjour à l’étranger, le voyageur s’expose à des dan- gers et des menaces. Cela n’a rien de nouveau, et la plupart des risques (comme les accidents de la circulation) sont les mêmes depuis de nombreuses années. De larges territoires sont néan- moins devenus inaccessibles en raison de l’instabilité politique, de conflits nationaux ou internationaux, de la menace terroriste ou du risque d’enlèvement. Il est ainsi nécessaire de penser un voyage en termes de sécurité, que ce soit au moment de la pré- paration ou une fois arrivé à destination. Au-delà des conseils habituels de santé, le médecin de premier recours peut avoir un rôle à jouer, lors de la consultation prédépart, pour accom- pagner le voyageur dans la gestion de sa sécurité. Son but de- vrait être de rendre le voyageur conscient des dangers et de l’orienter vers les ressources à disposition pour la planification, l’aide à la décision et la mise en place de mesures de réduction des risques.

Sécurité : l’affaire de tous

le point sur…

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Drs Fabrice Althaus et Sigiriya Aebischer Perone Unité santé des collaborateurs Comité international de la Croix-Rouge (CICR) 19, avenue de la Paix, 1202 Genève falthaus@icrc.org

saebischerperone@icrc.org

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cette liste que l’on choisira l’ensemble des mesures les mieux adaptées pour répondre aux dangers identifiés lors de l’analyse de la situation.

Les mesures de sécurité tendent à empêcher les acci- dents de se produire, en supprimant les possibilités d’oc- currence ; elles visent également à réduire les risques, soit par des mesures dissuasives de protection, soit par la mise en place de mesures préventives, et finalement à limiter les conséquences de l’accident s’il vient à se produire. Se refuser à utiliser le taxi-moto comme moyen de transport est une manière de supprimer ce risque spécifique ; et c’est

une mesure importante car, malgré l’augmentation réelle du nombre d’enlèvements par an, la route reste la source prin- cipale de danger pour le voyageur (figure 1). L’OMS rap- pelle que seuls 28 pays, couvrant 7% de la population mon- diale, sont dotés d’un corpus législatif complet en matière de sécurité routière (vitesse, conduite en état d’ébriété, port du casque, port de la ceinture de sécurité et dispositif de sécurité pour les enfants).2 Pour réduire les risques par des mesures dissuasives ou préventives, les moyens existent aussi au niveau individuel, comme par exemple en se fai- sant accompagner lors de certains déplacements, ou en lo- geant dans un hôtel où un gardien surveille l’entrée. L’iden- tification précoce des structures de santé disponibles, une bonne préparation physique ou la conclusion d’une assu- rance rapatriement permettent de limiter les conséquences d’un accident ou d’une attaque.

LESSEPTPILIERSDELASÉCURITÉ

Dès 1992, une unité de soutien à la gestion de la sécurité et des crises va progressivement être mise en place au sein du CICR en réponse aux situations auxquelles les dé- légués sont confrontés au Liberia, en Sierra Leone et dans l’ex-Yougoslavie. L’unité intègre également la gestion du stress 3 et se renforce deux ans plus tard suite au génocide rwandais puis, en 1996, après le drame de Novy-Atagi, en Tchétchénie, au cours duquel six délégués perdent la vie.

Un concept de sécurité sur le terrain, basé sur sept piliers, est progressivement mis en place : acceptation, identification, information, règles de sécurité, personne, télécommunica- tion et protection. Ce cadre conceptuel peut parfaitement s’adapter à la gestion du risque chez le voyageur individuel et nous allons l’illustrer par quelques exemples (tableau 1).

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Figure 1. Nombre de personnes tuées sur les routes pour 100 000 habitants dans le monde en 2012 Sources : données 2012 de l’Office fédéral des routes (OFROU) ; rapport 2013 OMS. Situation sur la sécurité routière dans le monde.

Suisse Asie Afrique

5

18,5

25 30

25

20

15

10

5

0

Personnes tuées sur les routes/100 000 habitants

Les sept piliers Voyageur institutionnel Voyageur individuel

Acceptation • Afin de pouvoir agir, l’institution doit se faire accepter par • Faire preuve de respect pour les personnes, les coutumes,

toutes les parties les traditions, les règles en vigueur

• La qualité de la sécurité dépend directement de cette • Reconnaître la part inaccessible, et considérer que

acceptation l’acceptation n’est pas acquise a priori

Identification Une fois le rôle spécifique accepté, il y a lieu d’identifier Eviter de provoquer de la confusion dans l’identification (habits

l’institution de manière unique militaires, drapeaux)

Information Le but à atteindre est de mieux se faire connaître, comprendre • Bien s’informer lors de la préparation du voyage et savoir l’environnement dans lequel on travaille et les acteurs qui en renoncer en fonction des recommandations officielles

font partie • Continuer à s’informer sur place, rechercher plusieurs

sources locales

Règles de sécurité • Elles définissent les procédures de sécurité, elles sont • A définir en fonction des contextes

spécifiques au contexte et confidentielles • Ne pas sortir la nuit, éviter certains moyens de transport,

• Leur violation conduit à des sanctions suivre les recommandations officielles, prévoir un plan en cas

de crise

Personne • La sécurité s’appuie fortement sur la personne du collaborateur • Avoir un comportement localement acceptable

• Il doit faire preuve de compétence professionnelle et adhérer • Lutter contre le stress

aux principes de la mission • Eviter la consommation importante d’alcool et autres

• Le sens des responsabilités (envers soi-même et envers les psychotropes

autres) et celui de la solidarité sont des valeurs importantes • Garder une alimentation équilibrée et préserver le sommeil Télécommunication Des équipements et des réseaux de télécommunication efficaces Avoir en permanence un téléphone sur soi, batterie rechargée,

revêtent une importance capitale dans le cadre de la sécurité sur chargeur et crédit de conversation en quantité suffisante

le terrain

Protection Actives (garde) ou passives (renforcement physique), elles Vérifier de quelle manière est protégé le lieu où l’on a décidé viennent compléter les autres mesures de sécurité de loger

Tableau 1. Les sept piliers de la sécurité : exemples pour les voyageurs institutionnel et individuel

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Il nous semble également qu’il s’agit d’une manière simple de structurer les conseils de sécurité que le médecin de premier recours pourra être amené à partager lors de la consultation prévoyage.

Acceptation

Afin de pouvoir agir, l’institution doit se faire accepter au travers de la compréhension de la finalité de son action et de son rôle. La notion d’acceptation est, pour le CICR, la pierre angulaire du concept de sécurité, terrain fondé sur les sept piliers. Pour le voyageur individuel, c’est également un facteur important : la manière dont tel ou tel individu (un touriste par exemple) est perçu dans un contexte particulier va influer sur son acceptation et, par conséquent, sur sa sé- curité. Dans de nombreuses situations, l’acceptation du tou- riste occidental par la population locale tend à décroître, en partie pour des raisons politiques ou de polarisation re- ligieuse, mais également en raison de l’accumulation, par la population locale, d’expériences négatives dues au manque de respect pour les règles et les coutumes en vigueur.

Identification

En tout temps, l’attitude et le comportement de chacun ont une influence positive ou négative, aux yeux des gens qu’il rencontre. L’individu est associé à un groupe plus large (travailleur humanitaire, touriste, soldat) en fonction de cri- tères essentiellement visuels (emblème, logo, style vesti- mentaire). En fonction des contextes, il peut s’avérer crucial de ne pas provoquer de mauvaises interprétations et d’être donc facilement identifiable. En situation de banditisme ou face à une forte criminalité, il est toujours recommandé une attitude faite de discrétion, avec réduction de la visi- bilité.

Information

L’information est un élément fondamental de la sécurité.

Avant le départ, les moyens de s’informer au sujet du con- texte général de sécurité d’un pays donné sont nombreux, et les recommandations officielles, qu’elles soient suisses 4 ou françaises,5 par exemple, devraient être connues. Il existe désormais une application gratuite pour de nombreux télé- phones portables ou tablettes reprenant l’ensemble des recommandations officielles suisses et françaises. La pre- mière, éditée par le Département fédéral des affaires étran- gères (DFAE) s’appelle «Itineris» et existe également sous forme de plateforme internet ;6 la seconde, éditée par France Diplomatie, s’appelle «Conseils aux voyageurs». La version helvétique permet en outre de s’enregistrer auprès du DFAE et d’acquérir ainsi une existence aux yeux des auto- rités suisses, quelle que soit la durée prévue du séjour.

Avant de réserver son vol, il est important de consulter les listes noires des compagnies aériennes, facilement ac- cessibles en ligne. Une fois sur place, le voyageur gagnera beaucoup en sécurité en recherchant et respectant les in- formations fournies par des sources locales.

Règles de sécurité

Elles définissent les procédures de sécurité et fixent les comportements adéquats ; elles sont confidentielles et spé- cifiques à chaque organisation et chaque contexte. A partir

de l’analyse générale de la situation, l’évaluation des risques et des dangers permet de définir des règles et des procé- dures qui tiennent compte de la situation. Elles doivent être révisées et adaptées sur une base régulière, à la hausse mais aussi à la baisse, en fonction de l’évolution de cette situation. Les règles seront aussi brèves que possible tout en restant complètes. Au niveau individuel, il est également possible de se fixer un certain nombre de règles simples comme de suivre les recommandations officielles, avoir un plan d’action en cas de crise, ne pas se promener la nuit, éviter les quartiers non recommandés, exclure certains moyens de transport, garder à jour la liste des numéros de téléphone importants, ou avoir sur soi des copies numé- riques de ses documents personnels.

Personne

Face à des situations à risque ou menaçantes, dans une conjoncture difficile, la sécurité repose sur la faculté d’ana- lyse, de réaction et de résistance de l’individu. Il est donc important de se maintenir en bonne forme physique et psychique, de chercher à combattre la fatigue et la tension nerveuse et de reconnaître ses limites. Cela sous-entend le respect d’une discipline personnelle visant à maintenir une bonne hygiène de vie qui passe, en particulier, par une ali- mentation saine et un sommeil suffisant. Le recours à l’alcool, interdit dans certains contextes, peut ainsi représenter un vrai danger par l’altération de la capacité d’analyse. Il en va de même pour de nombreux psychotropes légaux et illé- gaux. En dépit des efforts consentis, il arrive parfois que soient ressentis découragement, fatigue et lassitude en lien avec la pression constante ou une fausse adaptation à la si- tuation d’insécurité locale qui peut faire perdre la notion de dangerosité : il est très important d’en prendre conscience pour éviter que cela ne débouche sur des comportements à risque.7 En effet, en situation de danger, ces réactions ne sont pas rares : si elles jouent souvent un rôle avertisseur et régulateur utile, elles peuvent aussi précipiter des com- portements inadéquats.8 Reconnues, elles peuvent être contrôlées et s’atténuer rapidement. Ignorées et tues, elles font prendre et courir des risques à chacun.9,10

Télécommunication

A minima, le voyageur individuel devrait être en perma- nence en possession d’un téléphone portable avec une batterie rechargée (et donc d’un chargeur de batterie adap- té) et d’une réserve de crédit de conversation auprès d’un opérateur national ou international. Des échanges réguliers avec ses proches, des informations mises à jour au sujet de l’itinéraire du voyage sont autant d’éléments qui peuvent se révéler cruciaux dans la gestion d’un événement de sécu- rité (accident, agression).

Protection

Qu’elles soient actives ou passives, les protections sont utilisées pour renforcer les autres piliers de la sécurité. Par protections actives (par exemple, des gardes) ou passives (par exemple, des renforcements physiques), on entend tout élément ou toute mesure pris pour augmenter la sécu- rité des individus ou des infrastructures. Toutefois, aucune des mesures prises ne peut garantir une sécurité absolue

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en cas de détérioration de la situation. Pour le voyageur in- dividuel, il s’agira de s’intéresser à cette problématique lors du choix du lieu de résidence, en privilégiant les lieux les mieux protégés. L’observation (murs d’enceinte) et la col- lecte d’informations simples (présence de gardiens de nuit) permettent de se faire rapidement une idée de la situation et de faire les bons choix.

CONCLUSIONS

Les comportements individuels ont une forte influence sur la sécurité, non seulement pour le voyageur lui-même, mais aussi pour celles et ceux qui l’accompagnent. Il est important d’en prendre conscience. Tous les dangers ne peu vent pour autant pas être éliminés, et chacun doit ac- cepter le risque incompressible qui persiste après l’applica- tion d’une stratégie de gestion du risque. Travailler à l’étran- ger, voyager, s’expatrier, c’est aussi admettre cette part de risque résiduelle. Il s’agit cependant de se défaire d’un cer- tain nombre de présupposés et d’images toutes faites et d’aborder la question de la sécurité de manière proactive et analytique plutôt que réactive et défensive.11 Des voix s’élèvent en effet pour dénoncer la fortification des bureaux et résidences des organisations humanitaires, influant né- gativement le dialogue avec les populations locales.12 L’ap- plication des règles de sécurité doit ainsi éviter d’alimenter les tensions et permettre le maintien de la communication et la qualité de l’expérience du voyageur.

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Remerciements

Les auteurs tiennent à remercier M. David Horobin, chef de l’Unité de soutien à la gestion de la sécurité et des crises du CICR, pour la mise à disposition de matériel documentaire.

Conflit d’intérêts

Les auteurs n’ont déclaré aucun conflit d’intérêts en relation avec cet article.

Implications pratiques

Le médecin de premier recours peut prendre en compte la sécurité du voyageur au moment de la consultation pré- voyage en s’appuyant sur un cadre conceptuel, composé des sept piliers décrits dans cet article

Il est important que le voyageur connaisse les recommanda- tions officielles du Département fédéral des affaires étran- gères (DFAE) au moment de la planification de son voyage, et des applications pour téléphone portable ou tablette peuvent l’y aider

Chacun est responsable de sa propre sécurité et il existe des moyens de réduire les risques ; tous les risques ne peuvent néanmoins pas être éliminés

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1 Zimmermann R, Hattendorf J, Blum J, Nüesch R, Hatz C. Risk perception of travelers to tropical and subtropical countries visiting a swiss travel health center.

J Travel Med 2013;20:3-10.

2 World Health Organization. Global status report on road safety 2013 : Supporting a decade of action. Ge- neva : World Health Organization, 2013.

3 * Bierens de Haan B, Van Beerendonk H, Michel N, Mulli JC. Le programme de soutien psychologique des intervenants humanitaires du Comité international de la Croix-Rouge (CICR). Rev Fr Psychiatr Psychol Med 2002;6.

4 ** Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). Conseils aux voyageurs (Internet). 2014 ; avai-

lable from : www.eda.admin.ch/eda/fr/home/travad.html 5 France Diplomatie. Conseils aux voyageurs (Inter- net). 2014 ; available from : www.diplomatie.gouv.fr/fr/

conseils-aux-voyageurs/

6 Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).

Itineris (Internet). 2014 ; available from : https://www.

itineris.eda.admin.ch/home?language_code=fr 7 * Dahlgren AL, Deroo L, Avril J, Bise G, Loutan L.

Health risks and risk-taking behaviors among Interna- tional Committee of the Red Cross (ICRC) expatriates returning from humanitarian missions. J Travel Med 2009;16:382-90.

8 Perone SA, van Beerendonk H, Avril J, Bise G, Loutan L. Stress et santé mentale chez les expatriés. Rev

Med Suisse 2008;4:1206-11.

9 Eytan A, Loutan L. Voyages et problèmes psychia- triques. Rev Med Suisse 2006;2:1251-5.

10 * Peytremann I, Baduraux M, O’Donovan S, Loutan L. Medical evacuations and fatalities of United Nations High Commissioner for Refugees field employees. J Travel Med 2001;8:117-21.

11 * Dandoy A. Insécurité et aide humanitaire en Haïti : l’impossible dialogue ? Groupe URD, 2013.

12 Duffield M. Risk management and the bunkering of the aid industry. Development Dialogue, 2012.

* à lire

** à lire absolument

Bibliographie

Références

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