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Efficacité énergétique

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Texte intégral

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Document de référence sur les meilleures techniques disponibles

Efficacité énergétique

Février 2009

Ce document est la traduction de la version anglaise publiée par la Commission européenne qui seule fait foi.

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Le présent document s’intègre dans une série de documents prévus dont la liste est donnée ci- dessous (au moment de la rédaction, la première série de ces documents est terminée et en cours de révision) :

Document de référence sur les Meilleures techniques disponibles applicables aux … Code

Grandes installations de combustion LCP

Raffineries REF

Aciéries I&S

Transformation des métaux ferreux FMP

Industrie des métaux non ferreux NFM

Forges et fonderies SF

Gestion des résidus et des stériles des activités minières STM

Industrie du ciment et de la chaux CL

Verreries GLS

Céramiques CER

Chimie organique LVOC

Chimie fine organique OFC

Polymères POL

Industrie du chlore et de la soude CAK

Chimie inorganique – ammoniac, acides et engrais LVIC-AAF

Chimie inorganique – produits solides et autres LVIC-S

Chimie inorganique de spécialités SIC

Systèmes communs de traitement et de gestion des eaux et des gaz résiduels dans l’industrie

chimique CWW

Traitement des déchets WT

Incinération des déchets WI

Gestion des résidus et des stériles des activités minières MTWR

Industrie papetière PP

Textile TXT

Tannerie TAN

Abattoirs et à l’équarrissage SA

Industries agro-alimentaires et laitières FDM

Élevage intensif de volaille et de porcins ILF

Traitement de surface utilisant des solvants STS

Systèmes de refroidissement industriels CV

Émissions dues au stockage des matières dangereuses ou en vrac ESB

Efficacité énergétique ENE

Documents de référence sur les …

Principes généraux de surveillance MON

Aspects économiques et effets multi-milieux ECM

La version électronique des documents provisoires et des documents finalisés est accessible au public ; elle peut être téléchargée à l’adresse suivante : http://eippcb.jrc.es.

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RÉSUMÉ

Le présent document de référence (BREF) sur les meilleures techniques disponibles (MTD) rend compte de l’échange d’informations sur les meilleures techniques disponibles, le suivi qui leur est associé et leur récente évolution, mené en application de l’article 17, paragraphe 2, de la directive 2008/1/CE (directive IPPC). Le présent résumé, qu'il convient de lire à la lumière de la préface du BREF qui en explique les objectifs, l'utilisation et les termes juridiques, décrit les principales constatations faites ainsi que les principales conclusions relatives aux MTD. Il peut être lu et appréhendé comme un document autonome, mais, en tant que résumé, il ne rend pas compte de toutes les complexités du texte complet du BREF. Il n'a donc pas vocation à se substituer au BREF intégral en tant qu'outil pour la prise de décisions sur les meilleures techniques disponibles.

Efficacité énergétique

L'énergie est une priorité pour l'Union européenne (UE), pour trois raisons corrélées :

 le changement climatique : la combustion de combustibles fossiles pour produire de l'énergie est la principale source anthropique de gaz à effet de serre,

 l'utilisation continue et à grande échelle de combustibles fossiles non renouvelables et la nécessité de parvenir à une durabilité,

 la sécurité d’approvisionnement : l'UE importe plus de 50 % de ses réserves de combustibles et on s'attend à ce que cette proportion atteigne plus de 70 % dans les 20 à 30 prochaines années.

Aussi de nombreuses déclarations relatives à ces thèmes ont-elles été faites au plus haut niveau politique, telles que :

«Ensemble, nous nous efforçons de montrer la voie en matière de politique énergétique et de protection climatique et de contribuer à lutter contre la menace globale que représente le changement climatique.» Déclaration de Berlin (Conseil des ministres, 50e anniversaire du traité de Rome, Berlin, le 25 mars 2007).

Une plus grande efficacité dans l'utilisation de l'énergie est le moyen le plus rapide, le plus efficace et le plus rentable de traiter ces questions. Il existe divers instruments, notamment juridiques, qui permettent de mettre en œuvre une plus grande efficacité énergétique. Le présent document a été rédigé en tenant compte de ces autres initiatives.

Mandat

Le présent document a été spécifiquement mandaté par une demande spéciale dans la communication de la Commission sur la mise en œuvre du programme européen sur le changement climatique (PECC) (COM (2001)580 final), concernant l'efficacité énergétique dans les installations industrielles. Le PECC demandait de promouvoir la mise en œuvre efficace des dispositions de la directive IPPC relatives à l'efficacité énergétique et préconisait l'élaboration d'un BREF «horizontal» (document de référence sur les meilleures techniques disponibles) spécifique consacré aux techniques génériques d'efficacité énergétique.

Champ d'application du BREF

La directive IPPC requiert que toutes les installations soient exploitées de façon à utiliser l'énergie de manière efficace, et l'efficacité énergétique est l'un des aspects à prendre en compte lors de la détermination des MTD relatives à un procédé. En ce qui concerne les activités énumérées dans la directive établissant un système d'échange de quotas d'émission de gaz à effet de serre dans la Communauté (directive 2003/87/CE du Conseil), les États membres ont la faculté de ne pas imposer d'exigences en matière d'efficacité énergétique applicables aux unités de combustion et aux autres unités émettant du dioxyde de carbone sur le site. Toutefois, dans de tels cas, les exigences en matière d'efficacité énergétique continuent de s'appliquer à toutes les autres activités associées sur le site.

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Le présent document présente donc des orientations et des conclusions quant aux techniques d'efficacité énergétique qui sont considérées comme étant compatibles avec les MTD au sens générique pour toutes les installations couvertes par la directive IPPC. Le présent document fait également référence à d'autres BREF dans lesquels des techniques particulières d'efficacité énergétique ont déjà fait l'objet de discussions détaillées et peuvent être appliquées à d'autres secteurs.

En particulier :

 le BREF relatif aux grandes installations de combustion porte sur l'efficacité énergétique liée à la combustion et précise que les techniques considérées peuvent être appliquées aux installations de combustion d'une capacité inférieure à 50 MW.

 il existe un BREF relatif aux systèmes de refroidissement industriel.

Le présent BREF :

 ne contient pas d'informations propres aux procédés industriels et activités mis en œuvre dans les secteurs couverts par d'autres BREF,

 n'établit pas de MTD spécifiques à un secteur.

Toutefois, un résumé des MTD sectorielles en matière d'efficacité énergétique a été établi à partir des autres BREF et est disponible pour information sur l'espace de travail de l’EIPPCB [283, EIPPCB]

Le présent document a été préparé en réponse à la demande qui avait été formulée de promouvoir les dispositions de la directive IPPC relatives à l'efficacité énergétique. Il place l'utilisation efficace de l'énergie en tête des priorités, en conséquence de quoi il ne porte pas sur les ressources énergétiques renouvelables ou durables, qui sont traitées ailleurs. Il convient toutefois de noter que l'utilisation de sources d'énergie durables et/ou de la chaleur «perdue» ou excédentaire peut être plus durable que l'utilisation de combustibles primaires, même si l'efficacité énergétique est moindre lors de l'utilisation.

Structure et contenu du présent document

L'efficacité énergétique est une question horizontale dans la procédure d'autorisation IPPC et, comme il est précisé dans le guide d'élaboration des BREF, le présent document ne respecte pas totalement la structure habituelle. En particulier, du fait de la grande diversité des secteurs industriels et des activités traités, il n'y a pas de chapitre consacré à la consommation ou aux émissions. Certaines valeurs indicatives sont données en ce qui concerne les économies d'énergie potentielles pour des techniques à considérer au titre des MTD et de nombreux exemples sont présentés en annexe afin d'aider les utilisateurs à déterminer les techniques les plus efficaces pour atteindre l'efficacité énergétique dans une situation donnée.

Le chapitre 1 donne des informations de contexte relatives à la consommation énergétique industrielle et aux questions d'efficacité énergétique dans le cadre IPPC. Il donne ensuite une introduction générale à des sujets essentiels tels que les aspects économiques et les effets croisés, aux termes utilisés dans le domaine de l'efficacité énergétique (tels que : énergie, chaleur, travail, puissance) ainsi qu'aux lois importantes de la thermodynamique. La première loi en particulier énonce que l'énergie ne peut être ni créée ni détruite (elle est transformée d'une forme en une autre). Elle peut donc être comptabilisée dans le cadre d'un procédé ou d'une installation, permettant ainsi de calculer l'efficacité énergétique.

La deuxième loi montre qu'aucune transformation d'énergie ne peut donner un travail utile à 100 % et qu'il y a toujours des pertes sous forme d'énergie ou de chaleur de basse énergie. En conséquence, aucun procédé et aucune machine ne peut être efficace à 100 %. Ce chapitre examine ensuite les indicateurs d'efficacité énergétique, l'importance de la définition de l'efficacité énergétique et les problèmes qu'elle pose, ainsi que les limites des systèmes et des unités auxquelles ils se rapportent. Le chapitre démontre également le besoin d'optimiser l'efficacité énergétique au niveau des systèmes et des installations et non au niveau d’un composant.

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Le chapitre 2 considère les techniques permettant d'assurer l'efficacité énergétique et qui peuvent être appliquées au niveau d'une installation. Il présente d'abord les systèmes de management de l’efficacité énergétique (SM2E) puis les techniques qui facilitent la mise en œuvre d’un SM2E. Ces techniques comprennent entre autres : l’importance de la planification des actions et des investissements de manière intégrée afin de minimiser en continu l’impact d'une installation sur l'environnement ; la prise en compte d'une installation et de ses systèmes globalement ; utilisant une conception efficace énergétiquement et sélectionnant des technologies de procédés pour des installations nouvelles ou améliorées ; l'augmentation de l'efficacité énergétique par une plus grande intégration des procédés et une actualisation périodique des SM2E. D'autres techniques utiles aux SM2E sont le maintien d'une expertise suffisante au sein du personnel, la communication concernant les questions d’efficacité énergétique, le contrôle et la maintenance efficaces du procédé, le suivi et la mesure de l'utilisation d'énergie, l'audit énergétique, l'utilisation d'outils analytiques comme la méthode du pincement, les analyses d'exergie et d'enthalpie, la thermo économie, et le suivi et l'établissement de niveaux de référence en matière d'efficacité énergétique pour les installations et les procédés.

Le chapitre 3 considère les techniques d'efficacité énergétique pour les systèmes, les procédés et les équipements utilisant de l'énergie tels que : combustion, vapeur, récupération de chaleur, cogénération, alimentation électrique, sous-systèmes entraînés par un moteur électrique, systèmes de pompage, chauffage, climatisation et ventilation, éclairage, et séchage et séparation.Lorsque la combustion joue un rôle important dans un processus IPPC (dans les fours de fusion par exemple), les techniques utilisées sont présentées dans les BREF verticaux (sectoriels) correspondants.

Meilleures techniques disponibles

Le chapitre consacré aux MTD (chapitre 4) identifie les techniques qui sont considérées comme MTD au niveau européen sur la base des informations fournies aux chapitres 2 et 3. Le texte qui suit est un résumé de ce chapitre 4, dont le texte intégral demeure le texte final porteur des conclusions relatives aux MTD.

Aucune valeur associée d'économie d'énergie ou d'efficacité énergétique ne saurait être dérivée et/ou adoptée à partir du présent document horizontal. Les MTD en matière d'efficacité énergétique et les niveaux de consommation d'énergie associés sont présentés dans les BREF sectoriels spécifiques (verticaux) appropriés. Les MTD pour une installation donnée sont ainsi une combinaison des MTD spécifiques décrites dans les BREF sectoriels pertinents, des MTD spécifiques des activités associées éventuellement présentées dans d'autres BREF sectoriels (par exemple le BREF GIC pour la combustion et la vapeur) et des MTD génériques présentées dans le présent document.

L'objectif de la directive IPPC est de parvenir à une prévention et à une réduction intégrées de la pollution garantissant un niveau élevé de protection de l'environnement dans son ensemble et notamment l'efficacité énergétique et l'utilisation prudente des ressources naturelles. La directive IPPC prévoit un système d'autorisation applicable à certaines installations industrielles, dans lequel tant les exploitants que les autorités sont tenus d'avoir une vue globale et intégrée du potentiel d'une installation à consommer et à polluer. L’objectif global d’une telle approche intégrée doit être d'améliorer la conception et la construction ainsi que la gestion et le contrôle des procédés industriels afin de garantir un niveau élevé de protection pour l'environnement dans son ensemble. Le point central de cette approche est le principe général énoncé à l'article 3 de la directive, qui indique que les exploitants doivent prendre toutes les mesures préventives appropriées pour lutter contre la pollution, en particulier par l’application des «meilleures techniques disponibles» leur permettant d'améliorer leur performance environnementale et notamment leur efficacité énergétique.

L'annexe IV de la directive IPPC contient une liste des «aspects à prendre en considération en général ou dans les cas particuliers pour la détermination des meilleures techniques disponibles, compte tenu des coûts et des avantages pouvant résulter d'une action ainsi que des principes de précaution et de prévention». Ces aspects comprennent les informations publiées par la Commission conformément à l'article 17, paragraphe 2 (documents de référence sur les MTD ou BREF).

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Les autorités compétentes responsables de l'octroi d'autorisations sont tenues de prendre en compte les principes généraux établis à l'article 3 lors de la détermination des conditions d'autorisation. Ces conditions doivent inclure des valeurs limites d'émission qui peuvent être, le cas échéant, complétées ou remplacées par des paramètres ou des mesures techniques équivalents. Aux termes de l'article 9, paragraphe 4, de la directive :

(sans préjudice de l'article 10 relatif aux meilleures techniques disponibles, aux normes de qualité environnementale et aux respect de ces dernières), les valeurs limites d'émission, les paramètres et les mesures techniques équivalents visés au paragraphe 3 sont fondés sur les meilleures techniques disponibles, sans prescrire l'utilisation d'une technique ou d'une technologie spécifique, et en prenant en considération les caractéristiques techniques de l'installation concernée, son implantation géographique et les conditions locales de l'environnement. Dans tous les cas, les conditions d'autorisation prévoient des dispositions relatives à la minimisation de la pollution à longue distance ou transfrontière et garantissent un niveau élevé de protection de l'environnement dans son ensemble.

Conformément à l'article 11 de la directive, les États membres sont tenus de veiller à ce que l'autorité compétente se tienne informée ou soit informée de l'évolution des meilleures techniques disponibles.

Les informations fournies dans le présent document ont vocation à être utilisées lors de la détermination des MTD en matière d'efficacité énergétique dans des cas spécifiques. Lors de la détermination des MTD et de l'établissement des conditions d'autorisation fondées sur celles-ci, il doit toujours être tenu compte de l'objectif global qu'est la recherche d'un niveau élevé de protection de l'environnement dans son ensemble, dont l'efficacité énergétique est un aspect.

Le chapitre 4 présente les techniques qui sont considérés comme étant compatibles avec les MTD de manière générale. Le but est de donner des indications générales concernant les techniques d'efficacité énergétique qui peuvent être considérées comme un point de référence approprié pour aider à la détermination des conditions d'autorisation fondées sur les MTD ou pour l'établissement de prescriptions contraignantes générales conformément à l'article 9, paragraphe 8. Il y a cependant lieu de préciser que le présent document ne propose pas de valeurs d'efficacité énergétique en vue de l'autorisation. Il est prévu que les nouvelles installations soient conçues pour pouvoir fonctionner aux niveaux associés aux MTD générales présentées ici ou même à des niveaux meilleurs. On estime également que les installations existantes pourraient progresser vers les niveaux associés aux MTD générales et même aller au-delà de ceux-ci en fonction de l'applicabilité technique et économique des techniques dans les différents cas. Dans le cas des installations existantes, il faut, en outre, tenir compte de la viabilité économique et technique de leur amélioration.

Les techniques présentées dans le chapitre relatif aux MTD ne sont pas nécessairement appropriées pour toutes les installations. En revanche, l'obligation d'assurer un niveau élevé de protection de l'environnement et notamment de réduire au minimum la pollution à longue distance ou transfrontière implique que les conditions d'autorisation ne peuvent être définies sur la base de considérations purement locales. Il est donc essentiel que les autorités qui délivrent les autorisations tiennent pleinement compte des informations contenues dans le présent document.

Il importe de garder en tête l'importance de l'efficacité énergétique. Cependant, «le seul objectif consistant à assurer un niveau élevé de protection de l'environnement dans son ensemble impliquera déjà souvent de faire des compromis entre différents types d'impacts sur l'environnement et ces compromis seront souvent influencés par des considérations locales». De ce fait :

 il n'est pas toujours possible d'optimiser en même temps l'efficacité énergétique de toutes les activités et/ou de tous les systèmes d'une installation

 il peut être impossible d'optimiser l'efficacité énergétique totale tout en réduisant au minimum les autres consommations et émissions (par exemple il peut être impossible de réduire les émissions dans l'air sans utiliser de l'énergie)

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 l’efficacité énergétique est susceptible de ne pas être optimale pour un ou plusieurs systèmes afin d'atteindre une efficacité globale maximale au niveau d'une installation donnée

 il est nécessaire de maintenir l'équilibre entre l'optimisation de l'efficacité énergétique et d'autres facteurs comme la qualité du produit, la stabilité du procédé, etc.

 l'utilisation de sources d'énergie durables et/ou de chaleur «perdue» ou excédentaire peut s'avérer plus durable que l'utilisation de combustibles primaires, même si l'efficacité énergétique lors de l'utilisation est moindre.

Des techniques permettant une bonne efficacité énergétique sont donc proposées pour

«optimiser l'efficacité énergétique»

L'approche horizontale de l'efficacité énergétique dans tous les secteurs IPPC se fonde sur le postulat que toutes les installations utilisent de l'énergie et que les systèmes et équipements sont communs à de nombreux secteurs IPPC. Il est donc possible d’identifier des options génériques d'efficacité énergétique indépendamment des activités spécifiques. Il en résulte que les MTD définies englobent les mesures les plus efficaces pour atteindre un niveau élevé d'efficacité énergétique en général. Parce qu'il s'agit ici d'un BREF horizontal, les MTD doivent être définies de façon plus générale que dans un BREF vertical, dans lequel on tient compte, par exemple, de l'interaction entre les procédés, les unités et les systèmes au sein d'un site.

Des MTD spécifiques des procédés en matière d'efficacité énergétique et des niveaux de consommation d'énergie associés sont présentés dans les BREF verticaux sectoriels appropriés. La première série de ces BREF étant achevée, ces MTD ont été largement synthétisées dans le document [283, EIPPCB].

Ni le chapitre relatif aux MTD (chapitre 4) ni les chapitres 2 et 3 ne fournissent de listes exhaustives des techniques pouvant être considérées. C’est pourquoi d'autres techniques peuvent donc exister ou être développées et être également valables dans le cadre de l'IPPC et des MTD.

La mise en œuvre des MTD dans des installations et procédés nouveaux ou considérablement améliorés ne pose habituellement pas de problèmes. Dans la plupart des cas, l'optimisation de l'efficacité énergétique présente un intérêt économique. La mise en œuvre des MTD dans une installation existante n'est en général pas si facile en raison de l'infrastructure existante et des circonstances locales : il y a lieu de tenir compte de la viabilité économique et technique de l'amélioration de ces installations. Dans les chapitres 2 et 3, l'applicabilité des techniques est considérée et le chapitre 4 résume cet aspect pour chaque MTD.

Cependant, le présent document n'établit généralement pas de distinction entre les installations nouvelles et les installations existantes. Une telle distinction n'encouragerait pas les exploitants des sites industriels à progresser vers l'adoption des MTD. En règle générale, des mesures d'efficacité énergétique s'accompagnent d’un retour sur investissement et, du fait de la grande importance attachée à l'efficacité énergétique, de nombreuses mesures politiques de mise en œuvre sont disponibles, notamment des incitations financières. Certaines d'entre elles sont mentionnées dans les annexes.

Certaines techniques sont très souhaitables et sont souvent appliquées mais peuvent requérir la disponibilité et la coopération d'une tierce partie (par exemple la cogénération), ce qui n'est pas pris en compte dans la directive IPPC. Il convient de noter que la coopération et l'accord de tierces parties peuvent échapper au contrôle de l'exploitant et ainsi ne pas tomber dans le cadre d'une autorisation IPPC.

MTD générales pour optimiser l'efficacité énergétique au niveau d'une installation

Un élément essentiel pour garantir l'efficacité énergétique au niveau d'une installation est une approche de management formalisé. Les autres MTD appliquées au niveau d'un site facilitent la gestion de l'efficacité énergétique, ce qui fournit des indications plus précises sur les techniques nécessaires pour y parvenir. Ces techniques sont applicables à toutes les installations. Le champ (par exemple niveau de détail, la fréquence d'optimisation, les systèmes à prendre en considération à

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chaque instant) et les techniques utilisées sont fonction de la taille et de la complexité de l'installation, ainsi que des besoins énergétiques des systèmes qui la composent.

Management de l’efficacité énergétique

 Les MTD consistent à mettre en œuvre et à adhérer à un système de management de l’efficacité énergétique (SM2E) présentant, suivant les circonstances locales, les caractéristiques suivantes :

◦ engagement de la haute direction ;

◦ définition d'une politique d'efficacité énergétique pour l'installation par la haute direction ;

◦ planification et fixation d'objectifs et de cibles ;

◦ mise en œuvre et conduite de procédures en portant une attention particulière sur les aspects suivants :

▪ organisation et responsabilités du personnel ; formation, sensibilisation et compétence ; communication ; participation du personnel ; documentation ; bonne maîtrise des procédés ; programmes de maintenance ; préparation aux situations d'urgence et moyens d'action ; respect de la législation et des accords éventuels en matière d'efficacité énergétique.

◦ analyse comparative ;

◦ vérification des performances et prise de mesures correctives axées sur les aspects suivants :

▪ surveillance et mesurage ; mesures correctives et préventives ; tenue d'enregistrements ; réalisation d'audits internes indépendants (si possible) pour déterminer si le SM2E respecte ou non les modalités prévues et s'il est correctement mis en œuvre et entretenu ;

◦ réexamen du SM2E par la haute direction pour s'assurer qu'il reste adapté, adéquat et efficace ;

◦ prise en compte, lors de la conception d'une nouvelle unité, de l'incidence environnementale que pourrait avoir son démantèlement ;

◦ mise au point de techniques permettant d'économiser l'énergie et suivi des progrès en matière de techniques d'efficacité énergétique.

Un SM2E peut optionnellement comprendre les mesures suivantes :

 préparation et publication (avec ou sans validation externe), à intervalles réguliers, d'un relevé d'efficacité énergétique permettant une comparaison annuelle avec les objectifs et les cibles ;

 examen et validation externes du système de management et de la procédure d'audit ;

 mise en œuvre et adhésion à un système volontaire de gestion de l'efficacité énergétique reconnu au niveau national ou international.

Amélioration environnementale continue

 Les MTD consistent à réduire de manière continue l’impact sur l'environnement d'une installation en programmant les actions et les investissements de manière intégrée et à court, moyen et long termes, tout en tenant compte du coût et des bénéfices et des effets croisés.

Ces techniques sont applicables à toutes les installations. «Continue» signifie que les actions sont répétées dans le temps ; par exemple, l'objectif global à long terme de réduction de l’impact sur l'environnement est pris en compte pour toutes les décisions de planification et d'investissement.

L'amélioration peut se faire par paliers, plutôt que de façon linéaire, et les effets croisés doivent être pris en compte, par exemple la nécessité d'utiliser davantage d'énergie pour réduire les polluants atmosphériques. L’impact sur l'environnement ne peut jamais être ramené à zéro, et parfois de nouvelles mesures présentent très peu d'intérêt, voire aucun, par rapport aux coûts. En revanche, la viabilité peut aussi varier au fil du temps.

Identification des aspects pertinents d'une installation en matière d'efficacité énergétique et des opportunités d'économies d'énergie

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 Les MTD consistent à mettre en évidence, au moyen d'un audit, les aspects d'une installation qui ont une influence sur l'efficacité énergétique. Il importe que cet audit soit compatible avec l'approche par systèmes.

Ces techniques sont applicables à toutes les installations, et doivent précéder toute modernisation ou reconstruction. L'audit peut être externe ou interne.

 Lors de la réalisation d'un audit, les MTD consistent à s’assurer que l’audit identifie les aspects suivants :

◦ type et quantité d'énergie utilisée dans l'installation, dans les systèmes qui la composent et par les différents procédés ;

◦ équipements consommateurs d'énergie, et type et quantité d'énergie utilisée dans l'installation ;

◦ possibilités de minimiser la consommation d'énergie, notamment :

▪ contrôle/réduction des temps de fonctionnement, par exemple arrêt en dehors des périodes d'utilisation ;

▪ assurance d’une optimisation de l'isolation ;

▪ optimisation des utilités, des systèmes et des procédés associés (voir MTD pour les systèmes utilisant de l'énergie) ;

◦ possibilités d'utilisation d'autres sources d'énergie plus efficaces, en particulier l'énergie excédentaire provenant d'autres procédés et/ou systèmes ;

◦ possibilités d'application de l'énergie excédentaire à d'autres procédés et/ou systèmes ;

◦ possibilité d'améliorer la qualité de la chaleur.

 Les MTD consistent à utiliser des méthodes ou outils appropriés pour faciliter la mise en évidence et la quantification des possibilités d'économies d'énergie, notamment :

◦ des modèles, des bases de données et des bilans énergétiques ;

◦ une technique telle que la méthode de pincement, l'analyse d'exergie ou d'enthalpie, ou la thermo économie ;

◦ des estimations et des calculs.

Le choix des outils à utiliser est fonction du secteur et de la complexité du site, et il est examiné dans les chapitres correspondants.

 Les MTD consistent à identifier les opportunités d'optimisation de la récupération d'énergie au sein de l'installation, entre les systèmes de l'installation et/ou avec une ou plusieurs tierces parties.

Cette MTD suppose l'existence d'un usage approprié de la chaleur excédentaire récupérable (type et quantité).

Approche systémique du management de l'énergie

 Les MTD consistent à optimiser l'efficacité énergétique au moyen d'une approche systémique du management de l'énergie dans l'installation. Les systèmes à prendre en considération en vue d'une optimisation globale sont notamment :

◦ les procédés des unités (voir BREF sectoriels)

◦ les systèmes de chauffage tels que :

▪ vapeur

▪ eau chaude

◦ le refroidissement et le vide (voir le BREF relatif aux systèmes de refroidissement industriel)

◦ les systèmes entraînés par un moteur, tels que :

▪ air comprimé

▪ pompes

◦ l'éclairage

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◦ le séchage, la séparation et la concentration.

Fixation et réexamen d'objectifs et d'indicateurs d'efficacité énergétique

 Les MTD consistent à établir des indicateurs d'efficacité énergétique par la mise en œuvre de toutes les actions suivantes :

◦ identification d'indicateurs d'efficacité énergétique appropriés pour l'installation et, si nécessaire, pour les différents procédés, systèmes et/ou unités, et mesure de leur évolution dans le temps ou après mise en œuvre de mesures d'efficacité énergétique ;

◦ identification et enregistrement de limites appropriées associées aux indicateurs ;

◦ identification et enregistrement de facteurs susceptibles d'entraîner une variation de l'efficacité énergétique des procédés, systèmes et/ou unités.

L'énergie secondaire ou finale sert généralement à surveiller les situations en cours. Dans certains cas, plusieurs indicateurs d'énergie secondaire ou finale peuvent être utilisés pour chaque procédé (par exemple à la fois vapeur et électricité). Lors du choix (ou du changement) des vecteurs d'énergie et des utilités, l'indicateur peut aussi être l'énergie secondaire ou finale. Toutefois, il est possible d'utiliser d'autres indicateurs tels que l'énergie primaire ou le bilan carbone pour tenir compte de l'efficacité de la production de tout vecteur d'énergie secondaire et de ses effets croisés, en fonction des circonstances locales.

Analyse comparative

 Les MTD consistent à réaliser des comparaisons systématiques et régulières par rapport à des référentiels sectoriels, nationaux ou régionaux, lorsque des données validées sont disponibles.

L'intervalle entre deux analyses comparatives est propre au secteur, mais il est généralement de plusieurs années, car il est rare que les données d’analyse comparative évoluent rapidement ou considérablement sur une courte période.

Prise en compte de l'efficacité énergétique lors de la conception

 Les MTD consistent à optimiser l'efficacité énergétique lors de la planification d'une nouvelle installation, unité ou système ou d'une modernisation de grande ampleur, selon les modalités suivantes :

◦ l'efficacité énergétique doit être prise en compte dès les premiers stades de la conception, quelle soit théorique ou pratique, même si les besoins d'investissement ne sont pas encore bien définis, et elle doit être intégrée dans la procédure d'appel d'offres ;

◦ mise au point et/ou sélection de techniques d'efficacité énergétique ;

◦ il peut s'avérer nécessaire de rassembler des données supplémentaires, dans le cadre du projet de conception ou séparément, pour compléter les données existantes ou pour combler des lacunes dans les connaissances ;

◦ les travaux associés à la prise en compte de l'efficacité énergétique au stade de la conception doivent être menés par un expert en énergie ;

◦ la cartographie initiale de la consommation énergétique doit aussi permettre de déterminer quelles sont les parties intervenant dans l'organisation du projet qui influeront sur la consommation énergétique future, et d'optimiser, en concertation avec ces parties, l'intégration de l'efficacité énergétique au stade de la conception de la future installation.

Il peut s'agir, par exemple, du personnel de l'installation existante chargé de déterminer les paramètres d'exploitation.

Si l'expertise nécessaire en matière d'efficacité énergétique n'est pas disponible en interne (cas des industries qui consomment peu d'énergie, par ex.), il sera fait appel à une expertise externe.

Intégration accrue des procédés

 Les MTD consistent à rechercher l’optimisation de l'utilisation de l'énergie par plusieurs procédés ou systèmes au sein de l'installation, ou avec une tierce partie

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Maintien de la dynamique des initiatives en matière d'efficacité énergétique

 Les MTD consistent à maintenir la dynamique du programme d'efficacité énergétique au moyen de diverses techniques, notamment :

◦ mise en œuvre d'un système spécifique de management de l'énergie ;

◦ comptabilisation de l'énergie sur la base de valeurs réelles (mesurées) ; la responsabilité en matière d'efficacité énergétique incombe ainsi à l'utilisateur/celui qui paie la facture, et c'est également à lui qu'en revient le mérite ;

◦ création de centres de profit en matière d'efficacité énergétique ;

◦ analyse comparative ;

◦ nouvelle façon d'appréhender les systèmes de management existants ;

◦ recours à des techniques de gestion des changements organisationnels.

Les techniques des trois premiers types sont appliquées conformément aux données figurant dans les chapitres correspondants. Les techniques des trois derniers types doivent être appliquées à intervalles suffisamment espacés (plusieurs années) pour permettre l'évaluation des progrès réalisés en matière d'efficacité énergétique.

Maintien de l'expertise

 Les MTD consistent à maintenir l'expertise en matière d'efficacité énergétique et de systèmes consommateurs d'énergie, notamment par les techniques suivantes :

◦ recrutement de personnel qualifié et/ou formation du personnel. La formation peut être dispensée en interne, par des experts externes, au moyen de cours formels ou dans le cadre de l'autoformation/développement personnel ;

◦ mise en disponibilité périodique du personnel pour effectuer des contrôles programmés ou spécifiques (sur leur installation d'origine ou sur d'autres) ;

◦ partage des ressources internes entre les sites ;

◦ recours à des consultants dûment qualifiés pour les contrôles programmés ;

◦ externalisation des systèmes et/ou fonctions spécialisés.

Bonne maîtrise des procédés

 Les MTD consistent à s’assurer la bonne maîtrise des procédés, notamment par les techniques suivantes :

◦ mise en place de systèmes pour faire en sorte que les procédures soient connues, bien comprises et respectées ;

◦ les principaux paramètres de performance sont connus, ont été optimisés concernant l'efficacité énergétique, et font l'objet d'une surveillance ;

◦ ces paramètres sont documentés ou sont enregistrés.

Maintenance

 Les MTD consistent à réaliser la maintenance des installations en vue d'optimiser l'efficacité énergétique par l'application de toutes les mesures suivantes :

◦ définir clairement les responsabilités de chacun en matière de planification et d'exécution de la maintenance ;

◦ établir un programme structuré de maintenance, basé sur les descriptions techniques des équipements, sur les normes, etc., ainsi que sur les éventuelles pannes des équipements et leurs conséquences. Il est préférable de programmer certaines activités de maintenance durant les périodes d'arrêt des installations ;

◦ faciliter le programme de maintenance par des systèmes appropriés d'archivage des données et par des tests de diagnostic ;

◦ mise en évidence, grâce à la maintenance de routine et en fonction des pannes et/ou des anomalies, d'éventuelles pertes d'efficacité énergétique ou de possibilités d'amélioration de l'efficacité énergétique ;

◦ détecter les fuites, les équipements défectueux, les paliers usagés, etc., susceptibles d'influencer ou de contrôler la consommation d'énergie, et y remédier dès que possible.

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La nécessité de procéder rapidement aux réparations doit être pondérée par l'obligation de maintenir la qualité du produit et la stabilité du procédé, ainsi que par des considérations ayant trait à la santé et à la sécurité.

Surveillance et mesurage

 Les MTD consistent à établir et à maintenir des procédures documentées pour surveiller et mesurer régulièrement les principales caractéristiques des opérations et activités qui peuvent avoir un impact environnemental significatif. Le présent document propose des techniques appropriées à cet effet.

Meilleures techniques disponibles en matière d'efficacité énergétique pour les systèmes, les procédés, les activités ou les équipements consommateurs d'énergie

Les MTD générales susmentionnées insistent sur la nécessité de considérer l'installation dans son ensemble et d'évaluer les besoins et la finalité des différents systèmes, leurs énergies associées et leurs interactions. Elles comprennent également :

 l'analyse comparative du système et de ses performances ;

 la planification des actions et des investissements destinés à optimiser l'efficacité énergétique, compte tenu du coût et des avantages et des effets croisés ;

 pour les nouveaux systèmes, l'optimisation de l'efficacité énergétique dès la conception de l'installation, de l'unité ou du système, ainsi que lors du choix des procédés ;

 pour les systèmes existants, l'optimisation de l'efficacité énergétique du système par son exploitation et sa gestion, y compris sa surveillance et sa maintenance régulières.

Les MTD présentées ci-après sont applicables aux systèmes énumérés ci-dessous, étant entendu que les MTD générales susmentionnées leur sont également appliquées, dans le cadre de l'optimisation de ces systèmes. Les MTD en matière d'efficacité énergétique pour les activités, systèmes et procédés couramment associés dans les installations IPPC peuvent se résumer ainsi :

 Les MTD consistent à optimiser :

◦ la combustion

◦ les systèmes à vapeur

par des techniques appropriées telles que :

▪ les techniques spécifiques présentées dans les BREF verticaux ;

▪ les techniques présentées dans le BREF relatif aux grandes installations de combustion et dans le présent document (sur l'efficacité énergétique).

 Les MTD consistent à optimiser les éléments suivants au moyen de techniques telles que celles qui sont décrites dans le présent document :

◦ les systèmes d’air comprimé

◦ les systèmes de pompes

◦ les systèmes CVC (chauffage, ventilation et climatisation)

◦ l'éclairage

◦ les procédés de séchage, séparation et concentration. Pour ces procédés, les MTD consistent également à rechercher les possibilités d'utilisation de la séparation mécanique, en association avec les procédés thermiques.

Autres MTD applicables aux systèmes, procédés ou activités : Récupération de chaleur

 Les MTD consistent à maintenir l'efficacité des échangeurs de chaleur par :

◦ une surveillance périodique de l'efficacité, et

◦ la prévention de l'encrassement ou le nettoyage.

(13)

Les techniques de refroidissement et les MTD associées sont présentées dans le BREF relatif aux systèmes de refroidissements industriels, selon lequel la principale MTD est de chercher à utiliser la chaleur en excès au lieu de la dissiper par refroidissement. Lorsqu'un refroidissement est nécessaire, il convient de ne pas négliger les avantages d'un refroidissement naturel (par utilisation de l'air ambiant).

Cogénération

 Les MTD consistent à rechercher les possibilités de cogénération, au sein de l'installation et/ou en dehors de celle-ci (avec une tierce partie).

Dans de nombreux cas, les pouvoirs publics (au niveau local, régional ou national) ont favorisé de tels accords ou sont eux-mêmes la tierce partie.

Alimentation électrique

 Les MTD consistent à augmenter le facteur de puissance suivant les exigences du distributeur d'électricité local, en recourant à des techniques telles que celles qui sont décrites dans le présent document, en fonction de leur applicabilité.

 Les MTD consistent à contrôler l'alimentation électrique pour vérifier la présence d’harmoniques et à appliquer des filtres le cas échéant.

 Les MTD consistent à optimiser l'efficacité de l'alimentation électrique en recourant aux techniques décrites dans le présent document, en fonction de leur applicabilité.

Sous-systèmes entraînés par moteur électrique

Le remplacement par des moteurs utilisant l'électricité de manière efficace et par des variateurs de vitesse est une des mesures les plus simples pour améliorer l'efficacité énergétique. Cependant, il importe de prendre en considération l'ensemble du système dans lequel s'intègre le moteur, faute de quoi on s'expose aux risques suivants :

 perte des avantages potentiels liés à l'optimisation de l'utilisation et de la taille des systèmes, et à l'optimisation consécutive des exigences applicables à l'entraînement par moteur ;

 pertes d'énergie si un variateur de vitesse est utilisé dans une situation qui ne s'y prête pas.

 Les MTD consistent à optimiser les moteurs électriques en respectant l'ordre suivant :

◦ optimiser l'ensemble du système dans lequel le ou les moteurs s'intègrent (système de refroidissement, par exemple) ;

◦ optimiser ensuite le ou les moteurs du système en fonction des impératifs de charge nouvellement définis, par une ou plusieurs des techniques décrites, en fonction de leur applicabilité ;

◦ une fois les systèmes consommateurs d'énergie optimisés, optimiser alors les moteurs restants (non optimisés) suivant les techniques décrites et en fonction de critères tels que ceux définis ci-après :

i) remplacer en priorité les moteurs tournant plus de 2 000 heures par an ;

ii) les moteurs électriques commandant une charge variable qui fonctionnent à moins de 50 % de leur capacité plus de 20 % de leur temps de fonctionnement et qui sont utilisés plus de 2 000 heures par an mériteraient sans doute d'être équipés d'un variateur de vitesse.

Degré de consensus

Un haut niveau de consensus a été atteint ; aucun avis divergent n'a été enregistré.

Recherche et développement technologique

(14)

Dans le cadre de ses programmes de RDT, la Communauté européenne mène et subventionne une série de projets concernant les technologies propres, les nouvelles techniques de recyclage et de traitement des effluents et les stratégies de gestion en la matière. Ces projets sont susceptibles d'apporter une précieuse contribution lors des futurs réexamens du BREF. Les lecteurs sont donc invités à informer l’EIPPCB de tout résultat de recherche présentant de l’intérêt pour ce document (voir également la préface du BREF).

(15)

PRÉFACE

1. Statut du présent document

Sauf indication contraire dans le présent document, la « directive » renvoie à la Directive du Conseil 96/61/CE sur la prévention et la réduction intégrées de la pollution telle que modifiée par la directive 2003/87/CE. La directive s’appliquant sans préjudice des dispositions communautaires sur la santé et la sécurité sur le lieu de travail, il en est de même du présent document.

Le présent document est un document de travail du Bureau européen de l’IPPC. Ce n’est pas une publication officielle des Communautés européennes et il ne reflète pas nécessairement la position de la Commission Européenne.

2. Mandat

En outre, le présent document a été spécifiquement mandaté par une demande spéciale dans la communication de la Commission sur la mise en œuvre du programme européen sur le changement climatique (PECC) (COM (2001)580 final), concernant l'efficacité énergétique dans les installations industrielles. Le PECC demandait de promouvoir la mise en œuvre efficace des dispositions de la directive IPPC relatives à l'efficacité énergétique et préconisait l'élaboration d'un BREF «horizontal» (document de référence sur les meilleures techniques disponibles) spécifique consacré aux techniques génériques d'efficacité énergétique.

3. Obligations légales correspondantes de la directive IPPC et définition des MTD Pour aider le lecteur à comprendre le contexte légal dans lequel le présent document a été rédigé, certaines des dispositions les plus importantes de la directive IPPC, y compris la définition du terme « meilleures techniques disponibles », sont décrites dans cette préface. Cette description est inévitablement incomplète et n’est donnée qu’à titre d’information. Elle n’a aucune valeur légale et ne modifie, ni n’affecte de quelque manière que ce soit les dispositions effectives de la directive.

La directive a pour objectif la prévention et la réduction intégrées de la pollution résultant des activités mentionnées à l’Annexe I, en vue d’aboutir à un haut niveau de protection de l’environnement dans son ensemble incluant l'efficacité énergétique et l'utilisation prudente des ressources naturelles. La base légale de la directive a trait à la protection de l’environnement. Sa mise en œuvre devrait également tenir compte d’autres objectifs communautaires, tels que la compétitivité de l’industrie de la Communauté et le découplage entre croissance et consommation en contribuant ainsi au développement durable. Le Champ d’application apporte des informations supplémentaires sur le fondement légal de l’efficacité énergétique dans la directive.

La directive prévoit plus spécifiquement un système d’autorisation pour certaines catégories d’installations, exigeant tant des opérateurs que des régulateurs, qu’ils adoptent une vision globale intégrée du potentiel de consommation et de pollution de l’installation. L’objectif global d’une telle approche intégrée doit être l’amélioration de la gestion et du contrôle des procédés industriels, afin d’assurer un haut niveau de protection de l’environnement dans son ensemble.

Au cœur de cette approche, figure le principe général mentionné à l’article 3, selon lequel les opérateurs devraient adopter toutes les mesures préventives appropriées contre la pollution, en particulier par l’application des meilleures techniques disponibles leur permettant d’améliorer leur performance environnementale, y compris l’efficacité énergétique.

Le terme « meilleures techniques disponibles » est défini à l’article 2(11) de la directive comme étant « le stade de développement le plus efficace et avancé des activités et de leurs modes d’exploitation, démontrant l’aptitude pratique de techniques particulières à constituer, en principe, la base des valeurs limites d’émission visant à éviter et, lorsque cela s’avère

(16)

impossible, à réduire de manière générale les émissions et l’impact sur l’environnement dans son ensemble. » L’article 2(11) poursuit pour clarifier plus encore cette définition comme suit : - les « techniques » incluent tant la technologie utilisée que la manière dont l’installation est conçue, construite, entretenue, exploitée et démantelée ;

- les techniques « disponibles » sont celles mises au point sur une échelle permettant de les appliquer dans le secteur industriel concerné, dans des conditions économiquement et techniquement viables, en prenant en considération les coûts et les avantages, que ces techniques soient utilisées ou produites ou non sur le territoire de l’État membre intéressé, pour autant que l’exploitant concerné puisse y avoir accès dans des conditions raisonnables ;

- les « meilleures » techniques sont les plus efficaces pour atteindre un niveau général élevé de protection de l’environnement dans son ensemble.

En outre, l’Annexe IV de la directive contient une liste de « considérations à prendre en compte en général ou dans des cas particuliers lors de la détermination des meilleures techniques disponibles, compte tenu des coûts et des avantages pouvant résulter d’une action et des principes de précaution et de prévention ». Ces considérations incluent les informations publiées par la Commission en vertu de l’article 16(2).

Les autorités compétentes chargées de la délivrance des autorisations ont l’obligation de tenir compte des principes généraux stipulés à l’article 3 lors de la détermination des conditions d’obtention de l’autorisation. Ces conditions doivent inclure des valeurs d’émission limites, complétées ou remplacées, le cas échéant, par des paramètres équivalents ou des mesures techniques. Conformément à l’article 9(4) de la directive :

(sans préjudice de la conformité avec les normes de qualité de l’environnement) ces valeurs limites d’émission, les paramètres et les mesures techniques équivalent, doivent êtres fondés sur les meilleures techniques disponibles, sans prescrire l’utilisation d’une technique ou d’une technologie spécifique, et en prenant en considération les caractéristiques techniques de l’installation concernée, son implantation géographique et les conditions environnementales locales. Dans tous les cas, les conditions d’autorisation doivent prévoir des dispositions relatives à la minimisation de la pollution à longue distance ou transfrontalière, et garantir un niveau élevé de protection de l’environnement dans son ensemble.

Conformément à l’article 11 de la directive, les États membres ont l’obligation de veiller à ce que les autorités compétentes se tiennent informées ou soient informées de l’évolution des meilleures techniques disponibles.

4. Objectif du présent document

Ce document présente des recommandations générales sur la manière de mettre en œuvre les obligations énoncées dans la directive et rappelées au point (3) ci-dessus.

L’article 16(2) de la directive exige que la Commission organise « un échange d’informations entre les États membres et les industries intéressées au sujet des meilleures techniques disponibles, des prescriptions de contrôle y afférentes et de leur évolution » et qu’elle publie les résultats de cet échange.

Le but de cet échange d’informations est indiqué dans la clause 25 de la directive, qui déclare que « le développement et l’échange d’informations au niveau communautaire en ce qui concerne les meilleures techniques disponibles permettront de réduire les déséquilibres au plan technologique dans la Communauté, favoriseront la diffusion au plan mondial des valeurs limites et des techniques utilisées dans la Communauté et aideront les États membres dans la mise en œuvre efficace de la présente directive ».

La Commission (Direction générale de l’environnement) a mis sur pied un forum d’échange d’informations pour le soutien des travaux selon les termes de l’article 16(2) et un certain

(17)

nombre de groupes de travail technique ont été créés sous l’égide de ce forum. Tant le forum d’échange d’informations que les groupes de travail technique incluent des représentants des États membres et de l’industrie, comme l’exige l’article 16(2).

Cette série de documents a pour objet d’être le reflet authentique de l’échange d’informations intervenu selon l’article 16(2) et de communiquer des informations de référence aux autorités qui délivrent les autorisations, afin qu’elles en tiennent compte lors de la détermination des conditions d’autorisation. Par la mise à disposition d’informations pertinentes sur les meilleures techniques disponibles, ces documents devraient faire office d’outils de référence pour faire évoluer la performance environnementale, y compris l’efficacité énergétique.

5. Sources d’informations

Le présent document constitue un résumé des informations rassemblées en provenance de différentes sources, y compris en particulier la connaissance des groupes créés pour assister la Commission dans ses travaux, et il a été vérifié par les services de la Commission. Nous tenons à adresser nos plus vifs remerciements aux groupes d’experts et à toutes les personnes ayant apporté leur contribution.

6. Comment comprendre et utiliser ce document

Les informations contenues dans le présent document sont destinées à être utilisées au titre d’une contribution à la détermination des MTD applicables à l’efficacité énergétique dans des cas spécifiques. Lors de la détermination des MTD et des autorisations d’exploitation basées sur celles-ci, il convient, à tout moment, de tenir compte de l’objectif global d’obtention d’un haut niveau de protection de l’environnement dans son ensemble incluant l’efficacité énergétique.

Le reste de la présente préface décrit le type d’informations fournies dans chaque section du document.

Le chapitre 1 est une introduction aux termes et concepts utilisés dans le domaine de l’énergie et de la thermodynamique. Il donne les définitions de l’efficacité énergétique pour l’industrie, indique les méthodes pour mettre au point et définir des indicateurs de surveillance de l’efficacité énergétique, et examine l’importance de la définition des limites pour les installations, ainsi que pour les systèmes et/ou les unités qui les composent.

Les chapitres 2 et 3 décrivent de manière plus détaillée les techniques permettant d’assurer l’efficacité énergétique rencontrées dans plusieurs secteurs de l’industrie et qui sont considérées comme étant les plus pertinentes pour déterminer les MTD et les autorisations d’exploitation basées sur les MTD :

 Le chapitre 2 décrit les techniques pouvant être appliquées au niveau d’une installation dans son ensemble.

 Le chapitre 3 décrit les techniques pouvant être appliquées à des systèmes et des

équipements spécifiques utilisant une quantité importante d’énergie et que l’on rencontre fréquemment dans les installations.

Ces informations donnent un aperçu de l’efficacité énergétique pouvant être obtenue, des coûts et des effets croisés associés à la technique et elles précisent aussi dans quelle mesure la technique est applicable à la gamme d’installations exigeant des autorisations en vertu de l’IPPC, par exemple les installations existantes ou nouvelles, de petite ou de grande capacité.

Les techniques qui sont d’une manière générale considérées comme étant obsolètes n’en font pas partie.

Le chapitre 4 présente les techniques qui, au sens général, sont considérées comme étant compatibles avec les MTD. Il a donc pour objectif de fournir des indications générales sur les

(18)

techniques d’efficacité énergétique, qui peuvent être considérés comme un point de référence apte à contribuer à la détermination des conditions d’autorisation basées sur les MTD ou à l’établissement de règles générales obligatoires selon l’article 9(8). Toutefois, il convient de souligner, que le présent document ne propose pas de valeurs d’efficacité énergétique pour les autorisations. La détermination des autorisations appropriées impliquera la prise en compte des facteurs locaux spécifiques au site, telles que les caractéristiques techniques de l’installation concernée, sa situation géographique et les conditions environnementales locales. Dans le cas d’installations existantes, les faisabilités économique et technique de leur mise à niveau doivent également être prises en compte. En outre, le seul objectif de garantir un niveau élevé de protection de l’environnement dans son ensemble impliquera souvent de prendre des décisions de compromis entre les différents types d’impacts environnementaux, ces dernières étant souvent influencées par des considérations locales.

Le chapitre 5 apporte des informations complémentaires sur la politique et les incitations financières, et présente d’autres techniques susceptibles d’être envisagées par les exploitants afin de leur faciliter la mise en œuvre de mesures d’économie d’énergie pour leur activité dans son ensemble.

En dépit d’une tentative d’aborder quelques-unes de ces questions, il n’est pas possible de les prendre entièrement en considération dans le présent document. Par conséquent, les techniques et les niveaux présentés au chapitre 4 ne seront pas nécessairement adaptés à toutes les installations. En revanche, l’obligation d’assurer un niveau élevé de protection de l’environnement, et notamment de réduire au minimum la pollution à longue distance ou transfrontière implique que les conditions d’autorisation ne peuvent être fixées sur la base de considérations purement locales. Il est donc essentiel que les autorités qui délivrent les autorisations tiennent pleinement compte des informations contenues dans le présent document.

Étant donné que les meilleures techniques disponibles évoluent avec le temps, le présent document sera révisé et mis à jour selon les besoins. Toutes les observations et suggestions devront être soumises au Bureau européen de prévention et de réduction intégrées de la pollution (EIPPCB) auprès de l’Institut de prospective technologique à l’adresse suivante Edificio Expo, c/Inca Garcilaso, s/n, E-41092 Séville, Espagne

Téléphone : +34 95 4488 284 Fax : +34 95 4488 426

Courriel : JRC-IPTS-EIPPCB@ec.europa.eu Internet : http://eippcb.jrc.es

(19)

Document de référence sur les meilleures techniques disponibles applicables à l’efficacité énergétique

RÉSUMÉ PRÉFACE

CHAMP D’APPLICATION

1 INTRODUCTION ET DÉFINITION

1.1 Introduction

1.1.1 L’énergie dans le secteur industriel de l’UE 1.1.2 Les impacts de l’utilisation de l’énergie

1.1.3 Contribution de l’efficacité énergétique à une réduction des conséquences du réchauffement climatique et à une amélioration du développement durable

1.1.4 Efficacité énergétique et directive IPPC

1.1.5 Efficacité énergétique dans la prévention et régulation intégrées de la pollution 1.1.6 Aspects économiques et effets croisés

1.2 Énergie et lois de la thermodynamique 1.2.1 Énergie, chaleur, puissance et travail 1.2.2 Lois de la thermodynamique

1.2.2.1 Première loi de la thermodynamique : la transformation de l’énergie 1.2.2.2 Deuxième loi de la thermodynamique : augmentation de l’entropie 1.2.2.3 Bilan d’exergie : combinaison de la première et de la deuxième loi 1.2.2.4 Diagrammes de propriétés

1.2.2.5 Autres informations

1.2.2.6 Identification des irréversibilités

1.3 Définitions des indicateurs d’efficacité énergétique et de l’amélioration de l’efficacité énergétique

1.3.1 Efficacité énergétique et évaluation selon la directive IPPC 1.3.2 Utilisation efficace et inefficace de l’énergie

1.3.3 Indicateurs d’efficacité énergétique 1.3.4 Introduction à l’utilisation des indicateurs

1.3.5 Importance des systèmes et des limites des systèmes 1.3.6 Autres terminologies importantes connexes

1.3.6.1 Énergie primaire, énergie secondaire et énergie finale 1.3.6.2 Pouvoirs calorifiques et efficacités des combustibles 1.3.6.3 Gestion côté offre et côté demande

1.4 Indicateurs de l’efficacité énergétique dans l’industrie

1.4.1 Introduction : définition des indicateurs et d’autres paramètres 1.4.2 Efficacité énergétique dans les unités de production

1.4.2.1 Exemple 1. Cas simple 1.4.2.2 Exemple 2. Cas type

1.4.3 Efficacité énergétique d’un site

1.5 Éléments à prendre en compte pour définir des indicateurs d’efficacité énergétique

1.5.1 Définition de la limite des systèmes

1.5.1.1 Conclusions sur les systèmes et les limites des systèmes

1.5.2 Autres points importants à prendre en considération au niveau de l’installation 1.5.2.1 Enregistrement des méthodes utilisées pour l’établissement de rapports 1.5.2.2 Production et utilisation de l’énergie en interne

1.5.2.3 Valorisation des déchets et des gaz de torchère

1.5.2.4 Facteur de charge (réduction de la consommation d’énergie spécifique avec une augmentation de la production)

1.5.2.5 Changement de techniques de production et de développement de produit 1.5.2.6 Intégration de l’énergie

1.5.2.7 Utilisation inefficace de l’énergie contribuant au développement durable et/ou à l’efficacité globale d’un site

1.5.2.8 Chauffage et climatisation des locaux

(20)

1.5.2.9 Facteurs régionaux 1.5.2.10 Chaleur sensible 1.5.2.11 Autres exemples

2 TECHNIQUES À PRENDRE EN CONSIDÉRATION POUR PARVENIR À

L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE AU NIVEAU D’UNE INSTALLATION 2.1 Systèmes de management de l’efficacité énergétique (SM2E) 2.2 Planification et définition d’objectifs et de cibles

2.2.1 Poursuite des améliorations au plan environnemental et effets croisés 2.2.2 Approche systémique du management énergétique

2.3 Prise en compte de l’efficacité énergétique lors de la conception (EED) 2.3.1 Sélection de la technologie des procédés

2.4 Intégration accrue des procédés

2.5 Maintien de la dynamique des initiatives en matière d’efficacité énergétique 2.6 Maintien de l'expertise – ressources humaines

2.7 Communication

2.7.1 Diagrammes de Sankey 2.8 Bonne maîtrise des procédés 2.8.1 Systèmes de contrôles de procédés

2.8.2 Systèmes de gestion de la qualité (contrôle, assurance)

2.9 Maintenance

2.10 Surveillance et mesurage 2.10.1 Techniques de mesure indirecte 2.10.2 Estimations et calculs

2.10.3 Systèmes de mesure et de mesure avancée

2.10.4 Mesure de débit avec faible chute de pression dans les canalisations 2.11 Audits et diagnostics énergétiques

2.12 Méthodologie du pincement

2.13 Analyse de l’enthalpie et de l'exergie

2.14 Thermoéconomie

2.15 Modèles énergétiques

2.15.1 Modèles énergétiques, bases de données et bilans 2.15.2 Optimisation et management modélisé des utilités 2.16 Analyse comparative

2.17 Autres outils

3 TECHNIQUES À PRENDRE EN CONSIDÉRATION POUR PARVENIR À

L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE DANS LES SYSTÈMES, LES PROCÉDÉS OU LES ACTIVITÉS UTILISANT DE L’ÉNERGIE

3.1 Combustion

3.1.1 Réduction de la température des gaz de combustion 3.1.1.1 Installation d’un préchauffeur d’air ou d’eau 3.1.2 Brûleurs récupératifs et régénératifs

3.1.3 Réduction du débit massique des gaz brûlés par une réduction de l’air en excès 3.1.4 Régulation et contrôle des brûleurs

3.1.5 Choix du combustible

3.1.6 Oxy-combustion (oxycombustible)

3.1.7 Réduction des pertes de chaleur grâce à l’isolation

3.1.8 Réduction des pertes de chaleur par les ouvertures du four

3.2 Systèmes à vapeur

3.2.1 Caractéristiques générales de la vapeur

3.2.2 Présentation générale des mesures visant à améliorer la performance des systèmes à vapeur

3.2.3 Dispositifs d’étranglement et utilisation des turbines à contre-pression 3.2.4 Techniques d’exploitation et de contrôle

3.2.5 Préchauffage de l’eau d’alimentation (incluant l’utilisation d’économiseurs) 3.2.6 Prévention et élimination des dépôts de tartre sur les surfaces de transfert de chaleur

3.2.7 Minimisation des purges de la chaudière

(21)

3.2.8 Optimisation du taux de mise à l’air libre du désaérateur 3.2.9 Minimisation des pertes dues aux cycles courts des chaudières 3.2.10 Optimisation des systèmes de distribution de vapeur

3.2.11 Calorifugeage des canalisations vapeur et des canalisations de retour du condensat

3.2.11.1 Installation de plaques d’isolation amovibles sur les vannes et les raccords3.2.12 Mise en place d’un programme de contrôle et de réparation pour les purgeurs de vapeur

3.2.13 Collecte et retour du condensat à la chaudière pour réemploi 3.2.14 Réemploi de la vapeur de détente

3.215 Récupération de l’énergie à partir des purges de la chaudière 3.3 Récupération de chaleur et refroidissement

3.3.1 Échangeurs de chaleur

3.3.1.1 Surveillance et maintenance des échangeurs de chaleur

3.3.2 Pompes à chaleur (y compris recompression mécanique de la vapeur (MVR) 3.3.3 Refroidisseurs et systèmes de refroidissement

3.4 Cogénération

3.4.1 Différents types de cogénération 3.4.2 Trigénération

3.4.3 Refroidissement urbain 3.5 Alimentation électrique

3.5.1 Correction du facteur de puissance

3.5.2 Harmoniques

3.5.3 Optimisation de l’approvisionnement

3.5.4 Management de l’efficacité énergétique des transformateurs 3.6 Sous-systèmes entraînés par moteur électrique

3.6.1 Moteurs à haut rendement (EEM) 3.6.2 Dimensionnement correct

3.6.3 Variateurs de vitesse

3.6.4 Pertes dans les transmissions 3.6.5 Réparation des moteurs

3.6.6 Rebobinage

3.6.7 Avantages obtenus pour l’environnement, effets croisés, applicabilité et autres considérations concernant les techniques d’efficacité énergétique pour les moteurs électriques

3.7 Systèmes d’air comprimé (SAC) 3.7.1 Conception du système

3.7.2 Entraînements à vitesse variable (EEV) 3.7.3 Moteurs à haut rendement (HEM)

3.7.4 Modules de pilotage centralisé des systèmes d’air comprimé 3.7.5 Récupération de chaleur

3.7.6 Réduction des fuites des systèmes d’air comprimé 3.7.7 Maintenance des filtres

3.7.8 Alimentation des compresseurs avec de l’air frais extérieur 3.7.9 Optimisation du niveau de pression

3.7.10 Stockage de l’air comprimé à proximité des utilisations à forte fluctuation

3.8 Systèmes de pompage

3.8.1 Inventaire et évaluation des systèmes de pompage 3.8.2 Choix des pompes

3.8.3 Réseau de canalisation

3.8.4 Maintenance

3.8.5 Contrôle et régulation du système de pompage 3.8.6 Moteur et transmission

3.8.7 Avantages obtenus pour l’environnement, effets croisés, applicabilité et autres considérations concernant les techniques d’efficacité énergétique pour les systèmes de pompage 3.9 Systèmes de chauffage, ventilation et climatisation (CVC)

3.9.1 Chauffage et refroidissement des locaux

Références

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