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Étude comparative du rôle de la dynamique et de la chimie dans la modélisation de l’atmosphère moyenne

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Academic year: 2022

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(1)

Étude comparative du rôle de la dynamique et de la chimie dans la modélisation de l’atmosphère

moyenne

David Saint-Martin

Thèse dirigée parDaniel Cariolle.

Météo-France[CNRM-GAME/GMGEC/CAIAC]

-c 0 c

u(z)

(2)

Qu’est-ce que l’atmosphère moyenne ?

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120

−100 −80 −60 −40 −20 0 20 180 200 220 240 260 280

Température

Altitude(km)

Tropopause Stratopause Mesopause

Troposphère Stratosphère Mésosphère Thermosphère

˚C K

⊲ Couches de l’atmosphère définies à partir du profil vertical de

température.

• Troposphère:T décroît avecz (chauffage par le bas). Concentre près de 85% de la masse et la quasi-totalité de la vapeur d’eau de l’atmosphère.

• Stratosphère: L’absorption du rayonnement solaire par l’ozone conduit à l’augmentation deT avecz, ce qui limite les mouvements verticaux et en fait une couche stratifiée.

• Atmosphère moyenne: stratosphère et mésosphère.

(2/58)

(3)

Introduction

Étude de l’atmosphère moyenne : contexte scientifique

Historiquementfocalisée surl’ozone.

⊲ Mise en évidence d’une diminution périodique importante des contenus totaux en ozone dans les régions polaires (principalement antarctiques).

⊲ Rejet par les activités industrielles de chlorofluorocarbures (CFC).

⊲ Observer/prédire le retour à l’équilibre (protocole de Montréal).

100 300 400 500

Total Oz T T one (Dobson units)

4 October 2001 200 Antarctic Ozone Hole

Trou d’ozoneau-dessus de l’Antarctique (oct. 2001).

(3/58)

(4)

Étude de l’atmosphère moyenne : contexte scientifique

Plus récemment(milieu des années 90) orientée dans une perspective climatique.

⊲ Mise en évidence delienssubstantiels entre latroposphère (communément étudiée) et lastratosphèreà différentes échelles de temps (intrasaisonnière à décennale).

⊲ Présence de gaz importants pour lachimieet pour le bilanradiatif de l’atmosphère (ozone, vapeur d’eau).

⊲ Perturbationsdynamiquesse propageant de la stratosphère vers la troposphère.

(4/58)

(5)

Introduction

Étude de l’atmosphère moyenne : contexte scientifique

• Sous l’angle de lamodélisation.

0.01

0.1

1

10

100

1000

Pressure (mb)

0 10 20 30 40 50 60 70 80

Altitude (km)

91 niv. 31 niv.

Répartition des niveaux verticaux Modèle ARPEGE-Climat

⊲ Introduction progressive de l’atmosphère moyenne dans les modèles climatiques globaux.

◦ Dynamique: processus radiatifs complexes, ondes de gravité de petite échelle, ...

◦ Chimie: nombre conséquent d’espèces chimiques, microphysique des nuages stratosphériques, dynamique réaliste, ...

(5/58)

(6)

Étude de l’atmosphère moyenne : contexte scientifique

• Dans le modèleatmosphériqueduCNRM :ARPEGE-Climat

⊲ Représentation inexacte de certains phénomènes importants :

variabilité du vortex polaire hivernal.

circulation méridienne de Brewer-Dobson.

oscillation quasi-biennale (QBO) et semi-annuelle (SAO) du vent dans la stratosphère équatoriale.

Évolution temporelle (sur 4 années) du vent zonal équatorial (m/s)

(ERA-interim) (REF)

(6/58)

(7)

Introduction

Étude de l’atmosphère moyenne : objectifs de la thèse

Ambitions de la thèse

• Contribuer à l’effort de compréhension du rôle de la stratosphère dans le climat de la troposphère.

• Améliorer la représentation de l’atmosphère moyenne dans le modèle atmosphériqueARPEGE-Climat.

⊲ Voletdynamique: inclusion d’une paramétrisation des ondes de gravité non orographiques.

⊲ Voletchimique: introduction d’un couplage avec un module de chimie stratosphérique détaillée.

(7/58)

(8)

Étude de l’atmosphère moyenne : objectifs de la thèse

Ambitions de la thèse

• Contribuer à l’effort de compréhension du rôle de la stratosphère dans le climat de la troposphère.

• Améliorer la représentation de l’atmosphère moyenne dans le modèle atmosphériqueARPEGE-Climat.

⊲ Voletdynamique: inclusion d’une paramétrisation des ondes de gravité non orographiques.

⊲ Voletchimique: introduction d’un couplage avec un module de chimie stratosphérique détaillée.

Plan de cet exposé

1 Représentation des ondes de gravité non orographiques dans le modèle ARPEGE-Climat.

2 Rôle de la chimie dans la dynamique de l’atmosphère moyenne.

(7/58)

(9)

Première partie

1 Les ondes de gravité Introduction

Propriétés générales

Circulation dans la mésosphère Oscillation quasi-biennale

Paramétrisation

Description Réglage

Rôle dans Arpège-Climat Conclusion

2 Un modèle de chimie-climat

(10)

Les ondes de gravité : propriétés générales

convection instabilités

montagnes ondes

non orographiques ondes orographiques

• Générées dans la troposphère par une variété desources.

• Échelles spatio-temporellespetites.

⊲ horizontale : 10 - 500 km

⊲ verticale : 0.1 - 10 km

• Propagationverticaleet interaction avec l’écoulement de grande échelle (théorie linéaire ;Lindzen, 1981).

• Transport dequantité de mouvementjusque dans la

stratosphère et la mésosphère. Écoulement

moyen (u) Ondes (c)

Déferlement

Propagation

(9/58)

(11)

Les ondes de gravité Introduction

Propagation verticale : mécanismes de dissipation

c<0 0 c>0

u(z)

z2

z1

Altitude (z)

Vitesse de phase (c) Ondes d’ouest

Ondes d’est

tu>0

tu<0 Saturation

Absorption

Propagation conservative.

Déferlement dès que :

◦ Absorption(c=u) par niveaux critiques (⊲Oscillation quasi-biennale).

◦ Saturationpar instabilité convective (⊲Circulation mésosphérique).

Se traduit par :

◦ Dépôtde quantité de mouvement : modification de l’écoulement.

◦ Mélangeturbulent.

(10/58)

(12)

Rôle des ondes de gravité : circulation dans la mésosphère

z80 km

20 km

Pôleété Éq Pôle

hiver u

(11/58)

(13)

Les ondes de gravité Introduction

Rôle des ondes de gravité : circulation dans la mésosphère

Freinage aux ondes de gravité (ondes d’est) Accélérationdue

aux ondes de gravité (ondes d’ouest)

z80 km

20 km

Pôleété Éq Pôle

hiver u

(11/58)

(14)

Rôle des ondes de gravité : circulation dans la mésosphère

Freinage aux ondes de gravité (ondes d’est) Accélérationdue

aux ondes de gravité (ondes d’ouest)

Refroidissement dynamique par dilatation adiabatique

Chauffage dynamique par compression adiabatique

Circulation de Brewer-Dobson z80 km

20 km

Pôleété Éq Pôle

hiver u

(11/58)

(15)

Les ondes de gravité Introduction

Rôle des ondes de gravité : l’oscillation quasi-biennale

• Théorie de laQBO(Holton et Lindzen, 1972 ; Plumb, 1977).

• Rôle des ondes équatoriales de grande échelle.

-c 0 c

u(z) (a)

-c 0 c

u(z) (b)

-c 0 c

u(z) (c)

-c 0 c

u(z) (d)

-c 0 c

u(z) (e)

-c 0 c

u(z) (f)

(12/58)

-c 0 c

u(z)

(16)

Paramétrisation des ondes de gravité

⊲ Représentation simplifiée de leurs effets :paramétrisation.

⊲ 2 types de paramétrisations : ondes orographiques etnon orographiques.

⊲ Développement récent (Warner et McIntyre, 1996, 2001 ; Hines, 1997).

◦ Choix de la paramétrisationWMS(Scinocca, 2003) : permet la prise en compte de plusieurs types de dissipation (McLandress, 2005).

◦ Études desensibilitéaux choix de certains paramètres : tests unidimensionnels.

◦ Réglagede la paramétrisation : utilisation des observations existantes.

(13/58)

(17)

Les ondes de gravité Paramétrisation

La paramétrisation WMS (1)

⊲ Paramétrisation spectrale: émission, propagation et dissipation d’un spectre d’ondes de gravité.

◦ Choix d’un niveau de lancement à mi-troposphère :plaunch=450 hPa (suggéré parErn et al., 2006).

(14/58)

Lon.

Lat.

Lev.

plaunch

b b

b b

b

b b b

(18)

La paramétrisation WMS (2)

mlo mhi

FluxF(m,φ)

Nombre onde vertical m État initial

F(φ,z0)

mlo mhi

FluxF(m,φ)

Nombre onde vertical m Saturation

F(φ,z1) D

Fs(m, φ)

⊲ Choix de la forme du spectre et quantité de flux initialF0.

⊲ Discrétisation du spectre : considération pratique.

⊲ Propagation conforme à la théorie linéaire.

⊲ Dissipation : prise en compte de l’absorption et de la saturation.

mlo mhi

FluxF(m,φ)

Nombre onde vertical m

D Absorption

F(φ,z2)

(15/58)

(19)

Les ondes de gravité Paramétrisation

Réglage des paramètres : validation unidimensionnelle

u[m.s1](juillet) Accélération∂tu(m.s1.jr1)

−100 −80 −60 −40 −20 0 20 40 60 80 100 0

10 20 30 40 50 60 70 80 90

Vent zonal (m/s)

Altitude (km)

60S 20N 60N

u (60N)

−10 0 10 20 30 40 50 60

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90

Acceleration (m/s/jr)

Altitude (km)

ARP−CLI Watan. (2008) Marks (1989)

• Validation unidimensionnelle : profils de vent extraits du modèle.

• Comparaison aux observations (Marks, 1989) et aux résultats d’un modèle à très haute résolution (Watanabe, 2008).

• Calibration raisonnable des tendances de vent mésosphériques.

(16/58)

(20)

Réglage des paramètres : validation tridimensionnelle

Distribution horizontale(à 100 hPa, juillet)du flux net de quantité de mouvement (mPa) transporté par les ondes de gravité(contours : vent zonal)

Flux (mPa) (OROG + WMS) Flux (mPa) (Sato, 2009)

Latitude

Longitude Longitude

• Ordre de grandeur des flux à la tropopause respecté.

• Bonne correspondance avec le modèle à très haute résolution.

Localisation des sources due à l’absorption par les vents troposphériques.

(17/58)

(21)

Les ondes de gravité Rôle dans Arpège-Climat

Évaluation dans le modèle Arpège-Climat

• Simulationsatmosphériques (forçage par des SST) de 30 ans (climat présent 1971−2000) .

◦ Configuration en 91 niveaux (toit du modèle vers 80 km d’altitude) et une grille horizontale : 128 (lon) x 64 (lat).

• Comparaison d’une simulation de référenceet d’une simulation incluant la paramétrisationWMS.

• Évaluationglobalesous différents aspects :

⊲ Effet sur la circulation mésosphérique.

⊲ Rôle dans le cycle de vie du vortex polaire de l’hémisphère sud.

⊲ Effet dans la stratosphère équatoriale.

(18/58)

(22)

Climatologie zonale (juillet) de la tendance de vent induite par les ondes de gravité

tu(m.s−1.jr−1)

Friction linéaire WMS

Pression

Latitude Latitude

• Valeurs comparables aux observations.

• Effet jusque dans la stratosphère (en hiver).

(19/58)

(23)

Les ondes de gravité Rôle dans Arpège-Climat

Climatologie (juillet) de la moyenne zonale du vent zonal

u(SPARC) u(REF) u(WMS)

Pression(hPa)

0.01

1000

Altitude(km)

80

0 Hiver (HS) Été (HN)

Latitude

Hiver (HS) Été (HN) Latitude

Hiver (HS) Été (HN) Latitude

Référence

⊲ Jets trop intenses (>120m.s−1en hiver)

⊲ Mauvaise localisation desmaxima.

ParamétrisationWMS

⊲ Ralentissements des jets (hiver et été) : en accord avecSPARC.

⊲ Représentation de l’inclinaison des jets.

(20/58)

(24)

Climatologie (janvier) de la moyenne zonale du vent zonal

u(SPARC) u(REF) u(WMS)

Pression(hPa)

0.01

1000

Altitude(km)

80

0 Été (HS) Hiver (HN)

Latitude

Été (HS) Hiver (HN) Latitude

Été (HS) Hiver (HN) Latitude

Référence

⊲ Jets trop intenses.

ParamétrisationWMS

⊲ Ralentissement du jet d’été : en accord avecSPARC.

⊲ Effet contrasté dans l’hémisphère nord (autres acteurs en jeu).

(21/58)

(25)

Les ondes de gravité Rôle dans Arpège-Climat

Le vortex polaire dans l’hémisphère sud

Cycle annuel du vent zonal (10 hPa) dans l’hémisphère sud (m/s)

u10 (ERA 40) u10(REF) u10 (WMS)

Temps

Déc.

Janv.

90S 20S

Latitude

90S 20S

Latitude

90S 20S

Latitude

• Ralentissement réaliste du jet polaire hivernal (70m.s−1).

• Date de destruction duvortexplus précoce (1 mois), en meilleur accord avec la réanalyseERA 40.

(22/58)

(26)

Le vortex polaire dans l’hémisphère sud

Cycle annuel detu(10 hPa)due aux ondes de gravité(m/s/jr)

OROGtu(REF) OROGtu(WMS) WMStu(WMS)

Temps

Déc.

Janv.

90S 20S

Latitude 90S Latitude 20S 90S Latitude 20S

• Modification du forçage par les ondes orographiques : explication insuffisante.

• Forçage par les ondes non orographiques (WMS) : explication possible (cf Scaife, 2002 ; Scinocca, 2008).

(23/58)

(27)

Les ondes de gravité Rôle dans Arpège-Climat

La stratosphère équatoriale

Évolution temporelle (sur 4 années) du vent zonal équatorial (m/s)

(ERA-interim) (REF)

(WMS)

• Représentation de laSAO.

⊲ Vents d’ouest (stratopause).

• Absence d’uneQBOréaliste.

⊲ Nombreux tests de sensibilité.

⊲ Résolution verticale fine.

⊲ Réglage de la diffusion horizontale.

⊲ Ondes équatoriales ?

⊲ Circulation de Brewer-Dobson ?

(24/58)

(28)

Conclusion

1 Inclusiond’une paramétrisation d’ondes de gravité non orographiques.

⊲ Travail préalable de réglage.

⊲ Utilisation tridimensionnelle dans le modèleARPEGE-Climat.

2 Évaluationde l’effet dans le modèle.

⊲ Améliorations indéniables de la circulation de l’atmosphère moyenne.

⊲ Base de travail solide pour des développements futurs.

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(29)

Deuxième partie

1 Les ondes de gravité

2 Un modèle de chimie-climat Contexte historique

Développement d’un modèle de chimie-climat Validation

Rôle du couplage Conclusion

(30)

La chimie dans les modèles globaux

Historiquementjugée trop onéreuse (numériquement parlant) pour y être introduite directement.

⊲ Climatologies pour définir les principaux gaz radiativement actifs.

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(31)

Un modèle de chimie-climat Contexte historique

La chimie dans les modèles globaux

ARPEGE-CLIMAT Dynamique u,v,T

Transportsemi-lagrangien Physique

Convection Nuages et turbulence Rayonnement Ondes de gravité

Gaz traces

O3 Clim(x,y,z,mois)

CH4,N2O,CFC Clim(annee) H2O

CO2 Clim(annee)

(28/58)

(32)

La chimie dans les modèles globaux

Historiquementjugée trop onéreuse (numériquement parlant) pour y être introduite directement.

⊲ Climatologies pour définir les principaux gaz radiativement actifs.

⊲ Utilisation de schémassimplifiés: schéma linéaire d’ozone (Cariolle et Déqué, 1986).

⊲ Création de modèlesdédiés:

modèles de chimie-transport (CTM)

pilotés par les champs météorologiques.

MOCAGE pour le CNRM.

(29/58)

(33)

Un modèle de chimie-climat Contexte historique

La chimie dans les modèles globaux

Historiquementjugée trop onéreuse (numériquement parlant) pour y être introduite directement.

⊲ Climatologies pour définir les principaux gaz radiativement actifs.

⊲ Utilisation de schémassimplifiés: schéma linéaire d’ozone (Cariolle et Déqué, 1986).

⊲ Création de modèlesdédiés:

modèles de chimie-transport (CTM)

pilotés par les champs météorologiques.

MOCAGE pour le CNRM.

Plus récemmentl’étude du rôle des interactions chimie-climat devient un enjeu important.

⊲ Développement de nouveaux modèlescoupléschimie-climat (CCM).

⊲ Projet d’intercomparaison CCM-Val(2ème phase : 2007-2010).

⊲ Mise en place des outils auCNRM.

(29/58)

(34)

Développement d’un modèle de chimie-climat

1 Utilisation des outils existants (ARPEGE-ClimatetMOCAGE)

⊲ Fonctionnement successif des deux modèles : modèleCNRM-ACM.

2 Constat (participation au projetCCM-Val-2)

⊲ Temps de calculprohibitif.

⊲ Couplagefaible: basse fréquence (6h), une seule espèce (O3).

⊲ Nécéssité de modifier la configuration.

3 Développement d’un nouveau modèleCNRM-CCM.

⊲ Intégration directe du module de chimie stratosphériqueREPROBUS deMOCAGEdans le modèleARPEGE-Climat.

⊲ Évolution tridimensionnelle d’une 40 d’espèces chimiques.

⊲ Temps de calcul réduit d’un facteur 20 (simulations climatiques).

⊲ Couplage : fréquence du modèle atmosphérique (15 min), plusieurs espèces (O3,CH4,H2O, ...).

⊲ Souplesse d’utilisation : mode forcé, tous forçages, ...

(30/58)

(35)

Un modèle de chimie-climat

Développement d’un modèle de chimie-climat

Le modèle CNRM-ACM

ARPEGE-Climat Dynamique u,v,T

Transportsemi-lagrangien

Physique

Convection Nuages et turbulence Rayonnement Ondes de gravité

Gaz traces

O3 Clim(x,y,z,t)

CH4,N2O,CFC Clim(annee) H2O

CO2 Clim(annee)

Traitement I/O

MOCAGE

O3,CH4,N2O,CFC,H2O,CO2 Chimie (OH,NOx,HNO3, ...) Transport semi-lagrangien Physique

Traitement I/O

(31/58)

(36)

Développement d’un modèle de chimie-climat

1 Utilisation des outils existants (ARPEGE-ClimatetMOCAGE)

⊲ Fonctionnement successif des deux modèles : modèleCNRM-ACM.

2 Constat (participation au projetCCM-Val-2)

⊲ Temps de calculprohibitif.

⊲ Couplagefaible: basse fréquence (6h), une seule espèce (O3).

⊲ Nécéssité de modifier la configuration.

3 Développement d’un nouveau modèleCNRM-CCM.

⊲ Intégration directe du module de chimie stratosphériqueREPROBUS deMOCAGEdans le modèleARPEGE-Climat.

⊲ Évolution tridimensionnelle d’une 40 d’espèces chimiques.

⊲ Temps de calcul réduit d’un facteur 20 (simulations climatiques).

⊲ Couplage : fréquence du modèle atmosphérique (15 min), plusieurs espèces (O3,CH4,H2O, ...).

⊲ Souplesse d’utilisation : mode forcé, tous forçages, ...

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Un modèle de chimie-climat

Développement d’un modèle de chimie-climat

Développement d’un modèle de chimie-climat

1 Utilisation des outils existants (ARPEGE-ClimatetMOCAGE)

⊲ Fonctionnement successif des deux modèles : modèleCNRM-ACM.

2 Constat (participation au projetCCM-Val-2)

⊲ Temps de calculprohibitif.

⊲ Couplagefaible: basse fréquence (6h), une seule espèce (O3).

⊲ Nécéssité de modifier la configuration.

3 Développement d’un nouveau modèleCNRM-CCM.

⊲ Intégration directe du module de chimie stratosphériqueREPROBUS deMOCAGEdans le modèleARPEGE-Climat.

⊲ Évolution tridimensionnelle d’une 40 d’espèces chimiques.

⊲ Temps de calcul réduit d’un facteur 20 (simulations climatiques).

⊲ Couplage : fréquence du modèle atmosphérique (15 min), plusieurs espèces (O3,CH4,H2O, ...).

⊲ Souplesse d’utilisation : mode forcé, tous forçages, ...

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(38)

Le modèle CNRM-ACM

ARPEGE-Climat Dynamique u,v,T

Transportsemi-lagrangien

Physique

Convection Nuages et turbulence Rayonnement Ondes de gravité

Gaz traces

O3 Clim(x,y,z,t)

CH4,N2O,CFC Clim(annee) H2O

CO2 Clim(annee)

Traitement I/O

MOCAGE

O3,CH4,N2O,CFC,H2O,CO2 Chimie (OH,NOx,HNO3, ...) Transport semi-lagrangien Physique

Traitement I/O

(34/58)

(39)

Un modèle de chimie-climat

Développement d’un modèle de chimie-climat

Le modèle CNRM-CCM : conception

ARPEGE-Climat Dynamique u,v,T TransportSL

Physique Convection

Nuages et turbulence Rayonnement Ondes de gravité

Gaz traces O3

CH4,N2O,CFC H2O

CO2 MOCAGE

O3,CH4,N2O,CFC,H2O,CO2 Chimie (OH,NOx,HNO3, ...) Transport SL

Physique

(35/58)

(40)

Le modèle CNRM-CCM : réalisation

ARPEGE-Climat+Chimie Dynamique u,v,T

TransportSL

Physique

Convection Nuages et turbulence Rayonnement Ondes de gravité Chimie (OH,NOx,HNO3...)

Gaz traces O3

CH4,N2O,CFC H2O

CO2

(36/58)

(41)

Un modèle de chimie-climat

Développement d’un modèle de chimie-climat

Développement d’un modèle de chimie-climat

1 Utilisation des outils existants (ARPEGE-ClimatetMOCAGE)

⊲ Fonctionnement successif des deux modèles : modèleCNRM-ACM.

2 Constat (participation au projetCCM-Val-2)

⊲ Temps de calculprohibitif.

⊲ Couplagefaible: basse fréquence (6h), une seule espèce (O3).

⊲ Nécéssité de modifier la configuration.

3 Développement d’un nouveau modèleCNRM-CCM.

⊲ Intégration directe du module de chimie stratosphériqueREPROBUS deMOCAGEdans le modèleARPEGE-Climat.

⊲ Évolution tridimensionnelle d’une 40 d’espèces chimiques.

⊲ Temps de calcul réduit d’un facteur 20 (simulations climatiques).

⊲ Couplage : fréquence du modèle atmosphérique (15 min), plusieurs espèces (O3,CH4,H2O, ...).

⊲ Souplesse d’utilisation : mode forcé, tous forçages, ...

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(42)

Validation du modèle de chimie-climat (CNRM-CCM)

1 Évaluation de lavaleurréelle

Vérification de la fidélité du modèle aux observations.

Comparaison aux meilleurs modèles internationaux.

2 Évaluation de lavaleurajoutée

Comparaison avec le modèleforcé.

Interprétation des résultats (partie suivante).

u,v,T

O3 (forcé) O3

(fixe) u, v,T

O3 (couplé)

CNRM-CCMen mode forcé en mode couplé

CNRM-CTMCNRM-CCM

(38/58)

(43)

Un modèle de chimie-climat Validation

Climatologie zonale (janvier) de la température.

T (SPARC) T(CCM, couplé) T (CTM, forcé)

Pression(hPa)

0.1

1000

Été (HS) Hiver (HN) Latitude

Été (HS) Hiver (HN) Latitude

Été (HS) Hiver (HN) Latitude

Altitude(km)

65

0

Valeur réelle

⊲ Bonne correspondance générale.

Valeur ajoutée ?

⊲ Relativement proche.

⊲ Réduction des biais à la stratopause.

⊲ Tropopause tropicale plus froide.

(39/58)

(44)

Biais de température vs ERA40 (régions polaires)

Hiver Printemps

SudNord

(40/58)

(45)

Un modèle de chimie-climat Validation

Âge de l’air

Représentation dutransportcruciale pour les espèces à longue durée de vie (méthaneCH4, protoxyde d’azoteN2O).

0.5 hPa 10 hPa 50 hPa

Valeur réelle⊲Représentation réaliste confirmée par d’autres diagnostics (tape recorder).

Valeur ajoutée ?⊲Circulation de Brewer-Dobson reste trop rapide

(problème robuste). (41/58)

(46)

Profil vertical de vapeur d’eau

Rôle important :radiatif(Solomon, 2010) etchimique(nuages).

80N (MAR) EQU (MAR) 80S (OCT)

Valeur réelle⊲En accord avec les observationsHALOE(dispersion des modèles).

Valeur ajoutée ?⊲Différence de température de la tropopause tropicale.

(42/58)

(47)

Un modèle de chimie-climat Validation

Ozone

Rôle particulièrement important pour ladynamique.

50 hPa (MAR) 50 hPa (OCT)

Valeur réelle⊲En accord avec les observations (cohérence des modèles).

Valeur ajoutée ?⊲Différences notables dans la stratosphère hivernale de l’hémisphère nord (cf partie suivante).

(43/58)

(48)

Chlorure d’hydrogène

Espèce-réservoirqui libère des espèces destructices d’ozone.

50 hPa (APR) 50 hPa (NOV)

Valeur réelle⊲Surestimation des contenus enHCl.

Valeur ajoutée ?⊲Différences dans la stratosphère hivernale.

(44/58)

(49)

Un modèle de chimie-climat Rôle du couplage

Couplage chimique : constat

Série temporelle(oct. à mai)du vent zonal(10 hPa, hémisphère nord, m/s)

u10 (ERA 40) u10(CTM) u10 (CCM)

Temps

Mai

Oct.

20N 90N

Latitude

20N 90N

Latitude

20N 90N

Latitude

• Meilleure représentation du cycle de vie du vortex polaire.

⊲ Plus intense.

⊲ Durée plus longue.

(45/58)

(50)

Couplage chimique : méthodologie (1)

u,v, T

O3 (forcé) O3

(fixe)

1 Dans quelle mesure le champ d’ozone simulé par le modèle en forcé est-il différent du champ prescrit ?

2 Dans quelle mesure ce champ d’ozone est-il susceptible de modifier la dynamique atmosphérique ?

3 Dans quelle mesure cette perturbation crée-t-elle :

un nouveau champ d’ozone ? rétroactionchimique? chimie hétérogène ?

une nouvelle dynamique ? rétroactionatmosphérique? circulation méridienne ? ondes planétaires ?

(46/58)

(51)

Un modèle de chimie-climat Rôle du couplage

Couplage chimique : interprétation possible (1)

DJF∆O3(ppmv) CTM - CLIM

• Réduction importante dans la stratosphère polaire (>1ppmv).

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(52)

Couplage chimique : méthodologie (2)

u,v, T

6=?

u,v, T

O3 (forcé) O3

(fixe)

1 Dans quelle mesure le champ d’ozone simulé par le modèle en forcé est-il différent du champ prescrit ?

2 Dans quelle mesure ce champ d’ozone est-il susceptible de modifier la dynamique atmosphérique ?

3 Dans quelle mesure cette perturbation crée-t-elle :

un nouveau champ d’ozone ? rétroactionchimique? chimie hétérogène ?

une nouvelle dynamique ? rétroactionatmosphérique? circulation méridienne ? ondes planétaires ?

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(53)

Un modèle de chimie-climat Rôle du couplage

Couplage chimique : interprétation possible (2)

DJF∆O3(ppmv)

CTM - CLIM CCM - CLIM

• Moins d’ozone en couplé qu’en forcé : mise en place vraisemblable d’une nouvelle circulation.

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(54)

Couplage chimique : méthodologie (3)

u,v, T u,v, T

O3 (couplé)

6=? O3

(forcé) O3

(fixe)

1 Dans quelle mesure le champ d’ozone simulé par le modèle en forcé est-il différent du champ prescrit ?

2 Dans quelle mesure ce champ d’ozone est-il susceptible de modifier la dynamique atmosphérique ?

3 Dans quelle mesure cette perturbation crée-t-elle :

un nouveau champ d’ozone ? rétroactionchimique? chimie hétérogène ?

une nouvelle dynamique ? rétroactionatmosphérique? circulation méridienne ? ondes planétaires ?

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Un modèle de chimie-climat Rôle du couplage

Couplage chimique : interprétation possible (3)

• Température très basses (<195 K)⊲formation de nuages stratosphériques polaires (PSC) et existence d’une chimiehétérogène destructrice d’ozone.

• Formation dePSCplus fréquente.

Surface (T<195 K)

ERA−40 ERA−int REF−L60 CHI−L60 0

50 100 150 200 250 300 350 400

Mean PSC area % days

Destruction Ozone

Nuages stratosphériques

polaires Températures

plus basses

• Boucle de rétroaction positive ?

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Couplage chimique : méthodologie (4)

u,v, T u,v, T

O3 (couplé)

O3 (forcé) O3

(fixe)

?

1 Dans quelle mesure le champ d’ozone simulé par le modèle en forcé est-il différent du champ prescrit ?

2 Dans quelle mesure ce champ d’ozone est-il susceptible de modifier la dynamique atmosphérique ?

3 Dans quelle mesure cette perturbation crée-t-elle :

un nouveau champ d’ozone ? rétroactionchimique? chimie hétérogène ?

une nouvelle dynamique ? rétroactionatmosphérique? circulation méridienne ? ondes planétaires ?

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Un modèle de chimie-climat Rôle du couplage

Couplage chimique : interprétation possible (4)

Amplitude (m) de l’onde planétaire1 (moy. mensuelle du géopotentiel, mars)

ERA 40 CTM (forcé) CCM (couplé)

• Modification de la propagation des ondes planétaires : conséquences sur la variabilité stratosphérique et la circulation troposphérique ?

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Couplage chimique : intérêt potentiel

∆DJFZ1000(CCM - CTM) ∆DJFT1000(CCM - CTM)

• Modification de la circulation stratosphérique hivernale⊲ impact en surface (Boville, 1984 ; Norton, 2003).

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(59)

Un modèle de chimie-climat Conclusion

Conclusion

1 Développementd’un modèle de chimie-climat.

⊲ Numériquement performant (perspective climatique).

⊲ Souplesse d’utilisation.

2 Évaluationdu modèle.

⊲ Validation générale.

⊲ Au niveau des meilleurs modèles internationaux.

3 Utilisation potentielledu modèle.

⊲ Mise en évidence d’un rôle notable à travers la mise en place de rétroactions (chimique ou dynamique).

⊲ Effets sur le climat de surface ?

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Conclusion

Axes de recherche

1 Représenterles ondes de gravité et en évaluer leur rôle : implémentation réussie d’une paramétrisation d’ondes de gravité non orographiques.

2 Modéliserles interactions chimie-climat : développement d’un modèle couplé chimie-climat.

3 Explorerles liens dynamiques entre la stratosphère et la troposphère : expériences idéalisées.

Résultats

1 Amélioration sensible du modèle.

2 Outil adapté pour l’étude des interactions chimie-climat (rôle notable).

3 Confirmation du rôle de la stratosphère équatoriale dans la circulation hivernale de l’hémisphère nord.

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(61)

Conclusion

Perspectives

• Approfondissement des liens troposphère-stratosphère.

• Modélisation la QBO.

• Étude du rôle des schémas de transport.

• Représentation de la chimie troposphérique.

• Traitement plus réaliste des aérosols.

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Références

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