Convention de Partenariat Entre la FNSAFER et les EPF d'Etat
sous le parrainage :
du Ministère du Logement, de ['Egalité des Territoires et de la
Ruralité,
du Ministère de ['Agriculture, de i'Agroalimentaire et de la Forêt
ENTRE
La Fédération nationale des sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural.
demeurant au 91, rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris, représentée par son
Président, M. Emmanuel HYEST, Ci-après dénommée la FNSafer ; ET
Les 10 EPF d'Etat suivants :
EPF lie de France EPF PACA
EPF Nord pas de Calais
EPF Lorraine
EPF Bretagne EPORA EPF Vendée EPF Normandie
EPF Languedoc Roussillon EPF Poitou-Charentes
Préambuli
Le législateur a créé des opérateurs fonciers : les Safer et les EPF à des périodes distinctes et
pour des missions différentes.
La configuration historique de la répartition des usages du foncier sur le territoire a
profondément évolué depuis plusieurs décennies notamment dans les zones rurales
périurbaines. Cette évolution a conduit les opérateurs fonciers à répondre à des besoins de
maîtrise foncière dans la dédinaison opérationnelle de leur document de programmation
respectif..
Les EPF d'Etat
Les établissements publics fonciers (EPF) d'Etat sont créés par décret en Conseil d'Etat après avis des Conseils Régionaux, des Conseils Départementaux et des organes délibérants des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre compétents
en matière de plan local d'urbanisme.
Les statuts des EPF d'Etat, des établissements publics d'aménagement (EPA) et de Grand Paris Aménagement (anciennement AFTRP) ont été modifiés par l'ordonnance n°2011-1068 du 9 septembre 2011 qui elle-même a été modifiée par la loi du 24 mars 2014 pour l'accès au logement et un urbanisme rénové (loi Alur). Ces évolutions concernent notamment les
missions suivantes :
«Contribuer au développement des activités économiques, à la politique de protection contre les risques technologiques et naturels et, à titre subsidiaire, à la
préservation des espaces naturels et agricoles.
// o par ailleurs été rappelé que les EPF sont compétents pour constituer des réserves
foncières ».
Les Safer
Les SAFER ont, depuis leur création en 1960, vu évoluer considérablement leurs missions. De la restructuration parcellaire pour rationaliser et favoriser la productivité des espaces agricoles, elles ont progressivement ouvert leur champ d'action en apportant leur concours technique aux collectivités dans le cadre de l'accompagnement des politiques publiques
d'aménagement et de protection des paysages.
Aujourd'hui, et en particulier depuis la Loi d'Avenir pour l'Agriculture, l'Alimentation et la
Forêt du 13 octobre 2014, leurs missions s'articulent autour de 4 axes :
La transparence et la connaissance du marché foncier rural,
L'agriculture et la forêt et en particulier l'installation et la recherche de la diversité
des systèmes de production,
La protection de la nature et de l'environnement, Le développement durable des territoires ruraux
Le champ d'action des Safer s'étend en particulier à l'ensemble des espaces agricoles ou naturels, ainsi qu'aux biens à vocation agricole (article L.143-1 du Code Rural et de la Pêche
Maritime).
La complémentarité EPF-Safer
Dans le cadre de leurs missions respectives, les Safer et les EPF ont spontanément décidé de se rencontrer et ont cherché dès 2011 à collaborer sur les perspectives institutionnelle,
juridique ou financière.
Pour mieux harmoniser les pratiques ou les comportements des deux familles d'organismes, un groupe de travail a été créé à l'initiative des opérateurs au sein de l'Association Etudes Foncières (ADEF). Il s'agissait de rechercher les conditions de coopération permettant d'optimiser les démarches de maîtrise foncière publique nécessaire à l'aménagement
durable d'un territoire.
Ces travaux ont confirmé l'intérêt d'une complémentarité que le législateur a depuis inscrite comme un principe d'action dans la loi pour l'Accès au Logement et un urbanisme rénové (ALUR) du 26 mars 2014, sous la forme d'un recours à des relations conventionnelles s'appuyant sur l'expérience des conventions préexistantes entre EPF et Safer en région.
La présente convention a donc pour objectif de proposer un cadre national portant sur les stratégies et les actions opérationnelles partagées par les opérateurs et d'en définir les principes de complémentarité, qui devra être décliné dans chaque région entre EPF et Safer territorialement compétents.
Dans cet esprit, la présente convention s'articule en trois points :
L'accompagnement des politiques publiques définit les axes stratégiques de
coopération,
Un partenariat conventionnel organise les interventions, Un partenariat institutionnel favorise le dialogue.
Au vu de ces principes, les signataires de la présente convention s'engagent à en respecter
l'esprit.
r
Accompagner les politiques oubllaues de orotectlon des espaces agricoles et
de l'économie agricole
Constat : la consommation du foncier est toujours trop prégnante, avec 0,2 % du foncier
agricole qui disparaît chaque année. Il s'agit d'une ressource non renouvelable, support
d une activité économique (la production agricole) qui subit une concurrence mondiale et doit donc à la fois contrôler ses coûts de production et réaliser des investissements lourds
pour garantir sa compétitivité.
Il est donc important de limiter tant la consommation du foncier, que le risque d'un développement spéculatif (et donc une flambée des prix), sans cependant mettre en danger
le développement économique des territoires ou la production de logements.
Propositions :
Promouvoir un développement urbain économe en foncier,
Protéger la fonctionnalité des espaces agricoles (déplacement des engins agricoles,
accessibilité des parcelles, contraintes diverses...),
Articuler le développement urbain et la valorisation des productions agricoles, Favoriser conjointement les procédures d'évitement [séquence évlter-réduire-
compenser) de la consommation,
Encourager la compensation des consommations d'espaces nécessaire, par restitution d'espace à l'agriculture ou par des opérations d'intensification de la
valeur ajoutée.
Accompagner les politiques publiques sur les espaces périurbalns
Constat: L'articulation entre l'urbain et les espaces agricoles est particulièrement nécessaire aux franges de l'urbanisation sur ces frontières peu ou pas organisées ou se
développent des habitats diffus, des gisements fonciers convoités (dents creuses de l'urbanisation ou greffes urbaines) et où le mitage est la forme urbaine généralisée.
Les EPF contribuent à travers leur analyse foncière et leur expertise des projets à appuyer les collectivités locales dans la lutte contre l'étalement urbain. Les Safer contribuent, quant à
elles, auprès des collectivités et de par leur expérience et les moyens juridiques mis à leur disposition, à lutter contre la consommation d'espace agricole et d'espace naturel. Ces objectifs doivent être pleinement partagés entre tous les signataires du présent document.
Propositions :
Tout mettre en ouvre conjointement pour appuyer les collectivités dans la lutte contre la consommation d'espace agricole, tant en termes de procédures que d'objectifs d'intervention des opérateurs (toi Alur),
Porter conjointement un discours cohérent sur les objectifs d'aménagement à
développer dans ces zones,
Assurer le lien entre les objectifs de développement urbain inscrits dans les documents de planification des collectivités et le maintien du potentiel agricole (dimension économique de l'agriculture, agriculture périurbaine,
Favoriser le transfert d'activités qui mitent les zones agricoles vers des zones
d'activités,
Assurer la visibilité des options d'aménagement et sécuriser à moyen et long terme l'avenir des espaces agricoles en « légitimant » l'occupation agricole,
Permettre un usage agricole pour les espaces qui ne connaîtront pas d urbanisation rapide, voire redonner une utilisation agricole aux espaces pour lesquels il n'est pas
envisagé d'aménagement,
- Envisager la valorisation agricole des espaces en friche (, urbaine, industrielle) ou leur
recyclage, tant en périurbain qu'en zone rurale
Assurer la valorisation agricole des espaces en attente d'urbanisation
Accompagner les politiques publiques de orotectiqndej^nvironnement
constat : Le droit de préemption environnemental doit être mis en ouvre ainsi que les plans de prévention des risques naturels (PPRI, PPRIF...) et technologiques (PPRT...) en cohérence
avec la protection des espaces naturels et agricoles.
Proposrtions :
- Coordonner ['intervention EPF-SAFER dans le respect des objectifs fixés par les collectivités, les autorités administratives responsables ou l'Etat en charge de la
prescription et de la mise en ouvre des différents outils,
Apporter une attention particulière à la mise en ouvre du droit de préemption
environnemental de la Safer,
Envisager une mise en valeur agricole des sites à vocation environnementale intégrant les contraintes environnementales selon des modalités qui peuvent être définies en lien avec la Safer et le futur gestionnaire du site et sécurisées par
l application du cahier des charges Safer (jusqu'à 30 ans).
Accomaaaner les oolitlaues oubliaues d'habitat en milieu rural
Constat ; Si la pression sur l'habitat en milieu urbain est forte, le développement de l'habitat en milieu rural présente des enjeux forts qui lui sont propres.
Il s'agit de loger les actifs ruraux (dont les agriculteurs et les salariés agricoles) dans des
conditions adaptées.
Ce problème est notamment prégnant dans le cadre de l'installation de jeunes agriculteurs
hors cadre familial.
Propositions :
Favoriser l'offre foncière pour la production de logement répondant aux besoins des acteurs de l'économie des territoires ruraux Oeunes agriculteurs, retraités agricoles,
artisans...) dont la réalisation de logements sociaux,
Rechercher le recyclage d'un ancien bâti agricole devenu inadapté.
Accompafiner les politiques aubliaues de redéveloppement des centres bourgs
par le recyclage Immobilier et fonder du patrimoine rural
c°"stat : les centres bourgs sont progressivement désertes au bénéfice d'un développement en extension urbaine, consommateur de fonder et générateur de flux de déplacement
(humains et marchands).
Proposition :
Favoriser la redynamisation et le renforcement des centres bourgs notamment par le
recyclage du bâti, agricole ou non, vers des usages répondant aux besoins de renouvellement urbain, de renforcement des fonctions de services aux territoires ruraux, de
développement du commerce de proximité ou du développement de l'offre de logements
abordables et confortables.
Il est rappelé que si les EPF peuvent percevoir la Taxe Spéciale d'Equipement pour financer
leur mission de service public, ce n'est pas le cas des Safer. L'équilibre financier de ces dernières, tant pour leur mission de transparence du marché foncier, que pour leurs
missions d'intervention, dépend donc de la facturation de leurs prestations.
Les conditions financières des partenariats doivent être précisées dans les conventions
locales.
Mutualiser l'observation foncière
Constat : chacun des opérateurs dispose de données sur les marchés fonciers. Ensemble les EPF et les Safer se sont associés au sein du Groupe National DVF (Demandes de Valeurs
Foncières) pour accompagner les ayant-droit dans la valorisation des données issues des
ventes. Cette démarche s'inscrivant dans la politique gouvernementale de libre accès aux données. EPF et Safer savent que ces seules données ne permettent pas aux collectivités d'assurer l'expertise dont elles ont besoin. Safer et EPF sont complémentaires dans
l'accompagnement qui peut être proposé.
Les Safer proposent déjà sur l'ensemble du territoire l'accès à des services payants de veille
foncière, d'information géographique et d'observation foncière sur les espaces ruraux et
périurbains, à travers le service Vigifoncier. Ce service valorise les informations exhaustives
sur le marché foncier rural collectées par tes Safer à travers les notifications qu'elles
consolident chaque année.
Plusieurs EPF proposent et s'impliquent également dans des dispositifs d'observation, en faveur d'une meilleure connaissance par les collectivités de leurs problématiques foncières.
Propositions :
S'informer réciproquement sur les dispositifs partenariaux, et les conventions
éventuelles passées,
- Associer les acteurs intéressés par la problématique de l'observation des marchés et/ou de la consommation foncière au sein d'un dispositif, partenarial d'échange, Travailler ensemble à la diffusion de données permettant aux collectivités de mieux connaître les problématiques foncières qui les touchent, dans un double but
d'information comme de pédagogie,
Dans le cas de projets de mise à disposition, aux différents décideurs des territoires, d'outils de valorisation de l'information géographique, articuler l'ensemble des données disponibles et leurs conditions de mise à disposition.
Articuler les actions d'exoertise et de transmission de la connaissance
Constat: chacun des opérateurs conventionné avec les collectivités. L'information réciproque permettrait de partager les données sur la connaissance des territoires, mais
aussi sur les enjeux, les priorités et les besoins.
Propositions :
produire en commun ou coordonner des analyses et des informations (études de
gisements fonciers, dispositif de veille des mutations, bilan de consommation,
analyse de la pression foncière, analyse fonctionnelle des espaces agricoles...) permettant de contribuer aux avis sur les documents de planification, de programmation portés par l'État et les collectivités territoriales : SRADT, DTA,SRCAE,
SCOT, SRCE TVB, PAEN
Travailler en commun à des diagnostics sur les territoires.
Mettre en place d'éventuels disposltih de compensation
Constat : Même si c'est de plus en plus rare, un EPF peut être amené à intervenir pour
permettre la maîtrise foncière de certains projets d'aménagement consommateurs
d'espaces agricoles ou naturels, décidés par les collectivités. Des alternatives sont en règle générale étudiées. La collectivité peut décider de mettre en place des projets
consommateurs d'espace agricole ou naturel.
Afin de limiter l'emprise des projets, EPF et Safer conseilleront les maîtres d'ouvrage. Par ailleurs, l'impact pourra être réduit par la prise en compte des fonctionnalités de ['espace agricole et de la valeur agronomique des sols et la recherche d'un équilibre.
La compensation des agriculteurs évincés reste toutefois nécessaire. Dans ce cas, la Safer
accompagne l'EPF.
Propositions ;
- Permettre d'anticiper la maîtrise des changements d'usage, dans le cadre de projets
de développement urbain, de grands projets...,
Développer d'autres formes de compensation (banque de compensation
environnementale),
Limiter les emprises et leur impact sur l'activité agricole : fonctionnalités des espaces,
qualité agronomique des sols, enjeux de filière...
Coordonner l'intervenîion foncière
Constat :
Les objectifs des opérateurs, qui peuvent apparaître différents parfois, peuvent être
onciliés par un meilleur dialogue entre EPF et Safer.
En particulier en zone agricole ou naturelle des documents d'urbanisme ou sur des parce'ies sur lesquelles une activité agricole est exercée ou pourrait l'être (espaces à vocation agricole
au sens de l'article L. 143-1 du CRMP) :
L'EPF n'interviendra en vue d'accomplir des objectifs agricoles (), que dans le cadre
d un accord spécifique avec la Safer,
La Safer peut proposer à l'EPF le recours à ses outils d'intervention foncière
(négociation amiable, préemption, échange, partage...). Une attention particulière sera apportée à l impact des interventions de maîtrise foncière sur les fonctionnalités agricoles et les références de prix.
Proposition :
Coordination de stratégies d'intervention au regard d'un même maître d'ouvrage
public,
Définition de l'articulation et des modalités du partage foncier entre les deux
organismes Mise en ouvre de conventions de gestion : pour permettre la valorisation agricole du patrimoine constitué dans l'attente de son changement de
destination du sol.
Encourager la déclinaison de oartenariats EPF/SAFER à toutes les échelles de
territoires
Par des conventions cadre régionales et infra régionales,
Par des conventions locales ou thématiques, Par des échanges d'information.
Encourager la partlcioation croisée
Aux Conseils d'Administration des opérateurs respectifs, Aux Instances Consultatives (CTD,...),
Par des points d'information réguliers.
Organiser la complémentarité des PPI / PPAS
Par la concertation à l'amont de l'élaboration des documents,
Par la présentation croisée des documents de programmation au sein des Conseils
d'Administration.
Intégrer le oartenariat avec les collectivités territoriales
Mesurer l'impact de la convention sur les rapports des deux opérateurs avec les
Collectivités Territoriales de leur Région,
Partager une réflexion commune sur la mise en place des grandes régions.
Associer l'État et les partenaires concernés aux instances de suivi et
d'évaluatlon de la convention
Constat : les relations et ta forme des partenariats évoluent avec la connaissance mutuelle et
avec les enjeux locaux et les expérimentations.
Objectif :
Fluidifier les partenariats, lever les éventuels blocages juridiques, faire évoluer la
réglementation si nécessaire
Proposition :
Faire vivre le partenariat à travers un groupe de travail pour :
Recenser les retours d'expérience Assurer des échanges réguliers
Assurer une médiation en cas de difficultés locales
Proposer des évolutions et améliorations notamment législative
Fait à La Défense, le 29 mars 2016
Le Président de la FM Safer
Emmanuel HYEST
Le Directeur général de l'EPF Ile de France
Gilles BOUVELOT
La Dirertrice générale de l'EPF PACA
Claude BERTOLINO
La Directrice générale de l'EPF Nord Pas de Calais
Loranne BAILIY
Le Directeur généra! de l'EPF Lorraine
Alain TOUBOL
La Directrice générale de l'EPF Bretagne
Carole CONTAMINE
Le Directeur général d'EPORA
Jean GUILLET
Le Directeur général de l'EPF Vendée
Guillaume JEAN
Le Directeur général de l'EPF Normandie
Gilles GAL
Le Directeur général de l'EPF Languedoc
Roussillon
Thierry LEMOINE
Le directeur général de l'EPF de Poitou-
Charentes
Philippe GRALL
Etablissement Publie
Foncier de LorraineCONSEIL D'ADhfllNISTRATION DU 23 FEVRIER 2016
Délibération 16,
PARTICIPATION AU PROGRAMME PARTENARIAL DES AGENCES D'URBANISME CO^WENTIONS CADRE AVEC L'AGURAM
Le Conseil d'Administration de l'Etablissement Public Foncier de Lorraine,
Vu le décret N" 73-250 du 7 mars 1973 modifié portant création de ['Etablissement, Vu ['article L123-1 du code de l'urbanisme,
Vu la circulaire n' 2006-97 du 26 décembre 2006 relative à la pratique du partenariat au sein des agences d'urbanlsme
et à leur financement,
Vu la circulaire du 26 février 2009 relative aux agences d'urbanisme, Vu le programme pluriannuel d'intervention 2015-2019,
Vu le rapport du Directeur Général, Sur proposition du Président,
Accepte que rétablissement s'implique dans les programmes partenariaux de l'ADUAN, l'AGURAM et l'AGAPE en déflnissant un cadre contractuel s'artlculant pour chaque agence autour d'une pan d'une convention cadre fixant les objertife généraux sur la durée du 9ème PPI de l'EPFL et d'autre part d'une convention d'exécution annuelle
précisant les modalités de mise en ouvre.
Décide d'inscrire ce partenariat dans les objectifs affichés dans le Sème PPI en termes de recyclage urbain sur les
missions survantes :
. L'observation des territoires et notamment foncières à travers la production d'observatoires.
« L'expertise sur la définition de nouvelles approches d'analyse du foncier
les centres urbains,
les secteurs pavillonnaires, les cités ouvrières,
les espaces situés autour des axes de transport et notamment les TER.
« L'identification des enjeux fonciers à prendre en compte dans les études de stratégies foncières
Dans ce cadre,
Approuve la convention cadre à passer avec l'AGURAM et sa convention d'application pour 2015, annexées à la
présente délibération,
Demande au Directeur Général de rendre régulièrement compte au conseil d'administration du rapport
coût/bénéfice du partenariat avec tes agences d'urbanisme,
Laisse te soin au Directeur Général de procéder, en tant que de besoin, à des adaptations mineures d'ordre
rédactionnel,
Le Président du Conseil d'Administration,
Julien FREYBURGER
LISTE DES ACQUISITIONS 2015
WTïïfegp/Sfiftï
Total AMNEVILLE - Fonderte Dév, économique 0 ha 39 a 76 ça AMNEVILLE
iTatal ARS SUB MOSELLE Coteau Driant
Logement l ha 13a80 ça ARS SUR MOSELLETotal AUDUN l£ TICHE - Sériée Logement Oha33a44ca AUDUNLETICHE
Total BASSE-HAM Site SLB Autres Oha57 a 65 ça BASSE HAM
Total BEHREN-lès Forbach Centre commerdal III Logement 0 ha03 a 3Sca
BEHREN LES FORBACH
Total BERG SUR MOSEUf - Lotlssement
Logement 0 ha84a 26 ça BERG SUR MOSELLETotal BffCHE - Salle des Raynes
Equ, structurants 0 ha 28 a 95 ça BITCHETotal BOUXIERE5-S-FROIDMONT-LESMENIISZA
Dév. économique 7 ha 62 a 89 ça LESMENILSTotll CHAVISNY Parc d'Activltés Brabols fomstlêre
Dév. économique 7ha 52a 51 ça CHAVIGNY Total COMMERCY - Quartier Oudlnot Dév. économique lOha 64a 69 ça COMMERCYTotal CBEUT2WALD - ZA Transfrontalière
Dév. économique l ha02a 13 ça CREUTBVALDTotal CUSTINES La Lbdèl* Logement lhal7a21ca CUST1NES
ITotal DIEULOUARD extension château Logement 0 ha 09a08 ça DIEULOUARD
Total DIEULOUARD Extension du musée Equ. structurants 0 ha 02 a 40 ça DIEULOUARD
Tonl DIEULOUJUtD Quartier d» la Bouillante
Logement 0 ha 02 a 39 ça DIEULOUAROTotal DOMJEWN Zone d'Acthfttés économiques
Dév. économique 0 ha 10 a 12 ça DOIAJEVIN Total EPINAL Centre des 4 Nations Foncier Dév. économique Oha 98 a 24ca EPINALTotal FORBACH - HOSPITALOR Logement 5 ha 83a33 ça FORBACH
ToUI FBESCAT» BaM Aérienne
Dév. économique388 ha 63a 39 ça
AUGNYTotal HETTANGE GRANDE Extmslon ZAE
Dév. économique3hal7a43ca
HETTANGE GRANDETotal LAMORVILLE - Vallon de l'Etanche
Préserv. esp. nat. agri. 60 ha 62 a 01 ça LAMORVILLETotal LUNEVILLE - Projet urbain
équipement public 0 ha 38 a 55 ça LUNEVILLETotal LUNEVIU£ 34 Rue Ernest Bichat
Autres 0 ha 69 a 22 ça LUNEVILLEToUI MICHEVILLE Anciens laminoire
Oév. économique 2ha 52 a45 çaAUDUN LE TICHE Total MONT 1£ VIGNOBLE - projet logements
Logement Oha 23a 25 çaMONT LE VIGNOBLETotal MOUTROT Grands Jaidlm
Logement 0 ha 01 a44ca MOUTROTTotal NANCY - les Tamarls Les Ombelles
Dév. économique 9 ha Ola BOca NANCYTotal PAGNY SUR MOSEL1£ Parc de l'Avenlr
Equ. structurants Oha 84a 47 ça PAGNYSURMOSEU.ETotal Perspeclhrea Rive Droite Dév. économique Oha 06a 74 ça
ESSEYUSNANOf
Total REMILLY ZAC des anq Epls
Dév, économique 5 ha 79 a 30 ça REMILLYTotal RODEMACK - Développement commercial et touristh|ue
Dév. économique 0 ha04a 66 ça BOOEMACKTotal SCY CHA2EU.ES P6te santé
Equ. structurants 0 ha 43 a 22 çaSCY CHAZELLES
Total SEICHAMPS ZAC la Mlle Cerlin
Logement 0 ha 60a81 çaSEICHAMPS
Ton! SIERCK LES BAINS Presbytèlï et salle des fêtes
Logement Oha Ofla 86 çaSIERCK LES BAINS Total THIONVIIU - ELANGE - Chemin du Colombler
Logement 0 ha 38 a 90 ça THIONVILLETotal THIONVIILE Rive Droite Dév. économique 0 ha 37 a 57 ça THIONVILLE
Total THIONV111E Rue des Frères
Logement 0 ha 91 a 75 çaTotal TOMBIAINE Bois la Dame Dév. économique Oha09al5ca
THIONVILLE
TOMBLA1NE
Total Trtfiterie de XERT16NV
Dév. économique lha49a47ca XERTIGNYTREMERV-USINEPSA-F
Dév. économique 23 haOOa 00 ça TREMERYTotal TREMERY - USINE PSA- F Dév. économlqife 23ha00a00ca
TREMERYTotal VEFA Metz rue Drogon MHT Dév. économique l ha 67a55 ça METZ
Total VEFA OPKT à MANOM totlssement les Barrières
Logement 0 ha 24 a 32 çaMANOMTotal verdun zac hauts de chamiois Logement 2ha 70a 04 ça VERDUN
Total VERDUN ZAC Route d'ETAIN Dév, économique
l ha 33 a 36 çaotal VILLERUPT Secteur RFF Victor Hugo
Logement 0 ha 05 a 46 ça 1/ILLERUPTbtal WALSCHEID - Site du Tricatage
Equ. structurants Oha 99a 19 ça VILlfRUFT.otal WOIPPY ZAC des Côtaau» 2 Logement Oha42 a 88 ça WOIPPY
.otal XEU111EY Résidence Senlor
Logement 0 haOBa 24 ça XEUILLEY.otal YUTZ - Site ActypBle
Dév. éonomique14 ha 49 a 89 ça
UTZ.otal YUTZ Espace Mellbourg Dév. éonomique
0 ha28a 12 ça 'UTZ560ha25a66ca
LISTE DES CESSIONS 2015
Opérations DESTINATION Somme de surface Acte
Agglo MFTZ-VALLIEBESZAD
METZ Autres Oha63 a 97 çaAgçfo NANCY-ZASeichamps
SEICHAMPSDév. économique
IhaOO a 25 çaBASSE-HAM Site RFF Foncier
BASSE HAMDév. économique
Oha98a76cBOUXIERES-s-FROIDMOm'-LESMENIlSZA
LESMENILSDév. économîque^
7ha 62a 89 eCENTRE RELAIS DE SEMECOURT
FEVES Dév. économique Oha 42 a49 çaCHARMES LA COTE - Rue du Progrès
CHARMES LA COTE Equ. structurants Oha 03 a42 çaCUGN-PAF n'4 (plaines rive droite)
ESSEY LES NANCY Autres Iha 15 a2G e;CUGN-ST MAX-MA12EVILLE StMlchel Jéricho
ST MAX Logement OhaOO a 48 CiCUVRY SAINT VINCENT
CUVBY Logement 7ha32 a 08 çaDOMSERMAIN 21 Rue Saint Esprit
DOMGERMAIN Autres Oha32 a 15 çaESSEY-LES-NANCY - Rue du 8 mai 1945
ESSEY LES NANCY Logement Ohal9a86cFAMECK - Regroupement FAMECK Autres 21 ha 57 a 50 e
HAGONDANSE hors ZAC FI
TALANGE Autres Oha03 a 69 çaHATRIZE minoterie Foncier Fonds d'intervention HATRIZE Autres Oha 68a 09 e
HAUTE MOSELOTTE stratégie foncière
CORNIMONT Autres lha29a38c,HERSERANGEsiteSenelleFI
HERSERANSE Autres 2ha25 a 72 çaHERSERANGETressûnFI
HEBSERANGE Autres Oha 07 a 04caHOMECOURT Casse fonte F]
HOMEoURT Autres l ha 23 a 43 e;ndwîsion SOLVAY Gestion
CHAMPIGNEULLES
Autres 15 ha 46 a 56 CiJARNY Dhers
BATI LLY Autres Zha 17a 45 eJOUDREVILLE Ancien carreau de mine JOUDREVILLE Equ. structurants 17 ha 32 a 07 ça
LA IWAXE 4l Rue des Chenevières LAMAXE Logement Ohal0a07c<
LAY SAINT REMY Maison André LAY ST REMY
Logement
0 ha 13 a 55 eLONSWY - Rue des Religieuses
LONGWYLogement
Oha59a81c.MALZEVILLE Plan fonder MALZEV1LLE Autres Oha25 a 48 e
MAXEVILLELESCADIERES MAXEVILLE
Logement
Oha 00 a06 çaMetz Zac Sébastopol
MET2Dév. économique
Iha 14 a 51MEI2-Dlvers
METZ Autres 0 ha 20 a 07 e;MEIZ-Magny DPU
METZ Autres Gha56 a 25 çaMONCEL LES LUNEVILLE LARONXE ST CLEMENT MONCEL LES LUNEVILLE Dév. économique
23ha48a62caMOWnSNY 73 Bue du Général Franiatte
MONTIGNY LES METZ Logement Oha30 a 61 çaMONT16NY LES METZ Rue de Blory MOm'ISNY LES METZ
Logement 0 ha 07 a 51 çaMONTIGNY-LES-METZ - 8 rue Marnant UOUTIERS Bois des 30 J Gestion
MONTIGNY LES METZ
Logement MOUTIERS Equ. structurants0 ha 02 a 87 ça Oha06 a 46 ça
MOUTROT Grands Jardins
MOUTROT Logement OhaOl a 44 çaNomeny Equipement Publie
NOMENYqu. structurants
4ha45 a 00 çaORAC NANCY Stratégie foncière
NANCT Autres Oha47 a 55 çaPAGNY SUR MOSELLE - Forêt de Beaume-Hale 'AGNY SUR MOSELLE Préserv. esp, nat. agri,
30 ha 00 a 05 çaAGNY SUR MOSELLE Parc de l'Avenir AGNY SUR MOSELLE Equ. stmcturants
Oha84 a 47 çaIENNES-LANDRES dté des Landres
LANDRES ûgement 8 ha 53 a 20 çaEHON La Provldence (LEXY - CUTRY) FI
CUTRYDév. économique
7ha72 a 47 ça1EVIGNYSUR OBNAINTuilerie Rincler REVIGNYSURORNAIN
Dév. économique 3 ha55 a91 çaAINT-MAX 51 rue Jules Ferry
ST MAX Dgement 0 ha 24 a 32 çaiAULXURESLesGenôves
ÎAUUURES LES NANCVpgement
2 ha 39 a 00 ça>ertJARNY-ZADJARNY ilRAUMOWT Autres Oha27 a 48 ça
EU POMPEY-FBOUARD ione activités
ROUABDDév, économique
Ohal7 a 14 çaEICHAMPSZACIaHaieCeriin EICHAMPS
.ogement G ha89a 04 çahionvtlle Rive Droite HIONVILLE
Dév. économique
Oha26 a 34 çaHIONVILLE Rue des Frères HIONVILLE
ûgement Oha91 a 75 çaHIONVILLE-ZAC de Metzange Buchel
HIONVILlf Dév. économique 2 ha 07 a 05 çaOUL KLEBER FONCIER
OUL Dev. êconomioue 25 ha 50 a 18 çaREMERY-USINEPSA-F
REMERY Dév.économique
23 ham aOO çaEFAAUDUN LETICHE Rue F Ponsin UDUNLETICHE
ogement 0 ha 36 a 92 çaîFA OPHT à MANOM lotissement les Barrières «ANOM ogement Oha41 a 42 ça
EFAST JULIEN Route de Bouzonvllle
T JULIEN LES MEI2 .ogement Oha78 a 56 çaERDUN Citadelle Ancien Poste de Garde ERDUN
:qu. structurants
Oha 06a 80 çaERDUN CODECOM Stratégie Foncière ELLEVILLESUBMEUSE
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MIL réserv. esp. nat. agri. 124 ha 61 a 4lILLERUPT Secteur RFF Victor Hugo
ILLERUPT ogement OhaOl a 271UTZ Espace Meilbourg
UTZ)év. économique
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Exercice du droit de préemption et du droit de priorité
Conseil d'Adminlstratlon du 23 février 2016
Par délibération (n'15/018) du Conseil d'Administration du 16 septembre 2015, le Conseil a décidé de déléguer au Directeur Général ou à son adjoint, l'exercice des droits de préemption dont rétablissement est titulaire ou délégataire et le droit de priorité dont rétablissement est délégataire.
Il est prévu que le Directeur Général rende compte de cet exercice au Conseil d'Administration. à
chacune de ses réunions.
Situation du 13/11/2015 au 15/02/2016
Décision n"
2015-113
2016-006
2016-009
Objet
Exercice Droit de priorité Exercice
Droit de préemption
Exercice Droit de préemption
Date décision
02/12/2015
03/02/2016
15/02/2016
Commune
THIONVILLE
FOUG
SAINT-MAX
Réf. Cadastrales
Section AH n°3 et
550p
Section AB n'29
Section AB 220
Surface
38a 55ca
la 60ca
15a OOca
Pnx
160000
7500
70000C
J:î '0 .c r'p^rnhi li'^
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LEPFL dispose d'un patrimoine important (plus de 4 800 hectares) d'une grande diversité de nature.
Dans le cadre de ses missions, l'EPF acquiert des terrains pour :
les revendre à des collectivités publiques ou à des tiers désignés par elles. Ces tiers peuvent être des aménageurs, des entreprises privées et plus exceptionnellement des particuliers les revendre à des bailleurs sociaux au titre des
conventions avec ces derniers
constituer des stocks d'emprises foncières.
Ce type d'intervention s'effectue principalement
sous deux formes :
partage fonder pour lequel il existe une convention signée avec une collectivité locale ou un bailleur social, précisant le terme et les modalités de sortie ; cette forme d'intervention est a priori sans risque.
partage en réserve foncière, pour laquelle
l'acquisition est effectuée hors convention et
qui est susceptible de présenter un risque d'immobilisation des ressources disponibles au détriment des ooérations courantes Ce type de partage correspond aux premières années
de l'EPFL.
Il n en riemeure pas moins que quel soit le type de partage, les biens acquis par l'EPFL ont vocation à être cédés (cf. Art. L321-1 du Code de ['Urbanisme) à l'exoption toutefois des biens ayant fait l'obj'et dun bai! emphytéotique (exemple : les réserves naturelles confiées au consen/atoire des espaces naturels qui sont suivies depuis 2011 au compte
21).
Pour sécuriser juridiquement les cessions et préserver les intérêts financiers de l'EPFL, il est
nécessaire de revoir les modalités de calcul du prix
de cession.
La détermination du prix de cession se situant à la fin du processus de partage, peut être assimilé à un indicateur qualité. Le calcul du prix de cession est une tâche transversale qui sollicite plusieurs
services de l'EPFL (pôle foncier, bureau des
^IA^ ^^<^ ^L p^C
às^ ÛZA^'I on
opÉrations financiè es, agence comptable) ce qui suppose de partager l'information et d'adopter des
pratiques communes..
Pour garantir des prix de cession exacts, un certain nombre de pre-requis organisationnels doivent
réunir:
Fiabiliser le suivi du patrimoine
Fiabiliser le suivi des dépenses, plus
particulièrement pour les conventions de veille
active
Fixer les tâches respectives des différents
services intervenants
Le présent guide a pour objectif de fixer les modalités de calcul du prix de cession en
Rappelant les principes de ['intervention de l'EPFL : l'ordonnance n°2011-1068 du 8 septembre 2011 relative aux établissements publics fonciers dispose que l'action des établissements publics fonciers au service de l'Etat, des collectivitÉs territoriales ou d'un autre établissement public s'inscrit dans le cadre de conventions. En d'autres termes.
le portage conventionnel sera à l'avenir le mode privilégie d'intervention de l'fcPFL
L^absencede toute convention présentant en efet un risque pour l'étabtisssment Cette"
intervention se fait pour l'EPFL à « prix coûtant» moyennant une actualisation pour
tenir compte de l'érosion monétaire et de la nature des projets poursuivis.
Le partage conventionnel n'était pas courant au début de l'existence de l'EPFL si bien que rétablissement possède un patrimoine important hors convention. Pour ce type de biens, !e principe de !a cession à prix coûtant demeure mais les plus-values sont admises pour les biens dont la valeur « de marché » est manifestement assez éloignée de la valeur constatée en stocks. En opérant de la sorte, IEPFL obtient une juste rémunération du risque financier supporté pendant le partage parfois fort long comme c'est le cas pour les réserves Foncières historiques.
Sans prétendre à l'exhaustivité, ce guide
envisage les cas de figure les plus fréquents et
HFTTANGE-GRANDE- Extension ZAE Conseil d'Adminlstratlon
du 23 février 2016
Dans le cadre d'une convention conclue avec la Communauté de Communes de Cattenom et Environs^ l'EPFL s'est porté acquéreur des parcelles sises à Hettange-Grande cadastrées section 72 n°18 et 89 (devenue parcelle 94 et 95) d'une surface totale de 06ha 47a 36ca.
La partie de la parcelle n°89 correspondant aujourd'hui à la parcelle n°95 a été acquise hors périmètre de ZAC avec l'accord de la collectivité afin de servir de compensation aux
agriculteurs sur place.
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L'EPF Lorraine a acquis les parcelles susvisées par acte du 16 février 2011 à l'état occupé par
un agriculteur pour la somme de 301669,74 euros.
Un accord en fixation d'indemnité a été signé le 10 octobre 2010 par cet agriculteur,
préalablement à la régularisation de l'acte authentique de vente.
Néanmoins l'acte d'acquisition de l'EPFL comporte la clause suivante :
« RENONCIATION AU DROIT DE PREMEFTION AVEC MAINTIEN DU DRQn- AU BAIL :
Au terme d'une renonciation sous seing privé en date du 10 octobre 2010 (...) Monsieur X et Madame
Y, son épouse, (...)
Locataires en place des immeubles présentement vendus ont déclaré : Donner leur consentement exprès à la vente
Dispenser les VENDEUR des dites parcelles ainsi que le notaire soussigné de leur adresser la
notification prévue par ['article L412-8 du Code Kural
Renoncer définitivement à leur exercice du droit de préemption (...)
Renoncer pareillement à toutes notifications et délais
Garder leur statut de locataire et ne pas renoncer à leur droit de bail »
Les indemnités correspondant à la somme de 22 010,26 ont été réglées le 09 mars 2011,par
l EPFL, laissant penser que ce règlement rendait effectif la résiliation du bail.
Par la suite, l'EPFL a confié par convention la gestion de la parcelle hors périmètre de ZAC à la SAFER LORRAINE qui a attribué l'exploitation de cette dernière à un autre agriculteur.
Or, le précédent occupant continue actuellement l'exploitation des parcelles empêchant
Centrée en jouissance de l'agriculteur désigné par la SAFER LORRAINE.
Par courrier du 29 octobre 2015, le premier occupant conteste cette nouvelle attribution avec le soutien de la FDSEA de Moselle et de l'ancienne propriétaire.
Une analyse juridique diligentée par l'EPFL conclut que la mention dans l'acte d'acauisition de
« Renonciation au droit de préemption avec maintien du droit au bail » peut être interprétée
comme une non-renonciation au droit au bail du premier occupant et une reconnaissance de
ce droit par l'EPFL.
De même les avocats émettent un doute concernant !a validité de i'accord en fixation d'indemnité du 10 octobre 2010 qui ne précise pas expressément la résiliation du bail et le fait que l'agriculteur ait signé unilatéralement malgré la structure en GAEC de son exploitation.
En conséquence, l'EPFL est contraint de considérer :
- Que les indemnités de 22 010,26 ont été versées au premier exploitant à tort et
qu'elles ne permettent pas la résiliation de son bail.
- Qu'il convient, pour libérer le terrain qu'un nouvel accord soit régularisé avec ce
dernier, cet accord devra intervenir avec la SODEVAM en tant qu'acquéreur de la
parcelle n°94 pour un montant de 7 705,09 correspondant au terrain en périmètre de ZAC et avec la Communauté de Communes de Cattenom et Environs en tant qu'acquéreur de la parcelle n°95 pour un montant de 14 305,17 correspondant au
terrain hors périmètre de ZAC.
Que l établissement doit supporter une moins-value de 22 010, 26 sur la cession des terrains à la SODEVAM dans un premier temps et à la Communauté de Communes de Cattenom et Environs dans un second temps.
r
Etablissement Publie
Foncier de LorraineCONSEIL D'ADMINISTRATION DU 23 février 2016
Délibération 16,
ACTIONS SUR FONDS PROPRES CONSTATATION DE PIUS OU MOINS VALUE
Le Conseil d'administration de l'Etablissement Public Foncier de Lorraine,
Vu le décret N' 73-250 du 7 mars 1973 modifié, portant création de l'Etablissement Public.
Vu le guide méthodologique relatif au prix de cession, modifié par délibération n° 13/17 du Conseil
d Administration du 2 octobre 2013,
Vu la cession en cours de terrains sis à HETTANGE GRANDE parcelles section 42 n*94 et n'95 Vu l'acqulsitlon par fEPFL le 16 février 2011 des parcelles susvlsées à l'état occupé par un agriculteur,
Vu le versement le 9 mars 2011 de la somme de 22 010,26 à un exploitant agricole suite à un accord en fixation
d'Indemnités laissant à penser à une résiliation du bail
yu.la-c°"testati°n par l'exPtoitant aE"cole suite à la gestion et la nouvelle attribution de cette parcelle par la
SAFER dans le cadre d'une convention SAFER/EPFL
Vu la condusion de l'analyse juridique commandée par l'EPFL précisant que la mention « renonciation au droit de préemption avec maintien du droit au bail » inscrit dans l'acte d'acquisltion peut être interprétée comme un non renonciation au bail, et le fait que l'accord en fixation d'Indemnlté ne précise pas expressément te'réslii'atlon
du bail
Vu que la cession des parcelles ne pourra intervenir qu'après versement d'une nouvelle indemnité à l'exoloit
prise en charge par les futurs acquéreurs
Sur proposition du Président
- autorise le Directeur Général de l'EPFL à constater lors de la cession des parcelles 94 et 95 à HETTANGE GRANDE une^ moins^value de 22010,26 par les écritures comptables aux comptes 603 « variation'de'stock'-'e't
3112 « terrains »