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Evapotranspiration en zone semi-aride de deux couverts
vegetaux (gazon, ble) obtenue par plusieurs methodes.
I. Evaluation de l’ETP (conditions hydriques non
limitantes)
C. Riou, R. Chartier
To cite this version:
C. Riou, R. Chartier. Evapotranspiration en zone semi-aride de deux couverts vegetaux (gazon,
ble) obtenue par plusieurs methodes. I. Evaluation de l’ETP (conditions hydriques non limitantes).
Agronomie, EDP Sciences, 1985, 5 (3), pp.261-266. �hal-02727950�
Evapotranspiration
en
zone
semi-aride
de deux
couverts
végétaux
(gazon,
blé)
obtenue
par
plu-sieurs
méthodes.
I.
-Evaluation
de l’ETP
(conditions hydriques
non
limitantes)
Charles RIOU Roger CHARTIER*
I.N.R.A., Station de Bioclimatologie-Télédétection, route de St-Cvr, F 78000 Versailles
*Mission
ORSTOM, 18, avenue Charles-Nicolle, Tunis, Tunisie
RÉSUMÉ Différentes méthodes sont utilisées pour évaluer l’évapotranspiration potentielle du gazon sous le climat semi-aride de la Tunisie (région de Tunis) :
1. La mesure directe de l’ETP par un évapotranspiromètre.
2. Les bacs d’évaporation « classe A » et « colorado » en différents sites (gazon irrigué et sol nu).
3. La formule de PENMAN avec une fonction du vent déterminée à partir des formulations de RIOU-ITIER et
BRUTSAERT.
Toutes ces méthodes fournissent des résultats comparables satisfaisants.
Une fonction du vent a été élaborée pour le cas du blé et des valeurs d’ETP du blé calculées par la formule de
P ENMAN
; ces valeurs seront comparées aux mesures dans la 2’ partie de cet article (VACHAU! et al.). ).
Mots clés additionnels : Tunisie, bacs d’eau libre, formule de PENMAN, bilan hydrique.
SUMMARY Use
of different
methods to estimateevapotranspiration from
twoplant
covers(grass
andwheat)
inthe semi-arid zone. I. — Estimation
of
potentialevapotranspiration
when soil water is not alimiting factor.
Several methods were used to estimate PET under a semi-arid Mediterranean climate in Tunisia (near Tunis) :
I. measurement of PET by means of a lysimeter ; 2. use of colorado and class A pans and correlation with
PET ; 3. use of PEtvt!tnrv!s formula with a modified version of Dalton’s formula elaborated from RIOU-ITIER and BRUTSAERT relationships. The different methods were compared and found to lead to similar results. Finally, a modified DALTON formula is proposed for calculating wheat-field evaporation ; these values will be
compared with measurements of water consumption obtained by use of neutron moisture probes and
tensiome-ters in the next paper (VncHnuo et at.). ).
Additional key words : Tunisie, water pan evaporation, PENman!!s formula, water balance.
1. INTRODUCTION
Les mesures ont été effectuées sur un site
aménagé
en1979,
par l’ORSTOMprès
deTunis,
dans le cadred’une convention avec le Ministère de
l’Agriculture
de Tunisie et d’une collaboration avec la Direction desressources en eau et en sol. Ce site installé dans la
plaine
duMornag (RIOU
&CHARTIER,
1982)
com-prend
3parcelles :
uneparcelle
de0,5
ha maintenue sansvégétation,
un gazonirrigué
enpériode
sèched’une surface
équivalente,
1 ha mis en culture(ici
enblé).
Le climat est méditerranéen et semi-aride(tabl.
2) ;
comme on peut le constater, les annéeshydrologiques
(1
er
septembre-31 août)
1980-1981 et 1981-1982 ont despluviosités
assezproches
(451
et419
mm)
et voisines de la moyenne(450 mm),
maisdont la
répartition
mensuelle est différente etplus
favorable à laproduction agricole
auprintemps
1982. Sur ce site sonteffectuées,
outre les mesuresglobal (pyranomètre thermo-électrique
étalonné par unpyrhéliomètre
deLINKE-FEUSSNER),
du vent, del’éva-potranspiration
potentielle
du gazon(kikuyu)
d’unévapotranspiromètre
THORNTHWAITE de 4m
2
,
del’évaporation
de l’eau libre en bacs(classe
A et colo-rado modifiéORSTOM).
La 1 re
partie
de cet article se propose de comparer lesrésultats de différentes méthodes d’estimation de
l’éva-potranspiration quand
les conditionshydriques
du sol sont considérées comme non limitantes.La 1 °eméthode consiste à se référer à
l’évapotranspi-romètreplanté
en gazon ; une 2eméthode utilisel’éva-poration corrigée
des différents bacsutilisés ;
en 3elieuenfin,
l’évaporation
a été calculée par la formule de PENMAN
(1948) adaptée
successivement au gazon et aucouvert de blé.
La mesure de l’humidité du sol est
également
effec-tuée sur cesparcelles
àpartir
de batteries de tensiomè-tres et d’humidimètresneutroniques ;
ladescription
de cedispositif
sera détaillée dans la 2epartie
de cet article(VACHAUD
etal., 1985).
II.
ÉVAPOTRANSPIRATION
POTENTIELLEDU GAZON.
ÉVAPORATION
DES BACS D’EAU LIBREL’évapotranspiromètre
de 4m
2
et de0,8
m depro-fondeur est
placé
au milieu de laparcelle irriguée
de0,5
ha. Une nappe d’eau est maintenue à0,5
m de la surface et un arrosagequotidien
excédentaire est assuré en dehors despluies importantes.
Le gazon est lekikuyu,
trèsrépandu localement,
maintenu à unehau-teur peu variable par des tontes successives. L’eau drainée est recueillie en
totalité,
mêmependant
lesépi-sodes très
pluvieux.
Deuxpluviomètres, placés
à la même hauteur que le rebord del’évapotranspiromètre
(0,10
m au-dessus dusol)
et de part et d’autre de cedernier,
fournissent la hauteur depluie.
Il a été vérifié en zoneéquatoriale
que la moyenne de ces 2pluviomè-tres donnait une bonne indication de la
pluie
intercep-tée parl’évapotranspiromètre
(Riou,
1975).
L’anneau degarde
est suffisammentgrand
pour minimiser demanière satisfaisante l’effet d’advection en été :
quand
on mentionneral’ETP,
ils’agira
donc en fait de la consommation d’eau du gazon bienirrigué
tellequ’elle
est évaluée à
partir
de cetappareil.
Les bacs d’eau libre sont de 2 types : le bac « colo-rado »,
légèrement modifié, appelé
aussi bac « ORS-TOM »,qui
a 1m
2
desurface,
0,60
m deprofondeur
enémergeant
du sol de0,1 m,
et le bac « classe A » installé suivant les normes, au-dessus du sol.Un bac « colorado » et un bac « classe A » sont
ins-tallés
près
del’évapotranspiromètre
au milieu de lapelouse,
un bac colorado estégalement placé
au milieu de laparcelle
de sol nu.Il faut noter que les mesures de
l’évaporation
desbacs d’eau libre sont moins
précises
enpériode
plu-vieuse
qu’en
saison sèche : lespluies accompagnées
de vents forts rendent les mesures douteuses. Lesjournées
correspondantes
ont donc été éliminées. Dans lesautres cas et à la suite d’une étude faite à Brazza-ville
(Riou,
1975),
des corrections de - 3 p. 100 et-
5 p.
100 sontapportées
à lapluie
mesurée au solrespectivement
pour les bacs « coloradopelouse
» et « classe A ». Pour le bac « sol nu », lapluie prise
encompte est celle mesurée au sol par le
pluviomètre
international « Snowdon
» placé
au centre de sonécran maillé.
La
comparaison
del’évapotranspiration potentielle
du gazon
(ETP)
avecl’évaporation
des bacs aporté
surles moyennes décadaires calculées
pendant
un peuplus
de 2 ans.L’évaporation
du bac « classe A » est notéeE,
IA
,
celle du bac « colorado» pelouse
E
c
p
l
,
et celle du bac « colorado » sol nuE! ;
elles sontexprimées
enmm
.J
-
.
1.
Les
équations
derégression
sont :! ETP =
0,60
E
clA
-
0,12 ;
75couples ;
r =0,98,
! ETP =0,81
E
c
p
l
0,16 ;
77couples ;
r =0,99,
! ETP =0,57
E
csn
-
0,03 ;
73couples ;
r =0,98,
équations
qui
peuvent êtresimplifiées,
enforçant
lesdroites à passer par
l’origine,
sous la forme : iETP =
0,58
E
clA
(fig. 1),
ETP =
0,78
E
C
p
l
(fig. 2),
ETP =
0,57
Ec,,, (fi
g
.
3).
Le
rapport
E
clA
/E
c
p
l
est icisupérieur
à1,30,
valeur nettementplus
élevée que lerapport
constaté enAfri-que centrale :
1,11
à1,15
(R
l
ou,
1975) ;
ceci peut être attribué à la vitesse du vent relativement élevée dans larégion
de Tunis(moyennes
mensuelles de la vitesse duvent à 2 m allant de 2 à 4
m.s-!
contre 1 à2,5 m.s-!
enAfrique centrale).
Le bac « colorado sol nu » fournit une
évaporation
journalière
qui
peut êtresupérieure
de 50 p. 100 à celledu bac «
pelouse
». Une telle différence est due engrande partie
àl’apport
de chaleur convective dû au sol nu et sec en surface entourant le bac. A cet effet de bords’ajoute l’augmentation
de vitesse du vent sur unesurface de faible
rugosité ;
lacomparaison
d’anémo-mètresplacés
à0,25
m du solprès
des bacs montre que la vitesse du vent sur sol nu estfréquemment
1,5
foisplus grande
que surpelouse.
La liaison entre l’ETP et
l’évaporation
des bacs estici bien meilleure que celle
qui
avait été mise en évi-dence dans le sud de la France(S
EGUIN
,
1975) ;
on netrouve pas, en
particulier,
de valeurs d’ETP supérieu-res à celles du bac colorado.Cas des mois d’été
Les
équations
derégression
ont étéégalement
éta-blies
séparément
pour les mois chauds et secs(mai
àseptembre) :
! ETP =0,50
E
c1A
+0,84 ;
r =0,86,
! ETP =0,72
E
c
p,
+0,53 ;
r =0,91,
! ETP =0,51
E
c
,,
+0,59 ;
r =0,85.
Les rapports moyens
ETP /E
c1A
,
ETP/E
c
p,
etETP /E
Csn
sontrespectivement
0,57 - 0,79 - 0,58,
soitpratiquement identiques
aux rapports établis surl’ensemble de l’année.
Les coefficients de
corrélation,
un peu moins bons icique
sur l’ensemble del’année,
sontcependant
trèssupérieurs
à ceux que SEGUIN(1975)
a trouvés à Avi-gnon ; la relation entrel’évaporation
du bac coloradopelouse
et l’ETP y estégalement
très différente :Avignon
r = 0.72 ETP =1,82
E
C
p
l
-
2,36.
III. UTILISATION DE LA FORMULE DE PENMAN
La formule de
P
ENMAN
,
Ep
=(ARn
+!y
EJ/( !
+y ),
a été modifiée à la suite de
plusieurs
résultatsexpéri-mentaux établis en Tunisie et
qui
portent
surl’estima-tion du
rayonnement
net Rn et le calcul de la fonctionE
a
.
A. Calcul du rayonnement net
Une erreur
systématique
est commise en saison fraî-che en Tunisie sur lerayonnement
atmosphérique qui
est
sous-estimé,
cequi
entraîne une sous-estimation durayonnement
net(Riou, 1981).
Par
ailleurs,
la correction introduite par PEN-MAN pour tenir compte de la nébulosité est de la forme
0,1
+0,9
SS/SS
o
,
alorsqu’ici
la relation0,35
+0,65
SS/SS
O
conviendrait mieux(Riou,
1981).
En
fait,
ces 2 erreurs se compensent enhiver,
alorsqu’en
été la correction de nébulosité intervient peu ; il est donc souhaitable de conserver ici la formehabi-tuelle
0,1
+0,9
SS/SS
o
,
malgré
sonimprécision.
Une correction
peut
en revanche être introduite pourtenir compte de l’écart entre la
température
de surfaceT
s
et latempérature
de l’airT
a
,
sous la forme du termec (cy Ts
4
-
aTa4) !
4
g
a
-
s
(T
}
T
T
a
)
àajouter
aurayonnement net ; combinée à l’estimation de la cha-leur
convective y f(U) (T
S
-
T
a
),
cette correction con-duit à la formule finale :Ep,
Rn etE
a
étantexprimés
ici enmm/jour.
B. Calcul de la fonction
f(U)
dansE
.
1. Cas des bacsEn ce
qui
concerne lesbacs,
latempérature
de l’eau relevéechaque jour
à 6 h 00 et 12 h 00 TU permet le calcul des coefficients de la formule de DALTON.Pour le bac colorado «
pelouse
», le meilleurajuste-ment
statistique,
effectué àpartir
des valeursmoyen-nes
journalières
desparamètres,
est :E est en
mm.j-’,
U2
enm/s,
eset eden millibars. C’est cette fonctionqui
est utilisée ici dans le calcul de la formule deP
ENMAN
;
on notequ’elle
s’écarte assez peu des formules traditionnellementproposées
pour des
petits plans
d’eau ou desvégétations
rases,tout en introduisant le rapport
SS
o
/12.
PE N
MAN E =
(0,14
-Ù
2
+0,13) (e
s
-e
j
Service
hydrologique
d’URSS2. Cas du gazon et du blé
Dans un article
récent,
RIOU & ITIER(1983)
propo-sent, en utilisant des résultats de BRUTSAERT
(1975),
une méthode de calcul del’évapotranspiration
valable pour un couvert derugosité
dynamique
donnéeZ
o
.
Laformulation peut être
simplifiée
pour permettrel’éva-luation
deE
à partir
des moyennesjournalières
é
s
,
é
d
,
U
2
,
1
B
etT
a
,
cequi
conduit à uneéquation
de la forme :où E est
l’évapotranspiration
moyennejournalière
et aet b sont des constantes
dépendant
de la hauteur derugosité
Z
o
(une
telleexpression
est valable pour unevitesse de vent moyenne
journalière
supérieure
à1
m/s).
Les coefficients a et b ont été calculés pour un gazon
court
(Z
o
=4.10-
3
m)
et un blé biendéveloppé
(Z
o
=3.10 - m),
cequi
donne pourgazon
blé
développé
Différentes mesures effectuées
au-dessus
du gazon et du blé ontpermis
d’évaluer les écartsT, -
T
a
et deproposer des valeurs moyennes
respectives
de3,5°
et2°,
cequi
donne les relations finales :blé à l’épiaison :
La
première
de ces estimations def(U)
est voisine de cellequi
estproposée
parP
ENMAN
;
elle estégalement
proche
de la relation établieexpérimentalement
pour le bac « colorado» (sauf
pour les faibles vitesses duvent).
La fonction du vent
adoptée
pour un blé à son maxi-mum de hauteur fournit par contre des valeurs nette-mentplus
élevées que laprécédente (0,73
au lieu de0,37
pour un vent de 3m/s).
En cours decroissance,
lafonction
f(U)
augmente
donc pour leblé ;
dans les cal-culsqui
suivent nous nous sommes limités aux 2 cas extrêmes : bléjeune
assimilé au gazon, blé e!n fin decroissance ;
les évaluations de la formule de PENMANdans ces 2 cas doivent donc encadrer les valeurs de
l’évapotranspiration
maximale du blé.C. Résultats
1.
Evaporation
calculée du bac colorado «pelouse
»La formule de PENMAN ainsi
corrigée
et avec unterme
E
a
calculé selon(1)
a été d’abordappliquée
au calcul del’évaporation
décadaire du bac colorado ausein de la
pelouse ;
les résultats sontindiqués
sur lafigure
4qui
regroupeplus
de 2 années de mesure et sont tout à faitsatisfaisants,
cequi
constitue ici un bontest pour l’estimation de Rn.
2. Calcul de l’ETP du gazon
La même
formule,
mais en utilisant(2)
commeexpression
def(U)
dansE
a
,
permet le calcul de l’ETP du gazonindiquée
dans le tableau3 ;
lacomparaison
avec les valeurs mesurées décadaires est
également
illustrée par lafigure
5.La
régression
portant
sur les moyennes mensuelles(ETP
enmm/jour)
conduit à la relation :Cette relation est meilleure que celle que SEGUIN
(1975)
obtint àAvignon, particulièrement
enété ;
laprise
encompte
ici de la correction e(
6
T
s
4
- cr T
a
4
)
majore
la valeur calculée de l’ETPquand
E
a
estsupé-rieur à
Rn,
soit enpériode d’advection,
et peutexpli-quer en
partie
ce meilleur accord observé.3. Calcul de l’ETP du blé
Le tableau 4 compare les moyennes décadaires de
l’évapotranspiration
obtenues par le calcul pour legazon
(ETP
e
gazon)
et pour le blé(ETP!
blé), pendant
la
période
de croissance du blé.En
fait,
comme il a étéindiqué
au§ B.2.,
seules les valeurs calculées de mars et avrilpeuvent
être rappro-chées de la consommation maximale dublé ;
dans lapériode qui précède,
l’évapotranspiration
maximale du blé est intermédiaire entre les valeurs calculées dugazon et du blé.
La
comparaison
des valeurs du tableau 4 metégale-ment en évidence
l’importance
du termeE
a
dans lerésultat fourni par
la formule
deP
ENMAN
,
lamajora-tion de la fonction
f(G
2
)
entraînant une netteaugmen-tation de l’ETP
calculée ;
dans la 2epartie
del’article,
on verra que les mesures
neutroniques
confirment ledépassement
de l’ETP gazon parl’évapotranspiration
du blé.
IV. CONCLUSION
Les résultats font
apparaître
l’intérêt des mesures en bacsd’évaporation
(bac
colorado enterré ou bac clas-seA)
pour estimerl’évapotranspiration potentielle
d’un gazon court ;
plus simple
et moinscoûteuse,
l’ins-tallation d’un bac enterré au sein d’unepetite parcelle
irriguée
nousparaît
donc tout à fait à conseiller sur unpérimètre irrigué.
Par
ailleurs,
la formule deP
ENMAN
,
calculée selon le modeindiqué
et avec les fonctionsf(U)
introduites ici(et
justifiées expérimentalement
dans le cas del’éva-poration
en bac et par voiethéorique
pour lavégéta-tion),
rend biencompte
des valeurs mesurées del’éva-poration
de l’eau libre et de l’ETP du gazon ; en cequi
concernel’évapotranspiration
dublé,
seule l’évolution de la réserve en eau dusol,
àpartir
deprofils
hydri-ques obtenus à l’humidimètre
neutronique,
nousper-mettra de tester la
précision
du calculquand
lescondi-tions
hydriques
du sol seront favorables. C’est cequi
sera fait dans la 2epartie
de cet article(VACHAUD et
al.,
1985).
Reçu le 7 février 1984.
Accepté le 2 novembre l984.
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