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Atelier de production de vapeur

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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BLAISE PASCAL PT 2020-2021

DM 14 – à rendre lundi 8 février Correction

Thermodynamique industrielle

Atelier de production de vapeur

A - Désurchauffeur isobare

1 Le régime étant stationnaire, la conservation du débit massique s’écrit simplement DV +DL =Ds.

On suppose les variations d’énergie cinétique et potentielle négligeables devant celles d’enthalpie. Sachant que le désurchauffeur est calorifugé (pertes thermiques négligées) et qu’il ne contient pas de pièce mobile, le premier principe prend la forme

Ds

hsatvap+

1

2vs2+gzs

DV

hV +

1

2vV2+gzV

DL

hL+

1

2vL2+gzL

=Pi+ Pth soit

DVhV +DLhL=Dshsatvap.

2 Le premier principe se réécrit

(DsDL)hV +DLhL=Dshsatvap DL(hLhV) +DshV =Dshsatvap

DL= hsatvaphV

hLhV Ds. On en déduit ensuite

DV =DsDL=

1−hsatvaphV

hLhV

Ds

ce qui s’écrit encore

DV = hsatvaphL

hVhL

Ds.

B - Première option : utilisation d’un détendeur

Point T P état h s D

C bar kJ·kg−1 kJ·K−1·kg−1 tonnes par jour

1 500 40 vap. sèche 3445 7,09 1184

2 480 4 vap. sèche 3445 8,14 1184

3 143 4 vap. saturante 2737 6,89 1500

4 20 4 liquide 83,860 0,2963 315

3 Sur la table de vapeur surchauffée à 40 bar, on lit à 500Ch1= 3445 kJ·kg1 ets1= 7,09 kJ·K1·kg1. Sur la table de la vapeur saturante, on lit à 4 barT3= 143C,h3= 2737 kJ·kg1 ets3= 6,89 kJ·K1·kg1.

4 Un détendeur ne contient pas de parties mobiles (wi= 0). En le supposant calorifugé (q= 0), et en négligeant les variations d’énergie cinétique et potentielle, le premier principe donne

∆h+

∆ec+ ∆ep=

q12+w12 soit h2h1= 0 et h2=h1= 3445 kJ·kg1.

5 On constate à partir de la table de vapeur saturante queh2 > hsatvap(4 bar) : on en déduit que l’eau est à l’état de vapeur surchauffée au point

2 . Sur la table de vapeur surchauffée à 4 bar, on lit pour h= 3442 kJ·kg1 'h2 T2= 480C et s2= 8,14 kJ·K1·kg1.

1/3 Étienne Thibierge, 26 janvier 2021,www.etienne- thibierge.fr

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Correction DM 14 : Thermodynamique industrielle Blaise Pascal, PT 2020-2021 Si on avaithsatliq < h2< hsatvap alors le système serait diphasé, et il serait à l’état liquide sih2< hsatliq.

6 Par application des résultats de la partie A,

D4= h3h2

h4h2D3= 315 tonnes par jour et D2=D3D4= 1184 tonnes par jour. Le détendeur ne comptant qu’une seule entrée,

D1=D2= 1184 tonnes par jour.

C - Seconde option : utilisation d’une turbine et cogénération d’énergie électrique

Point T P état h s D

C bar kJ·kg−1 kJ·K−1·kg−1 tonnes par jour

1 500 40 vap. sèche 3445 7,09 1407

2’ 220 4 vap. sèche 2912 7,26 1407

3 143 4 vap. saturante 2737 6,89 1500

4 20 4 liquide 83,860 0,2963 93

7 Aucune différence par rapport à la partie B.

8 Si la turbine était isentropique, on aurait

s20S =s1= 7,09 kJ·K1·kg1.

On constate sur la table de la vapeur saturante que s20S > ssatvap(4 bar), l’eau y serait donc à l’état de vapeur sèche.

Sur la table de vapeur surchauffée à 4 bar, on lit alors

h20S = 2818 kJ·kg1.

9 Comme la turbine est calorifugée et que les variations d’énergie cinétique et potentielle sont négligées, alors le premier principe appliqué à la turbine prend la forme

∆h+

∆ec+ ∆ep=q120 +w soit h20h1=w et h20Sh1=wmax. Par définition du rendement isentropique,

ηS= h20h1 h20Sh1 d’où on déduit

h20 =h1+ηS(h20Sh1) = 2912 kJ·kg1. Par lecture de la table de la vapeur surchauffée à 4 bar,

T20 = 220C et s20 = 7,26 kJ·K1·kg1

10 Par application des résultats de la partie A,

D4=h3h20

h4h20D3= 93 tonnes par jour et D20 =D3D4= 1407 tonnes par jour. Le détendeur ne comptant qu’une seule entrée,

D1=D20 = 1407 tonnes par jour.

11 Comme à la question 9, le premier principe appliqué à la turbine indique que le travail récupéré (compté positivement) vaut

wturb=|h20h1|= 533 kJ·kg1. La puissance correspondante s’écrit

Pturb=D1wturb Numériquement, puisque 1 kWh = 3600 kJ,

Pturb= 1407·103× 533

3600 = 2,1·105 kWh par jour.

2/3 Étienne Thibierge, 26 janvier 2021,www.etienne- thibierge.fr

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Correction DM 14 : Thermodynamique industrielle Blaise Pascal, PT 2020-2021

D - Comparaison des deux solutions techniques

12 La première solution consomme 1184 tonnes de vapeur par jour, ce qui coûte 29 600 e/jour. La seconde solution nécessite 1407 tonnes de vapeur par jour, auxquels il faut ajouter les frais fixes dus à la turbine, on obtient donc uncoût total de 37 375 e/jour.

13 La puissance électrique récupérée en sortie de l’alternateur vaut

Pélec =ηaltPturb= 1,9·105 kWh par jour

La vente de cette énergie électrique devant compenser le surcoût induit par la seconde solution, il faut un prix

p= 37 375−29 600

1,9·105 = 0,04e/kWh.

La seconde solution n’est rentable que si l’électricité produite est rachetée à untarif supérieur à 4 centimes du kWh.

3/3 Étienne Thibierge, 26 janvier 2021,www.etienne- thibierge.fr

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