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Les lésions ligamentaires traumatiques des doigts

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Les lésions ligamentaires traumatiques des doigts

longs importantes à connaître

Marc Juvenspan

,

Christian Dumontier

(Avec Caroline Leclercq)

hôpital St-Antoine & Institut de la Main, Paris

(2)

La plupart des lésions sont bénignes: il ne faut pas « trop » les traiter

Quelques une sont graves : il ne faut pas les

méconnaître

Eviter les complications

Raideur

Instabilité

(3)

Les lésions rencontrées

Entorse bénigne

Pas de laxité, même au testing

Entorse grave

Laxité articulaire au testing

Luxations

Perte des rapports articulaires

(4)

Les lésions des doigts longs

Métacarpophalangienne

Interphalangienne proximale

Interphalangienne distale

Entorses Luxations

Selon les articulations, les séquelles

auront un retentissement différent

(5)

La MP est responsable de 77% de

l’enroulement des doigts, l’IPP de 18%,

l’IPD de 5%

La raideur de chaque articulation n’aura pas la

même incidence sur la

fonction de la main

(6)

Entorses et luxations des métacarpophalangiennes

des doigts longs

(7)

2 pathologies différentes

Les entorses: Fréquentes, bénignes, de TTT orthopédique le plus souvent

(8)

2 pathologies différentes

Les luxations: Rares, chirurgicales, difficiles à opérer

(9)

Entorses des

métacarpophalangiennes

Index et auriculaire surtout

Douleur, œdème

Le testing MP +++

(10)

Testing en flexion maximum de la MP pour mettre en tension

les ligaments latéraux

(11)

Bilan Radiologique

(12)

TTT des entorses

Strapping au doigt voisin

8-15 jours si entorse bénigne

45 jours si entorse grave

 Séquelles douloureuses 6 à 12 mois

(13)

Les luxations MP

Le diagnostic est difficile

Pas de radios de profil !

Élargissement de l ’interligne

Rotation axiale du doigt, déviation latérale

Le traitement est chirurgical +++

Incarcération de la tête

Ne pas tirer sur le doigt

(14)
(15)

Aspect “décalé” du doigt

Chevauchement

des interlignes

(16)

Luxations palmaires

Rarissimes

Incarcération de la plaque palmaire désinsérée distalement ou de la capsule dorsale

TTT orthopédique possible mais déconseillé car le contrôle de la réduction est très difficile

(17)

Luxations dorsales

Index > auriculaire >

doigts centraux

(18)

Incarcération de la tête entre les fléchisseurs, les lombricaux avec

incarcération de la plaque palmaire

(19)

Luxations dorsales

Les lésions simples (plaque palmaire interposée seulement) peuvent être réduites

orthopédiquement ou transformées en lésions complexes

Le traitement chirurgical est donc obligatoire

(20)

Luxations dorsales

Depuis Kaplan, voie d’abord palmaire pour contrôler les vaisseaux et nerfs, les

tendons, les lombricaux… qui sont

inaccessibles par voie dorsale.

(21)

Suites post-op

Immobilisation de la MP en flexion dans une orthèse permettant la mobilisation des IPP pendant 3 à 6 semaines

Syndactylie de protection pour la reprise du sport

(22)

Conclusion

Entorses: fréquentes, bénignes, TTT

fonctionnel le plus souvent, bons résultats

Luxations: rares, diagnostic difficile,

séquelles iatrogènes et fonctionnelles

.

(23)

Entorses et luxations interphalangiennes des

des doigts longs

(24)

Anatomie de l’IPP:

Plaque palmaire Ligaments latéraux

L’ensemble forme une

boîte ligamentaire

(25)

IPP et sport

Entorses 45%

Fractures 16%

Luxations 9%

Tendinites 6%

Divers 24%

(26)

Les entorses IPP sont d’une grande banalité !

Diagnostic facile

Radiographies le plus souvent

“normales”

Évolution +++

1 an de douleurs

Un gonflement séquellaire définitif

Une raideur séquellaire fréquente avec perte de force

(27)
(28)

Diagnostic différentiel ?

 La boutonnière +++

Diagnostic très difficile

§ Perte de l’extension active

§ Test à la xylocaïne

§ Test d’Elson

TTT = immobilisation

(29)

Les lésions de l’entorse IPP

Entorse antérieure (plaque palmaire) Entorse latérale (ligaments latéraux)

Lésions combinées lors des mécanismes de torsion

(30)

CAT devant une suspicion clinique d’entorse IPP

Faire des radiographies: F + P + 3/4 +++

Faire un testing si les radiographies sont normales

(31)

Radiographies

Eliminer une autre pathologie (fractures articulaires, luxations-fractures de l’IPP)

(32)

Radiographies

Rechercher des arrachements osseux

Latéraux (rares)

Antérieurs (40%)

Sans conséquences fonctionnelles habituellement

(33)
(34)

Radios Nales : Examen clinique

Quel est l’état des ligaments ?

Antérieurs

Latéraux

Testing tendons extenseurs

(35)

Entorse bénigne

Douleur sur le trajet des ligaments

Pas d’instabilité au testing

Mobilisation immédiate (+/- protégée par une syndactylie 10-15 jours)

(36)

Entorse moyenne gravité

Douleur ligamentaire

Laxité modérée (< 20°)

Mobilisation immédiate en flexion avec protection du secteur lésé (antérieur ou latéral) par une orthèse adaptée pour 4 semaines

Reprise du sport à 4 semaines avec une syndactylie

(37)

Entorse grave

Laxité > 20° au testing OU instabilité (examen statique)

“Immobilisation” 6 semaines dans une orthèse permettant la flexion

(38)
(39)

Entorse grave et chirurgie ?

Indications très rares = instabilité Toujours tester en flexion et

extension “complète” une IPP traumatisée

(40)

Entorse grave et chirurgie

?

Laxité majeure ?

Habituellement se corrige avec le traitement fonctionnel

(41)

Séquelle (rare) d’une entorse antérieure avec “disparition” de

la plaque palmaire

(42)

Reprise du sport

Protection par strapping +/- syndactylisation

(43)

Les luxations IPP

Palmaires

Chirurgie indispensable si la bandelette centrale de l’extenseur est rompue (testing +++)

Latérales

Deux structures ligamentaires rompues donc contrôler la stabilité après réduction

Postérieures

Forme initiale des fractures-luxations

(44)

Luxation palmaire de l’IPP

La tête passe entre bandelette centrale et bandelette latérale OU déchire la bandelette centrale

Testing extenseur apres reduction

(45)

Luxation palmaire de l’IPP

Si la bandelette est intacte, un traitement

orthopédique (orthèse de maintien IPP, IPD et MP libres) est possible

Faire des radiographies hebdomadaires +++

(46)

Luxation palmaire IPP

Si le patient est incapable de maintenir une extension complète de l’IPP contre-résistance après réduction

Chirurgie +++

(47)

Erreur de traitement: le patient aurait du être opéré

(48)

Luxation latérale

Réduction aisée

S’assurer de l’absence

d’instabilité dans le mouvement de flexion-extension

(49)
(50)

Traitement: celui d’une entorse grave = orthèse adaptée pour 6 semaines sauf si:

Instabilité “spontanée” après réduction Interposition

(51)

un certain degré de raideur est habituel,

en plus d’un doigt

gonflé

(52)

Luxation postérieure

S’assurer de l’absence de fragment osseux faisant plus de 20-30% de la surface

articulaire

(53)

Les formes les plus graves sont des fractures-luxations

de traitement différent

(54)

Luxation postérieure

Sans fragment osseux

Orthèse de protection dorsale pendant 6 semaines, permettant la flexion OU

syndactylie

(55)

Luxation postérieure

Avec fragment osseux < 30% de la surface

Orthèse IPP-stop OU fixation chirurgicale du fragment

(56)

Excellent résultat à 1

an chez un pianiste

(57)
(58)

Luxation postérieure

Avec fragment osseux > 40%

Fixateur externe dynamique ?

(59)
(60)

Les lésions

interphalangiennes distales

Entorses ?

Luxations dorsales

(61)

Conduite à tenir

Réduction orthopédique

Pas d’immobilisation (toujours stables)

Arrêt du sport 1 mois

(62)

Conclusion

Pathologie extrêmement fréquente, banale, qui ne nécessite le plus souvent qu’un traitement

fonctionnel simple

L’évolution des lésions, même bénignes, est

toujours très longue et les séquelles ne sont pas rares car les patients ne mobilisent pas assez leur doigt +++

Quelques lésions nécessitent une prise en charge chirurgicale Il ne faut surtout pas « les rater » pour orienter correctement le patient car le

retard thérapeutique est responsable de séquelles

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