• Aucun résultat trouvé

Opérateurs invariants sur un immeuble affine de type <span class="mathjax-formula">$\widetilde{B}_n\, (n\ge 3)$</span>

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Opérateurs invariants sur un immeuble affine de type <span class="mathjax-formula">$\widetilde{B}_n\, (n\ge 3)$</span>"

Copied!
24
0
0

Texte intégral

(1)

OpeÂrateurs invariants sur un immeuble affine de type B e

n

(n 3)

FERDAOUSKELLIL(*) - GUYROUSSEAU(**)

REÂSUMEÂ- OnconsideÁre unimmeubleDde typeBen(n3), diffeÂrents sous-ensembles S0de l'ensembleS des sommets deDet ungroupeGd'automorphismes deD, fortement transitif surDenrespectant les types. Onmontre que l'algeÁbre des opeÂrateursG-invariants agissant sur l'espace des fonctions surS0n'est pas com- mutative (contrairement aux reÂsultats classiques) et ondonne ses geÂneÂrateurs. On explicite eÂgalement la structure de certaines sous-algeÁbres commutatives.

ABSTRACT- We consider a buildingDof typeBen(n3), different subsetsS0of the set Sof vertices inDand an automorphism groupGstrongly transitive and type preserving onD. We prove that the algebra ofG-invariant operators acting on the space of functions onS0is not commutative (contrarily to the classical re- sults) and we give its generators. We give also the precise structure of some commutative subalgebras

Introduction

Soit D unimmeuble eÂpais localement fini et S0 unsous-ensemble de l'ensembleS de ses sommets. Onsuppose qu'il existe ungroupeGd'au- tomorphismes de D qui respecte les types et agit ``fortement transi- tivement'' sur D. UnopeÂrateur K est une fonction ``localement finie'' sur S0 S0. Ces opeÂrateurs forment une algeÁbre qui agit sur l'espace des fonctions surS0. Ons'inteÂresse aÁ l'algeÁbreO0des opeÂrateursG-invariants

(*) Indirizzo dell'A.: DeÂpartement de MatheÂmatiques, Institut SupeÂrieur d'Informatique et de MatheÂmatiques de Monastir (ISIMM), Universite de Monastir, 5000 Monastir Tunisie.

E-mail: kelliferdaous@yahoo.fr

(**) Indirizzo dell'A.: Institut EÂlie Cartan, UMR 7502, Nancy-UniversiteÂ, CNRS, BP 70239, 54506 Vandúuvre leÁs Nancy Cedex, France.

E-mail: Guy.Rousseau@iecn.u-nancy.fr

(2)

i:e: veÂrifiant : K(gu;gv)ˆK(u;v); 8g2G; 8u;v2 S0 (cf: preÂliminaires).

Ce point de vue a eÂte adopte dans plusieurs articles anteÂrieurs [C 01], [CM 94], [CW 04], [GL 99], [MZ 00] et [MZ 02].

Ce travail est une suite logique de notre eÂtude preÂceÂdente [K-R 07] qui traite le cas d'unimmeuble de typeAe2ouBe2. Ons'inteÂresse aÁ des cas non classiques, c'est aÁ dire non couverts par les reÂsultats d'Ichiro Satake [S 63]

qui affirment queO0est souvent commutative.

Plus preÂciseÂment on se place dans le cas d'un immeubleD, eÂpais locale- ment fini, de typeBen(n3). D'apreÁs les travaux de Jacques Tits (cf. [T 78], [R 89; corollary 10.25] ou [W 09; chap. 27]) untel immeuble est l'immeuble de Bruhat-Tits d'ungroupeGquasi-simple simplement connexe sur un corps local non archimeÂdienK. Ce groupeGagit fortement transitivement surDen respectant les types. Si on remplaceGpar songroupe adjointG, alors celui- ci permute les deux types speÂciaux (0 et 1) de sommets [T 78; 2.5 p. 47]. On n'utilisera ci-dessous que les proprieÂteÂs de transitivite deGetG.

ApreÁs une premieÁre partie consacreÂe aux reÂsultats geÂneÂraux, ons'inteÂ- resse, dans la seconde partie, aux sommets speÂciaux (donc de type 0 ou 1).

Sans surprise l'algeÁbreO0(resp.O1) des opeÂrateurs sur l'ensembleS0(resp.

S1) des sommets de type 0 (resp. 1) invariants parGest commutative. SoitO (resp.O) l'algeÁbre des opeÂrateurs surS0[ S1 invariants par le groupeG (resp.G). Onmontre queOn'est pas commutative et, graÃce aÁ une filtration sur cette algeÁbre, onendeÂtermine des geÂneÂrateurs (theÂoreÁme 2.6). Onex- plicite compleÁtement la structure des algeÁbres commutativesO0,O1etO (theÂoreÁmes 2.7 et 2.9), enparticulierOest une algeÁbre de polynoÃmes. Onen deÂduit aussi la structure explicite de l'algeÁbreO(remarque 2.8).

Dans la partie 3, on eÂtudie l'algeÁbreOn(resp.On) des opeÂrateurs sur l'ensembleSndes sommets de typendeDinvariants parG(resp.G). C'est techniquement plus difficile. On trouve cependant des geÂneÂrateurs de l'algeÁbre non commutative On (theÂoreÁme 3.8) et onprouve que l'algeÁbre On est une algeÁbre de polynoÃmes (theÂoreÁme 3.10).

Enfin dans une dernieÁre partie, oncompare ces reÂsultats avec ceux que l'onpeut deÂduire des travaux classiques d'Ichiro Satake [S 63].

1. PreÂliminaires :

1.1 ±Complexes de chambres

Uncomplexe simpliciald'ensemble de sommetsSest unensembleX de parties finies deSqu'onappellesimplexes(facettes) tel que :

(3)

1. Chaque singletonfxgpourxdansSest unsimplexe.

2. Chaque partieF0 d'unsimplexeFest unsimplexe, une telle partie est appeleÂe facedu simplexe initial. La codimensiondeF0 (dans F) est alors le cardinal deFnF0.

Unmorphisme simpliciald'uncomplexeXdansYest une applicationf de l'ensemble des sommets deX dans l'ensemble des sommets deY qui envoie simplexe sur simplexe. Si de plus f est bijective et f 1 est un morphisme simplicial onparle d'isomorphismesimplicial. Dans le cas ouÁ l'ensemble des sommets deXest une partie de l'ensemble des sommets de Y et tout simplexe deXest unsimplexe deY, ondit queXest unsous- complexedeY. AlorsXest uncomplexe simplicial aÁ part entieÁre.

Uncomplexe simplicial est uncomplexe de chambressi tout simplexe est contenu dans un simplexe maximal (chambre) et si pour toute paire fc;c0gde chambres il existe une suite appeleÂegalerie cˆc1;c2;. . .;cmˆc0 de chambres conseÂcutivement adjacentes (i:e: telles que 8i;1 im 1;ci etci‡1 ont un simplexe de codimension 1 (cloison) encom- mun). Alors toutes les chambres ont le meÃme nombren‡1 de sommets, le nombrenest appele lerangdu complexe.

1.2 ±Complexes de Coxeter

Onappellegroupe de reÂflexions affine essentielungroupeWaagissant de manieÁre affine sur un espace vectoriel euclidien V de dimensionntel qu'il existe unensembleHd'hyperplans affines (appeleÂs murs) veÂrifiant :

1. Wastabilise l'ensemble de ces hyperplans ;

2. Waest engendre par les reÂflexions orthogonalesrHpourH2 H; 3. il existe un ensemble finiFd'eÂleÂments non nuls du dualV engen- drant V tel que H est l'ensemble des hyperplans Ha;k d'eÂquation a(v)‡kˆ0 poura2Fetk2Z:

Onpeut enfait montrer queFest alors unsysteÁme de racines etWason groupe de Weyl affine,cf. [B 68].

AÁ chaque pointxonassocie sa facette qui est l'intersectiondes demi- appartements Da;k (d'eÂquation a(v)‡k0 pour a2F et k2Z) qui le contiennent. Une facette minimale est reÂduite aÁ unsommet; c'est l'inter- sectiondenmursHa;k associeÂs aÁ desaindeÂpendants. Les facettes maxi- males appeleÂes chambres, sont les adheÂrences des composantes connexes deV prive de la reÂunion de tous les murs.

Une facette est l'enveloppe convexe des sommets qu'elle contient.

(4)

L'enclosd'une partieV deV est l'intersection des demi-appartements contenantV, c'est une partie convexe deV. La partieVest diteclosesi elle est eÂgale aÁ sonenclos.

OnconsideÁre uniquement le cas ouÁ l'actiondeWsurVest irreÂductible.

Alors toute facette est un simplexe : les sommets qu'elle contient sont af- finement indeÂpendants. On associe aÁ ce groupe de reÂflexions un complexe simplicial appeleÂcomplexe de Coxeter affinede typeWadont les sommets sont les sommets deV et les simplexes les ensembles de sommets d'une facette de V. Ce complexe est uncomplexe de chambres de rangn. Le groupeWainduit un groupe d'automorphismes simpliciaux que l'on appelle le groupe de Weyl de ce complexe. Unsommeta2V est ditspeÂcialpour Wasi pour tout hyperplanH2 H, il existe unhyperplanH02 HparalleÁle aÁ Het tel quea2H0.

1.3 ±Immeubles

Un immeublede type Wa est uncomplexe simplicialDqui peut eÃtre recouvert par une famille de sous-complexes appeleÂs appartements et veÂrifiant :

1. chaque appartement est un complexe de Coxeter de typeWa; 2. deux simplexes quelconques de D sont toujours contenus dans un meÃme appartement ;

3. SiAetA0sont deux appartements contenant une chambrec, il existe unisomorphisme de A dans A0 fixant tous les simplexes de A et A0 en commun.

Unimmeuble est uncomplexe de chambres. Il existe une applicationt deD dans f0;1; ;ng qui aÁ chaque sommet associe son typeet dont la restrictionaÁ chaque simplexe est injective. Une cloisonFest dite de typei sit(F)ˆ f0;1; ;ngnfig; lavalence v(F) de cette cloisonest le nombre de chambres la contenant, elle ne deÂpend en geÂneÂral que du typet(F). Ondit que l'immeuble esteÂpaissiv(F)3 pour toute cloisonF. Dans la suite on note qi‡1 la valence d'une cloison de type i ; c'est un nombre fini si l'immeuble est localement fini.

Unautomorphisme de l'immeubleDest unautomorphisme simplicial qui envoie appartement sur appartement. On dit qu'un automorphismeW deDrespecte les typessi et seulement si pour toute facetteFcontenue dans unappartementAet pour toutw2W(A) tel queW(F)AetwW(F)ˆF, alorswWstabilise toute face deF.

(5)

UngroupeGd'automorphismes de l'immeubleDagit fortement tran- sitivementsurDs'il est transitif sur l'ensembleAdes appartements deDet si pour toutA2 Ales trois conditions ci-dessous pour une paire (C;C0) de chambre deAsont eÂquivalentes :

1. CetC0sont conjugueÂes par le groupe de WeylW(A) deA.

2. CetC0sont conjugueÂes par le stabilisateurNG(A) deAdansG.

3. CetC0sont conjugueÂes parG(comme chambres deD).

Le groupeGagittreÁs fortement transitivementsurDsi le sous-groupe G0 deGforme des eÂleÂments conservant les types agit transitivement sur les paires (A;C) ouÁCest une chambre de l'appartementA.

SoitS0un sous-ensemble de l'ensembleSdes sommets d'unimmeuble.

Un opeÂrateur K sur S0 est une fonction surS0 S0. L'opeÂrateur est dit localement fini si pour tout u2 S0; fv2 S0=K(u;v)6ˆ0g est fini. Le produit de deux tels opeÂrateurs K; K0 est alors donne par KK0(s;t)ˆP

u K(s;u)K0(u;t). Ces opeÂrateurs localement finis forment une algeÁbre qui agit sur l'espace des fonctions sur S0 par (Kf)(s)ˆ P

u K(s;u)f(u). L'opeÂrateur est dit G-invariant par ungroupe Gd'auto- morphismes si K(gu;gv)ˆK(u;v); 8g2G; 8u;v2 S0: Si onsuppose G transitif surS0alors untel opeÂrateur s'identifie aÁ une fonction aÁ support fini surG=KsouÁKs est le fixateur dansGd'unsommetsdeS0.

OnconsideÂrera dans la suite des immeubles ``geÂomeÂtriques'' de typeWa dans lesquels un simplexe est remplace par son ``enveloppe convexe''. Alors l'appartement ``geÂomeÂtrique'' associe aÁ unappartement est isomorphe aÁ l'espace V sur lequel W agit (comme en1.2). L'intersectionde deux ap- partements est une partie close de chacun d'eux. L'immeuble I est muni d'une meÂtrique qui induit la meÂtrique euclidienne sur chaque appartement et les isomorphismes entre appartements sont des isomeÂtries. De meÃme tout automorphisme deI agit par isomeÂtrie.

1.4 ±Immeubles de typeBen

Plus preÂciseÂment dans ce papier on va regarder le cas particulier d'un immeuble localement fini eÂpais de typeBen(n3) :

Nous prendrons pour V l'espace vectoriel Rn(n3) muni de sa base canonique (e1;e2; ;en) et du produit scalaire usuel h:; :i. Soit Rˆ fei(1in); eiej(1i5jn)g unsysteÁme de racines reÂduit et irreÂductible dans V et Bˆ(ai)1in une base de R ouÁ, pour

(6)

1in 1; aiˆei ei‡1 et pour iˆn; anˆen. Comme R est irreÂductible, il existe une plus grande racine eaˆa1‡2a2‡ 2a3‡ ‡2anˆe1‡e2. On a hea;aii ˆ0 pour i6ˆ2 et hea;a2i ˆ1.

La formule a_ˆ 2a

ha;aidonne pour le systeÁme R_ des coracines l'en- semble des vecteurs 2ei(1in), eiej(1i5jn). Comme R est reÂduit, il s'ensuit queB_ˆ fa1; ;an 1;2angest une base deR_. La base duale (li)1in de B est deÂfinie par 5li;aj >ˆdij pour tout j(1jn), ses eÂleÂments s'appellent lescopoids fondamentaux relative- ment aÁBet valentliˆe1‡e2‡ ei. LeZ module deRestPˆPn

iˆ1Zli de base (ei)1in. Finalement, soitQ, le sous-Z module deP deÂfini par Qˆ P

a2RZa_ˆn

x2P; xˆ(a1; ;an)ˆPn

iˆ1aieijPn

iˆ1aipairo .

Le groupe de Weyl WˆW(R) est engendre par les reÂflexions ra; a2R. Or dansRn, la reÂflexionorthogonalerei ej(i6ˆj) eÂchangeeietej et laisse invariants les ek d'indice kdistinct de iet j. Ces reÂflexions en- gendrent un groupe isomorphe au groupe symeÂtrique Sn. La reÂflexion orthogonalerei transformeeien ei et laisse invariants les ek d'indicek distinct dei. Ces dernieÁres reÂflexions engendrent un groupe isomorphe aÁ (Z=2Z)n, distingue dans le groupe de WeylW. AinsiWest isomorphe aÁ un produit semi-direct deSnpar (Z=2Z)n, il est d'ordre 2n:n!.

Le groupe de Weyl affine WaˆWa(R) engendre par les reÂflexions affinesra;k ( par rapport au murHa;k) poura2Retk2Zest le produit semi-direct deWparQ. Le groupe de Weyl affine eÂtendu estWetˆWj P.

SoitCla chambre fermeÂe de Weyl deÂfinie par la base de racinesB, on a : C ˆ fxˆ(a1; ;an)2Rnja1a2 an0g:

Les sommets speÂciaux dansCsont lesxˆ(a1; ;an)2Nntels quePn

iˆ1ai

pair, ou Pn

iˆ1ai impair qui correspondent respectivement aux sommets de types 0 ou 1 dansC. Les sommets non speÂciaux de typehavec 2hn dansCont des coordonneÂes demi-entieÁres avec unnombre eÂgal aÁh(h2) de non-entiers.

Dans la suite on sera amene aÁ choisir unsommetxˆ(b1; ;bn) de type 0, 1 oundansV ˆAet onnotera (j1; ;jn) les coordonneÂes deV d'ori- ginex(jiˆai bi).

L'immeubleDconsideÂre est donc reÂunion d'appartements isomorphes aÁ V. Pour untel immeuble onsait que les valences veÂrifient q0ˆq1ˆ ˆqn 1, eÂventuellement diffeÂrent deqn. SiDest l'immeuble

(7)

de Bruhat-Tits d'un groupe quasi-simple simplement connexe Gsur un corps local non archimeÂdienK, on sait queq0etqnvalentq,q2ouq3ouÁq est le cardinal du corps reÂsiduel deK, voir les tables de [T 78] ou [W 09;

chap. 28].

2. L'algeÁbreOdes opeÂrateurs surS0[ S1:

SoitAunappartement,xunsommet deSi\A; i2 f0;1g( c'est aÁ direx speÂcial ) etCune chambre deAcontenantx, il existe ununique systeÁme orthonorme de coordonneÂes sur l'appartementAtel quexˆx0;;0,S \Cˆ fx0;;0;x12;12;0;;0;x12;;12;x1;0;;0g avec t(x1

2;;12

|{z}

k

;0;;0)ˆk2, t(x0;;0)ˆi,

t(x1;0;;0)ˆ1 i. Alorsfxj1;;jnjj1j2 jn0gest le quartierQx;C

de A de sommet x contenant C. L'ensemble Si\A (resp:S1 i\A, Sk\A(k2)) est forme des xj1;;jn avec j1; ;jn2Z et Pn

pˆ1jp est pair (resp:j1; ;jn 2Zet Pn

pˆ1jpimpair,j1; ;jn21

2Zet]fjpjjp62Zg ˆk).

OnnoteVj1;;jn(x) l'ensemble des pointsxj1;;jn associeÂs aux diffeÂrents choix deAetCtels quex2CA; cet ensemble est fini car l'immeuble est suppose localement fini.

L'ensemble Si(resp:S1 i;Sk(k2)) est reÂunion disjointe des Vj1;;jn(x) avec j1j2 jn0;j1; ;jn2N et Pn

pˆ1jp est pair (resp: j1; ;jn2NetPn

pˆ1jpimpair,j1; ;jn21

2Net]fjpjjp62Ng ˆk).

Ces ensembles sont les orbites de Gx (fixateur de x dans G) dan s Si(resp:S1 i; Sk): Pour tout sommet speÂcial s et tout sk dans Sk\A(k2),fs;skgest une areÃte si et seulement siskˆs‡(e1; ;en) ouÁeiˆ0 ou1

2(avec]fepjep6ˆ0g ˆk)i:e:ksk sk1 ˆ1 2.

OndeÂfinit des opeÂrateurs Kji1;;jn sur (S0[ S1) S pour i2 f0;1g, j1; ;jn21

2N,j1j2 jn0 (et nombre de non-entiers6ˆ1) par : Kji1;;jn(u;v)ˆ 1 sit(u)ˆietv2Vj1;;jn(u)

0 sinon:

(

Dans le cas ouÁj1; ;jn2N,j1j2 jn0, les opeÂrateursKji1;;jn opeÁrent surS0[ S1.

(8)

OnnoteOl'algeÁbre des opeÂrateurs surS0[ S1invariants par le groupe Gfortement transitif et respectant les types. Ainsi l'algeÁbreOadmet pour base lesKj01;;jn etKj11;;jn(j1; ;jn2N; j1j2 jn0). Comme le support de K0j1;;jnKj10

1;;j0n est diffeÂrent du support de Kj10

1;;j0nKj01;;jn, l'algeÁbreOest non commutative.

On veut maintenant deÂterminer les geÂneÂrateurs de O. Pour cela on deÂfinit d'abord ci-dessous une relation d'ordre compatible avec l'addition dansRn.

Onnote :

C?ˆR‡(e1 e2)R‡(e2 e3) R‡en:

Ona C?ˆ fy2Rnj hx;yi 0; 8x2 Cg et C ˆ fy2Rnj hx;yi 0, 8x2 C?g:Onpose par deÂfinition :

xC? y()y x2 C?:

Enparticulier pourxˆ(x1; ;xn) etyˆ(y1; ;yn)2Rnona : xC? yˆ)(y1>x1) ou (y1ˆx1 ety2>x2) ou;. . .;

ou (y1ˆx1; yn 1ˆxn 1;ynxn);

doncC? implique l'ordre lexicographique surRn.

D'apreÁs un reÂsultat classique (cf:[B 68], VI § 1 proposition18) ona : y2 C () 8w2W; wyC? y:

PROPOSITION2.1. Si on pose, pour x2Rn; d(x)ˆWx\ Con a: 8x; y2Rn; d(x‡y)C? d(x)‡d(y):

DEÂMONSTRATION. Eneffet soitw2W tel quew(x‡y)2 C et soient w0;w002W tels que w0x2 C et w00y2 C. Alors pour tout w02W ona w0(w0x)C? w0x. Enparticulier pourw0ˆww0 1onobtientwxC? w0x. De meÃme w0ˆww00 1 donne wyC? w00y. Il s'ensuit que wx‡wyˆ w(x‡y)C? w0x‡w00y. Ainsi on a le reÂsultat. p

CONSEÂQUENCE. Pour x;y2Rn posons d(x;y)ˆd(y x). OndeÂfinit ainsi une applicationd:RnRn ! Cqui est invariante par le groupe de Weyl affine Wa (ou le groupe de Weyl affine eÂtendu WetˆWj P). La proposition2.1 montre l'ineÂgalite triangulaire :

d(x;z)C?d(x;y)‡d(y;z):

(9)

Commed est invariante parWaelle peut eÃtre deÂfinie de manieÁre in- trinseÁque, sur tout appartement de l'immeuble et meÃme sur l'immeuble car deux appartements contenantxetysont isomorphes par un isomorphisme fixantxety.

Pour x2(S0[ S1)\A et (j1; ;jn)2 C \ S ona s2Vj1;;jn(x) si et seulement sid(x;s)ˆ(j1; ;jn).

Onad(x;y)ˆd(y;x);8x;y2 I, car Idest dansW.

PROPOSITION 2.2. L'ineÂgalite triangulaire est veÂrifieÂe dans l'im- meuble :

8x;y;z2 I ; d(x;z)C?d(x;y)‡d(y;z):

DEÂMONSTRATION. Il existe un nombre fini de points y0 ˆ y;y1; ;yn ˆzdu segment [y;z] tel que, pour toutiˆ1; ;n; x;yi 1;yi

soient dans un meÃme appartement. Dans cet appartement on a d(x;yi)C?d(x;yi 1)‡d(yi 1;yi) d'apreÁs la proposition2.1. Donc d(x;z)C?d(x;y)‡Pn

iˆ1d(yi 1;yi). Mais les points y0ˆy;y1; ;ynˆz sont aligneÂs dans un meÃme appartement, doncPn

iˆ1d(yi 1;yi)ˆd(y;z): p REMARQUE. Onsait que ce reÂsultat se geÂneÂralise aÁ tout immeuble affine.

DEFINITION 2.3. Le terme dominant d'un eÂleÂment non nul kˆP

aij1;;jnKji1;;jn de O est l'eÂleÂment dom(k) de O obtenu en rem- placant chaque aij1;;jn par 0 deÁs qu'il existe (j01; ;j0n) strictement supeÂrieur aÁ(j1; ;jn)tel que aij0

1;;j0n6ˆ0.

PROPOSITION 2.4. Pour iˆ0 ou 1, j1; ;jn2N, j1j2 jn0, on a:

dom Kji1;j2;;jnK

P

pjp

i1;i2;;in

ˆKji1‡i1;j2‡i2;;jn‡in;

ouÁ i‡P

p jpest la classe de i‡P

p jp modulo2.

DEÂMONSTRATION. Par deÂfinition la valeur (Kji1;j2;;jnK

P

pjp

i1;i2;;in )(s;t) en (s;t)2 S Sde ce produit estP

u Kji1;j2;;jn(s;u)K

P

pjp

i1;i2;;in(u;t). Ceci est non nul si et seulement sis2 Si,t2 Si‡P

p(jp‡ip) et il existeu2 SP

pjp tel

(10)

que u2Vj1;;jn(s) et t2Vi1;;in(u). Par unbonchoix de la chambre fon- damentale d'origines les coordonneÂes normaliseÂes deusont (j1; ;jn), les coordonneÂes de t normaliseÂes par rapport aÁ u sont (i1; ;in). Cela signifie que d(s;u)ˆ(j1; ;jn) et d(u;t)ˆ(i1; ;in). D'apreÁs la pro- position2.2d(s;t)C? (i1‡j1; ;in‡jn):Autrement dit apreÁs renorma- lisation les coordonneÂes de t sont de la forme (j01; ;j0n) avec (j01; ;j0n)C? (j1‡i1; ;jn‡in). De plus pour sˆ(0; ;0) et tˆ(j1‡i1; ;jn‡in), il existe ununique u2 I tel que d(s;u)ˆ (j1; ;jn) etd(u;t)ˆ(i1; ;in), puisque ceuest forceÂment dans l'enclos desett. Doncdom Kji1;j2;;jnK

P

pjp

i1;i2;;in

ˆKji1‡i1;j2‡i2;;jn‡in: p

DEFINITION2.5. Le degre de l'opeÂrateur Kji1;;jnest j1‡ ‡jn2N:

THEÂOREMEÁ2.6. Pour i2 f0;1g; k1, on note : Lik ˆKi1;;1

|{z}k

;0;;0: 1. dom Kji1;;jnL

P

pjp

k

ˆKji1‡1;;jk‡1;jk‡1;jn:

2. Les opeÂrateurs Likpour i2 f0;1get0kn engendrent l'algeÁbreO.

DEÂMONSTRATION. 1. S'obtient en appliquant la proposition 2.4.

2. S'obtient facilement par un raisonnement par reÂcurrence sur le degreÂ

deKji1;;jn. p

NOTATIONS. Onnote

Lj ˆL0j ‡L1j; Kj1;;jnˆKj01;;jn‡Kj11;;jn:

UnopeÂrateur K de O est dit symeÂtrique si K(s;t)ˆK(t;s);

8s;t2 S0[ S1:L'opeÂrateurKji1;;jnpourj1; ;jn2Zest symeÂtrique si et seulement si son degre est pair : c'est clairement une condition neÂcessaire car sinon son support estSi S1 iet onaKji1;;jn(t;s)ˆKj11;;ji n(s;t) et c'est suffisant car on a vu qued(s;t)ˆd(t;s).

L'espace vectoriel Os des opeÂrateurs invariants symeÂtriques a pour base lesKji1;;jn de degre pair et lesKj1;;jn de degre impair.

Le sous-espace vectorielOdeOsde base lesKj1;;jnest forme des opeÂ- rateurs ``treÁs symeÂtriques'' ou ``P-invariants'', c'est aÁ dire invariants par le groupe affine eÂtenduWetˆWj P. C'est l'algeÁbre des opeÂrateurs surS0[ S1

invariants sous le groupeGtreÁs fortement transitif, transitif surS0[ S1. THEÂOREMEÁ2.7. L'algeÁbreO est commutative, c'est l'algeÁbre de poly- noÃmesC[L1; ;Ln].

(11)

REMARQUE. La commutativite deOest unreÂsultat de Parkinson [P 06].

DEÂMONSTRATION. L'algeÁbreOest formeÂe d'opeÂrateurs symeÂtriques, elle est donc commutative. Pour a1; ;an2N, onvoit facilement que le terme dominant de (L1)a1 (Ln)an est Ka1‡a2‡‡an;a2‡‡an;;an, les variables L1; ;Ln sont donc algeÂbriquement indeÂpendantes et

OˆC[L1; ;Ln]. p

L'algeÁbreOest la somme directe des quatre sous-espaces vectoriels : O0ˆ O0;0; O1ˆ O1;1; O0;1 etO1;0;

ouÁ Oi;j est forme des opeÂrateurs de support dansSi Sj. Pour K2 O et i;j2 f0;1g onnote ijKjj(resp:ijK; Kjj) sa restrictionaÁ Si Sj(resp:Si S; S Sj) prolongeÂe par 0 endehors. L'application K7 !ijKjj est la projectionde O sur Oi;j.

Malheureusement Os n'est pas une algeÁbre : L02ˆK01;1;0;;02 Os et L1 ˆK1;0;;00 ‡K1;0;;01 2 O Os, maisL02L1est non nul et son support est dansS0 S1il ne peut donc eÃtre symeÂtrique.

Comme une base de O est formeÂe des Kij1;;jn ˆijKj1;;jn, on a O ˆ0jO1jOavec la relation:

(ijK)(i0jK0ijKK0 sii‡i0‡deg(K)0[2]

0 sinon

;

siKetK0sont des monoÃmes (ou plus geÂneÂralement si tous les monoÃmes de K ont des degreÂs de meÃme pariteÂ).

REMARQUE2.8. Cette relation de composition desijK et la structure de l'algeÁbreOdeÂcrivent entieÁrement la structure de l'algeÁbreO.

Par restrictionaÁSi(iˆ0 ou 1), l'algeÁbreOides opeÂrateurs surSiin- variants parGest contenue dansijOet ona :

Oiˆ fijK=K2 Oet tous monoÃmes deKont un degre pair.g La relationci-dessus sur la compositiondesijK permet de montrer : THEÂOREMEÁ 2.9. L'algeÁbre Oi est commutative et isomorphe (par K7!ijK) aÁ la sous-algeÁbreO deO ˆC[L1; ;Ln]formeÂe des eÂleÂments de degre pair.

N.B. Onrappelle que le degre deLj estj.

(12)

3. L'algeÁbreOndes opeÂrateurs surSn:

SoitAunappartement,uunsommet deSn\A(c'est aÁ dire uest de typen), la chambre de WeylCu de sommetuest deÂtermineÂe par :

Cuˆ f(j1; ;jn)2Rnjj1j2 jn0g; et Cu\ SnˆCu\Zn pour unsysteÁme de coordonneÂes (j1; ;jn) d'origineu.

Il existe unsysteÁme de coordonneÂes (x1; ;xn) d'origine un sommet speÂcialusdans lequelua pour coordonneÂes

1 2; ;1

2

alorsxiˆji‡1 2et la chambreCuestn

(x1; ;xn)jx1x2 xn1 2

o. Le fixateurWua (dans le groupe de Weyl affine WaˆWjQ) de u contient les per- mutations et les changements de signes des ji (avec unnombre pair de changements de signe). En effet W contient toutes les permutations et tous les changements de signes des xi (cf: [B 68] ou encore § 1 preÂ- liminaires), maisQˆn

(a1; ;an)2Zn jPn

iˆ1ai pairo

et le changement de signe ji7 ! ji (autres jk fixeÂs) correspond aÁ la transformation (x1; ;xn)7 !ri(x1; ;xn)ˆ(x1; ;xi 1;1 xi;xi‡1; ;xn).

Donc, aÁ Gu preÁs, tout sommet v2 S est dans Cu0 ˆCu[rn(Cu)ˆ f(j1; ;jn)jj1j2 jn 1 jjnjg. Pour choisir entre la coordonneÂe jn ou jn, on deÂcide par convention que

1 2; ;1

2

est de type 1 et 1

2; ; 1 2

est de type 0 (i.e.t(us)ˆ( 1)n).

Ondit que v2Vj1;;jn(u) avecj1j2 jjnjs'il existeg2Gu tel que g(v)ˆu‡(j1; ;jn). L'ensemble Sn est reÂunion disjointe des Vj1;;jn(u) (pour (j1; ;jn)2C0u\Zn) qui sont les orbites dansSn du fi- xateurGu deudansG. De meÃmeSk (2kn 1) (resp.S0 ouS1) est reÂunion disjointe des Vj1;;jn(u) pour (j1; ;jn)2Cu0 \

1 2Z

n et le nombre de ji entiers eÂgal aÁk (resp. eÂgal aÁ 0 etn‡Pn

iˆ1

ji‡1

2

pair ou impair).

Pour (j1; ;jn)2Cu0 \ 1

2Z n

les opeÂrateursKjn1;;jn sont deÂfinis sur Spar :

Knj1;;jn(u;v)ˆ 1 sit(u)ˆnetv2Vj1;;jn(u)

0 sinon

(

(13)

Onnote aussiLnk ˆKn1;;1

|{z}k

;0;;0(pour 0kn) etLnn ˆKn1;;1; 1.

L'algeÁbreOn des opeÂrateurs surSn invariants par le groupeGforte- ment transitif et respectant les types a pour base les Kjn1;;jn pour (j1; ;jn)2Cu0 \Zn.

Pour (j1; ;jn)2Cu0 \Zn ona v2Vj1;;jn(u)()vˆu‡(j1; ;jn) (avec des coordonneÂes normaliseÂes par rapport aÁ u) ()uˆv‡ ( j1; ; jn) et par Wua ona uˆv‡(j1; ;jn 1;( 1)njn), mais si onveut des coordonneÂes normaliseÂes par rapport aÁ v cela donne uˆv‡(j1; ;jn 1;( 1)n‡deg(j)jn). Ainsi on a v2Vj1;;jn(u)()u2 Vj1;;jn1;( 1)n‡deg(j)jn(v), autrement ditKjn1;;jn(u;v)ˆKjn

1;;jn1;( 1)n‡deg(j)jn(v;u).

Enparticulier si n‡deg(j) est pair ou si jnˆ0 l'opeÂrateur Kjn1;;jn est symeÂtrique.

Onveut deÂterminer les geÂneÂrateurs de l'algeÁbre On. Enutilisant le preÂordre lexicographique sur (j1; ;jn 1;jjnj), ondeÂfinit le terme do- minant d'un eÂleÂment deOn (ou plus geÂneÂralement d'une combinaison li- neÂaire desKjn1;;jn) comme en2.3.

PROPOSITION3.1. Si(j1; ;jn)2Cu0 \Zn, on a dom(Kjn1;;jnK1;;1;0n )ˆKjn1‡1;;jn 1‡1;jn: DEÂMONSTRATION. Kjn1;;jnK1;;1;0n (s;t)ˆP

u Kjn1;;jn(s;u)Kn1;;1;0(u;t).

OrK1;;1;0n (u;t)6ˆ0()uett2 Snet il existe une galerieC0;C1tel que u2C0ett2C1. Il existe alors unappartementAcontenants;C0 ( et par suiteu) avec ou bienAcontients;C0ettou bienla reÂtractionrA;C(t)ˆu(C est la chambre de sommetsdans la chambre de Weyl fondamentale). Lest possibles sont alorss‡(j1‡m1; ;jn‡mn) avec :

(miˆ0 ou 1 et]fmi6ˆ0g ˆn 1) ou (miˆ08i):

MeÃme apreÁs renormalisation elles sont toutes infeÂrieures aÁ s‡ (j1‡1; ;jn 1‡1;jn). De plus poursettˆs‡(j1‡1; ;jn 1‡1;jn) ona ununique u car cet u doit appartenir aÁ l'enclos de s et t. D'ouÁ le

reÂsultat. p

DEFINITION 3.2. Pour i;j2 f0;1; ;ng on deÂfinit l'opeÂrateur Mi;j sur S par :

Mi;j(u;v)ˆ 1 sit(u)ˆi; t(v)ˆj et fu;vgar^ete

0 sinon

(

(14)

PROPOSITION3.3. Pour1kn 2et(j1; ;jn)2Cu0 \Znon a : 1. dom(Mn;n kMn k;n)ˆKn1;1;1

|‚{z‚}

k

;0;;0ˆLnk:

2. dom(Kjn1;;jnMn;n k)ˆKnj1‡1

2;;jk‡12;jk‡1;;jn: 3. dom(Kjn1;;jnMn;n kMn k;n)ˆKjn1‡1;;jk‡1;jk‡1;;jn: DEÂMONSTRATION. 1. Mn;n kMn k;n(s;t)ˆ P

u2Sn k

Mn;n k(s;u)Mn k;n(u;t), ouÁ la somme porte sur lesutel quefs;ugetft;ugsont des areÃtes. Il existe alors un appartement contenants;uettet sisˆ

1 2; ;1

2

, les coordonneÂes deunormaliseÂes sont

1; ;1

|‚‚‚‚{z‚‚‚‚}

k

;1 2; ;1

2 ou

1; ;1

|‚‚‚‚{z‚‚‚‚}

k 1

;1 2; ;1

2;0

, lest

possibles voisins de u sont

1‡e1; ;1‡ek;1

2‡ek‡1; ;1 2‡en

ou

1‡e01; ;1‡e0k 1;1

2‡e0k; ;1

2‡e0n 1;e0n

, avec ei;e0iˆ0, ou 1 2. MeÃme apreÁs renormalisation elles sont infeÂrieures aÁ :

( 1‡1

2; ;1‡1

|‚‚‚‚‚‚‚‚‚‚‚‚{z‚‚‚‚‚‚‚‚‚‚‚‚}2

k

;1 2; ;1

2)ˆs‡( 1;|‚‚‚‚{z‚‚‚‚} ;1

k

;0; ;0):

De plus pours; tˆs‡( 1;|‚‚‚‚{z‚‚‚‚} ;1

k

;0; ;0), onauest dans l'enclos des ett. Doncuest biendeÂtermine parset untelt. Ainsi on obtient le reÂsultat.

2. Knj1;;jnMn;n k(s;t)6ˆ0()s2 Sn; t2 Sn ket9u2 Sn tel queuest voisindet(s;uettsont alors dans un meÃme appartement). Avec un repeÁre adapte sisˆ

1 2; ;1

2

,uˆs‡

j1; ;jn

normaliseÂ, les voisinstde u sont s‡(j1‡e1; ;jn‡en), avec eiˆ0, ou 1

2 et ]fei=ei6ˆ0g ˆ k(t2 Sn k). MeÃme apreÁs renormalisation, elles sont infeÂrieures aÁ s‡(j1‡1

2; ;jk‡1

2;jk‡1; jn). Par ailleurs pour sˆ 1

2; ;1 2

et tˆs‡

j1‡1

2; ;jk‡1

2;jk‡1; jn

,uest biendeÂtermine (uest dans l'enclos de s et t) puisque pour toute racinea telle que a(s)a(t), ona

(15)

a(s)a(u)a(t). D'ouÁ :

dom(Knj1;;jnMn;n k)ˆKjn1‡1

2;;jk‡12;jk‡1;;jn: 3. Si onsait que :

dom(Kjn1;;jnMn;n kMn k;n)ˆdom(Kjn1‡1

2;;jk‡12;jk‡1;;jnMn k;n);

par un raisonnement analogue au 1) on aura:

dom(Kjn1;;jnMn;n kMn k;n)ˆKjn1‡1;;jk‡1;jk‡1;;jn:

Il suffit alors de s'assurer que les termes intervenant dansKjn1;;jnMn;n k et qui sont strictement infeÂrieurs aÁ Kjn

1‡12;;jk‡12;jk‡1;;jn donnent par le produit parMn k;kdes termes strictement infeÂrieurs aÁKjn1‡1;;jk‡1;jk‡1;;jn. En effet les voisins dansSn kd'unsommetuˆs‡(j1‡e1; ;jn‡en), avec epˆ0, ou 1

2 et ]fepjep6ˆ0g ˆk sont sous la forme s‡(j1‡m1; ;jn‡mn), avecmpˆ0, ou1 et]fmpjmp6ˆ0g k. Si de plus (j1‡e1; ;jn‡en)5

j1‡1

2; ;jk‡1

2;jk‡1; ;jn

, on a (j1‡m1; ;jn‡mn)5

j1‡1

2‡1

2; ;jk‡1 2‡1

2;jk‡1; ;jn

et par suites‡(j1‡m1; ;jn‡mn)5s‡(j1‡1; ;jk‡1;jk‡1; ;jn).

Revoyons l'analogue de 1) :Kjn

1‡12;;jk‡12;jk‡1;;jnMn k;n(s;t)6ˆ0()s2 Sn, t2 Snet9u2 Sn ktel quefu;tgest une areÃte (doncs;uettsont dans un meÃme appartement). Ainsi avec unbonchoix de la chambre de Weyl fondamentale sisˆ

1 2; ;1

2

etuˆs‡(j1‡1

2; ;jk‡1

2;jk‡1; jn), les t voisins de u dans Sn sont de la forme uˆs‡

j1‡1

2‡e1; ;jk‡1

2‡ek;jk‡1‡ek‡1; jn‡en

, avec epˆ0, ou 1 2 et comme t2 Sn alors tˆs‡(j1‡1

2‡e1; ;jk‡1

2‡ek;jk‡1; jn), avec epˆ 1

2.

Or un tˆs‡(j1‡m1; ;jk‡mk;jk‡1; jn), avec mpˆ0 ou 1.

Elles sont toutes apreÁs renormalisation infeÂrieures aÁ s‡ (j1‡1; ;jk‡1;jk‡1; jn). De plus pour s et tˆs‡ (j1‡1; ;jk‡1;jk‡1; jn), ona u est biendeÂtermine (u est dans

l'enclos de sett). p

(16)

COROLLAIRE 3.4. Pour kn 2 et (j1; ; jn)2Cu0 \Zn, on a : dom(Kjn1;; jnLnk)ˆKjn1‡1;; jk‡1; jk‡1;; jn.

DEÂMONSTRATION. Onutilise la proposition3.3 et le fait que les termes intervenant dans Mn;n kMn k;n et qui sont strictement infeÂrieurs aÁ Lnk donnent par le produit aÁ gauche parKjn1;;jn des termes strictement infeÂ-

rieurs aÁKnj1‡1;;jk‡1;jk‡1;;jn: p

PROPOSITION3.5. Pour kˆn,(j1; ;jn)2Cu0 \Znet i2 f0;1gon a : 1. dom(Mn;iMi;n)ˆK1;;1;( 1)n n‡i:

2. dom(Kjn1;;jnMn;0)ˆ Knj

1‡12;;jn1‡12;jn‡12 si jn0 et n‡P

jp pair qnKjn

1‡12;;jn 1‡12;jn‡12 si jn50 et n‡P

jp pair Kjn

1‡12;;jn 1‡12;jn 1

2 si jn0 et n‡P

jp impair qnKjn

1‡12;;jn1‡12;jn 1

2 si jn>0 et n‡P

jp impair 8>

>>

>>

>>

<

>>

>>

>>

>:

3. dom(Kjn1;;jnMn;0M0;n

Kjn1‡1;;jn1‡1;jn‡1 si jn0 et n‡P

jp pair qnKnj1‡1;;jn1‡1;jn si jn50 et n‡P

jp pair qnKnj1‡1;;jn1‡1;jn si jn>0 et n‡P

jp impair Kjn1‡1;;jn1‡1;jn 1 si jn0 et n‡P

jp impair 8>

>>

><

>>

>>

:

DEÂMONSTRATION. : Faisons la deÂmonstration dans le casiˆ0; le rai- sonnement est semblable pouriˆ1.

1. Mn;0M0;n(s;t)6ˆ0 si s2 Sn; t2 Sn;9u2 S0 tel que fs;ug est une areÃte et fu;tg aussi. Il existe un appartement contenant s; uet t.

Par unbonchoix de la chambre de Weyl fondamentale si sˆ

1 2; ;1

2

; uˆs‡(e1; ;en) avec epˆ 1

2(u speÂcial).

S'il y a unnombre pair desepneÂgatifs, onse rameÁne par changement de signe avec deseptous positifs. S'il y a unnombre impair desepneÂgatifs, on se rameÁne par changement de signe et par permutation aÁ

1 2; ;1

2; 1 2

. Donc lesuspeÂciaux voisins dessont (1; ;1) ou (1; ;1;0). Maintenant lesudansS0sont (1; ;1) sinest pair ou (1; ;1;0) sinest impair.

(17)

(a) Si n est pair, les t voisins de uˆ(1; ;1) dans Sn sont (1‡e1; ;1‡en), avecepˆ 1

2. Elles sont toutes apreÁs renormalisation infeÂrieures aÁ

3 2; ;3

2

ˆs‡(1; ;1). De plus il n' y a qu'un seuludeÂ- termine parsˆ

1 2; ;1

2

ettˆ 3

2; ;3 2

, donc :

dom(Mn;0M0;n)ˆKn1;;1 sinest pair:

(b) Si n est impair, les t voisins de uˆ(1; ;1;0) dans Sn sont (1‡e1; ;1‡en 1;en), avec epˆ 1

2, don c tˆs‡ 1

2‡e1; ;1

2‡en 1;mn

ouÁ mn ˆ0 ou 1 et epˆ 1

2. Elles sont toutes apreÁs renormalisation infeÂrieures aÁ s‡(1; ;1; 1). De plus pour s et tˆs‡(1; ;1; 1) le sommet u est entieÁrement deÂ- termine par untel choix (u est dans l'enclos cl(s;t)). Donc :

dom(Mn;0M0;n)ˆK1;;n 1 sinest impair:

2. Kjn1;;jnMn;0(s;t)6ˆ0()s2 Sn; t2 S0;9u2 Sn tel queu ett sont voisins (doncs,uettsont dans un meÃme appartement) et par un bon choix de la chambre de Weyl fondamentale sisˆ

1 2; ;1

2

;uˆs‡(j1; ;jn) normaliseÂe alors lestpossibles sonts‡(j1‡e1; ;jn‡en) avecepˆ 1

2. (a) Si n‡P

jp est pair alors elles sont toutes apreÁs renormali- sationinfeÂrieures aÁ s‡

j1‡1

2; ;jn‡1 2

. De plus pour s et tˆs‡

j1‡1

2; ;jn‡1 2

, il n'y a qu'un seul u pour ce tel choix si jn0 et plusieurs dans le cas ouÁjn50 car pour ce cas un'est pas dans l'enclos de s ett. Don c :

dom(Knj1;;jnMn;0)ˆ Knj

1‡12;;jn‡12; si n‡P

jp est pair et jn0 Kjn

1‡12;;jn‡12; si n‡P

jp est pair et jn50 8<

:

ouÁ est uncoefficient positif que l'onva calculer. Pour s2 Sn; t2 S0; tˆs‡

j1‡1

2; ;jn 1‡1

2; jjnj ‡1 2

fixeÂs, onveut deÂterminer le nombre des uˆs‡(j1; ;jn 1; jjnj). Comme les racines a telles

Références

Documents relatifs

In this paper, we introduce the concept of affine frame in wavelet analysis to the field of p-adic number as the discrete formula of wavelet transform.. Before now, we have

Dans cet article on calcule la Jî-matrice R = RQ pour les algèbres quantiques Uq = Uq(^) de type affine non tordu, en étudiant l'action du groupe des tresses généralisé et ses

Si on s'intéresse maintenant à l'image d'une application holomorphe de C^ dans C 72 , pour n ^ 2, on se rend compte d'un phénomène différent.. On sait depuis longtemps que le

Et alors nous aurons même démontré quCy pour un couple S, S quelconque et pour Fundes 16 points (ftde ce couple/ il existe nécessairement au moins un tétraèdre non dégénérée

L’accès aux archives de la revue « Annali della Scuola Normale Superiore di Pisa, Classe di Scienze » ( http://www.sns.it/it/edizioni/riviste/annaliscienze/ ) implique l’accord

Lorsque le complexe oscillateur d'une congruence W ne dépend que d^un paramètre^ les deux surfaces focales ;Sj .çt Sa sont réglées et la congruence W établit une correspondance

Ayant rencontré dans ma Thèse de doctorat quelques types de gpm (p premier) caractérisés par cette propriété, j'ai été amené ( 1 ) à chercher tous les gpm (p premier) qui

L’accès aux archives de la revue « Cahiers de topologie et géométrie différentielle catégoriques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation