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Brèves communications. Programmation entière non linéaire

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Texte intégral

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R EVUE FRANÇAISE D ’ INFORMATIQUE ET DE RECHERCHE OPÉRATIONNELLE . S ÉRIE ROUGE

M ICHEL G ONDRAN

Brèves communications. Programmation entière non linéaire

Revue française d’informatique et de recherche opérationnelle. Sé- rie rouge, tome 4, noR3 (1970), p. 107-110

<http://www.numdam.org/item?id=M2AN_1970__4_3_107_0>

© AFCET, 1970, tous droits réservés.

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(2)

Brèves communications

PROGRAMMATION ENTIERE NON LINEAIRE

par Michel GONDRAN (*)

Résumé. — On montre ici qu'une grande famille de programmes en nombres entiers à fonction économique non linéaire et à contraintes linéaires se ramène à un problème d'allo- cation à une ressource qu'on peut résoudre par programmation dynamique (cf. Gomory [2]

pour le cas linéaire).

Considérons le programme entier non linéaire :

i€I

sous les contraintes Lt(x) ^ 0 pour i€J,x€Zn ou

• les Lt(x) sont des fonctions linéaires indépendantes à coefficients entiers,, ce qui entraîne en particulier

(1) r = | / U J| < H

(/et /pouvant avoir une intersection non vide),

• c = (ck) est 1 x n vecteur à composantes réelles,

• les 9£ sont des fonctions convexes.

REMARQUE. —La condition (1) sera toujours vérifiée dansle cas d'un programme quadratique sans contraintes.

Faisons alors le changement de variable

s. = Li(x) p o u r / € / U ƒ c'est-à-dire

(2) s = Lx + L°

(1) Électricité de France, Direction des Études et Recherches, service informatique et mathématiques appliquées.

(3)

108 M. GONDRAN

cherchons alors, à quelles conditions sur les variables s, x est entier. Dans [4], Smith donne la construction de deux matrices unimodulaires G (dim r x r) et F (dim n X n) permettant d'obtenir la matrice de Smith de la matrice L par

avec zt | sl + 1. Voir la construction dans [1],

r

De plus A = A(L) = I I ef est le pgcd de la matrice L, c'est-à-dire le pgcd de tous les r sous-déterminants de L.

En posant y = F~x x l'équation (2) devient après multiplication à gauche par G

(3) G{s — L°) =

Comme F est unimodulaire, x entier équivaut à y entier et l'équation (3) s'écrit

M

i€I\JJ

- E 8

l

LU

îeiuJ

0

(dans GA)

• où GA est le groupe somme directe des classes ZZi(ZZi étant la classe rési- duelle des entiers modulo s£),

• = sera l'égalité dans GA, En posant

Z

΀IUJ

(4)

le problème (P) est équivalent au problème

' Min cp(s) = J ] 9 ((y,-) + ^ ^si

sous les contraintes s € Zn5

(G)

avec Aj > 0 (condition de possibilité).

Remarque sur le problème (g) [3]

r

L'ordre du groupe <7A est fj et = A.

Soit î | la valeur continue qui minimise 9 ^ ) . Dans le cas où st est entier et où I fl / = 0 II existe une solution optimale s de ( 0 tel que

Si fj est l'ordre du sous-groupe engendré par g1 il existe alors une solution optimale s de ( 0 tel que

0 < s( < rt — 1 pour / € / — I Ùt] — rt < Si < t^il + rt pour 1 € /

La résolution du problème (g) par programmation dynamique [3] se fera en moins de 3 | / | A + 2 |/| A2 opérations.

On obtient x solution de (P) à partir d'une solution optimale s de ( 0 en résolvant l'équation (2) (cf. [1]).

EXEMPLE

Min 9(x) = 3(xx + 2x2 — 2x3 — 4)2

(P) ^ + 5(2*x + 3x2 + x3 — 11)2 + 7(3*! + 4x2 + 2x3 — 25)2

. avec x € Z3

Le changement de variable donne

( ô ) | Min 9(5) - 3JÎ + Ssl + Isl

[ sous la contrainte sx + s3 = 1 (mod. 2) D'où s = (1, 0, 0) la solution de (g).

On déduit alors la valeur de xopt = (3, 3, 2)

?oPt = 3

(5)

110 M. GONDRAN

BIBLIOGRAPHIE

[1] FIOROT (J. Ch.) et GONDRAN (M.), « Résolution d'un système linéaire en nombres entiers », Bulletin des Études et Recherches de l'E.D. F., série C, 1969, n° 2, p. 65-116.

[2] GOMORY (R. E.), On the relation between integer and non integer solutions io linear programs. Proceedings of the National Academy of Sciences, vol. 53 (1965), p. 260-265.

[3] GONDRAN (M.), Dualité diophantienne, Électricité de France, note H I 364/2 du 7 août 1970.

[4] SMITH (J. H . S.), « On Systems of linear indeterminate équations and congruences ».

Philosophical Transactions, CLI (1861), p. 293-326.

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