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Academic year: 2022

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(2)

Gérer les performances

• La planification des performances

• Le suivi et le coaching des performances

L’évaluation et la rétroaction sur les performances

• La gestion des performances des catégories particulières de personnel

Pages 188 à 225

(3)

La gestion des performances

• La gestion des performances couvre l’ensemble des activités de :

Planification,

Direction

Suivi

Contrôle

Développement

Reconnaissance

• visant à optimiser les contributions des personnes au travail.

Page 191

(4)

La gestion des performances

Pourquoi les cadres assument-ils souvent mal leurs responsabilités en matière de gestion des performances ?

Ils n’ont pas les compétences ou se croient incapables de gérer les performances.

Ils croient que leurs évaluations sont inutiles, qu’elles sont ignorées lorsque des décisions sont prises relativement au personnel.

Ils estiment ne pas disposer de ressources adéquates en temps, formulaires et autres pour évaluer et gérer la performance de leurs subordonnés.

Leur gestion et leur évaluation des performances ne sont ni évaluées ni reconnues.

Les professionnels en ressources humaines ne les consultent pas quand ils élaborent des formulaires d’évaluation et des processus de gestion de la performance.

Page 194

(5)

La planification des performances

• La performance constitue l’ensemble des contributions fournies par une ou plusieurs personnes dans leur travail au cours d’une période, incluant les comportements et les résultats.

• En matière de planification des performances collectives, le gestionnaire doit planifier ou déterminer les résultats et les opérations à réaliser par son équipe ou son

département. Pour ce faire, il doit consulter son supérieur hiérarchique sur les priorités de l’organisation.

• En matière de planification des performances individuelles, le gestionnaire doit s’entendre avec chaque employé sur les résultats, les activités et le comportement attendus au

cours de la période donnée, par exemple, une augmentation des ventes pour un représentant commercial.

Page 195

(6)

Le suivi et le coaching des performances I

Non seulement le gestionnaire a la responsabilité de

préciser ses attentes en matière de performance, de les communiquer aux employés et de les clarifier, mais en plus, il doit assurer le suivi quant au déroulement du travail tout au long de l’année. Cela signifie qu’il doit

rencontrer périodiquement ses employés pour discuter de l’avancement des activités prévues.

Le gestionnaire doit s’assurer que les opérations de

son équipe se déroulent selon ce qui a été planifié car il s’agit d’une tâche quotidienne et non pas d’une

responsabilité que l’on exerce au terme d’une quelconque période.

Page 196

(7)

Le suivi et le coaching des performances II

• En effet, il importe d’assurer un suivi constant afin de

cerner rapidement les possibles écarts par rapport à la planification et d’apporter les correctifs appropriés le plus tôt possible ou d’ajuster les objectifs en conséquence.

• Le suivi est important car il donne également au

gestionnaire l’occasion d’inciter l’employé à poursuivre ses efforts, à mieux les diriger ou encore à modifier au

besoin certains objectifs en raison de changements survenus dans l’environnement.

Nombre de problèmes de performance en matière de

personnel sont sont en grande partie dus à un manque de suivi du gestionnaire.

Pages 196 à 197

(8)

Comportements clés dans le coaching

Il existe un certain nombre de comportements clés associés à une supervision de type coaching :

Attribuer le travail et responsabiliser les employés en clarifiant les rôles, les responsabilités, les priorités, les objectifs, les standards, etc.

Favoriser les performances en faisant participer, en écoutant, en appuyant et en éliminant les obstacles

Donner une rétroaction constructive et provenant de diverses sources Reconnaître les contributions de manière variée et sincère

Créer un esprit d’équipe basé sur le respect mutuel et orienté vers des objectifs communs

Faire face aux employés difficiles en intervenant rapidement et en expliquant la situation et sa portée

Agir comme modèle

Développer des compétences en appuyant la formation, en définissant les besoins et en établissant des plans.

Pages 196 – Voir Encadré 8.1

(9)

Obstacles à une supervision coaching

Il existe plusieurs obstacles à une supervision de type coaching :

Ne pas avoir confiance en soi-même et craindre une perte d’autorité ou de pouvoir

Être perfectionniste et ne pas avoir confiance dans les capacités de ses employés

Craindre de déléguer, de consulter et de faire participer

Craindre les relations personnalisées

Être certain de tout savoir

Être incompétent et ne pas savoir quels conseils prodiguer

Ne pas se sentir responsable de la performance de ses employés

Ne pas chercher à développer, à former ou à aider ses employés

Pages 197 – Voir Tableau 8.1

(10)

Pages 197 à 198

(11)

Le formulaire d’évaluation

• L’utilisation d’un formulaire d’évaluation des

performances à l’avantage de standardiser les critères pris en compte officiellement en plus d’assurer une certain équité et une certaine transparence.

• Un formulaire adéquat est également recommandé d’un point de vue légal pour minimiser les

recours judiciaires.

• Il existe également des formulaires informatisés.

Pages 198 à 201 – Voir Encadré 8.3 à la page 200

(12)

Critères d’évaluation de la performance

• Pour évaluer la performance individuelle, on doit établir des critères d’évaluation de la performance.

• Il existe quatre grands types de critères d’évaluation de la performance :

– Les traits de personnalité ou les compétences non observables et le potentiel

– Les connaissances, les habiletés, les activités ou les responsabilités liées à l’emploi

– Les résultats et les objectifs à atteindre

– Les comportements ou les compétences observables

Pages 201 à 205

(13)

Les traits de personnalité I

• Les traits de personnalité ou les compétences

non observables correspondent à des critères comme :

Pages 201 à 205

L’enthousiasme

La sociabilité

Le dynamisme

L’intelligence

La créativité

Le leadership

L’initiative

La persévérance

L’entregent

Le souci du détail

L’orientation vers le client

L’orientation vers l’équipe

L’orientation vers les résultats

L’adaptabilité

L’innovation

La coopération

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Les traits de personnalité II

• Cependant, les traits de personnalité font l’objet de plusieurs critiques en matière d’évaluation car :

Ces critères sont difficiles à définir et à mesurer.

Ils sont difficiles à communiquer.

Ils menacent l’estime de soi des personnes évaluées.

Ils nuisent à la qualité des relations avec le personnel.

Ils sont peu liés à la performance.

Ils rendent les cadres plus sujets aux erreurs d’évaluation.

Ils sont peu utiles pour la formation puisqu’ils n’indiquent pas comment améliorer un employé.

Ils ne favorisent pas la participation des personnes évaluées.

Ils ne sont pas considérés comme valides, pertinents et utiles devant les tribunaux.

Pages 201 à 202

(15)

Les connaissances et les habiletés

• On peut évaluer les connaissances, les habiletés, les activités ou les responsabilités liées à l’emploi d’un

employé sur la base de critères qui découlent étroitement de sa description d’emploi comme :

Approuver les budgets

Diriger une réunion d’équipeMaitriser tel logiciel

Connaître les produits de l’entrepriseConnaître les stratégies de vente, etc.

• Cependant, il ne faut pas seulement vérifier si la

personne fait son travail, mais plutôt si elle est capable de le faire à un niveau de qualité supérieur.

Page 202

(16)

Les résultats à atteindre

On évalue généralement la performance d’un employé en portant un jugement sur les résultats, c’est-à-dire sur les normes à respecter et les objectifs à atteindre.

• Un résultat peut être :

Un nombre d’unités à produire à l’heureUn cout par unité fabriquée

Un nombre minimum de dossiers à traiter par jourUn nombre de rapports à rédiger par jour

Un taux de rejet particulier à respecterUn nombre d’appel à retourner par heureUn temps moyen de réponse

Pages 202 à 203

(17)

Les comportements observables

La méthode des comportements observables est utile si le superviseur est en mesure d’observer l’employé au travail afin de lui accorder une cote.

• Les critères comportementaux ont des avantages comme :

Permettre de déterminer comment bien faire le travail

Permettre de traduire et de refléter les valeurs de l’organisationPermettre une rétroaction claire et précise de la performanceSont utiles pour le développement en identifiant les

comportements à changer ou à adopter

Sont faciles à comprendre et souvent acceptés et appréciés des évaluateurs comme des personnes évaluées

Sont prônés par les tribunaux puisqu’ils réduisent l’ambiguïté et la subjectivité ainsi que les problèmes d’interprétation, de

partialité et de généralisation abusive

Pages 203 à 205

(18)

Résultats et comportements

• L’expérience nous enseigne qu’il est souvent préférable de recourir à la fois à la méthode des résultats à atteindre et à la méthode des comportements observables pour évaluer adéquatement les performances car non seulement ces deux facettes se distinguent et se complètent, mais en plus, elles permettent d’éviter une distorsion.

Si l’entreprise ne tient compte que des résultats, l’employé peut négliger la qualité au dépend de la quantité. Il aura vendu le

nombre d’unités requises mais le service au client sera déplorable.

Par contre, si seulement l’adoption de certains comportements compte, l’employé adopte le comportement valorisé sans se préoccuper d’atteindre les résultats comme un professeur d’université qui assiste aux réunions et congrès mais qui ne répond pas aux attentes des étudiants.

Pages 202 à 205

(19)

La gestion par objectifs

• La gestion par objectifs est le processus de gestion de la performance qui établit d’abord des objectifs d’affaires, ensuite des objectifs par unité d’exploitation, comme un secteur, un service ou une usine, et enfin des objectifs pour chaque employé.

1. Au début de la période, le gestionnaire et son subordonné

s’entendent sur des objectifs de performance. Ils discutent des moyens à prendre pour les atteindre.

2. En cours de période, le gestionnaire et l’employé se

rencontrent régulièrement pour discuter des objectifs et décider ensemble d’éventuelles mesures correctives.

3. À la fin de la période, le gestionnaire et l’employé se

rencontrent pour évaluer dans quelle mesure les objectifs fixés ont été atteints.

Page 205

(20)

Page 206 – Voir Tableau 8.2

(21)

L’échelle de notation

• Une échelle de notation consiste à demander à

l’évaluateur d’apprécier la démonstration ou l’atteinte d’un critère de performance comme un comportement, un trait de personnalité, une activité, etc. en fonction

d’échelles dont le format peut varier considérablement.

• Exemples :

de 1 (insatisfaisant) à 5 (excellent)

de 1 (toujours) à 4 (jamais)

de 20 % et moins à 100 % et plus d’atteinte de l’objectif

de « au-delà des attentes » à « en deçà des attentes »

Pages 206 à 208 – Voir également Encadré 8.6 à la page 207

(22)
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(24)

La méthode des incidents critiques

• La méthode des incidents critiques consiste à observer, colliger et décrire des comportements, tant positifs que négatifs, qui influent sur la performance d’un employé.

• Il faut déterminer des incidents critiques par rapport à chaque responsabilité clé, c’est-à dire des comportements ou des faits qui distinguent un employé ayant une

excellente performance d’un employé ayant une performance insatisfaisante. Par exemple :

Pour identifier des incidents critiques liés à la supervision, vous posez la question suivante :

Quels comportements distinguent les cadres qui gèrent

leurs subordonnés de manière excellente de ceux qui ne les gèrent que de manière acceptable ?

Page 209

(25)

Les échelles de notation

• L’échelle de notation consiste à demander à l’évaluateur d’apprécier la manifestation ou l’atteinte d’un critère de performance comme un comportement, un trait de

personnalité ou une activité en fonction d’échelles variables.

• Cette méthode consiste en une liste d’énoncés sur lesquels l’évaluateur doit porter un jugement en fonction d’échelles dont le format peut varier considérablement.

• Les échelles graduées de comportements décrivent :

les comportements les plus souhaitables

les comportements neutres

les comportements les moins souhaitables

Pages 206 à 208

(26)

Le rangement des employés

• Les employés sont « rangés » selon leur performance les uns par rapport aux autres.

• Cette méthode est utilisée lorsque les cadres doivent attribuer un certain budget d’augmentation de salaire ou de prime entre leurs employés, ou lorsqu’ils doivent déterminer les deux ou trois meilleurs employés à des fins de reconnaissance ou de promotion.

• Quelques formes de rangement :

le rangement simple

le rangement alternatif

le rangement par paire

Page 209

(27)

La distribution forcée

• Certaines organisations conseillent à leurs cadres de respecter une certaine distribution des cotes de

performance au sein de leur équipe, par exemple, 10 % = excellent, 20 % = très bien, etc.

• Très souvent, cette directive est donnée sans être

imposée de manière rigide, ce qui est souhaitable, mais elle est parfois suivie de manière rigide.

• L’objectif est d’éviter que les cadres ne fassent preuve d’une trop grande clémence ou sévérité, ou encore que les augmentations de salaire ou les primes

basées sur la performance individuelle ne soient trop généreuses.

Page 209

(28)

L’étalonnage ou benchmarking

L’étalonnage signifie qu’on compare à une référence.

• Il peut s’agir de comparer :

– les performances des équipes d’opération entre elles (équipes de jour, de soir et de nuit)

– les performances des divisions ou des unités d’une même entreprise entre elles ou encore

– la performance de l’organisation avec celle de firmes concurrentes.

Page 209

(29)

L’évaluation multisource ou à 360°

L’évaluation multisource ou à 360o est un processus grâce

auquel on obtient une rétroaction ou un jugement sur le travail d’un employé durant une période donnée auprès de diverses sources d’évaluation tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’organisation.

• Ces sources d’évaluation sont multiples :

Le supérieur immédiat

Les collègues

Les subordonnés de la personne évaluée

L’employé évalué lui-même (on parle alors d’autoévaluation)

Les clients internes ou externes

Les fournisseurs

La surveillance électronique, etc.

• Dès que l’on consulte une autre source que le supérieur immédiat, une organisation peut dire qu’elle fait de l’évaluation multisource.

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L’entretien d’évaluation I

L’entretien d’évaluation permet au patron de :

féliciter l’employé pour son bon travail

discuter de l’amélioration de sa performance

• L’entrevue d’évaluation se déroule d’habitude dans un climat de concurrence.

• En effet, le supérieur met généralement en évidence les points à améliorer plutôt que les bons points.

• Pour sa part, l’employé met en relief ses points forts et

ses réalisations.

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L’entretien d’évaluation II

• La majorité des employés ne sont pas d’accord avec une cote de performance moins que satisfaisante; ils pensent que leur performance se situe au niveau où leur supérieur voudrait qu’il soit.

• Lorsque la performance est jugée moins que

satisfaisante, l’employé tant à attribuer ce résultat à des facteurs qui lui échappent à son contrôle comme l’absence d’autres employés, le manque d’équipement, la surcharge de travail, etc., alors que pour son patron,

cette mauvaise performance est attribuable aux traits personnels de l’employé comme le manque d’habiletés ou de motivation.

Pages 211 à 213

(33)

Erreurs et préjugés dans l’évaluation

Il est facile de commettre une erreur ou de laisser paraitre un préjugé lors d’une évaluation.

Les erreurs les plus communes sont :

1. Importance donnée à l’information récente 2. Première impression

3. Effet de halo 4. Effet miroir 5. Négativisme

6. Clémence ou sévérité 7. Erreur centrale

8. Effet de contraste

9. Ne pas considérer le contexte du travail

Pages 214 – Voir encadré 8.9

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Facteurs hors contrôle dans l’évaluation

Équipements de travail inadéquats

Bureaucratie excessive : Lenteur et lourdeur

Nombre insuffisant ou excessif d’employés

Pénurie ou mauvaise qualité des matières premières

Contrôle excessif des dépenses de fonctionnement

Environnement physique de travail inadéquat

Manque de personnel compétent

Structure organisationnelle inefficace ou incomprise

Mauvais organisation du travail

Mauvaise supervision

Conditions économiques défavorables

Marketing et image déficients des produits et services

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