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Étude de l'absorption, en ondes kilométriques, des gaz adsorbés sur gel de silice ou oxyde de titane

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(1)

HAL Id: jpa-00235399

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235399

Submitted on 1 Jan 1956

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Étude de l’absorption, en ondes kilométriques, des gaz adsorbés sur gel de silice ou oxyde de titane

M. M. H. Waldman

To cite this version:

M. M. H. Waldman. Étude de l’absorption, en ondes kilométriques, des gaz adsorbés sur gel de silice ou oxyde de titane. J. Phys. Radium, 1956, 17 (5), pp.426-429. �10.1051/jphysrad:01956001705042600�.

�jpa-00235399�

(2)

ÉTUDE DE L’ABSORPTION, EN ONDES KILOMÉTRIQUES, DES GAZ ADSORBÉS

SUR GEL DE SILICE OU OXYDE DE TITANE,

Par M. M. H. WALDMAN (1),

Laboratoire de Physique, Faculté des Sciences de Rennes (France).

Sommaire.

2014

Étude entre 0,1 et 1 000 KHz, de 100 à 293 °K, de l’absorption dipolaire Debye

de C2H5Cl, NH3, H2O, C4H10 adsorbés soit

sur

gel de silice, soit

sur

oxyde de titane.

1. Le gel de silice

«

pur » présente des bandes très faibles (traces d’eau ?) U

=

0,34 eV environ.

2. L’introduction sur le gel de silice de quantités croissantes de C2H5Cl fait d’abord passer U par

un

maximum à 0,51 eV environ, puis U diminue jusqu’à 0,39 eV et reste constant

au

delà de la couche monomoléculaire.

La courbe reliant à la quantité de gaz adsorbé, soit l’intensité du maximum d’absorption, soit

la position de

ce

maximum montre, dans les deux cas,

une

discontinuité ; elle correspond

au

point B. E. T. de passage de la couche monomoléculaire à la couche multimoléculaire.

3. Étude de NH3, H2O, C4H10 adsorbés sur gel de silice ; C4H10,

non

polaire,

ne

présente pas

d’absorption Debye. Les résultats obtenus pour H2O confirment les mesures de Rolland-Bernard

en ondes kilométriques et celles de Le Bot-Le Montagner

en

ondes centimétriques.

4. Contrairement au

cas

du gel de silice (poreux), l’oxyde de titane (non poreux) ne montre

pas d’absorption dipolaire Debye quand

on

lui fait adsorber les mêmes gaz.

PHYSIQUE 17, 1956,

1 Ce travail a été entrepris, en vue de rechercher comment les propriétés diélectriques d’un solide sont modifiées par les phénomènes d’adsorption à

sa surface ; on a examiné ici les variations de

l’absorption F-’ en fonction de la température, de

lâ fréquence de mesure, de la quantité de produit adsorbé, etc... ; ces recherches effectuées au Labo- ratoire du Pr Freymann, à Rennes, complètent

donc celles que nous avions entreprises auparavant (sur les variations correspondantes de la constante diélectrique s’) au Laboratoire du Pr Melntosh à Toronto.

FiG.1.

Les mesures ont été effectuées en introduisant la

poudre étudiée dans un condensateur cylindrique

(1) Adresse provisoire actuelle : Department of Chemis- try, University of Toronto (Canada).

Le présent travail résume

une

Thèse d’Université pré-

sentée le 28 septembre 1955 devant la Faculté des Sciences de Rennes ;

on se

reportera à ce mémoire (tirage limité) en

ce qui concerne les publications antérieures

sur

ce sujet.

placé dans une enceinte l’on pouvait faire

d’abord un vide poussé puis mesurer le volume et

la pression d’équilibre du gaz adsorbé (purifié par

distillations) La figure 1 représente le dispositif

utilisé.

Rappelons que ces mesures de E" permettent de

calculer l’énergie. d’activation U par la formule

VC

=

A exp(-U /kT).

I.

-

Adsorption sur gel de silice (poreux).

-

Nous avons utilisé l’actigel de la Société Prolabo ;

sa surface était de l’ordre de 800 m2 par g. (ou davantage) ; ce produit était très poreux (avec des

pores très fins, vraisemblablement de l’ordre de 10 À).

1) ACTIGEL

«

PUR ».

-

Nous désignons par

actigel

«

pur » un produit dégazé plusieurs jours,

sous pression réduite, à 1200 C. Ce produit montre

FIG. 2.

-

C2H5CI sur Actigel.

Dose 0,= Actigel

«

pur

».

(0 cm3).

une faible absorption Debye avec les maxima que l’on voit sur la figure 2 : 1110 K à 1 KHz ; 138° K à

1 000 KHz ; l’énergie d’activation U correspondante

est voisine de 0,34 eV (elle décroît d’ailleurs encore

par dégazage ultérieur). Nous verrons au para-

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01956001705042600

(3)

427

graphe 2 que des traces de C2H5Cl font, au contraire,

croître U jusqu’à 0,51 eV, environ.

Il n’est pas aisé de dire si les faibles maxima que

nous signalons sont dus à des traces d’eau rési- duelles ou s’ils sont caractéristiques du gel utilisé ;

la première hypôthèse’est cependant plus plausible.

2) CHLORURE D’ÉTHYLE ADSORBÉ SUR L’ACTIGEL.

-- A) Point B. E. T. et variations de l’absorption

en fonction de la quantité de gaz adsorbé.

-

Le

tableau 1 résume les résultats obtenus par addi- tion de quantités croissantes de C2HrCI sur actigel.

La figure 3 montre, pour diverses fréquences de

mesure, l’absorptions" en fonction de la tempé-

’ rature. On notera que, contrairement à la théorie de Debye, l’intensité du maximum croît avec la

fréquence.

FIG. 3.

-

C2H5CI

sur

Actigel.

Dose 5 (88,81 em3).

D’autre part, on note sur la figure 4 (et les figures 5 et 6 qu’on en déduit) les variations : 10 de l’intensité du maximum, 20 de la température

du maximum en fonction du volume de C2HbCI

adsorbé (pour une fréquence donnée).

Soulignons que dans les deux cas ( fig. 5 et fige 6)

les courbes présentent une variation brutale de la

Fic. 4.

-

C2H5CI

sur

Actigel.

100 KHz.

pente ; elle se produit pour une valeur de la quan- tité adsorbée correspondant de façon très satisfai-

sante au volume monomoléculaire calculé par la théorie de B. E. T. Ce résultat est en accord avec les

mesures de Le Bot et Le Montagner [3] se rappor- tant à l’eau adsorbée sur actigel (ondes centimé-

triques).

(4)

B) Énergie d’activation U et sa variation en

fonction de la quantité de gaz adsorbé.

FIG. 5.

-

C2H5Cl sur Actigel.

FIG. 6.

-

C2H5Cl

sur

Actigel.

Par la représentation log v", 1 IT (T température

du maximum d’absorption pour la fréquence vc)

les données de la figure 7, permettront de calculer

l’énergie d’activation U en fonction de la quantité

q adsorbée (2) : U part de 0,2( ?) à 0,37 eV environ,

pour l’actigel

«

pur », passe vraisemblablement par

un maximum pour de très faibles quantités de C2H.Cl, puis décroît de 0,51 à 0,39 eV environ ; il

reste constant vers cette valeur de 0,39 eV, à partir

de la formation de la couche monomoléculaire. Cette

partie de la courbe est analogue, pour le même sys-

tème, à celle reliant la chaleur d’adsorption à la quantité de gaz adsorbé.

3) BUTANE-N ADSORBÉ SUR ACTIGEL.

-

L’ad-

sorption de butane-n sur actigel a été examinée

ensuite : elle n’apporte aucune modification par

rapport à l’actigel pur.

Ce résultat s’accorde bien avec la conception développée par Higuti [2] et par Mcintosh- Waldman [6] : seul, un gaz polaire peut amener un

FiG. 7.

-

C,H,CI sur Actigel.

changement. Au contraire, il y a un désaccord apparent avec les résultats de Heukelon et Van

Reijen [1] qui signalent une adsorption diélec- trique notable quand le butane-n est adsorbé ;

mais en réalité ces auteurs, travaillant vers la

température ordinaire, ne pouvaient pas obstrver

les maxima Debye que nous décelons seulement à basse température (voir également fig. 9).

4) AMMONIAC ADSORBÉ SUR ACTIGEL.

-

Ce sys- tème montre une absorption très semblable à celle du chlorure d’éthyle sur actigel ; les maxima sont toute- fois à une température nettement plus élevée (fig. 8).

FIG. 8.

-

NH2 sur Actigel.

Dose 2 (47,79 em3).

(2 ) La courbe U(q) n’a pas été reproduite ici, voir [7].

(5)

429

Par la représentation log v,,-l /T la figure 7 ras-

semble les résultats relatifs à l’actigel sec, à

C2H5CI,NH3 et H20 adsorbés. On voit que dans

ces 3 derniers cas pour des quantités adsorbées

voisines l’éinergie, d’activation est du même ordre de grandeur.

5) EAU ADSORBÉE SUR ACTIGEL.

-

En accord

avec les observations de Rolland-Bernard [4] et

de Tiennot [5], on note ici deux maxima d’absorp-

r

tion (fig. 9.).

FIG. 9.

-

H 20

sur

Actigel.

(271,3 mg/g).

Le maximum de la région I s’observe à basse température (à une température intermédiaire

entre celles observées pour C2HbCl et pour NH3)

la figure 7 montre le bon accord entre nos mesures

et celles de Le Bot et de Le Montagner (L. B. M.)

à 2 891 MHz, en ondes centimétriques (pour plus

de détails voir [7]).

Le maximum de la région II, s’observe à une température nettement plus élevée ; il est beaucoup plus intense que celui de la région I.

Remarque.

-

La température du maximum de

la région I ne semble pas diminuer ici, avec la quantité de gaz adsorbé ; mais nous pensons que cela est dû à la perturbation apportée par la super-

position de la forte absorption de la région II.

II. - Adsorption sur oxyde de’ titane (non poreux).

-

Le travail de McIntosh et Wald-

man [6] conduisait à penser que la nature poreuse de l’adsorbant peut influencer les propriétés diélec- triques. Pour le contrôler, nous avons examiné un

échantillon de Ti02 relativement non poreux obtenu grâce à l’amabilité du Dr R. Dahlstrom du National Lead Co, South Amboy, N. J.

Le Ti02 dégazé montre une très faible absorp- tion,’sans maximum (toutefois, à haute tempéra- ture, une. très forte conduction pourrait masquer

ce maximum).

Avec C2H5Cl, adsorbé, il n’y a pas de changement

des propriétés diélectriques par rapport à Ti02

« .pur». Ceci tendrait à montrer qu’une surface à

pores fins serait nécessaire pourobserverl’absorption Debye.

Avec H 0 adsorbé, il n’y a pas davantage de maximurn ; par contre, une très forte conduction apparaît croissant rapidement avec la quantité

adsorbée. On peut l’expliquer par la présence

d’ions Na+, solubles dans l’eau mais non dans C2H5Cl.

Manuscrit reçu le 1er février 1956.

BIBLIOGRAPHIE [1] HEUKELON (W.) et VAN REIJEN (L.), 4e Réunion de

Chimie Physique, Paris.

[2] HIGUTI (I.), Sc. Reports Tohoku Univ., 1949, 33, 99, 174, 231.

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[4] FREYMANN (M. et R.), C. R. Acad. Sc., 1951, 232, 1096

et J. Physique Rad., 1954, 15, 165. ROLLAND (M. T.)

et BERNARD (R.), C. R. Acad. Sc., 1951, 232, 1098.

[5] TIENNOT (L.), Diplôme d’Études Supérieures, Rennes (tirage limité). 1952.

[6] Mc INTOSH (R. L.), SNELGROVE (J. A.) et WALDMAN (M. H.), Canad. J. Chem., 1953, 31, 84 et 998.

[7] WALDMAN (M. H.), Thèse Université Rennes, septembre

1955 (tirage limité).

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