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Sur la nature de la pression osmotique [Travail de l'Institut de Physique de Pise (Direct. A. Battelli)]

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00241221

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00241221

Submitted on 1 Jan 1907

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Sur la nature de la pression osmotique [Travail de l’Institut de Physique de Pise (Direct. A. Battelli)]

H. Battelli, A. Stefanini

To cite this version:

H. Battelli, A. Stefanini. Sur la nature de la pression osmotique [Travail de l’Institut de Physique de Pise (Direct. A. Battelli)]. J. Phys. Theor. Appl., 1907, 6 (1), pp.402-409.

�10.1051/jphystap:019070060040201�. �jpa-00241221�

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naissance de la variation des effets de l’atmosphère solaire fera con-

naître la variation même de la radiation solaire (’ ) .

On peut d’ailleurs, comme nous l’avons déjà dit, tenter d’acquérir,

par une série d’observations aux hautes altitudes, une connaissance

plus exacte de l’action atmosphérique terrestre et chercher, par

des mesures directes, à vérifier ou à combattre cette dernière hypo-

thèse.

SUR LA NATURE DE LA PRESSION OSMOTIQUE [Travail de l’Institut de Physique de Pise (Direct. A. Battelli)];

Par H. BATTELLI et A. STEFANINI.

i. On admet généralement que la pression osmotique est due aux

chocs des molécules du corps dissous contre la membrane semi-

perméable qui sépare la solution du dissolvant pur. L’hypothèse de

van’t Hoff, d’après laquelle les substances dissoutes se trouvent dans la solution dans un état ’analogue à l’état gazeux, et l’hypothèse

d’Arrhenius sur la dissociation électrolytique, ont abouti à la théorie

la plus originale des solutions. Cette théorie a donné lieu à d’im- portantes recherches et a trouvé des applications très étendues.

La théorie van’t Hoff-Arrhenius a été confirmée par des expé-

riences variées ; néanmoins plusieurs auteurs l’ont repoussée. Nous

avons déjà eu l’occasion d’exposer longuement (-) les principales

preuves que l’on peut alléguer en faveur de cette théorie et les diffé-

rentes objections qu’elle peut soulever.

Récemment Traube attaqua l’explication que van’t Hoff avait donnée de la pression osmotique. F:n se basant sur de nombreuses expériences, Traube conclut que plus la vitesse osmotiques subs-

tance soluble dans l’eau est élevée, plus cette substance abaisse la constante capillaire de l’eau. Au contraire, les substances qui ne peuvent pas traverser les membranes les substances lJour (1) ’Vilson et Rambaut ont déjà émis cette même hypothèse en 1892 et proposé le même genre de recherches ; ils n’ont pas encore, à ma connaissance, publié de

résultats à ce sujet.

(2) A. BATTELLI et A. STEFAIVINI, la della dissociazione eletl1’olitica. Lucca-

Baroni, 1899.

Article published online by EDP Sciences and available at

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019070060040201

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403

lesquelles les membranes sont sem£-permeables) aztgiizentent la cons-

tccnte capillaire de l’eau. Cette relation qui existe entre la capillarité

et l’osmose amène Traube à admettre que c’est Za différence entre les

tensions superficielles qui la direction et la ritesse de l’osmose. La pression osinotique est due à cette différence. D’autre part, Jaeger trouva que la pression osmotique est proportionnelle à

la différence entre la tension superficielle de la solution et celle du dissolvant pur.

Ces conclusions furent repoussées par Monti, qui, en étudiant les

solutions de quelques substances, observa qu’elles se comportent

d’une manière opposée à ce qu’exigeraient les théories de Traube et de Jaeger.

2. Il nous a toutefois semblé que l’idée de Traube, qui attribue les

phénomènes osmotiques à des différences de tensions superficielles (dans le sens le plus général, c’est-à-dire comprenant aussi bien la

,

diosmose que l’osmose de van’t Hoff), était juste. C’est pourquoi nous

avons voulu rechercher s’il était possible, avec des modifications

opportunes, de concilier l’idée de Traube avec les faits cités et avec

tous les autres faits déjà bien établis.

3. Pour nous mettre dans les conditions dans lesquelles on peut appliquer les conclusions de Traube et de Jaeger, il fallait exclure le

cas des membranes ordinaires et étudier ce qui arrive avec les mem-

branes semi-perméables.

En effet, quand l’eau est séparée de l’alcool au moyen d’une mem- brane animale et que c’est l’eau qui va vers l’alcool, on pourrait

trancher la difficulté présentée par Monti en observant que le fait se

produit parce que la vessie de boeuf s’imbibe d’environ huit fois plus

d’eau que d’alcool. Si on employait au contraire comme membrane

de séparation le caoutchouc, qui s’imbibe d’alcool et non d’eau, ce

serait l’alcool qui irait vers l’eau (’), comme le voudraient les con-

clusions de Moore et de Traube.

C’est pourquoi nous avons voulu étudier la manière de se com-

porter de l’alcool éthylique et de l’eau séparés par une membrane

demi-perméable de ferrocyanure de nickel, sur laquelle l’alcool n’a

.

aucune action.

Avec cette membrane, c’est aussi l’eau qui, dans le premier stade

du phénomène, traverse la membrane pour pénétrer dans l’espace

) DUTROCHET ~in WUXDT, Physique 1nédicale, 1811, p. 126).

(4)

404

occupé par l’alcool. Ce fait serait contre la théorie de Moore et des Traube et confirmerait les objections de Monti.

4. L’observation et l’examen d’autres faits nous ont amené à modi- fier l’idée de Traube de manière à interpréter les phénomènes con-

nus et à annuler les objections ci-dessus rapportées.

Nous pensons que c’est toujours la différence entre les tensions

superficielles qui détermine le sens de l’osmose; mais nous ne

croyons pas que le passage à travers la membrane doive toujours

se produire depuis le liquide de tension superficielle moindre vers

celui de tension plus élevée, comme le veut Traube.

A notre avis, ce passage doit a,voir lieu cas par cas dans le sens qui

se prête le mieux pour égaliser’ les tensions superficielles des liquides qui se trouvent des deux côtés de la meîîîbreine.

5. Cette nouvelle théorie des phénomènes osmotiques explique

tous les faits connus.

_

a) En effet, dans le cas de l’alcool, si la membrane est absolument imperméable à l’alcool, c’est l’eau qui doit se rendre vers l’alcool ou

vers la solution alcoolique, parce qu’me dilution plus élevée de la solution alcoolique tend à porter à l’égalité les tensions superficielles

des deux liquides séparés par la membrane.

Si la membrane est perméable aussi à l’alcool, en même temps

que l’eau ira vers l’alcool, l’alcool devra aller vers l’eau, parce que.

ces deux passages tendent à égaliser la tension superficielle des deux

côtés de la membrane.

C’est ce que nous avons trouvé avec la membrane de ferrocyanure

de nickel. Il s’établit au début dans l’alcool un excès de pression

d’environ 2 centimètres de liquide; cet excès demeure stationnaire

pendant environ vingt-quatre heures. Au bout de trois jours, la pres- sion interne est devenue égale à la pressio>1 externe; on trouve de- l’alcool à l’extérieur et les deux liquides des deux côtés de la mem-

brane ont une tension superficielle égale.

D’après notre manière de voir, l’inte>isité plus forte ou plus faible

d’un courant vis-à-vis de l’autre doit dépendre des valeurs relatLzves de la variation que subit la constante capillaire d’un des deux

liquides, lorsqu’un n01nbre 1VT de ses iJioiécu1es se mélange avec n mo-

lécules de l’autre.

En d’autres termes, le passage du liquide, qui, à nombre égal de

molécules, produit sur l’autre liquide une variation moindre de la ten-

sion superficielle, devra être plus rapide.

(5)

405

Quand il s’agit de l’alcool et de l’eau, nous avons trouvé que l’addi- tion d’une molécule d’alcool à N molécules d’eau détermine dans la tension superficielle de l’eau un abaissement qui est plus considé-

rable que l’augmentation observée dans la tension de l’alcool, lors-

qu’on ajoute une molécule d’eau à N molécules d’alcool.

Ce résultat explique pourquoi c’est l’eau qui, au début, se rend en plus grande quantité vers l’alcool, en traversant la membrane ou le

vase poreux dont nous nous sommes servis. Puisque l’échange des liquides doit se faire de manière à égaliser la tension superficielle

des liquides de chaque côté de la membrane, il est nécessaire que les molécules d’eau viennent en plus grande quantité dans la cellule

osmotique ou dans le vase pour diluer l’alcool. En élevant la tension

superficielle de l’alcool, les molécules d’eau contre-balancent l’effet

plus intense produit par un nombre moindre de molécules d’alcool

sur l’abaissement de la tension de l’eau de l’autre côté de la mem-

brane.

b) Les solutions de salycine ne peuvent pas traverser la mem-

brane de ferrocyanure de cuivre (ou ne le font que très difficilement) ;

elles ne peuvent donc pas se rendre vers l’eau pour en diminuer la tension superficielle. Il est, par conséquent, naturel que ce soit l’eau

qui se rende vers la solution. Chaque dilution de la solution de sa-

lycine en augmente la tension superficielle et tend ainsi à égaliser

de la seule manière actuellement possible

-

la tension des deux côtés de la membrane.

c) Notre manière de voir, tout en expliquant les anomalies signa-

lées par Monti, rend aussi compte des cas normaux.

Avec les solutions de corps qui augmentent la tension superficielle

de l’eau, comme le chlorure de sodium, le nitrate de potassium, etc., il est clair que c’est l’eau qui doit pénétrer dans la cellule pour y établir la pression osmotique. En effet, si le corps dissous ne traverse pas la membrane, c’est seulement au moyen d’une dilution de la solution qu’on peut porter à l’égalité la tension superficielle des

deux liquides. Toutefois l’arrivée de l’eau cessera quand la pression osmotique aura acquis une valeur suffisante pour lui faire obstacle.

D’après toutes les expériences connues, il n’y a aucune membrane qui soit absolument imperméable aux molécules des substances dis- soutes dans l’eau. C’est ce que démontre entre autres le fait que

l’épaisseur des membranes dites semi-perméables s’accroît d’au-

tant plus que dure l’action des liquides membranogènes.

(6)

406

Si l’osmose se produit dans le sens le plus apte à égaliser les ten-

sions superficielles des deux côtés de la membrane, il est naturel

que le corps dissous passe

-

s’il le peut

-

en partie, dans l’eau

pure. En effet ce passage, de même que le passage de l’eau dans la solution, tend à égaliser les tensions superficielles. Si pourtant les

molécules des corps dissous ont de la difficulté à passer à travers la membrane, le passage de l’eau sera plus abondant, en supposant

que l’eau puisse pénétrer librement à l’intérieur du vase, c’est-à- dire si le vase est ouvert.

6. Il faut donc attribuer la cause déterminante de la pression osmotique à la différence entre les tensions superficielles des deux liquides et non aux chocs des molécules du corps dissous contre les

parois qui leur sont imperméables.

Étant donné l’importance capitale de ce résultat, nous avons

voulu le confirmer d’une manière plus directe.

D’après van’t Hoff, si une membrane semi-perméable sépare

deux solutions, la pression osmotique ne doit s’établir dans la so-

lution qu’à une concentration moléculaire supérieure.

D’après ce que nous avons exposé jusqu’ici, si une membrane semi-perméable sépare deux solutions de tension superficielle égale,

il ne s’établira aucune différence de pression, bien que ces solutions

ne soient pas équimoléculaires.

L’expérience a donné des résultats tout à fait conforrnes à nos

conclusions.

En effet, avec un osmomètre à ferrocyanure de nickel, nous avons.

trouvé que des solutions ayant tension superficielle égale, placées

des deux côtés de la membrane, sont toujours en équilibre osmotique,

bien qu’elles soient pas éq uiînoléculci ires.

Par exemple nous avons trouvé qu’une solution de MgSO f à

1,78 0/0 a la même tension superficielle qu’une solution de Na2S04 à 1,11 0/0.

En plaçant une de ces solutions à l’intérieur et l’autre à l’exté- rieur de la cellule osmotique, il ne s’est établi aucune différence entre

la pression interne et la pression externe.

,

On pourrait objecter que, lorsqu’il s’agit de solutions électro- lytiques, une dissociation différente des deux corps dissous pourrait

rendre compte du fait.

Mais nous avons obtenu le même résultat avec des solutions de

sucre et de mannite. De telles solutions ont la même tension super-,

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ficielle, mais ne sont pas équimoléculaires; cependant, en plaçant

une de ces solutions à l’intérieur et l’autre à l’extérieur de la cellule,

nous avons toujours trouvé qu’elles étaient en équililile osmotique.

7. Notre manière de voir rend aussi compte des faits observés par Oker-Blom (1), lorsqu’une membrane de ferrocyanure de cuivre séparait une solution de CUSO " d’une solution de NaCl de concen-

tration moléculaire beaucoup plus élevée.

Au début, la tension superficielle de la solution de NaCl étant

plus élevée que celle de l’autre solution, ce sera le NaCl qui passera de l’autre côté de la membrane. En même temps l’eau passera en

sens inverse pour venir diluer la solution plus concentrée, parce que ces deux passages auront pour effet de diminuer la différence entre les tensions superficielles des deux côtés de la membrane. Mais,

à un moment donné, l’eau ne devra plus se rendre du CUS() au NaCl.

En effet, par suite des modifications dans les concentrations, si

la soustraction d’eau du côté où se trouve la solution de CùS04 se

prolongeait davantage, il se produirait dans la tension superficielle

de la solution mélangée de NaCl et de CUSOI une augmentation

a

supérieure à la diminution que l’addition de la même quantité d’eau

déterminerait dans la tension de la solution restante de NaCl. L’équi-

libre devrait donc se maintenir à partir de ce moment. Mais, comme

le NaCl peut passer à travers la membrane, sa présence n’a plus

aucun effet, et l’action du CUS04 se manifeste seule. Ce dernier sel

ne pouvant pas traverser la membrane, ce sera l’eau qui entrera

dans la solution de CUSOI pour en diminuer la tension superfi- cielle ; c’est ce que nous avons déjà vu se produire pour d’autres cas

analogues.

.

Le passage de l’eau devrait durer indéfiniment, parce que ce n’est

qu’avec une dilution infinie que lasolution devrait acquérir la tension superficielle de l’eau. On comprend qu’à un certain moment la pres- sion osmotique s’opposera à ce passage de l’eau.

8. Tous les résultats dont nous avons rendu compte dans cette

note contredisent la théorie de van’t 11 off, qui attribue la pression osmotique aux chocs moléculaires du corps dissous, supposé à l’état

gazeux dans la solution, contre les parois qui lui sont imperméables.

D’après cette théorie, si la membrane sépare deux solutions qui

ne sont pas équimoléculaires, les chocs des deux côtés de la mem-

(1) Zeits. f. 3 i, p. 1414; 1901.

(8)

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brane ne produiront pas une pression égale. On devra donc observer

un excès de pression dans la solution la concentration molécu- laire est la plus élevée.

Nous avons montré expérimentalement (5, a; 6) qu’un tel excès de pression ne se produit pas si les deux solutions

-

quoique non équimoléculaires

-

ont la même tension superficielle.

Déjà, depuis un certain temps, il s’était levé des doutes sérieux

sur la validité des raisonnements au moyen desquels van’t Hoff

avait établi l’identité entre la pression osmotique et la pression des

gaz, dans son récent Traité de Thermodynccmique.

Weinstein (f) a démontré clairement combien les raisonnements

théoriques qui servent à établir cette identité sont peu rigoureuses

et certaines.

Il faut, en outre, observer que la pression osmotique, dans le sens

où on la comprend dans les équations thermodynamiques qui abou-

tissent à la relation de van’t Iloff, ne pourrait avoir une existence

réelle que dans le cas il existerait des membranes réellement

semi-perméables. Or plusieurs auteurs, tels que Naccari (‘’), Walden, Vammann, Meerburg, et plus récemment ont démontré

que toutes les membranes dites demi-perméables se laissent plus ou

moins traverser par une substance quelconque ; l’existence d’une membrane semi-perméable selon l’idée de van’t Hoff est donc

toujours problématique.

Cependant un fait important vint à l’appui de la théorie de van’t Hoff. Ce fut lorsque Nernst, admettant cette théorie de la pression, put établir la tliéorie osmotique de la pile, qui est une des plus belles

et des plus fécondes parties de la physico-chimxe. Ce fait a en effet

une valeur très grande au point de vue de l’unité scientifique.

Il faut cependant rappeler que la formule de Nernst avait déjà été

obtenue par Helmholtz au moyen de raisonnements purement ther- modynamiques. Récemment Jaumann (l) a retrouvé cette même

relation en partant des théories de Faraday et de Maxwell, en

admettant que ce sont les tourbillons électriques qui sont la seule

cause de toute force électromotrice.

(1) B.WEiNSTEiN, Thermodynamik und Kinettik der Braunsch"weig,1903 (vol. I I) .

(2) N. Cim., (4), 8, p. 259; 1898.

(3) Drude’s Ann., 7, p. 681 ; 1902.

(4) Phil. tliag., (5), vol. IX, p. 214 ; 1905.

(9)

409 9. La critique récente que Kahlenberg (’) a faite aux théories de van’t Hoff et d’Arrhenius est un argument à l’appui de nos déductions.

En effet Kahlenberg insiste sur la circonstance que la valeur de la

pression osmotique dépend de la nature de la membrane employée.

Il montre qu’avec quelques solutions la pression diminue en même temps que croît la dilution, jusqu’à devenir nulle pour une concentra- tion d’environ 1/20 normale.

Kahlenberg explique cette annulation de la pression osmotique en

admettant qu’avec l’augmentation de la dilution on arrive à un point

où l’affinité entre la solution et le dissolvant nouvellement ajouté

est équilibrée par l’affinité entre la membrane et le dissolvant.

Au contraire, d’après nous, puisque la membrane se laisse traver-

ser par le corps dissous, il arrivera, si l’on dilue successivement la

solution, que la tension superficielle se trouvera, à un moment donné, égale des deux côtés de la membrane.

10. Nous pouvons affirmer en concluant :

a) Les phénomènes osmotiques sont toujours déterminés par des différences de tensions superficielles ;

b) La direction de l’osmose s’établit, dans tous les cas, dans le

sens qui est le plus favorable pour égaliser les tensions superficielles

des deux côtés de la séparation ;

c) Des solutions de tension superficielle égale sont toujours en équilibre osmotique, même si elles ne sont pas équimoléculaires ;

d) D’après tous ces faits, il semble assez improbable que la pres- sion osmotique soit de nature purement cinétique.

ANNALEN DER PHYSIK ;

T. XX, n° 7 ; 1906.

E. GEHRCKE et BAEYER. - i?ber die Anwendung der Interferenzpunkten

an planparallelen Platten zur Analyse feinster Spektrallinien . (Emploi des points d’interférence fournis par les lames à faces parallèles pour l’analyse des

raies spectrales les plus fines).

-

P. 269-292 (Deux planches hors texte).

MM. Lummer et Gehrcke, examinant par une nouvelle méthode les spectres d’un certain nombre d’éléments, ont cru y découvrir

(1) D1’ude’s Ann., 3, p. 578; 1900.

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