• Aucun résultat trouvé

Cours : Traitement d’images Cours : Traitement d images

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Cours : Traitement d’images Cours : Traitement d images"

Copied!
46
0
0

Texte intégral

(1)

Institut Supérieur d’Informatique Université Tunis Elmanar

p q

Cours : Traitement d’images Cours : Traitement d images

Chapitre 5: Morphologie thé ti

présenté par:

mathématique

présenté par:

Mohamed Sahbi Bahroun

(2)

Objectifs j

La morphologie mathématique est une théorie de traitement non linéaire de

l’information apparue en France dans les années 60 (G. Matheron & J. Serra, Ecole des Mines de Paris), et qui est aujourd’hui très largement utilisée en analyse

d’images.

Contrairement au traitement linéaire des images, la morphologie mathématique ne s’appuie pas sur le traitement du signal, mais repose sur la théorie des ensembles, ce qui en fait une discipline relativement « auto-contenue » et formant un tout q p

cohérent.

L’objectif de ce cours est de fournir les bases, mais aussi de présenter les techniques les plus récentes du traitement morphologique des images On techniques les plus récentes du traitement morphologique des images. On s’efforcera de préserver un équilibre entre les concepts et les algorithmes, en développant autant que possible les problèmes d’implantation numérique posés.

Le cours s’accompagne d’exercices pour se familiariser avec les manipulations algébriques ou géométriques, et pour développer certains aspects du cours.

(3)

Plan du chapitre p

1. Morphologie mathématique : définition 2. Notion de treillis

3 Transformations morphologiques 3. Transformations morphologiques

4. Transformations morphologiques discrètes

(4)

1. Morphologie mathématique :

Définition

(5)

Définition Définition

h l hé

La morphologie mathématique constitue une technique d’analyse d’images à part entière et peut

ê l é é d d b d

être utilisée pour résoudre un grand nombre de problèmes de traitement d’images tels que :

¾ Le filtrage non linéaire d’images : pour conserver ou

i d d’ i éd

supprimer des structures d’une image possédant certaines caractéristiques, notamment de forme

( h l i )

(morphologiques).

(6)

Définition Définition

¾ b d l é

¾ Mesure : pour obtenir des valeurs numériques caractérisant certaines propriétés des objets de l’image

( l l é l d )

(exemple : granulométrie, analyse de textures, ...).

¾ Segmentation : pour obtenir une partition de l’image diffé é i d’i é ê é é l

en ses différentes régions d’intérêt. Généralement, on cherche à séparer les objets de l’image du fond. Le

di d i h l i ’ i

paradigme de segmentation morphologique s’appuie sur l’opérateur de ligne de partage des eaux.

(7)

Opérations sur les ensembles Opérations sur les ensembles

Propriétés des opérations sur les ensembles Propriétés des opérations sur les ensembles

La plupart des opérateurs morphologiques sont définis comme des opérations sur les ensembles dont on comme des opérations sur les ensembles, dont on associe les principales propriétés suivantes:

¾ idempotence: Une opération f est idempotente si elle donne le même résultat qu’elle soit appliquée une elle donne le même résultat qu elle soit appliquée une fois ou bien deux fois de suite.

f id t t I i f(f(I)) f(I)

f idempotent I image, f(f(I)) = f(I)

(8)

Propriétés des opérations sur les bl

ensembles

¾ extensivité: pour toute image, une transformation f est extensive si son résultat est plus grand que l’image de extensive si son résultat est plus grand que l’image de départ. Une opération est anti‐extensive si son résultat est plus petit que l’image de départ

plus petit que l’image de départ.

f extensive I image, f(I) ≥ I

¾croissance: Une transformation f est croissante si elle

¾croissance: Une transformation f est croissante si elle préserve l’ordre.

f croissante I, J image, I ≤ J f(I) ≤ f(J).

(9)

Propriétés des opérateurs Propriétés des opérateurs

E E → Φ :

) ( )

(x y

y

x ≤ ⇒ Φ ≤ Φ Croissance

) Φ((x)

x ≤ Φ Extensivité

x x

Φ( ) Anti-extensivité

(

Φ(x)

)

= Φ(x)

Φ Idempotence

(10)

2 Notion de treillis

2. Notion de treillis

(11)

Notion de Treillis Notion de Treillis

Le cadre de travail de la morphologie mathématique est Le cadre de travail de la morphologie mathématique est le treillis complet. Deux sortes de treillis sont couramment utilisés en imagerie le treillis des couramment utilisés en imagerie : le treillis des ensembles (images binaires) et le treillis des fonctions (images à niveaux de gris)

(images à niveaux de gris).

Un treillis complet est un ensemble partiellement ordonné possédant une borne supérieure (le ordonné possédant une borne supérieure (le supremum) et une borne inférieure (l’infimum) et pour lequel toute paire d’éléments possède également un lequel toute paire d éléments possède également un suprémum et un infimum.

(12)

Treillis des ensemble Treillis des ensemble

Soit E un espace L’ensemble des parties P(E) de E muni Soit E un espace. L’ensemble des parties P(E) de E muni de l’ordre partiel d’inclusion est un treillis

complet car il possède un suprémum (E) et un infimum complet car il possède un suprémum (E) et un infimum (l’ensemble vide Ø).

Toute paire d’éléments X Y E possède un suprémum X Toute paire d’éléments X, Y E possède un suprémum : X

Y et un infimum : X ∩ Y.

Les images binaires peuvent être considérées comme des Les images binaires peuvent être considérées comme des éléments de ce treillis.

(13)

Treillis des fonctions Treillis des fonctions

Soit E un espace et T un ensemble de valeurs L’ensemble Soit E un espace et T un ensemble de valeurs. L’ensemble des fonctions E → T (noté TE) est un treillis complet pour la relation d’ordre produit

relation d’ordre produit : F≤ G ,Ù √x E, F(x) ≤ G(x)

Le suprémum entre deux fonctions est la fonction Le suprémum entre deux fonctions est la fonction résultante du suprémum point à point des deux fonctions : ( i Fi)(x) = i Fi(x). De même, l’infimum est donné par : ( i Fii)(x) =)( ) ii iFi(x).( )

Les images binaires peuvent être considérées comme des éléments du treillis des fonctions.f

(14)

Exemple Exemple

Supremum et infimum entre deux fonctions f et g

(15)

Exemple de treillis complets

Treillis des

fonctions éléments : les fonctions réelles ou f : S R fonctions

relation d’ordre

numériques :

) ( )

(

, f x g x

S x g

f

Z S

ou

:

{ }

( fi )(x) = {fi(x)}

définies par :

sup :

{ }

fi

{ }

( fi )(x) = {fi(x)}

définies par :

inf :

{ }

fi

f g f g f g

f g f g f g

(16)

3. Transformations

morphologiques

(17)

Transformations morphologiques Transformations morphologiques

Dans tout ce qui va suivre on évitera de faire la Dans tout ce qui va suivre on évitera de faire la

distinction entre les images binaires et les images à niveaux de gris le premier étant un cas particulier du niveaux de gris, le premier étant un cas particulier du second.

Erosion et dilatation

Dans le cadre des treillis complets on appelle érosion Dans le cadre des treillis complets, on appelle érosion toute opération qui commute avec l’infimum, et dilatation toute opération qui commute avec le dilatation toute opération qui commute avec le suprémum.

(18)

Morphologie : opérateurs de base Morphologie : opérateurs de base

opérateurs de base

Ceux qui préservent la structure...

) ( )

(x y

y

x Φ Φ CROISSANCE

...et commutent avec les lois de base :

{ }

( ) { }

{ }

(

xi

) {

Ψ((xi))

}

Ψ

Φ

=

Φ

sup

DILATATION

{ }

(

xi

) {

= Ψ(xi)

}

Ψ

inf

EROSION

(19)

Erosion

Erosion

(20)

Effets de l’érosion

Effets de l érosion

(21)

Exemple érosion

Exemple érosion

(22)

Dilatation Dilatation

ƒ X inclus dans un ensemble E et Bz un élément structurant

ƒ On Bz déplace de telle sorte que son centre occupe tous les points de E

ƒ La dilatation d’un ensemble X par un élément

structurant Bz est définie comme l’union des éléments structurants dont l’origine est déplacée à l’intérieur de X

(23)

Dilatation

Dilatation

(24)

Exemple dilatation

Exemple dilatation

(25)

Propriétés topologiques

Propriétés topologiques

(26)

Propriétés de l’érosion

Propriétés de l érosion

(27)

Propriétés de la dilatation

Propriétés de la dilatation

(28)

Gradient Morphologique Gradient Morphologique

l é

Soient les opérateurs suivant:

et

é l é d

Représentant respectivement les opérateurs de dilatation et d’érosion.

di h l i di d h

ƒLe gradient morphologique ou gradient de Beucher:

L di h l i i

ƒLe gradient morphologique interne:

L di h l i

ƒLe gradient morphologique externe:

(29)

Amélioration d’image

Amélioration d image

(30)

Ouverture Ouverture

L’opérateur :

est appelé l’ouverture morphologique de l’image F par l’élément structurant (ensembliste ou fonctionnel) B.

La réunion des éléments structurants entièrement inclus dans l’objet:

(31)

Ouverture

ƒ Erosion suivie d’une dilatation par le même ES.p

ƒ L’érosion permet de supprimer d’une image toutes les structures ne contenant pas l’élément p

structurant, les autres structures sont altérées.

ƒ Eviter cette altération, en dilatant le résultat de l’érosion par le même élément structurant :

ƒ Ainsi les structures éliminées par l’érosion aurontp disparu (les petits détails).

ƒ Les structures simplement altérées par l’érosion retrouveront de manière approximative leur

forme originelle .

(32)

Propriétés de l’ouverture p

(33)

Propriétés de l’ouverture Propriétés de l ouverture

ll b l’

ƒ Anti‐extensive: elle assombrit l’image

ƒ Croissante:

ƒ Idempotente:

l’application successive du même opérateur ne difi l l’i

modifiera plus l’image.

(34)

Fermeture Fermeture

L’opérateur :

est appelé la fermeture morphologique de l’image F l’élé

par l’élément structurant B.

(35)

Fermeture Fermeture

l d’ é l ê

ƒ Dilatation suivie d’une érosion par le même ES.

ƒ La fermeture morphologique agit de manière duale,

ll b h l d f d d l’

elle bouche les parties du fond de l’image ne contenant pas l’élément structurant.

ll li l lf l é i i

ƒ Elle remplit les golfes et les canaux étroits, supprime les petits lacs.

(36)

Propriétés Fermeture Propriétés Fermeture

ll é l l’

ƒ Extensive: elle éclaircit l’image

ƒ Croissante:

ƒ Idempotente:

l’application successive du même opérateur ne difi l l’i

modifiera plus l’image.

(37)

Propriétés de la fermeture p

(38)

Exemples Exemples

Image Originale Ouverture Fermeture

(39)

4. Transformations

morphologiques discrétes

(40)

Echantillonnage spatial

Echantillonnage spatial

(41)

Transposition des opérateurs de

bbase

(42)

Transposition des opérateurs de

bbase

(43)

opérations définies par l ’élément

t t t

structurant

(44)

Transposition des opérateurs de

bbase

(45)

Exemple d’opération Hit or Miss

Exemple d opération Hit or Miss

(46)

Bibliographie

Bibliographie

Références

Documents relatifs

Comme nous l’avons vu pour le treillis de barres la matrice du système est symétrique définie positive et creuse.. • Représenter dans un schéma les éléments non nuls de la

Toute analyse d’image se termine soit par une image nouvelle (ex. filtrage), soit par une mesure, c’est à dire des

I Donc le treillis qu’on a repr´ esent´ e devrait id´ ealement avoir une infinit´ e de niveaux et les singletons devraient se trouver sur le niveau ` a l’infini inf´ erieur de

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation ( http://www.numdam.org/conditions )..

chaque treillis fini est isomorphe à un sous-treillis d’un treillis semi- modulaire. Whitman a démontré que chaque

Les treillis distributifs finis sont les treillis obtenus par extensions successives à partir du treillis élémentaire à un seul élément, chaque extension ayant pour support

Soit une chaîne maximale de Ki. Ces éléments appartiennent alors à un même catalogue réduit de Ki où ils ne peuvent que former une chaîne.. chaînes de Ki sont des chaînes de K\

RÉSUMÉ - Björner (1984) a montré que l’ordre faible de Bruhat défini sur un groupe de Coxeter fini (Bourbaki 1969) est un treillis.. Dans le cas du groupe