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Étude de la phase nématique d'un poly (téréphtalamide de paraphénylène)

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00208589

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00208589

Submitted on 1 Jan 1977

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Étude de la phase nématique d’un poly (téréphtalamide de paraphénylène)

Monique Arpin, C. Strazielle, A. Skoulios

To cite this version:

Monique Arpin, C. Strazielle, A. Skoulios. Étude de la phase nématique d’un poly (téréphtalamide de paraphénylène). Journal de Physique, 1977, 38 (3), pp.307-313. �10.1051/jphys:01977003803030700�.

�jpa-00208589�

(2)

ÉTUDE DE LA PHASE NÉMATIQUE

D’UN POLY (TÉRÉPHTALAMIDE DE PARAPHÉNYLÈNE)

M.

ARPIN,

C. STRAZIELLE et A. SKOULIOS

C.N.R.S.,

Centre de Recherches sur les

Macromolécules, 6,

rue

Boussingault,

67083

Strasbourg Cedex,

France

(Reçu

le 29

septembre 1976,

révisé le 10 novembre

1976, accepti

le 17 novembre

1976)

Résumé. 2014 On a étudié au moyen de la microscopie optique et de la diffraction des rayons X les solutions concentrées anisotropes d’un poly(téréphtalamide de paraphénylène) dans l’acide sulfurique

pur. On a mis en évidence la texture à fils caractéristiques des cristaux liquides nématiques et on a

discuté ses traits principaux. On a ensuite déterminé l’évolution de la distance d’approche des macro-

molécules en fonction de la dilution ; on peut en conclure que celles-ci ont une conformation très étirée, proche de la conformation à l’état cristallin.

Abstract. 2014 The anisotropic, concentrated solutions in pure sulfuric acid of a poly(paraphenylene terephthalamide) have been studied

by

optical microscopy and X-ray diffraction. The threaded texture which characterizes nematic liquid crystals has been observed, and its main features discussed.

The evolution of the lateral distance of the macromolecules has then been determined as a function of dilution ; the conformation of the macromolecules seems to be nearly as extended as in the crystal.

Classification

Physics Abstracts

7.130

1. Introduction. - De nouvelles fibres

synth6tiques,

connues sous le nom de

fibres

à haut

module,

ont 6t6

fabriqu6es recemment ;

elles

possedent

une resistance

a la traction

exceptionnellement

élevée

[1].

Les brevets

qui revendiquent

leur invention

(Du

Pont de

Nemours) indiquent qu’elles

sont obtenues par

filage

de solutions

anisotropes

de

polyamides aromatiques

comme le

poly(téréphtalamide

de

paraphénylèneJ-. :

ou le

poly(parabenzamide) :

Ces brevets décrivent avec

precision

les

proc6d6s

de

synthese

des

polymeres,

le mode de

preparation

des

phases anisotropes,

les

techniques

de

filage

et les

methodes

d’analyse

des

proprietes physiques

des

fibres obtenues. Ils fournissent

6galement

de nom-

breuses donnees

experimentales

permettant de définir le domaine de stabilite de la

phase anisotrope

en

fonction de la concentration du

polymere

dans sa

solution,

sa masse moleculaire, la nature du solvant

et la

temperature.

Ils ne

donnent,

en

revanche,

que peu

d’arguments

permettant de conclure sans

ambiguite

a la

rigidite

des chaines et a

l’organisation n6matique

des

phases anisotropes.

Dans une etude

physico-chimique

r6cente que nous

avons

entreprise

de ces

systemes grace

a

1’emploi syst6matique

de la diffusion de la

lumiere,

de la visco- sim6trie, de la

chromatographie

sur

gel permeable

et de la

birefringence

d’6coulement

[2, 3],

nous avons

caract6ris6 toute une gamme d’6chantillons de

poly- (t6r6phtalamide

de

paraphenylene)

et de

poly(para- benzamide),

de masses mol6culaires

comprises

entre

3 000 et 65 000. Nous avons 6tudi6 ensuite la confor- mation et la

rigidite

de leurs chaines en solution dans 1’acide

sulfurique

concentr6. Nous avons montre que la

rigidite

des chaines n’est pas aussi 6lev6e

qu’on

le

pensait,

leur

longueur

de

persistance

6tant de 175

A

pour le

premier

type de

polymere

et de 500

A

pour le second.

Dans le

present article,

nous decrirons les resultats que nous avons obtenus dans 1’etude des solutions concentr6es dans 1’acide

sulfurique

d’un seul de ces

polymeres,

a savoir un

poly(terephtalamide

de para-

phénylène)

de masse moleculaire moyenne en

poids egale

a 18 000, d’indice de

polydispersit6

voisin de 2

et de

longueur

moleculaire d’environ 1000

A.

Les

techniques experimentales

que nous avons

employees

sont la

microscopie optique

en lumiere

polarisee

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:01977003803030700

(3)

308

et la diffraction des rayons X. Le but que nous recher- chions etait de

preciser

la nature exacte des

phases anisotropes

et

d’apporter

des informations sur leur

organisation.

11 est

juste

de

signaler

avant de

poursuivre

une

serie de

communications, qui

vient de

paraitre (Du

Pont de Nemours

[4]),

et

qui

contribue

6galement

à

elucider le

probleme.

2.

Microscopie

en lumière

polaris6e.

- 2 .1 TECHNI- QUE

EXPERIMENTALE.

-

D’apres

les brevets Du Pont de Nemours

[1].

1’acide

sulfurique

utilise comme

solvant doit, pour donner naissance a des

phases anisotropes,

avoir un titre

sup6rieur

a 98

% ;

nous

avons donc

pris

soin de nous servir dans le

present

travail d’un acide

sulfurique

pur dont nous

ajustions

, minutieusement le titre a 100 + 0,1

%.

Les

melanges

etaient

prepares

par dissolution directe du

polymere

dans le solvant. Afin d’atteindre une

homogeneite satisfaisante,

nous

op6rions

dans un

ballon rond en verre, muni d’un manchon etanche .

en teflon et d’un robuste

agitateur m6canique

en acier

inoxydable.

Nous

agitions

lentement.

pendant plu-

sieurs heures et a

temperature

suffisamment 6lev6e pour que les

melanges

restent fluides. Les

preparations

etaient, ensuite. 6tal6es entre lame et lamelle de verre

(non

traitees

pr6alablement)

en une couche mince de

quelque 10-100 J.l d’6paisseur.

Toutes ces

operations

etaient effectuées a 1’abri de I’humidit6. mais l’obser- vation au

microscope polarisant

était faite a

l’air atmospherique ;

c’est la raison pour

laquelle,

au bout

d’une heure d’observation environ, le

champ

était

envahi a

partir

de la

p6riph6rie

d’une masse finement

microcristalline. due a la

précipitation

du

polym6re

par I’humidit6 ambiante.

2.2 EXAMEN SOMMAIRE DU SYSTEME. - Avant d’étudier la

phase anisotrope

et

d’essayer

de la carac-

t6riser par les textures

m6somorphes qu’elle pr6sente,

nous avons cherche de la localiser dans le

diagramme

de

phases

du

systeme polymere/solvant.

En cela

d’ailleurs nous n’avons fait que confirmer les obser- vations du laboratoire Du Pont de Nemours

[1, 5].

Observees au

microscope,

les solutions diluees sont

parfaitement isotropes.

Ce n’est

qu’au-dela

d’une concentration d’environ 8

%

en

poids

de

poly-

m6re que l’on commence a

apercevoir

a

temperature

ordinaire

quelques

ilots

birefringents, disperses

dans

le

liquide,

dont 1’etendue augmente avec la concen- tration. Aux environs de 12

%,

ces ilots se

rejoignent completement

pour former une masse apparemment

homogene.

11 en est de meme des

preparations port6es

a

temperature plus

6lev6e, et notamment a 80°C

ou,

au-dela d’une concentration de 12-13

%, apparait

la

phase m6somorphe.

Dans une etude de 1’evolution du

systeme

avec la

temperature,

nous avons considere

plus particu-

li6rement les

compositions

les

plus

riches en

polymere ;

toutefois nous n’avons pu examiner les

melanges

contenant

plus

de

22 %

en

polymere,

car il nous a ete

impossible

de les

pr6parer

sous forme suffisamment

homogene.

A

temperature ordinaire,

ces

composi-

tions,

qui

sont

rigides

et

dures, apparaissent

comme

form6es d’une multitude de cristallites accoles. A

partir

d’une certaine

temperature,

ces cristallites se

disjoignent,

se mettent en mouvement ; leur taille augmente et leur

birefringence

s’accroit fortement.

Cette

temperature

est

respectivement

de 45,

60,

65 et

70 °C environ pour des concentrations de

15 ; 17 ;

18,5 et 20

%

en

polymere.

En

realite,

la fusion ne se

produit

pas

instantan6ment,

mais elle se deroule dans un intervalle de

temperature

de

quelques degrés.

Ce n’est

qu’ensuite

seulement

qu’apparait

la

phase anisotrope.

Pour eviter la

degradation

du

polymere,

nous nous sommes abstenus dans ce travail de

depas-

ser la

temperature

de 90 °C.

2. 3 TEXTURE A FILS DE LA PHASE ANISOTROPE. -

Parmi toutes les textures

qui

caract6risent les cristaux

liquides n6matiques [6],

nous n’avons observe que celle à

fils.

Encore nous a-t-il

fallu,

pour la r6v6ler de

faqon

convaincante,

proc6der

d’une maniere

pre-

cise. Si nous

n’y prenions garde,

nous n’obtenions que des 6chantillons

spontanement birefringents,

mais denues de toute

caract6ristique geometrique particuliere.

Dans la

pratique,

nous

op6rions

de la maniere

suivante. Nous

portions

la

preparation

a une

temp6-

rature constante, situee a l’intérieur du domaine d’existence de la

phase anisotrope,

nous

imprimions

a la lamelle

couvre-objet

une

legere pression,

et nous

observions 1’evolution du

systeme

au cours du temps.

Les remarques que nous avons pu

faire,

et

qui

vont

etre discut6es a la fin de cet

article,

se resument comme suit

(Fig. 1).

Pendant

quelques

dizaines de secondes, on ne

voit

qu’un

fourmillement de

petits

domaines sombres

et

diffus,

se detachant sur un fond

plus

clair et tendant

a s’accoler pour former des bandes sinueuses mal definies et floues. La

preparation

se relaxe ensuite en

s’emplissant

d’une multitude de

longs

fils

noirs, fins,

tortueux et entrelaces.

Au cours du

temps, I’aspect general

de la

preparation

se

simplifie

considerablement.

D’abord,

le fond de la

preparation prend 1’apparence

de

larges

zones bire-

fringentes.

Plusieurs fils fermes en

boucles,

se r6trac-

tent,

ensuite,

pour se r6sorber en laissant a leur

place

une tache

diffuse, fugace.

D’autres

fils, enfin,

semblent resister au temps; il convient de noter

cependant

que, par suite du caractere

hygroscopique

des

preparations

et du role determinant de I’humidit6 sur la stabilite de la

phase m6somorphe,

nous n’avons

jamais

pu

prolonger

l’observation des

preparations

au-dela

d’une dur6e d’environ une heure.

En ce

qui

concerne les fils a proprement

parler,

ils sont tous, autant

qu’on

en

puisse juger,

d’une

grande finesse ;

certains d’entre eux sont fermes en

boucles, d’autres se terminent apparemment

brusque-

(4)

FIG. 1. - Evolution a 80 °C d’une solution contenant 20 % en poids

de polymere dans 1’acide sulfurique (grossissement : 300 fois).

1 : 3 min ; 2: 12 min ; 3 : 22 min ; 4 : 35 min.

ment en des

points singuliers,

vraisemblablement situ6s a la surface de la

preparation.

Une autre remar-

que

s’impose enfin,

c’est la

presence

le

long

des fils

d’un nombre non

négligeable

de

points anguleux

ou

de rebroussement.

Par refroidissement a une vitesse de 60

K . h-1,

la

phase n6matique

se conserve en surfusion bien au-

dessous de la

temperature

de

transition;

cette sur- fusion,

qui

est d’environ 30°C, est confirm6e par

analyse thermique

diff6rentielle. Si 1’on

r6chauffe,

ensuite, le

m6lange

on voit

r6apparaitre spontan6ment,

a la

temperature

normale de formation de la

phase n6matique,

des fils

identiques

a ceux identifier avant le refroidissement.

3. Diffraction des rayons X. - 3.1 TECHNIQUE

ET APPAREILLAGE. - Nous avons utilise une chambre de diffraction a collimation

ponctuelle (CuK,,,);

les

6chantillons etaient contenus entre deux feuilles minces de mica, dans des cellules 6tanches en laiton dore. Les

melanges polymere/solvant,

dont la concen-

tration en

poids

allait

jusqu’a

22

%

de

polymere,

etaient

prepares

de la maniere d6crite

plus haut,

dans le

paragraphe

concernant la

microscopie.

3.2 FORMES CRISTALLINES. - Les

diagrammes

de

diffraction

qui

comportent des anneaux fins sont de deux types

différents,

chacun

caract6ristique

d’une

organisation

cristalline

precise (’).

A titre d’information, nous avons

porte

dans le

tableau I

1’espacement

de

Bragg

et l’intensit6 corres-

pondante

de leurs

principales

raies de

diffraction;

TABLEAU I

Espacement (d)

et intensité

(I)

des raies de

diffraction

des

formes

cristallines

C1

et

C2,

et du

polymère

P

(TF,

F. m et f

signifient

très

forte, forte,

moyenne

et faible).

(1) Bien qu’aucune reponse circonstancee ne puisse encore etre donnee aux questions qui concement la structure precise de ces

formes, reponse qui ne peut decouler que d’une etude approfondie

de ces systemes, notamment d’une etude par rayons X d’6chantillons orientes, il parait deja fort probable que les formes C1 et C2, qui sont

différentes de la structure du polymere pur, correspondent a des

structures de polymere solvate.

(5)

310

nous y avons

ajoute 1’espacement

et l’intensite des raies les

plus

fortes observees avec le

polymere

pur, 6tir6 en fibres

[7].

La forme cristalline

C1 apparait

a des

temperatures

inferieures a celles

qui correspondent

a l’existence de la

phase m6somorphe.

La r6v6ler par refroidis-

sement de cette derniere necessite un traitement

thermique approprie.

Par suite du

phenomene

de

surfusion dont nous avons

parle plus haut,

la forme

C1

ne fait son

apparition

que

lorsqu’on

a

pris

la

pr6-

caution de refroidir le

melange

a une

temperature

de

l’ordre de - 30 °C durant

quelques

heures. De

toute evidence, ce traitement a pour effet de favoriser la

germination

et rendre

possible

en

consequence

la

cristallisation

rapide

du

systeme

a

temperature

ordi-

naire. On voit alors tres bien, par diffraction des rayons X, que la creation de

C 1

se fait aux

depens

de la

phase nematique.

La forme

C2,

elle,

apparait

a

temperature plus

elevee,

generalement accompagnee

de la

phase

nema-

tique.

Nous n’avons pas fait une etude detaillee des conditions de son

existence;

mais nous avons remar-

que

que son

importance

diminue

rapidement

a mesure

que la

temperature

s’eleve et la dilution augmente.

Son domaine de stabilite semble recouvrir la zone

de fusion

progressive,

mise en 6vidence par micro-

scopie optique.

Les anneaux de diffraction

qui

la

caracterisent

presentent

des renforcements, indice de l’orientation des cristallites. Nous pensons que cette orientation est en relation avec la texture de la

phase n6matique

a

laquelle

la forme

C2

est associ6e,

texture

qui

est assez uniforme a 1’echelle du volume

de 1’echantillon irradie

(ro.I

0,2 mm).

3.3 PHASE

NEMATIQUE.

- L’6tude de la structure de la

phase n6matique

est difficile. Les

diagrammes

de

diffraction

qui

la caracterisent ne comportent, en effet,

qu’un simple

anneau diffus dont la mesure de

1’espacement

est tres delicate.

Apres quelques

essais,

nous avons estim6

qu’en

relevant le maximum de la distribution radiale de l’intensit6

diffusée,

nous pou- vions

repérer

de maniere suffisamment

precise ( ±

0,2

A)

le

signal

dans

1’espace r6ciproque.

D’autre part. les cliches ressemblent

beaucoup

a ceux de la

phase isotrope,

voire meme de 1’acide

sulfurique

pur,

qui presentent egalement

un anneau flou dans la

region

de

Bragg explor6e (d -

10

A).

11 ne faut pas

negliger,

enfin, une difficulte

supplementaire

- dont

il est

impossible

de verifier

l’importance

par la voie

exp6rimentale,

par suite de l’infusibilit6 du

poly-

mere - liee a la

presence possible

dans le clich6 d’une bande due a la

repetition p6riodique ( N

13

A)

des

unites monomeres le

long

de la chaine macromo-

16culaire. Cette bande viendrait se superposer ou se

juxtaposer

a celle due a

l’organisation nematique.

L’intensit6 de ce

signal

devrait

cependant

etre faible,

car l’unit6 monomere

comprend

en realite deux sous-

unit6s

pratiquement identiques.

Dans le cas des

phases m6somorphes

des

polymeres

a chaine

rigide.

comme les

polypeptides

ou 1’acide

desoxyribonucleique,

on a pu mettre en evidence, il y a

quelques

ann6es

[8], 1’organisation spontan6e

du

systeme

en des edifices

periodiques.

Ces molecules

sont non seulement

paralleles

entre elles, mais aussi

assembl6es suivant un reseau bidimensionnel hexa-

gonal.

L’examen de 1’evolution des raies de diffraction des rayons X

caracteristiques

de ce reseau en fonction

de la teneur du

systeme

en solvant a

permis,

d’une part. de montrer que ce dernier s’insere entre les macromolecules, pour les maintenir a des distances mutuelles d’autant

plus grandes

que la dilution du

systeme

est

importante,

et. d’autre part. de calculer la masse moleculaire par unite de

longueur

des chaines macromoleculaires. Dans la

plupart

des cas

consid6r6s,

les raies de diffraction des rayons X etaient fines et

indiquaient

par

consequent

une

organisation perio- dique

bien

développée.

Dans d’autres cas,

cependant,

notamment dans le cas des

phases gonflees

de

poly- peptides

de structure

cholesterique,

les cliches de

rdyons

X

comportaient

des raies floues.

Dans le cas de la

phase nematique qui

fait

l’objet

du

present

travail, nous avons

precede

d’une maniere

analogue.

Bien que les chaines macromoleculaires des

polyamides aromatiques

soient

plus

flexibles que les

molecules de

polypeptide

ou d’acide

d6soxyribonu- cl6ique,

nous avons admis

qu’elles

ont tendance à

s’assembler lateralement suivant un reseau bidi- mensionnel

hexagonal

du moins a 1’echelle locale.

La

presence

d’une raie

unique

et

large

dans le dia-

gramme de diffraction ne permet pas de d6montrer

avec certitude la veracite d’un tel

modele ;

c’est

pourquoi

nous avons cherche a

1’etayer

en

analysant

ses

consequences

en ce

qui

concerne 1’evolution de

FIG. 2. - Evolution de 1’espacement avec la dilution. 0 : solutions isotropes-solutions anisotropcs

(6)

1’espacement

de

Bragg correspondant

en fonction de la dilution. 11 est. en effet difficile a 1’aide des seuls

renseignements

que nous

poss6dons

de choisir avec

surete le mode de distribution des molecules dans

1’espace.

On peut aussi bien etre en

presence

d’un

assemblage

tres

p6riodique

de molecules

compl6te-

ment etirees, suivant un reseau bidimensionnel de faible extension,

qu’en presence

d’un

assemblage

de

type

liquide,

sans

sym6trie

locale

particuliere.

Quoi qu’il

en soit, la

position

du maximum d’inten- site dans 1’anneau de diffraction doit etre li6e a une

distance linéaire dans

l’assemblage

des molecules.

Pour

simplifier l’interpr6tation,

nous avons admis que cette distance est

egale

a la hauteur de la maille bidi- mensionnelle

hexagonale;

autrement dit, nous avons admis que la raie

correspondante

est le

premier

ordre

de diffraction de 1’edifice cristallin

(2).

11 est alors

possible

de calculer la relation

qui

existe entre le

diametre des anneaux de diffraction et la teneur du

systeme

en acide

sulfurique.

Sans entrer dans les

details de ce calcul,

qui

est

identique

a celui effectu6

pr6c6demment

dans le cas des

polypeptides [8],

6crivons

simplement :

Dans cette relation. d

represente 1’espacement

observe

pour 1’anneau de diffraction, D la distance de deux chaines macromoléculaires

voisines,

C la masse du solvant

present

dans le

systeme rapporté

a l’unit6 de

masse du

polymere,

M la masse mol6culaire de ce

dernier par

unite

de

longueur,

N le nombre d’Avo-

gadro,

et

YS Vp

les volumes

spécifiques respectifs

du

solvant et du

polymere.

Lorsque

l’on examine la

position

de 1’anneau de

diffraction,

on constate

qu’elle

est insensible 4 la variation de la

temperature.

C’est la raison pour

laquelle

dans

l’analyse

de nos

observations,

nous n’avons pas tenu compte de ce

facteur.

Dans la

figure

2, nous avons

porte (2 Nd2/J3 Mvs)

en fonc-

tion de C,

indépendamment

de la

temperature precise

du

systeme (Tableau II).

Nous avons choisi pour la

masse mol6culaire par unite de

longueur

la valeur

de 20 daltons.

Å - 1;

cette valeur

correspond

à une

longueur

de 12

A

pour l’unit6 monomere

(le

cote c

de la maille cristalline du

polymere

sec est de 12,9

A [7]).

(2) Dans l’analyse des cliches de rayons X des cristaux liquides n6matiques [9], on attribue 1’anneau de diffraction observe aux

interferences produites essentiellement par les molecules imm6- diatement voisines, prises deux a deux. paralleles et maintenues à

une distance d’approche D ; celles-ci peuvent prendre toutes les

orientations possibles, d’un point a 1’autre de l’echantillon. Dans

ces conditions, 1’espacement d observe est lie a D par la relation D = 1.17 d. Calculee de cette maniere, la distance D ne différerait donc de celle, D =

(2/,/3-)

d, calculee avec 1’hypothese d’une maille

hexagonale parfaite que d’environ 3 %, ecart qui est de l’ordre de grandeur des erreurs experimentales. Si nous n’avons pas retenu

ce modele liquide dans l’interpr6tation de nos resultats, c’est qu’il

ne permet pas de prevoir de maniere coherente et simple 1’evolution de d avec la concentration.

TABLEAU 11

Paramètres des

phases nématique

et

isotrope

On constate que, dans le domaine d’existence de la

phase nématique

d6fini par

microscopie optique,

a savoir 3,5 C 6, les

points exp6rimentaux

se

placent

bien sur une droite de pente

unitaire,

confor-

m6ment au modele

th6orique choisi;

de

plus, l’ordon-

n6e a

l’origine

de cette droite

(1,4), qui

est

6gale

au

volume

sp6cifique

relatif du

polymere

par rapport au

solvant,

est en accord

acceptable

avec celle

(1,3)

que l’on peut calculer a

partir

des valeurs de volume

sp6cifique

de 1’acide

sulfurique

pur

et du

polymere

cristallin

(Vp"

= 0,69

cm3 . g-1 [27]).

11 semble donc que le mode

d’assemblage

des macro-

molecules dans la

phase n6matique puisse

etre decrit de

fagon

satisfaisante par un reseau de type hexa-

gonal ;

de

plus,

la valeur de M choisie pour

interpreter

les resultats

indique

pour les chaines un etirement voisin de celui

qui

existe dans le cristal

(3).

Pour des dilutions

sup6rieures (C

> 7),

1’espace-

ment d semble se

stabiliser

autour d’une valeur cons- tante

(2 Nd2l,13- MT - 7,6);

bien que voisine de la valeur relative a 1’acide

sulfurique

pur, celle-ci s’en differencie a notre avis de maniere

significative.

Cette

constante,

jointe

a l’observation au

microscope pola-

risant de la

presence

d’ilots

bir6fringents disperses

dans un

liquide isotrope

semble

indiquer

la d6mixtion entre la

phase nematique

et la solution

isotrope.

4. Discussion et conclusion. - A 1’aide des seules donn6es

experimentales

que nous venons de rapporter, il est bien difficile d’aller tres loin dans

l’interpr6tation

de nos observations et

l’analyse

des

proprietes

de la (3) Nous avons essaye egalement un modele d’assemblage des

molecules suivant un reseau carr6. Dans cette hypothese. les donnees de 1’exp6rience doivent vérifier la relation :

En portant Nd2/MVs en fonction de C, nous avons obtenu une

ordonnee a l’origine (0,7) qui est incompatible avec la densite relative du solvant par rapport au polymere (1,3).

(7)

312

phase anisotrope

consideree. 11 est,

toutefois, possible

de faire un certain nombre de remarques et de commen-

taires

qui,

pour etre

fragmentaires,

ne laissent pas moins entrevoir l’int6r8t

qu’il

y aura a

poursuivre

le

present

travail de maniere

plus approfondie.

11 est d’abord

parfaitement

clair que la

phase m6somorphe

que nous avons 6tudi6e est bien nema-

tique.

Tant la texture

a fils

observ6e au

microscope,

que 1’evolution du

diagramme

de diffraction des rayons X avec la dilution -

qui

est

identique

a celle

relevee dans le cas des

polypeptides [8]

-, ou l’obten-

tion

[4]

de

phases cholesteriques

par addition de substances

optiquement actives,

constituent des argu- ments convaincants

qui appuien,t

et confirment cette conclusion.

L’existence d’une

phase n6matique,

dans

laquelle

les molecules ont tendance a s’orienter les unes

paral-

lelement aux autres, laisse supposer pour celles-ci une

rigidite

assez

grande.

Des considerations

th6oriques

sur

l’équilibre

des

phases pr6voient

en tout cas que les solutions de molecules en batonnets

rigides

s’ordon-

nent

spontan6ment

en

phases anisotropes

de type

n6matique

des que la

longueur

des molecules et la concentration du milieu deviennent suffisamment 6lev6es

[10].

Des considerations

compl6mentaires

sur des molecules en chaines

statistiques [11]

montrent

qu’il

est de meme

possible

d’obtenir

l’organisation n6matique spontanee

des solutions

concentr6es,

si la

rigidite

des

molecules, prise

ici dans son

acception statique,

purement

conformationnelle, d6passe

une

certaine valeur.

11 faut se

garder. cependant.

de considerer le pro- bleme en ces termes seuls, extremement

simples;

de nombreuses

questions

restent. en effet,

pos6es, qui

m6ritent r6flexion. La

premiere

concerne la confor- mation des chaines dans la

phase nematique. D’apres

les

diagrammes

de diffraction que nous avons enre-

gistr6s.

notamment

d’apres

leur evolution avec la

dilution,

on

peut

penser que les macromolecules sont 6tir6es et

rectilignes

a une echelle

qui

doit

depasser quelques

distances intercat6naires

(50-100 A).

Cette

lin6arit6 suppose une

regularite

considerable dans 1’enchainement des unites monomeres, et fait penser

au modele de macromolecule cite

parfois

en

exemple, qui

consiste a considerer celle-ci comme une

longue tige élastique.

fléchie

statistiquement

sous I’action de

1’agitation thermique [12].

La deuxieme

question

concerne le role du solvant dans ces

m6sophases lyotropes [13].

En

s’interposant

entre les chaines

macromoléculaires,

le solvant rompt,

tout d’abord. les liaisons intermol6culaires

(ici,

des

liaisons

hydrogene

tres fortes)

qui

assurent la stabilite

du

cristal;

suivant sa

qualite

dissolvante. il

peut

rendre

possible

1’existence de solutions

plus

ou moins

concentr6es,

donc

plus

ou moins aptes du

point

de vue

entropique [10, 11]

a former des

phases n6matiques.

Mais il peut intervenir

6galement

de maniere

beaucoup plus

directe. En se liant fortement au

polymere,

il

peut contribuer par

exemple

a etirer la conformation

des chaines et a renforcer leur

rigidite mecanique ;

il peut meme

participer a

1’etablissement d’interactions entre chaines voisines, favorables a

l’organisation nematique.

Une autre

question qui

se pose est de savoir si la

rigidite

des chaines n’intervient pas seulement dans

son

acception statique (chaines plus

ou moins

6tir6es)

mais

egalement

dans son

acception dynamique.

Des

polymeres

dont les molecules ont un module de flexion élevé ne sont-ils pas

plus

aptes que les autres a former des

phases n6matiques lorsqu’ils

sont en solution ?

La

comparaison

des

propri6t6s nematogenes

de

nombreux

polymeres

de nature

chimique

differente

serait tres instructive dans une tentative de

repondre

a ces

questions.

Citons, par

exemple,

le cas int6ressant des

polyalkylisocyanates, (-NR-CO-), qui,

tout

en ayant en solution une

longueur

de

persistance (500 A) [14] comparable.

sinon

superieure,

a celle

du

polymere

que nous avons 6tudi6 dans le

present

travail, ne sont pourtant pas connus pour donner des

phases n6matiques.

11 est temps de discuter maintenant brievement la texture d

fils

observes et ses

implications

sur les

propri6t6s

du milieu. Sans rentrer dans les details

qui

sont decrits ailleurs

[6], rappelons

que

les fils

sont des

lignes

de disinclinaison et

correspondent

a des

singu-

larit6s et des d6fauts dans la distribution

spatiale

du

directeur des molecules. Ils supposent la distorsion locale du milieu et sont de ce fait

6nerg6tiquement

couteux. On

comprend

donc

pourquoi

ils ont ten-

dance a se

raccourcir, jusqu’a

se resorber

parfois completement.

Dans le cas des cristaux

liquides nematiques

habi-

tuels,

dont les molecules sont de taille relativement

petite.

on peut

analyser 1’6nergie

de distorsion dans le cadre d’une theorie de milieu continu

[6].

Trois

modes de distorsion suffisent alors pour d6crire le

phenomene,

a savoir des distorsions de

divergence

du

directeur

(splay).

de torsion

(twist)

et de flexion

(bend).

Les constantes

élastiques correspondantes (K1. K2. K3)

sont

generalement

toutes du meme ordre

de

grandeur,

celle de torsion locale

(K2)

6tant toutefois

plus petite

que les autres. Dans le cas des cristaux

liquides macromoleculaires,

la

longueur

des molecules est

grande (ici

- 1 000

A)

et une th6orie de milieu continu ne doit pas

pouvoir s’appliquer

aisement,

car les distorsions

risquent

de ne

plus

etre

n6gligeables

a 1’echelle des molecules. Vraisemblablement - mais cela m6rite

plus ample

réflexion - la

rigidite

méca-

nique intrinseque

des molecules doit affecter sensi- blement la constante de flexion

(K3). qui

doit etre

plus

forte

qu’a l’ordinaire ;

les constantes de

divergence (K1)

et de flexion

(K3)

doivent, d’autre part. etre

couplees

d’une certaine maniere.

Quand

on essaye

d’analyser

dans ce contexte les

ph6nom6nes

observes, on est

frappe

par la facilit6 avec

laquelle

les

polypeptides [8], qui

sont pourtant cites

en

exemple

de

rigidite moleculaire

et les

polyamides

aromatiques [4].

dont la

rigidite

n’est pas

n6gligeable,

(8)

sont

capables

de foumir des

phases cholest6riques.

Apparemment.

la constante de torsion du milieu,

qui d6jd

pour les

phases n6matiques

habituelles est rela- tivement faible. n’est pas

profond6ment

affectee par la

longueur

des molecules et leur

rigidite.

11 en est

autrement des autres constantes de

divergence

et de

flexion. 11 est. en

effet,

int6ressant de noter a ce propos que, dans le cas des

polypeptides.

il n’a

jamais

ete fait

mention

jusqu’ici

de textures a

fils

ou a noyaux ; les solutions concentr6es de ces

polymeres

ont pourtant ete tres abondamment etudiees

[8].

11 semble que,

lorsque

la

rigidite

des macromolecules

n6matog6nes d6passe

une certaine limite. elle contribue efficacement a augmenter la valeur des

constantes elastiques

locales

(Kl , K3)

du milieu et a rendre peu stables les textures a d6fauts. II est

6galement

int6ressant de noter . la

grande

finesse des

fils

observes dans ce travail,

qui pourrait

etre

interpretee

comme un indice de la

flexion

possible,

mais relativement couteuse. des macromolecules. Certaines disinclinaisons sont, en

effet, capables

de se stabiliser et de donner des

fils

diffus

quand

leur cwur

s’etale ;

mais un tel processus

correspond

a la fuite du directeur des molecules dans la direction de la

ligne

et fait

appel

a la flexion lente du milieu

[6].

11 est

enfin,

int6ressant de

rappeler

la

presence

de

points anguleux

dans les

fils

que nous

avons

observes ;

cette

presence

est sans doute li6e à la

grande

difference

probable

dans la valeur des cons-

tantes

élastiques

locales de la

phase nématique (voir

remarque J. Friedel, page 140, De Gennes

[6]).

Ce travail a pu etre realise

grace

a

1’appui

financier

de la

Delegation

G6n6rale a la Recherche

Scientifique

et

Technique (conv. 73 . 7 .1602)

et 1’aide tant financi6re

que materielle et

technique

de la Societe Rhone Poulenc.

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