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Submitted on 1 Jan 1877
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BURDON SANDERSON ET PAGE. - On the mechanical effects and on the electrical disturbance
consequent on excitation of the leaf of Dionæa
Muscipula (Effets mécaniques et électriques produits par l’excitation des feuilles de Dionæa); Proceedings of the
Royal Society, t. XXV, p. 4II
C. Daguenet
To cite this version:
C. Daguenet. BURDON SANDERSON ET PAGE. - On the mechanical effects and on the electrical disturbance consequent on excitation of the leaf of Dionæa Muscipula (Effets mécaniques et électriques produits par l’excitation des feuilles de Dionæa); Proceedings of the Royal Society, t. XXV, p. 4II. J.
Phys. Theor. Appl., 1877, 6 (1), pp.132-133. �10.1051/jphystap:018770060013201�. �jpa-00237258�
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employé,.
M. Bleekrode se propose d’ailleurs d’étendre ses recher- ches et, enparticulier, d’essayer
d’autres moyens dedécomposi-
tion par l’électricité. C. DAMIEN.
BURDON SANDERSON ET PAGE. 2014 On the mechanical effects and on the electrical disturbance consequent on excitation of the leaf of Dionæa Muscipula (Effets mé- caniques et électriques produits par l’excitation des feuilles de Dionæa); Proceedings of the Royal Society, t. XXV, p. 4II.
La
première partie
du Mémoire établit que, si l’on touchelégè-
rement les
poils
d’une feuille deDionaea (Gobe-mouche),
le mou-vement des lobes de la feuille ne se
produit qu’après
un certainnombre de contacts, et
qu’il
s’écoule entre l’excitation et le mou- vementqu’elle
détermine un intervalle d’autantplus
faible que l’effetproduit
estplus grand.
Ces durées ont été évaluées à l’aide d’unchronographe pareil
à ceuxqu’emploie
M.Marey :
d’ailleurstout ce travail a été
inspiré
par le savantphysiologiste français,
etles méthodes
employées
étantjustement
cellesqu’il préconise,
lesrésultats de cette étude sont directement
comparables
à ceux destravaux de M.
Marey,
sur la contraction musculaire.2y excitations font fermer
complétement
la feuille.Les durées
indiquées
dans la dernière colonne sont nécessaire-ment évaluées un peu trop haut, dans le cas des
premières
excita- tions, à cause de la difficulté de saisir le commencement d’un mou- vement de très-faibleamplitude ;
mais elles surpassent debeaucoup
celles
qui, d’aprés
M.Marey,
se rapportent à l’excitation des muscles des animaux.Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018770060013201
I33
L’excitation
mécanique qui produit
le mouvement de la feuilleest accompagné de
phénomènes électriques remarquables. Après
avoir étudié l’état
électrique
normal de la feuille et reconnuqu’il
existe entre ses divers
points
des différences depotentiel,
que lesauteurs ont pu étudier à l’aide de l’électromètre de
Lippmann,
ilsont
employé
le mêmeappareil
à la recherche de la modificationélectrique produite
en unpoint
donné par l’excitation. A cet effet ils mettent l’une des électrodes en relation avec lepétiole,
l’autreavec une des
portions
actives de la feuille ; et,après
avoirréglé
laposition
de la surfacecapillaire
du mercure, ilsproduisent
l’excita-tion. Celle-ci a
toujours
pour effet d’accroître la différence de po-tentiel, de sorte que le mercure tend à s’écouler par l’orifice ca-
pillaire.
La variation
électrique apparaît É
de seconde aprèsl’excitation,
si les
poils
que l’on touche sont du même côté de la nervure mé- dianeque le point
étudié; s’ils sont du côtéopposé,
l’intervalle augmente d’environ1 4
de seconde. L’excitationproduite
par descourants induits ou autres, se succédant à intervalles
réguliers,
suitles mémes lois. La vitesse de transmission de l’excitation peut êtne fixée
approximativement, d’après
cesexpériences,
à 4111,4 par se-conde ; elle serait environ 600 fois
plus
faible que dans les nerfs desanimaux.
C. DAGUENET.
E. BUDDE. 2014 Notiz über das Verhalten der Electricität in Electrolyten (Marche de
l’électricité dans les électrolytes); Ann. de Pogg., t. CLVI, p. 6I8; I875.
Supposons
les électricités(positive
etnégative)
attachées auxéléments
(sons)
danslesquels
unélectrolyte
estdécomposable.
Sil’électrolyte
est du sel marinfondu, placé
dans un tube d’un milli- mètre carré de section, le courant d’intensité 1 donnera une vitesse de omm, 306 par seconde à chacun deséléments,
vitesseinsigni- fiante,
etqui,
si l’éther lumineux étaitidentique
avecl’électricité,
ne
pourrait
être décelée parl’expérience (1).
( 1) voir ce Journal, t. III, p. 228.