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On soufflait à l'oreille: «Près de la fontai¬ ne»

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Academic year: 2021

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LE BILLET

Av want que les artistes aient songé à imiter le mi¬

roir, ou avant que le miroir se mette à mimer les ar¬

tistes, les gens ont toujours recherché les images au fond de l'eau. Et la perfection du trait, ici, a toujours eu un rapport étroit avec la pureté de l'eau. Aussi parle-t-on de l'eau d'un regard, de l'eau du cœur, de celle de l'âme ou du sentiment. Et quand survient la fièvre ne dit-on pas que l'eau se trouble? Je crois que c'est Paul Valéry qui s'amusait à comparer le paysage, visible au travers d'un regard, à celui que l'on aperçoit, par le truchement du reflet, dans un lac ou une fontaine.

La .a lune poursuivie jusque dans le creux d'une fon¬

taine, fripée par les vagues, déformée par la main capricieuse d'un promeneur, ou par la nonchalance de deux amoureux, est-ce une image rivée au ro¬

mantisme d'un poète, ou ce souvenir arrimé à no¬

tre enfance?

A, Vussi loin que descend mon évocation, je décro¬

che des images de fontaines. Je les entends roucou¬

ler, pépier, poétisant sans heurts, réussissant le mi¬

racle de contrefaire le temps...

Tour à tour, l'on voyait se rassembler, autour de la fontaine ou du bassin comme on l'appelait autre¬

fois, les gens et les bêtes: les femmes qui venaient frapper et laver leur linge et qui tordaient les mots comme leur lessive; les bêtes qui se précipitaient dans la hâte de s'abreuver... En ai-je entendu des confidences dans le mauve vespéral!

L ,a nuit tombée, la fontaine devenait le refuge des amoureux. On soufflait à l'oreille: «Près de la fontai¬

ne». Et, l'heure venue, on cherchait à distinguer, par- delà le murmure de l'eau, le bruit des pas qui gon¬

flait le cœur!

Plus haut, dans le hameau grapillant les forêts, c'était la fontaine de bois, moulée dans un tronc, fo¬

rée à la hache. Et on obligeait le tuyau métallique à remonter le milieu d'une racine à la manière que l'on pousse une sonde dans une artère.

a 'ans le bois, l'eau possède une autre transparen¬

ce. Elle est si pure, qu'il est facile de distinguer les nœuds développant leur éventail de rides, sembla¬

ble à ces plissements que la joie ajuste autour des yeux.

Le -es teintes d'une rivière ou d'une cascade s'altè¬

rent selon que la lumière s'avive ou s'estompe. Dans cette eau féérique, l'herbe frissonne, les arbres croissent, le ciel s'étire, le soleil éclate On ne sait plus quel paysage est le plus beau: celui, vif et éclatant, qu'offre la nature; ou celui, vaporeux et poétique, que crée l'eau. Car l'eau crée, comme le peintre, un autre paysage, plus personnel, plus étrange, mysté¬

rieusement inspirateur. Picasso disait: Les plus beaux paysages sont au fond de l'eau.

L'EAU

DANS LA LUMIÈRE

La fontaine Tinguely, un attrait touristique pour Fribourg. Photo G Bd

Gérard Bourquenoud

(3)

4 Les réflexions de Rose-Marie 5 Onnens: un beau bénéfice

7 Joie de vivre avec les musiciens glânois 10 Les choses de la vie

13 Bellegarde: une région à découvrir 20 Jouez avec nous en écoutant les potins 21 Le sport automobile en Gruyère

22 Moto: Jean-Luc Papaux vers la plus haute marche 25 Tournoi de basket pour handicapés

31 Regards sur la nouvelle poste de Romont 34 Ballenberg: un but de promenade merveilleux 36 Pour que revienne le soleil sur les labours 38 Des bijoux qui tapent à l'œil...

39 La course aux œufs de Charmey

SOMMAIRE

Le Chalet du Soldat au pied des Gastlosen.

Voir notre reportage sur Bellegarde en pa¬

ges 13 et 15.

Nouvel office postal à Romont.

Notre reportage en pages 31 et 33.

Notre couverture:

La cascade de Bellegarde En parcourant ce village montagnard à pied, le promeneur comme le touris¬

te a la surprise de découvrir une très belle cascade de vingt-sept mètres de hauteur formée par une source abon¬

dante qui jaillit de la montagne pour se jeter dans la Jogne, rivière qui arro¬

se toute la vallée du même nom et qui alimente le lac de Montsalvens d'où l'eau est destinée à la production d'énergie. Avec une eau aussi fraîche que pure, la plante se fortifie, la fleur éclôt, l'arbre croît, l'herbe verdoie, comme le montre cette photo.

Photo G. Bourquenoud - FI

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RÉFLEXIONS.. SANTÉ

Zurich aller et retour...

J'accompagne un grand-papa qui va s'envoler pour la première fois vers l'Espagne. Sa famille est partie la veille avec le car, mais à son âge, le voyage en avion sera plus confortable. Au départ de Fribourg, le train est bondé. Des recrues se lèvent pour nous cé¬

der la place. En face de nous, une jeune dame yougoslave s'ins¬

talle et prend sa fille de 10 ans sur ses genoux. Elle parle alle¬

mand avec mon protégé, mais constatant que je n'y comprends rien, elle s'efforce de parler en français. Le trajet passe vite.

Avant de nous quitter, elle nous serre spontanément la main.

A notre arrivée à l'aéroport, nous bénéficions d'un accueil cha¬

leureux par un couple ami qui se démène pour faciliter les for¬

malités d'embarquement. Tout se passe par l'intermédiaire d'une hôtesse et nous pouvons tranquillement aller manger.

Mais au portillon d'entrée du restaurant, c'est la bousculade. Le maître d'hôtel, à l'œil de lynx mais d'une gentillesse et d'une ef¬

ficacité remarquable, groupe quelques voyageurs et nous pré¬

sente une table en deux temps trois mouvements. Priorité aux aînés. Chapeau ! Service rapide et soigné.

Après les embrassades, les au revoir et bon voyage, je me retrou¬

ve pour le retour dans le wagon-restaurant. Un jeune homme au visage fermé me sert... Pas un sourire... à personne. Vocabulaire réduit au strict minimum... C'est samedi, il pleut à verse et il est sûrement fatigué. J'allume une cigarette... une seconde. Après deux mégots, le cendrier est changé. On est stylé dans les trains suisses... Mais un sourire ne vaut-il pas un cendrier plein ou mi- plein si je continue à écrire?

Rose-Marie

Les produits Lima se trouvent dans les centres diététiques Biona.

DES CÉRÉALES

DE HAUTE VALEUR NUTRITIVE tr. Par le raffinement (farine blanche, riz poli, etc...), certains éléments nutritifs des céréales sont éliminés. Si, d'une part, c'est une perte pour notre nutrition, c'est, d'autre part aussi, une protection. Car, sur et dans l'enveloppe extérieure du grain se déposent souvent des résidus de pro¬

duits contre les parasites. Aussi les produits à base de céréales complètes ne sont-ils bons pour la santé que lorsque ces dernières proviennent de cultures biologiques contrôlées. C'est le cas des nouvelles galettes aux céréales Lima, de haute valeur nutritive. Elles sont savoureuses et cro¬

quantes, idéales à la place du pain à n'importe quel moment de la jour¬

née, au petit déjeuner, en tant que repas léger ou entre les repas, etc...

Lors de la fabrication de ces galettes, les céréales entières sont gonflées sous l'effet très bref de la chaleur et d'une pression simultanée. L'enve¬

loppe extérieure du grain, le péricarpe, éclate. Les composants nutritifs sont transformés sous une forme facilement digestible. Même les enzy¬

mes et les vitamines sont intégralement préservées par réchauffement très rapide.

Les galettes aux céréales, facilement digestibles, sont très appréciées des enfants également. Une galette ne représente que 29 kcal. Elle ne com¬

porte aucune adjonction de sucre. Une galette contient toutes les subs¬

tances énergétiques des céréales complètes : protéines, sels minéraux, vi¬

tamines, substances de lest. Dans les magasins de produits diététiques on trouve les galettes aux céréales Lima, en emballage cylindrique. Il y en a plusieurs sortes: au riz, au millet, au sarrasin ou au sésame.

Maison Magnin Santé S.A., La Chaux-de-Fonds 4

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NOTES MUSICALES

MUSICIENS SARINOIS À ONNENS Un bilan positif tant sur le plan musical que financier Le temps printanier dont nous avons été gratifié durant les trois jours de fêtes alors qu'il neigeait encore le dimanche précédent, a bien entendu joué un grand rôle dans l'immense succès populaire obtenu par notre fête. Ce succès était le meilleur remerciement qui pouvait être offert à toute la population de la paroisse qui a œuvré bénévolement durant de nombreuses soirées.

Le bénéfice brut avant paiement de la contribution au giron a légère¬

ment dépassé les 100 000 francs, ce qui constitue un record, un tel chif¬

fre n'ayant jamais été atteint, ceci malgré une nette augmentation des charges alors que la carte de fête pour les musiciens et le prix des con¬

sommations ont été maintenus à un niveau «populaire». 11 a été con¬

sommé durant ces trois jours : 4000 litres de bière, 3000 litres d'eaux mi¬

nérales, 2500 litres de vin, 1500 kg de viande et 3000 saucisses de veau, Schüblig ou hamburger ! Le bilan s'est révélé positif tant sur le plan mu¬

sical que financier. Et les cœurs ont tellement vibré dans ce village du¬

rant un week-end qu'on en parle encore dans les chaumières...

Michel Edelmann, président du CO

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ROMONT L*. U avril

« I* l«r an«! |»u I 3S* Fit«

d«i mmlfUM lllnoliM

PROGRAMME GENERAL DU 35- GIRON

DES MUSIQUES GLANOISES ROMONT

Jeudi 28 avril 20 h. 30 Halle des fêtes

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SUPER LOTO Fr. 10000.- de lots 20 séries 12 vrenelis (or) Vendredi 29 avril

16 h. 30 18 h.

20 h. 30 22.30- 2 h.

Ouverture de la halle des fêtes Formation bavaroise Concert de la

Metallharmonie de Berne Bal: Ambassador Sextett Entrée: Fr. 10.- dès 19 h, 30-

FÊTE DE LA BIÈRE EN SOIRÉE, CONCERT DE LA MET ALLHARMONIE DE BERNE BAL AMBASSADOR SEXTETT

Samedi 30 11 h.

11.30 - 12 h.

12. 12 h. 45 12.45 - 13 h. 30 14. 16 h. 30 17 h.

17.30 - 18 h. 30 20 h. 30 22.30 - 2 h.

avril

Ouverture de la halle des fêtes Les Cadets de Romont Le groupe d'accordéonistes Clair-Matin

L'Ensemble instrumental de la Gruyère Concours du Giron

Concerts à la cantine

Parade de la Musique Principale des Troupes de Marine de France Fanfare de Péry-Reuchenette Concert de gala de la Musique Principale des Troupes de Marine de France Dir. : A. Raucoules Bal Ambassador Sextett Entrée: Fr. 10.- dès 19 h.

ANIMATION CN VILLE

11 H. 30 Réception officielle dans la cour du Chétwu -, CONCERTS DES GROUPES INVITÉS CONCOURS DU GIRON PARADE ET CONCERT DE GALA DE LA MUSIQUE PRINCIPALE DES TROUPES DE MARINE DE FRANCE

BAL AMBASSADOR SEXTETT

Dimanche 1er mai

8 h. Ouverture de la halle de fêtes 8.30 - 1 1 h. 30 Concours du Giron

Concerts dans la halle des fêtes 1 2 h. Banquet officiel

13 h. 15 Fanfare de Péry-Reuchenette 14 h. 30 Cortège «La Joie de vivre»

1 6 h. Morceau d'ensemble des tambours 16.15 - 17 h. 15 Concert de la Musique Principale des

Troupes de Marine de France 1 7.30 - 1 9 h. 45 Big Band Frankye Bernard 20. -24 h. Bal: Ambassador Sextett

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(7)

NOTES MUSICALES

L ' a fin du XIXe et le commencement du XXe siècle voient la fondation de plu¬

sieurs Corps de musique dans le district de la Glâne et aussi la disparition de la Fanfare de Massonnens. Sont ainsi fon¬

dées les Fanfares de Rue, Sivi¬

riez, Villaz-St-Pierre, Vuisternens-dt-Romont et La Joux.

La Fanfare de Romont, fon¬

dée en 1818, suggère la créa¬

tion d'une Fédération glânoise de musiques. Le 15 août 1909, jour de l'Assomption, les Fan¬

fares de Rue, Siviriez et Ro¬

mont se réunissaient pour la première fois à Romont. Un cortège en ville et un concert donné par les trois sociétés sur la place du Poyet ont été orga¬

nisés. Mais il n'y eut pas de suite à cette première tentative de fonder cette Fédération glânoise de musique.

Pourtant, 10 ans plus tard, soit en 1919, la fondation de la Fédération refait surface, avec plus de chance semble-t-il. En effet, un comité est constitué:

à la présidence, M. Joseph Steinauer, président de la Fan¬

fare de Romont, M. Ed. Sey- doux de Romont, M. Giroud de Siviriez, M. Ph. Blanc de

Villaz-St-Pierre et M. Sudan de La Joux. Le dimanche 25 mai 1919, les Fanfares de Ro¬

mont, Rue, Siviriez, Villaz-St- Pierre et La Joux se donnent rendez-vous dans le chef-lieu glânois. La Fanfare de

Vuisternens-dt-Romont s'étant excusée. A 13 heures, départ des Fanfares de la Belle-Croix pour un cortège en ville et productions de chaque corps de musique à l'ancien Casino, à l'emplacement de l'Hôtel- de-Ville actuel. Un bel élan musical et amical qui hélas, n'aura pas de suite. Une bon¬

ne partie de ces Corps de mu¬

sique sont des Fanfares pa¬

roissiales et leur Chef spirituel, soit le Curé du villa¬

ge, était opposé à ce genre de réunion profane, estimant que ce sont des Fanfares créées pour les Fêtes religieuses et

dans le cadre de leur paroisse.

Avec ténacité, la Fanfare de la Ville de Romont remet ce pro¬

jet de Fédération glânoise des

Musiques en route et le 5 jan¬

vier 1931, une assemblée est fixée à l'Hôtel du Lion d'Or à

Romont, M. Paul Cochard re¬

présente la Fanfare de Ro¬

mont. Deux sociétés répon¬

dent à cette convocation et le

LA

FANFARE

DE

ROMONT

ET LE

GIRON

projet de Fédération des Mu¬

siques glânoises est enterré.

En mars 1944, une réunion des Musiques de la Glâne et de la Veveyse en vue de for¬

mer un giron échoue lamenta¬

blement.

Cependant, au début de l'an¬

née 1948, le jeune et dynami¬

que président de ta Fanfare de la Ville de Romont, M. Con¬

rad Codourey et son comité d'alors essaient à leur tour de ressusciter cette Fédération glânoise des Musiques. Ils s'entêtent malgré quelques échecs tant et si bien que la première Fête du Giron glâ¬

nois des Musiques a lieu à Ro¬

mont, le 24 avril 1949. Huit sociétés du district et une so¬

ciété invitée, la Fanfare de Neyruz, participent à cette

réunion qui se déroule sur un demi-jour. La société organi¬

satrice de la dernière Fête fonctionnait comme comité

du Giron jusqu'à la réunion suivante. Durant plusieurs an-

La fanfare de Romont a du cœur!

nées, ce fût ainsi jusqu'à la nomination d'un comité de Giron indépendant et réunis¬

sant des représentants de dif¬

férentes sections. Ces Fêtes de Musiques glânoises passèrent d'un demi-jour à 1 jour, puis 2 et maintenant 3 jours, quand ce n'est pas 4. Bien sûr, le Giron glânois des Musiques s'est étoffé et compte actuelle¬

ment 12 sociétés.

1988, verra pour la 4e fois se réunir le Giron glânois des Musiques à Romont, abstrac¬

tion faite des deux réunions de 1909 et 1919.

Paul Barbey

CORPS DES CADETS La Fanfare des Cadets de Ro¬

mont fut fondée en 1957 par une poignée de musiciens soucieux de maintenir l'effec¬

tif de la Fanfare de la Ville de Romont.

Grâce au soutien de la com¬

mune et à la sympathie de la

population, la Fanfare des Cadets acheta ses premiers instruments et ne cessa de travailler pour se produire à de nombreuses occasions de¬

vant un public de plus en plus enthousiaste. En 1964 les Ca¬

dets de Romont sont invités à

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COMITE Président:

Vice-Président:

Secrétaire:

Caissier:

Instruments:

Bibliothécaire:

Uniformes:

Jean-Denis CORNU Philippe MAURON Véronique DÉFFERRARD Roland BARBEY

Patrice VALLÉLIAN Daniel CORTHÉSY Christian BUGNON COMITÉ D'ORGANISATION Présidence: Marc FREY

Vice-Présidence: Jean-Denis CORNU Secrétariat: Véronique DÉFFERRARD Finances: Roland BARBEY

Réception: Xavier CORNU

Police - Santé - Transports : Economat:

Construction:

Personnel:

Cuisinier:

Bars:

Festivités - Animation : Concours - Concerts:

Cortège - Décoration:

Speaker:

Commissaires:

Publicité - Presse:

Loto:

Libretto:

Tombola:

Henri MENETREY Philippe MAURON Louis SCHUMACHER Daniel CORTHÉSY Jean-Elie GOBET Prosper MENDEZ Patrice VALLÉLIAN José KOLLY

Gabriel ROSSET Jacques BUACHE Richard TARRES Patrice VALLÉLIAN Christian KÖHLER Romain DÉFFERRARD Christian BUGNON André MENÉTREY 8

(9)

l'Exposition Nationale de Lausanne à l'occasion de la journée officielle du Canton de Fribourg. Cette prestation est restée pour tous les jeunes musiciens de l'époque un ma¬

gnifique souvenir qui leur a permis d'oublier tout le tra¬

vail et la patience que nécessi¬

te l'étude de la musique. A cette époque, M. Fernand Angéloz industriel à Romont équipa gratuitement les Ca¬

dets d'un très joli uniforme comportant un pantalon et un gilet bleu marine, ainsi qu'un bonnet de police et un nœuf papillon. Cet uniforme est d'ailleurs toujours fière¬

ment porté par nos Cadets.

Devant le nombre croissant de Corps de Cadets, M. Paul Barbey propose en 1972 de créer une Association Fri- bourgeoise de Cadets Musi¬

ciens, ce qui fut accepté. Cet¬

te Association s'occupe entre autre de l'organisation de camps de Cadets qui sont un complément nécessaire à la formation théorique et prati¬

que des jeunes musiciens. De plus l'Association, placée sous la présidence de M.

Jean-Denis Cornu, veille à ce que tous les deux ans une sec¬

tion organise une Fête Canto¬

nale des Fanfares de Cadets.

Au mois de mai 1987 les Ca¬

dets de Romont ont fêté leur trentième anniversaire. Toute une série de festivités se dé¬

roulèrent sous la cantine dres¬

sée pour l'occasion dans la cour de la Maison St-Charles.

En trente ans d'activité la Fanfare des Cadets a connu trois directeurs et quatre pré¬

sidents pour former quelque 350 musiciens. Lors de ce trentième anniversaire il fut fondé l'Amicale des Anciens Cadets de Romont qui a pour but de cultiver une saine ami¬

tié et de promouvoir de toute manière possible le progrès et le rayonnement de la Fanfare des Cadets de Romont.

Il est important de continuer l'œuvre de nos prédécesseurs, de maintenir une société telle que la Fanfare des Cadets de Romont. Elle représente une activité saine et enrichissante pour des jeunes de 8 à 15 ans qui ont besoin de s'exprimer, besoin de vivre en société.

Vive la Musique, Vive la Fan¬

fare des Cadets !

Le président Philippe Mauron

d'encadrement et 89 musi¬

ciens sous contrat.

Placée pour emploi sous l'au¬

torité du Général Gouverneur militaire de Paris comman¬

dant la lre Région Militaire, elle reste néanmoins Musique traditionnelle des Toupes de

ble du territoire national, mais aussi hors des frontières de l'hexagone.

Elle favorise la promotion des jeunes musiciens sous contrat en autorisant les cours dans les conservatoires et les con¬

cours d'entrée dans les grands

MUSIQUE PRINCIPALE

DES TROUPES DE MARINE La Musique Principale des

Troupes de Marine, ex Musi¬

que des Troupes coloniales créée en 1946, reçoit son titre officiel de «Musique Princi¬

pale» en 1952.

Depuis 1957, elle occupe dans la banlieue ouest de la région parisienne les locaux de la ca¬

serne Guynemer à Rueil- Malmaison.

En 1978, par arrêté du Minis¬

tre, elle figure sur la liste des sept plus grandes formations musicales des armées françai¬

ses. A ce titre, elle est placée sous le commandement d'un Chef de Musique des Ar¬

mées, assisté d'un Chef de Musique Militaire et d'un Sous-Chef de Musique.

Elle totalise 10 Sous-Officiers

Marine, c'est pourquoi elle se présente dans une tenue par¬

ticulière rappelant les mo¬

ments glorieux de la «Divi¬

sion Bleue» et les combats de Bazeilles en août 1870.

A raison de 160 jours par an environ, la Musique Princi¬

pale des Troupes de Marine assure des prestations en ré¬

gion parisienne, sur l'ensem-

orchestres professionnels.

Depuis le 1er août 1987, cette formation est dirigée par le Chef de Musique des Ar¬

mées, le Commandant Ar¬

mand Raucoules, assisté du Chef de Musique Adjoint Pa¬

trick Poutoire, du Sous-Chef de Musique Marcel Obringer et du Tambour-Major André Bail.

(10)

L'arbre, ami de l'homme, symbole de tou- vvj te création organique; l'arbre, image d'une construction totale. Outil précieux yfr dans la main de l'urbaniste. Expression ^

(11)

gfUNE CRÉATION SUISSEf|

v%«Pulchra» qui veut dire belle en latin, est W l'œuvre de Remo Bertolucci, un maître de la yfa création horlogère suisse. Cette montre n'est /// pas le fruit du hasard, elle est née de la natu Ys/V

vv^re qui nous rappelle à chaque instant la /// beauté. Sa création réside avant tout dans /// l'histoire d'une merveilleuse inspiration.

Toscan d'origine, établi depuis bientôt vingt ans dans la région de Bienne, Remo Berto¬

lucci a toujours été un passionné de l'art et de la mesure du Temps. G. Bd

^JNL.

Il fut une époque où nos arrière-grand-mères cousaient leurs habits et les fonds de culottes des garçons avec des machines à coudre du gen-

lionième machine à coudre, alors qu'au-X/y I

>///

re de celle que nous voyons sur cette photo, la- /^

machines. En 1913, ce fabricant sortait sa mil-/// î quelle a été inventée et construite en 1862 par /// yy

a~/x brication annuelle s'élevait déjà à un millier de //^

Georg Michael Pfaff. Dix ans plus tard, la fa-

/VVVÎ UNE CRÉATION G. BOURQUENOUD'

'jourd'hui, ce sont 1300 machines qui arrivent y/y 'chaque jour sur le marché de 130 pays. J//J

! Cette entreprise qui a toujours fait figure deV/!

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;iement pour l'industrie de l'habillement, de la^//

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BELLEGARDE

LA VILLETTE

'e village de 750 habitants est situé dans la partie la plus élevée de la

verte Gruyère. C'est un coin de terre qui a su conserver son cachet d'antan, où la pureté de l'air et sa tranquillité vous garantissent des va¬

cances exceptionnelles.

De plus, c'est une région magnifique où les buts de promenade sont fort nombreux et vous con¬

duisent sans cesse vers de nouvelles découvertes.

De village d'antan, Belle- garde (Jaun) est devenu une station touristique d'été et d'hiver. Son envi¬

ronnement estival com¬

me son enneigement hi¬

vernal attire chaque année des milliers de pro¬

meneurs et de skieurs.

C'est aussi un village pit¬

toresque, aux anciennes demeures de bois, où la

vieille église placée sous le vocable de Saint Etien¬

ne, a été classée monu¬

ment historique. En par¬

courant ces deux villages

qui ne forment qu'une commune, où la popula¬

tion est de langue alle¬

mande mais cent pour cent gruérienne, on cons¬

tate que rien n'a détérioré l'image de cette vallée montagnarde où le bois est encore le matériau noble de chaque nouvelle construction.

Bellegarde est une station qui, avec La Vil let te (Im Fang), met en valeur tous les atouts dont elle dis¬

pose.

N'étant qu'à trente minu¬

tes en voiture de Fri- bourg et de Bulle, c'est une région qu'il faut dé¬

couvrir l'espace d'une journée. Vous y apprécie¬

rez son calme, la beauté du paysage et l'accueil chaleureux qui vous sera réservé tant par la popu¬

lation que par les com¬

merçants. Bellegarde, c'est aussi le chant, la musique, le folklore, les traditions, la joie de vivre et l'amitié de ses habi¬

tants.

Texte et photos G. Bd Vue du centre du village de Bellegarde.

(14)

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TOURISME

UNE HEURE AVEC...

Edouard Buchs, président de la

Société de développement de Bellegarde

Avant qu'il ne quitte le gou¬

vernail de la Société de déve¬

loppement de Bellegarde - La Villette qu'il tient depuis dix ans, FRIBOURG ILLUS¬

TRÉ est allé s'entretenir une heure durant avec Edouard Buchs, cette personnalité de la vallée de la Jogne qui a toujours su maintenir des contacts très étroits avec la

rédaction de notre revue bi¬

mensuelle. C'est en effet en 1965 qu'il est entré comme secrétaire, fonction qu'il abandonna en 1970 du fait de son départ de la localité pour Tavel. Revenu dans son villa¬

ge d'origine en 1975, il fut nommé président de la Socié¬

té de développement de Belle- garde en 1978. Constamment

disponible, d'une serviabilité exemplaire, possédant un ca¬

ractère très ouvert, Edouard Buchs a déployé une intense activité durant ses quinze ans passés au comité. Ayant de plus en plus de responsabili¬

tés sur le plan professionnel, et estimant qu'un bail de dix ans à la présidence est large¬

ment suffisant, il quittera cet¬

te fonction lors de l'assemblée générale qui aura lieu le 7 mai prochain.

Notons encore que cet hom¬

me clairvoyant est le rédac¬

teur du journal de la commu¬

ne qui paraît chaque semaine, président du comité de direc¬

tion de la caisse Raiffeisen et du chœur mixte. Nous lui ex¬

primons notre plus vive grati¬

tude pour les excellentes rela¬

tions entretenues jusqu'à ce jour avec notre rédaction.

Objectifs de la Société de développement Fondée en 1943, la Société de développement de Bellegarde a pour objectif principal de faire connaître cette région à la population de notre canton et de notre pays, ainsi qu'à l'étranger, par le truchement de l'Office du tourisme qui se

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charge de l'information et de la location des chalets et ap¬

partements de vacances dont une quarantaine sont loués en permanence. Elle organise des visites d'alpages et des randonnées guidées, des ma¬

nifestations sportives, cultu¬

relles et de retrouvailles, com¬

me le rassemblement des ressortissants de la commune qui aura lieu une nouvelle

fois en 1989. Elle se charge du balisage et de l'entretien des sentiers pédestres qui s'éten¬

dent sur 80 km, elle a édité ré¬

cemment un nouveau dé¬

pliant en couleur qui a été envoyé à tous les offices du tourisme de Suisse, s'est occu¬

pée durant de nombreuses années de la rénovation de l'ancienne église qui date de 1228. Dès que l'intérieur sera

BELLEGARDE - LA VILLETTE

Aménagement d'un sentier par le comité de la Société de développement de Bellegarde.

restauré, celle-ci abritera le

«Cantorama» et deviendra un lieu de rencontre des cho¬

rales de notre canton.

Cette société a d'autre part aménagé une piste de fond qui s'étend de la commune charmeysanne à celle de Bel¬

legarde en passant par La Vil- lette. Pour ce faire, elle a acheté une chenillette et cons¬

truit des passerelles avec la collaboration et l'aide finan¬

cière de la Société de dévelop¬

pement de Charmey.

Comment est-elle financée?

Le financement se fait par l'encaissement des taxes de séjour, les cotisations des 400 membres que compte à l'heu¬

re actuelle la Société de déve¬

loppement de Bellegarde, parmi lesquels il y a les com¬

merçants, artisans et proprié¬

taires d'appartements de va¬

cances, les commerçants de

l'extérieur qui travaillent avec les deux localités, les mem¬

bres de soutien et les ressor¬

tissants de la commune qui vivent ailleurs.

Echo von Jauntal

Tel est le titre du bulletin local qui sort de presse chaque se¬

maine et qui compte au¬

jourd'hui quelque 460 abon¬

nés dont 225 dans la commune, le solde étant des ressortissants de Bellegarde - La Villette. Et relevons encore une chose qui est très agréa¬

ble dans ce coin de pays, c'est que dans sa population de langue allemande, la majorité parle assez bien le français, ce qui facilite grandement les re¬

lations entre les habitants du village et les touristes.

Merci Monsieur le Président et bonne continuation dans vos nombreuses activités.

G. Bourquenoud Le président de ta Société de développement est également responsable

du balisage des chemins pédestres. Une salle de séjour pour jeunes à la colonie des Gastlosen.

La colonie des Gastlosen a été entièrement rénové.

(18)

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75 ANS AUSERVICE DE LA CLIENTÈLE

RIRE ET SOURIRE...

Une dame présente sa gamine à un professeur de piano.

- Ma fille, affirme-t-elle, a déjà une bonne culture musicale.

- Vraiment?

- Tenez, dites-lui le titre de n'im¬

porte quelle chanson à succès.

Eh bien, elle vous citera aussi¬

tôt le titre du morceau gravé de l'autre côté du disque.

Un pianiste se présente au di¬

recteur d'une boîte de nuit.

- Vous savez, lui dit-il, je joue uni¬

quement d'oreille.

- Est-ce que vous ne seriez pas capable de lire une partition?

- Si. Mais j'ai pris l'habitude de ne pas garder mes yeux fixés sur le piano à mes débuts -

Au cours d'une réception, le maître de maison entraîne dans un coin un de ses invités.

- Puisque tu es avocat, lui dit-il, je voudrais te demander un tuyau. A combien revient un di¬

vorce, environ?

- Tout compris, répond l'autre, peut-être 4000 F. Pourquoi? tu songes à divorcer?

-Oui.

- Et pour quelle raison?

- Je suis amoureux fou de la sœur de ma femme et je veux l'épouser.

- Ecoute, fait l'avocat à son ami, connaissant très bien les deux, je peux rassurer que la diffé¬

rence au lit entre ta femme et ta belle-sœur ne vaut pas 4000 F.

alors que je venais d'être enga¬

gé dans un cabaret de strip¬

tease

★ *

Dans une salle de concerts, l'or¬

chestre achève un morceau très applaudi quand une dame se penche à côté de son voisin de fauteuil et lui murmure à l'oreille:

- Ce que j'aimerais, c'est qu'ils jouent la IXe Symphonie de

Beethoven.

- Mais, fait son interlocuteur, un peu surpris, c'est justement ce qu'ils viennent de terminer.

- Mon Dieu, gémit la dame, et personne ne me l'a dit... alors que c'est mon morceau favori!

- Pourquoi, demandait-on à un heureux papa, avez-vous en¬

couragé votre fille à abandon¬

ner le piano pour la clarinette?

- Parce que, dit le père, on ne peut absolument pas chanter en même temps qu'on joue de la clarinette.

L'avocat appelle sa cliente, en instance de divorce.

- Vous allez être contente, dit-il.

J'ai obtenu un arrangement correct pour chacun de vous -Correct pour chacun! s'écrie la dame Mais ça, j'en étais capa¬

ble moi-même Pour quoi croyez-vous que je vous paie?

18

(19)

LE MONDE LITTÉRAIRE Un album

illustré

sur la Suède Les Editions Silva vien¬

nent d'éditer un magnifi¬

que album illustré de 193 pages et 92 fabuleuses photos en couleurs sur la Suède. C'est à Walter Zweifel, jeune journaliste suisse qui a étudié et tra¬

vaillé en Suède, que l'on doit le texte instructif de lecture agréable et à Peter Frey, l'un des plus grands photographes suisses et auteur de toute une série d'albums illustrés, les fan¬

tastiques prises de vue. Ce dernier a parcouru le pays entier avec sa caméra au poing pour nous faire part de ses impressions en une succession d'images, qui captivent les lecteurs et les invitent à découvrir

Gérard A. Jaeger «noma¬

dise» entre la France et la Suisse. Il vit actuellement soit à Cannes, soit à Villars-Tiercelin, dans le Gros-de-Vaud. Bien que né en terre fribourgeoise il y a 35 ans, il voue à la mer une véritable passion. Elle l'a conduit d'ailleurs à y consacrer une thèse de doctorat en lettres parue cette année sous le titre:

Pirates, flibustiers et cor¬

saires (histoire et légendes d'une société d'excep¬

tion). Cet ouvrage, scien¬

tifique, philosophique et littéraire est pour son au¬

teur - il le dit lui-même - un point de départ et non d'arrivée. On lui doit, sur le même sujet, quatre au¬

tres publications, échelon¬

nées de 1983 à 1986, édi¬

tées à Lausanne et à Paris, dont il a tiré une partie de cette thèse intéressant au¬

tant les spécialistes que le grand public.

SV.Bei /»»teî/lVtsr Iw LA SUÈDE

les pays Scandinaves. Cet album illustré est un exemple parfait de l'excel¬

lente qualité d'impression des albums illustrés parus aux Editions Silva.

«La Suède»

disponible aux Editions Silva, Zurich 500 points Silva

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Jaeger, nous avons appris qu'il n'est pas marin et qu'il ne navigue pas sur un petit bateau dont il se¬

rait le capitaine. La mer, il la découvre à travers les li¬

vres d'aventure de son en¬

fance et pour la voir cha¬

que année avec ses parents durant un mois ou deux. Il apprend à la respecter et à la craindre en écoutant les récits des pêcheurs rencontrés par hasard, ce qui l'amène à s'intéresser aux légendes qui s'y rapportent. C'est par leur truchement qu'il deviendra un historien de la mer.

En Méditerranée ou sur d'autres mers, il existe en effet deux sortes de pira¬

terie: une piraterie com¬

merciale et une délin¬

quance maritime sur le plan économique. La pre¬

mière est le fait de grou¬

pes organisés et manipu¬

lés, dans les ports

tamment où les cargos sont fréquemment pillés d'une partie de leurs mar¬

chandises et où sont volés les biens des équipages.

Tout cela se déroule dans une certaine impunité.

La délinquance maritime est le fait de quelques hors-la-loi agissant indivi¬

duellement la plupart du temps et que l'on peut as¬

similer à des trafiquants de drogues, d'alcools ou d'autres marchandises prohibées. Cela se passe principalement aux Antil¬

les où se côtoient toutes sortes de nationalités et où se perpétue toute une tradition de contrebande entre les USA et l'Améri¬

que du Sud.

Dans cet adorable livre d'enfants, Albert Manser, fameux peintre appenzel- lois, décrit et dépeint - dans son style pictural ini¬

mitable - une année de sa vie d'écolier en pays d'Ap- penzell. Publication com¬

mune des Editions Pro Juventute et des Editions Silva, ce magnifique livre d'enfants vient de connaî¬

tre les honneurs du jury, qui l'ont déclaré plus beau livre suisse de l'année.

«P'tit Albert» retrace sa vie de tous les jours et des jours de fête ainsi que les tours joués par ses frères

Cela dit, les recherches de Gérard A. Jaeger sur la piraterie contemporaine ont abouti à la parution prochaine d'un nouvel ouvrage: La piraterie dans tous ses états (Ed.

ACL, Nantes).

Ajoutons qu'il prépare ac¬

cessoirement pour la télé¬

vision éducative, à Genè¬

ve, une série d'émissions sur le thème des aventu¬

riers de la mer, illustrées et commentées par des ex¬

traits de films mis à sa disposition par la cinéma¬

thèque suisse qui a son siège à Lausanne.

Mireille Kuttel

et sœurs et ses camarades d'école durant une année entière. La peinture pay¬

sanne appenzelloise, que l'on peut admirer sur 18 tableaux grand format en couleurs, présente d'in¬

nombrables détails amou¬

reusement élaborés qui charmeront aussi bien les enfants que les adultes.

«P'tit Albert»

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Albert Manser

! Les pirates de la mer,

hier et aujourd'hui

P'tit Albert

Un livre d'enfants appenzellois

(20)

★★★★★★★★★★★★

Les 4 opérations par «pécé»

DIVERS

q\ r "

:i-îù': :.

Règle du jeu:

Un jeu de réflexion...

Complétez les cases vides de manière à résoudre le calcul des rangées verticales et horizontales. Sept chiffres sont déjà indi¬

qués. Utilisez seulement les chiffres de un à neuf.

Solution dans notre prochaine édition

Solution des jeux précédents Chacun

à sa place...

Double sens Eus, sue - Elues, seule - Engager, regagne.

Z C F C D I R R RATEAU AGRAFAGE L

G Q N APPARAT 0 U G T V ü E E INVERSE R L F P A E TU T R RI C 0 FONTS TROUBLER N A 0 I E I E B U T T L E E PREMATURE

Quel prénom?

Quel prénom choisir lors de la naissance d'un en¬

fant?

Bien des parents se sont certainement creusés la tête pour découvrir le plus joli, le plus approprié. Le choix est en effet caution d'une série de facteurs.

Il y a des années, le nom du saint du jour, était tout simplement retenu com¬

me prénom de l'enfant qui venait de naître. La famil¬

le bourgeoise, pour ne pas dire noble, soucieuse de la tradition, reprenait le pré¬

nom du grand-père, voire de l'arrière-grand-père.

Chaque époque, chaque génération a sa mode et sa vogue. Le choix des pré¬

noms n'y échappe pas.

Les prénoms des apôtres, des saints ont été laissés de côté. Les prénoms des écrivains, des chefs

Avec un beau prénom, il aura le sourire toute sa vie!

d'Etat, de personnalités politiques ont, par contre, pris le pas. Et puis récem¬

ment, la vie a subi une énorme évolution en ce sens que les parents choi¬

sissent pour la plupart des prénoms de vedettes de ci¬

néma, du sport, de la mu¬

sique.

Le monde d'aujourd'hui est plus ouvert. Chacun connaît et vit, grâce à la presse parlée, écrite et audio-visuelle les événe¬

ments du monde entier.

Les Stève, Rodrigue, Ka- rim, Katia, Sidonie, Yann deviennent de plus en plus nombreux. Je connais des couples qui ont appelé leur fils Hypolite ou Ju¬

les, d'autres ont donné le prénom de Joséphine ou d'Alodie à leur fille. Ce qui est certain, c'est que les vieux prénoms revien¬

nent à la mode.

Jeunes couples, pensez donc suffisamment tôt au choix du prénom de votre héritière ou héritier, cela peut vous éviter des en¬

nuis à l'instant de la nais¬

sance. Quant au choix lui- même, n'oubliez pas que votre enfant portera ce prénom durant toute sa vie.

La formule de laisser la responsabilité de choisir au papa pour un garçon et à la maman pour une fille facilite parfois les choses. Mais en discutant en famille, c'est encore mieux.

G. Bd

20

(21)

LES SPORTS --

ASSOCIATION GRUÉRIENNE POUR LE SPORT AUTOMOBILE

De jeunes pilotes et des objectifs précis

1

"•"A«'* v i- ■ ' '* - -

Cette association destinée à faire mieux connaître et com¬

prendre ce qu'est vraiment le sport automobile, a été fon¬

dée il y a une douzaine d'an¬

nées et comprend au¬

jourd'hui quelque huitante membres qui s'acquittent chaque année d'une cotisa¬

tion. Sur les dix pilotes qu'elle compte à l'heure actuelle dans ses rangs, cinq sont d'authentiques Fribourgeois qui vivent et travaillent dans le canton. Si deux d'entre eux ont passé la trentaine, la ma¬

jorité a un peu plus de vingt ans, ce qui est relativement jeune comme l'est d'ailleurs le comité que préside M. Ber¬

nard Bertherin, de Charmey.

tesse sur des pistes réservées à cet effet.

Objectifs de l'association?

Ce sont d'abord de susciter l'intérêt de la jeunesse pour le sport automobile, soutenir les pilotes dans les courses, res¬

serrer les liens entre la Fédéra¬

tion romande et les différentes écuries, échanger des idées et créer une amitié entre les pilo¬

tes. Ceux-ci ne bénéficient que d'une minime contribution de leur écurie, soit 500 francs dès

la quatrième course, raison pour laquelle, chaque pilote a ses propres sponsors. Quant à l'association gruérienne pour le sport automobile, son bud¬

get annuel est de l'ordre de 20 000 à 30 000 francs. Il varie d'année en année selon les ac¬

tivités envisagées. Un objectif qu'elle souhaite atteindre dans un proche avenir, est celui de grossir ses rangs par l'arrivée de quelques dizaines de nou¬

veaux membres qui se pas¬

sionnent pour le sport auto¬

mobile.

G. Bourquenoud

Les dix pilotes qui font actuellement partie de ladite écurie. Photo fri

Vitesse ou esprit sportif?

Contrairement à ce que le pu¬

blic pourrait penser, les pilotes de cette écurie n'ont pas que la vitesse dans le sang, mais un esprit sportif qui, depuis quel¬

ques années, porte ses fruits. Il est évident qu'une voiture de course n'est pas construite et acquise uniquement pour l'admirer de nuit comme de jour, mais qu'elle doit être la machine avec laquelle les

«mordus» du sport automo¬

bile peuvent effectuer des courses de côte, des slaloms, voire même des épreuves de vi-

COMITE ACTUEL DU

«GRUYÈRE RACING TEAM»

Bernard Bertherin, président, Charmey - Jean-Pierre Fros- sard, vice-président, La Tour- de-Trême - Michel Dugenetay, responsable des pilotes, Châtel-sous-Montsalvens Claudine Lagrange, chef de presse, Bulle - Alexis Pythoud, caissier, Vaulruz - Nicolas Auderset, délégué des pilotes, Villars-sous- Mont - Jacqueline Uldry, se¬

crétaire, La Tour-de-Trême - Thérèse Maeheret, secrétaire, Bulle.

PILOTES

Roland Kränzen, 1967, méca¬

nicien, pilote licencié, Grand- villard - Yvan Berset, 1965, mécanicien, pilote licencié, Cormérod - Marc De Sieben- thal, 1963, mécanicien, pilote licencié, Ecublens/VD - Joël Moeckli, 1963, mécanicien, pilote licencié, Renens - Oli¬

vier De Siebenthal, 1961, mé¬

canicien, pilote licencié, Ecu¬

blens/VD - Serge Villetaz, 1958, viticulteur, pilote licen¬

cié, Leytron - Emile Ecoffey, 1962, réviseur de citernes, pi¬

lote licencié, Villars-sous- Mont - Nicolas Auderset, 1956, typographe, pilote li¬

cencié, Villars-sous-Mont - Kurt Baeriswyl, 1955, boulanger-pâtissier, pilote li¬

cencié, Alterswyl - Jean- Daniel Ducrest, 1964, étu¬

diant, pilote licencié, Bulle.

(22)

K :.ô-

Sa meilleure saison date de deux ans. Au guidon de sa Suzuki, Jean-Luc Papaux, 27 ans, de Ro- mont, enlevait le titre de champion suisse en cat.

750 cm3, grâce, entre au¬

tres, à un formidable dernier parcours en Tchécoslovaquie, lors de l'ultime manche du championnat helvétique.

Il devançait alors d'un petit, mais combien pré¬

cieux, point Edwin Wei- bel. Un homme qui cette saison à nouveau sera le principal adversaire du champion du Motoclub Glânois.

LA FETE EN

TCHÉCOSLOVAQUIE

« La moto sur route devenait trop dangereuse, à mon avis.

J'ai alors décidé de me lancer dans la compétition» expli¬

que Jean-Luc Papaux, qui jusque là avait aussi tâté du motocross. On était alors en

1983 et le jeune Romontois allait suivre une filière classi¬

que qui l'amènera aux com¬

pétitions réservées au 750 cm3. Débutant sur Kawazaki, il participait ensuite à la Cou¬

pe Yamaha (1984), puis au championnat suisse groupant les modèles de production (1985), avant d'enlever le titre un an plus tard. Un titre qui lui laisse un souvenir bien particulier, puisque, lors de cette fameuse ultime manche décisive, Jean-Luc Papaux dont le moteur de sa Suzuki 750 cm5 avait explosé, prit le

Accidenté en 1987, le champion glânois ne put défendre valable¬

ment ses chances. Ce qui ne l'em¬

pêcha pas de réussir quelques su¬

perbes courses dont une victoire en côte à Concise-Mutrux (notre photo). Phoio collection privée

LES SPORTS

JEAN-LUC PAPAUX

VERS LA

PLUS HAUTE

MARCHE!

En 1986, Jean-Luc Papaux remporte le titre de champion suisse en 750 cm'. On le voit ici (10), à l'entrée d'une courbe sur le circuit de Dijon- Prenois. Phoio collection privée

départ sur le circuit de Tché¬

coslovaquie au guidon d'un bolide prêté par un ami qui ne s'était... pas qualifié. On connaît la suite. Au terme d'une course extraordinaire

«J'ai dû serrer les dents», se souvient-il, il enlevait la vic¬

toire, le titre de champion

suisse et s'attirait les égards de la presse tchécoslovaque, très sensible à ce genre de sport, qui le lendemain dans ses colonnes, parlait du suc¬

cès d'un certain «Pappô».

A cela, le champion fribour- geois y pense certainement souvent. On comprend dès Sa superbe Suzuki GSXR est parfaitement rodée. Avec l'avantage de bien connaître son engin, Jean-Luc Papaux est prêt à poser quelques problè¬

mes à ses plus sérieux rivaux. Photo Bernard Marro

FIAN

>

lors mieux ses nouvelles am¬

bitions pour 1988, une année où il rêve encore de la plus haute marche du podium, après sa cinquième place fi¬

nale de l'an dernier. Une cin¬

quième place qui finalement ne le décevait que très relati¬

vement puisque, victime d'une chute au début de la saison, Jean-Luc Papaux ne put défendre valablement ses chances.

HISTOIRE DE CLAVICULE Accidenté (clavicule cassée), Jean-Luc Papaux fut donc tenu à l'écart des circuits au début de 1987. Sa blessure lui fit manquer la moitié des manches du championnat suisse, c'est pour cela que sa cinquième place finale corres¬

pond à un véritable exploit. A l'aise aussi bien en circuit que dans les courses de côte, le Romontois, sitôt remis sur pieds, réussissait un retour fracassant, avec notamment un chrono de 266 km/h sur la ligne droite d'Hockenheim.

De quoi soulever quelques

points d'interrogation. Sans cette fichue malchance, il eut sans doute été encore une fois le roi de la saison.

LE MEILLEUR BOLIDE

S'il voit en Edwin Weibel et peut-être Peter Krummena- cher ses plus dangereux ri¬

vaux pour cette année, Jean- Luc Papaux ne cache pas son ambition: «Le titre..., mais ce sera dur! » Pour atteindre son objectif, il mise bien sûr sur la fiabilité de sa superbe Su¬

zuki GSXR, soigneusement préparée sur le banc d'essai de Gilbert Pichard, un orfèvre en la matière. Même si Jean- Luc Papaux ne bénéficie pas de tous les avantages du pro¬

fessionnel Edwin Weibel, pour citer un exemple, la con¬

fiance l'habite: «La moto a développé 116 CV au banc.

En plus, c'est le meilleur boli¬

de que je n'ai jamais possédé.

Avec l'avantage de le connaî¬

tre parfaitement pour avoir roulé avec l'an passé, je crois que j'ai mes chances... ».

Affaire à suivre.

Marcel Brodard 23

(23)

LES SPORTS

ROLF WEHREN:

un prétendant à la couronne fédérale

A vingt et un ans - il les a fêtés le 24 février dernier - Rolf Weh¬

ren est détenteur déjà de seize couronnes, dont celles très con¬

voitées, de l'Innerschweiz et du Lac Noir. Ce lutteur au gabarit impressionnant -188 cm et 100 kg - figure parmi les plus sûrs espoirs fribourgeois de la lutte suisse.

Couronné romand à l'âge de 17 ans, le boulanger gruérien faillit intégrer le clan - très fer¬

mé - des couronnés fédéraux à Sion en août 1986. En septiè¬

me passe, Wehren fut déclaré vainqueur du Bernois Urs Geissbühler, résultat qui lui aurait permis de décrocher la couronne fédérale et ce indé¬

pendamment de l'issue de la dernière passe. Hélas, le jury revint sur sa décision pour le déclarer vaincu! «Ce fut ma plus grande déception enregis¬

trée au cours de ma carrière», et d'enchaîner sur un ton se¬

rein: «Cette décision, malheu¬

reuse pour moi, me sert indi¬

rectement de motivation supplémentaire dans les pro¬

chaines fêtes». Et de peser en¬

core ses mots: «L'année pro¬

chaine à Stans, je ne supporterai pas un deuxième affront de ce genre. A la pro¬

chaine Fête fédérale de 1989 je veux réussir; je crois ferme¬

ment que je peux réussir». Au bénéfice d'un registre techni¬

que très élaboré, le membre du club de la Gruyère avoue une grande admiration pour le double roi de la lutte Ernest Schläpfer mais confie: «Je ne cache pas non plus que je con¬

sidérais comme mon idole Gaby Yerly lorsque j'ai débuté dans ce sport. J'ai eu l'occa¬

sion de mesurer sa progression au cours des dernières sai¬

sons». Gaby Yerly et Michel Rouiller - les deux couronnés fédéraux du club de la Gruyère - sont les deux leaders ro¬

mands; à l'articulation de ces deux noms réputés, Rolf Weh¬

ren avoue sincèrement: «Je souhaite les chatouiller (!) le plus vite possible. Mon vœu est de les mettre au dos, si pos¬

sible cette année déjà». Weh¬

ren tient à souligner que son affirmation n'a rien de préten¬

tieux: «Avec l'entraînement intensif auquel je me suis as¬

treint durant tout l'hiver, cette ambition me paraît entrer dans le domaine de la logique.

Et, sur la base des résultats en¬

registrés l'année dernière, je Après avoir amené son adversaire à terre, le talentueux Rolf Wehren (à gauche) ne lâche plus sa proie qu'il va finir par vaincre de façon fort spectaculaire. collection privée

me sens capable de poursuivre ma progression cette saison».

Optimiste de nature, enthou¬

siaste également, le boulanger gruérien s'intéresse à tous les sports en général mais recon¬

naît avoir un penchant pour le tennis et le ski. Un autre hoby? «Oui, la cuisine me plaît beaucoup». Se sentant bien dans sa peau «C'est vrai que je bénéficie d'un entoura¬

ge favorable», Rolf Wehren est le seul Fribourgeois à être parvenu à vaincre le roi de la lutte actuel Henrich Knüsel!

D'accord c'était aux Etats- Unis et en fin de saison mais ce succès est tout de même ré¬

vélateur.

cir

F RI BOURG ILLUSTRÉ Fonde en 1945 Rte de la Glâne 31

1701 Fribourg Revue bimensuelle d'information et d'actualité paraissant le premier et le troisième vendredi de chaque mois. Organe officie! de l'Asso¬

ciation Joseph Bovet et des Fri¬

bourgeois «hors les murs».

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lustrations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction.

Celle-ci n'assume aucune respon¬

sabilité concernant les manuscrits et photos non commandés.

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(24)

LES SPORTS

QUATRIÈME TOURNOI DE BASKETBALL POUR HANDICAPÉS MENTAUX Les samedi et dimanche 23 et 24 avril prochains, aura lieu pour la quatrième fois consécutive, le tournoi suisse de basketball pour handicapés mentaux. Vingt équipes venues de tous les coins de Suisse se retrouveront à Villars-sur-Glâne, à la halle du Platy le samedi dès 14 h et le dimanche dès 9 h 30. La remi¬

se des prix et la clôture auront lieu vers 15 h 30.

Didier Coquoz (2e rang à gauche) avec son équipe «Les Bolzes-Slars».

Quelle joie pour cet handicapé que de recevoir une coupe des mains de M. Dominique de Buman, conseiller communal.

humaine, amitié, fierté de voir

«mon équipe» remporter la coupe «Fair Play» offerte par la ville de Fribourg.

L'ambiance plus que chaleu¬

reuse a surpris les spectateurs et les a sensibilisés vers des problèmes réels pour une inté¬

gration plus grande au sein de notre société.

Passez par la halle du Platy en ce début de printemps et venez les encourager. Ils méritent votre intérêt et l'esprit de cette journée vous apportera un rayon de soleil.

Rose-Marie Ce tournoi, mis sur pied par

Didier Coquoz, président et organisateur voit ses équipes doubler en 4 ans. Il faut avoir vécu une de ces journées pour se rendre compte du travail ex¬

ceptionnel des moniteurs et de leurs joueurs. Travail de pa¬

tience et de dévouement ré¬

compensé par la joie et la sa¬

tisfaction de ces sportifs au plein sens du terme.

L'année dernière, à la halle de Ste-Croix à Fribourg, j'avais pris en charge une équipe de Saxon. Je ne saurais vous dire ce que cette journée m'a ap¬

porté. Joie, contact, chaleur

Instantané sur deux équipes en action.

9:

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25

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LES ARTS

IjOIS GREENFIELD

« II est autant de façons de photographier la danse que de la cho¬

régraphier. La plupart du temps, l'objectif est placé dans la salle, cependant que l'artiste évolue sur scène, conformément aux règles du jeu acteur-spectateur. Figée sur papier glacé, la photographie restitue alors comme un instant de grâce arraché au temps.

L'Américaine Lois Greenfield fait bande à part. Plus question pour elle de se muer en documentaliste, voire en archiviste de la danse. C'est à une recréation qu'elle procède. En studio. Ceci ex¬

plique sans doute cela. Les images de Lois Greenfield comptent parmi les plus saisissantes qu'il nous ait jamais été donné de voir.» Jean-Pierre Pastori Une exposition réalisée en collaboration avec la Fondation natio¬

nale de la Photographie, Lyon.

COLLECTION ET PATRIMOINE Une entreprise comme l'Arc lémanique n'aurait pas été en¬

visageable sans les comman¬

ditaires ni le mécénat. Mettre au travail dix photographes et onze écrivains, sur l'explora¬

tion nouvelle d'un lieu consa¬

cré, implique des moyens. Le Musée de l'Elysée se félicite d'autant plus de l'appui don¬

né au projet que toutes les photographies réalisées vont enrichir sa collection, et donc le patrimoine.

La photographie a été long¬

temps négligée dans notre pays. Il faut saluer l'effort exemplaire de l'Etat de Vaud qui lui consacre beaucoup plus que tous les cantons et la Confédération réunis. Il n'empêche que le temps per¬

du rend difficile l'acquisition d'archives photographiques après que l'acharnement des musées américains, et surtout de la Fondation Getty, en a fait vertigineusement monter les cours. Il faut réagir, sauver ce qui peut l'être de la photo¬

graphie du XIXe siècle, pour

L'ART DE LA PHOTOGRAPHIE MUSÉE DE L'ÉLYSÉE, LAUSANNE JUSQU'AU 15 MAI

Marc Trivier, «Lepeintre Francis Bacon, Londres», 1981.

MARC TRIVIER

«Je connais un photographe que vous ne connaissez pas, un étrange jeune homme. Rencontrez-le!» C'est ainsi qu'Henri Mi¬

chaux parla de Marc Trivier à Robert Delpire, qui l'engagea à ve¬

nir me voir. Notre décision de montrer son travail et de participer à l'édition de son catalogue précède donc la célébrité que lui vaut maintenant l'octroi de la plus haute distinction américaine, l'In¬

ternational Center of Photography Award du meilleur jeune pho¬

tographe de l'année 1988. Ce tapage effarouche Marc Trivier, qui opère toujours en solitaire. Depuis plusieurs années, il donne pré¬

sence photographique aux grands noms qu'il admire et dont on sait combien l'approche demeure difficile. Il y faut une profonde connaissance de l'œuvre, une patience obstinée et discrète, une concentration de tous les instants. Au terme de cette quête (pour ne pas dire de cette traque), Marc Trivier réalise une galerie de portraits, d'une maturité exceptionnelle, et constitue, en face à face, une étrange famille où se trouvent naturellement réunis les hommes célèbres, les malades mentaux et même les bêtes qu'on abat. Charles-Henri Favrod

'"Hfi éviter le risque de ne plus la

consulter désormais qu'aux seuls Etats-Unis, et acheter la photographie contemporaine qu'à juste titre le siècle pro¬

chain nous reprochera sinon d'avoir ignorée.

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