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Le billet Etre à l'écoute

des gens

Combien sont-ils à chercher la personne à qui se con¬

fier? Des centaines, si ce n 'est un millier rien que dans notre canton. Hommes, femmes, pauvres, divorcés, veufs, jeunes filles enceintes, personnes âgées, jeunes gens au chô¬

mage, qui chaque soir sont à la recherche de quelqu 'un à qui parler. Une personne à qui ils ne voudraient demander qu'un petit service: qu'elle les écoute, qu'elle les laisse parler, qu'elle leur permette de s'exprimer dans leur propre langage, qu'elle partage leurs soucis et leur apporte un peu de baume sur le cœur!

si ILLUSTRE

Il y a effectivement la ra¬

dio avec son émission

«La ligne de cœur» animée par Roselyne Fayard, la¬

quelle procure un immense réconfort à toutes ces per¬

sonnes qui ne savent pas à qui parler. Un simple coup de fil remonte très souvent le moral. Malheureusement, cette conversation télépho¬

nique n'élimine pas la soli¬

tude ou le cafard d'être seul dans sa chambre, dans sa maison, dans la rue où au¬

cun passant ne se préoccupe de votre sort. Fréquemment sur les ondes, on entend des voix qui expriment un pro¬

fond désarroi ou encore qui ont l'impression d'être abandonnées par la société.

Les quelques instants que cette animatrice partage avec des interlocuteurs de tous horizons apportent sans aucun doute une pin¬

cée de bonheur qui les re¬

met d'aplomb l'espace d'une soirée ou d'une nuit.

Et, le lendemain, la solitude pèse à nouveau.

Même si Roselyne Fayard a le don d'écouter ses auditeurs, elle

ne peut remplacer la tante à laquelle, à une certaine époque, on venait confier tout ce que l'on avait sur le cœur. Elle n'est pas là non plus pour résoudre les pro¬

blèmes des autres. D'ail¬

leurs, qui le peut vraiment?

Non, elle est une confidente qui, par sa bienveillance exemplaire, permet à cha¬

cune et à chacun de se sen¬

tir mieux dans sa peau. Le fait de se parler à eux- mêmes, les uns pour les autres, de lever le voile sur ce qu'ils ressentent de la vie, de l'amour, du chagrin, de la maladie, du racisme, de la différence, de la mort, il y a comme une chaîne de solidarité qui s'instaure, alors que l'absence de visa¬

ge restitue leur plénitude à la parole comme à l'écoute.

Les gens ne parlent pas à la radio, mais à Roselyne Fayard elle-même. A quel¬

qu'un qui est là, chaque soir de la semaine, et que l'on a l'impression de connaître à force de l'entendre. Je se¬

rais tenté de dire, comme Victor Hugo: «On connaît mieux un homme par ce qu'il rêve que par ce qu'il pense.»

La toile de fond de tout ça? La solitude dans la majorité des cas. Mais une solitude qui ne veut pas toujours dire que ces gens sont seuls. La vérité toute pure c'est qu'ils ne trouvent personne dans leur entoura¬

ge à qui vraiment se confier.

Pour la plupart d'entre eux, parler est une fonction vita¬

le, tout comme respirer, manger et boire. Et pour que tout cela s'accomplisse, il faut de l'écoute, de l'air, du pain et de l'eau. Contrai¬

rement à ce que beaucoup pourraient penser, la lune n'a aucun effet sur la solitu¬

de, le fœhn, en revanche, a une certaine influence sur la fréquence des appels, com¬

me d'ailleurs l'approche des fêtes de fin d'année, temps qui n'est pas consi¬

déré comme béni par les dé¬

primés et que c'est à l'in¬

connu rencontré sur le banc d'un jardin public que l'on confiera l'essentiel de soi- même.

Gérard Bourquenoud

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ILLUSTRE Sommaire 20 février 1998 - N° 4 5 Nous les jeunes

Puberté: une étape dans la vie

Chez la fille, la puber¬

té c'est le passage qui fait qu'elle devient une femme. L'adoles¬

cence est elle aussi une étape essentielle qui permet à l'être humain de conquérir son indépendance et de mûrir son caractè¬

re.

6 Evasion

Entretien avec un navigateur 9 Sourire à la vie

Visages d'enfants 10 Le chemin à deux

Une union éternelle La cérémonie religieuse Caresses

1 8 Nos aînés

Le home de Siviriez a 60 ans Des manifestations mar-

ueront tout au long e cette année l'anni¬

versaire du Foyer de Notre-Dame Auxiliatri- ce de la paroisse de Siviriez, devenu home médicalisé en 1991.

Des chambres de rési¬

dents sont encore li¬

bres, pour qui serait intéressé.

26 Propos de table

Le fenouil, une saveur méridionale 28 Horoscope

De quel signe êtes-vous?

30 Entreprises de nettoyage Des spécialistes de la propreté

Nous voulons parler des entreprises de nettoyage de notre canton qui, après chaque construction ou rénovation d'im¬

meubles, inondations ou incendies, inter¬

viennent dans les plus brefs délais pour re¬

mettre les locaux propres en ordre.

34 Les sports Gottéron rajeunit

35 Le patê d'intche-no La Tenâbya d'Intrè-No 37 Contes et légendes

Le Singe cornu 40 Hommage à...

Ceux qui nous ont quittés

Ancien joueur de Gottéron, aujourd'hui chef technique, Marc Leuenberger travaille dans la discrétion et fait preuve d'un enga¬

gement à cent pour cent pour son équipe qu'il veut dynamique et efficace.

20 Loisirs

Carnaval de Broc 22 Huitième district

Fribourgeois de Prilly et de Vevey 24 Divertissements

Mots croisés 25 Images d'antan

Trois classes de la Haute-Sarine

NOTRE COUVERTURE Quel partenaire pour la vie?

«J'ai trouvé l'homme ou la femme qui correspond à mon attente, donc je me marie.» Un rêve qui se concrétise par un acte solennel et une cérémonie à l'église, ainsi que par une fête qui donne l'étincelle à un nouveau bonheur.

CETTE ROBE DE MARIÉE «ALBI» EST UN MODÈLE PRONUPTIA, PARIS.

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La puberté: une étape

dans la vie d'une fille

Nous les jeunes

iffl ILLUSTRE

A quel âge commence la puberté? Tout le monde n 'est pas pubère au même âge. Elle varie entre 9 et 10 ans en moyenne chez la fille et vers 11 et 12 ans chez le garçon. Elle se caractérise par certains faits, et notamment l'ac¬

croissement des organes génitaux chez le garçon, l'apparition de poils pu¬

biens chez les deux, etc...

Chez la fille, la puberté c'est le passage qui fait qu'une petite fille devient une femme. Elle est marquée par un événement très important: l'arrivée des premières règles. Les règles apparaissent en moyenne vers 12 ans, mais chacune grandit à son propre rythme et il n'y a aucune raison de s'inquiéter si les règles tardent à arriver. Si à 15 ans elles ne sont pas appa¬

rues, il est conseillé de consul¬

ter un médecin.

Les premiers signes externes de la puberté

Au fil des mois, le corps se modifie tout doucement, la croissance s'accélère, la taille s'affine, le bassin s'élargit et la poitrine se développe. Des poils apparaissent sous les ais¬

selles et sur le pubis.

Les premiers signes internes de la puberté

A l'intérieur du corps, les ovaires augmentent de volume et les ovules sont préparés. La paroi vaginale s'est renforcée, ainsi que celle de l'utérus.

L'apparition des règles est souvent précédée de pertes glaireuses plus ou moins abon¬

dantes selon les cas. Ces bou¬

leversements physiques sont dus aux hormones féminines:

la progestérone et les œstro¬

gènes, ainsi qu'aux hormones masculines: les androgènes.

Les hommes et les femmes possèdent ces deux types d'hormones, mais dans des proportions différentes. Ce système hormonal est géré par une petite glande située à la base du cerveau et qui s'appel¬

le l'hypophyse.

Les premières règles

L'attente des premières règles est une période dans la vie d'une adolescente où se mê¬

lent à la fois appréhension et espoir. Même si la plupart des adolescentes ressentent les règles comme gênantes, elles sont tout de même fières d'être devenues femmes et de pou¬

voir devenir mères. Les pre-

commes des boutons, les che¬

veux sont ternes et la peau est grasse. Ces caractéristiques sont dues à l'intense activité hormonale. Les boutons sur le visage sont provoqués par une sécrétion excessive de sébum dans les spores de la peau, sti¬

mulée par l'excès de testosté- rone. Si le sébum bouche les pores de la peau, il provoque des points noirs.

Les règles

Les règles surviennent généra¬

lement tous les 28 à 30 jours.

Mais durant les premiers mois, elles peuvent être plus espa¬

cées et très irrégulières. Elles durent en moyenne entre 3 et 6 jours et leur abondance varie selon les mois et chaque jeune fille. Le cycle menstruel peut

PHOTO CAMPTÎS MANOR mières règles signifient donc que les organes reproducteurs de la jeune fille fonctionnent correctement et se préparent chaque mois à une éventuelle fécondation. L'arrivée des pre¬

mières règles s'accompagne souvent de signes disgracieux

I

être affecté par divers facteurs extérieurs, comme par exem¬

ple: un choc émotionnel, un changement de climat ou une contrariété. Avant l'arrivée des règles, certains petits signes peuvent se manifester, comme de la fatigue, une cer¬

taine irritabilité ou de l'émoti- vité. Les hormones jouent éga¬

lement un rôle. Les seins sont plus sensibles que d'habitude et parfois gonflés.

Les protections

Il existe aujourd'hui plusieurs sortes de protection, depuis la serviette en passant par le tam¬

pon.

La serviette périodique Il existe des serviettes épaisses, plates, minces, pliées sous pochette ou ultraminces.

Leur performance n'est pas forcément proportionnelle à l'épaisseur. En revanche, plus une serviette est mince, plus elle est discrète. Cependant, si vos règles sont assez abon¬

dantes, voire même très abon¬

dantes, il est préférable d'utili¬

ser des protections épaisses.

Les tampons

Lorsqu'une jeune fille a ses premières règles, la question qu'elle pose généralement c'est de savoir si elle peut uti¬

liser des tampons hygiéniques.

Il est tout à fait possible d'uti¬

liser des tampons, mais tout au début des règles il est préfé¬

rable de mettre des serviettes, puis au bout de quelques mois on peut essayer les tampons.

Ces derniers sont de diffé¬

rentes tailles et permettent ain¬

si de pratiquer tous les sports en toute liberté. Les tampons existent avec ou sans applica- teur. Les femmes choisissent le système d'insertion qui leur convient le mieux.

Quel que soit le type de pro¬

tection choisi, il est conseillé de changer de protection 4 fois pas jour et d'avoir une bonne hygiène.

© MULTI-AD SERVICES EUROPE 5

(6)

ILLUSTRE Evasion s Gérard Bernet

navigue

en passionné

avigateur éméri- te, Gérard Bernet connaît le lac de Neu¬

châtel par cœur. Avec son voilier, il n 'a de ces¬

se de le sillonner. L 'âme marine, cet enfant d'Es- tavayer-le-Lac en parle avec passion.

Rencontre.

Debout, immobile, fa¬

ce au lac, l'homme scrute l'ho¬

rizon. Il hume l'air, interroge le ciel. Tout de jaune vêtu, sa silhouette se détache presque ironiquement du bleu profond des eaux calmes du lac de Neuchâtel. Un bonnet de laine enfoncé jusqu'aux yeux, Gé¬

rard Bernet est un fidèle navi¬

gateur du port d'Estavayer- le-Lac. Sa passion, il la vit in¬

tensément.

Presque comme sa poche Né à l'ombre du château sta- viacois, Gérard Bernet s'est imprégné de l'air lacustre de¬

puis sa plus tendre enfance. Le lac, il a toujours vécu avec et le connaît presque comme sa

Gérard Bernet: «On doit res¬

pecter le lac, en faire un allié et non un ennemi. » PHOTO MJ

poche. Adulte, il en a fait son moyen d'évasion, le support de son rêve de bambin: naviguer, pos¬

séder un bateau, être le maître et l'ami des eaux capricieuses du grand lac. C'est du reste grâce à un ami qui l'emmène un jour sur son bateau que Gérard Bernet décide d'en ache¬

ter un. Modeste et faute de moyens financiers, il s'of¬

fre un petit gaba¬

rit de 4,70 m. Le nez plongé dans bouquins nau¬

tiques, il s'initie à l'art de la voile. 11 participe à un camp, avec un navigateur émérite, puis il devient moniteur en prenant part chaque année à ces rendez-vous d'apprentis marins. Sûr de lui, il peut à son tour former des enfants de 8 à 13 ans sur des petits bateaux adorables, portant le nom d'«optimistes».

Bretagne et Baléares Naviguer en mer: un rêve qu'il concrétise à son tour, en vo¬

guant sur les côtes de la Bre¬

tagne et aux Baléares. Cette expérience lui laisse un excel¬

lent souvenir, mais c'est «son»

lac qu'il préfère. Avec sa peti¬

te famille, il le sillonne en tous sens, d'avril à octobre. Etre

seul sur son voilier ne lui fait pas peur. Bien au contraire.

Sentir frémir sous la coque les vagues lunatiques, dompter le vent, dominer son embarca¬

tion, être le maître à bord lui procurent joie et plaisir. Et c'est toujours avec tristesse qu'il voit poindre la fin de la saison. Pour l'hiver, il sort son bateau de l'eau, avec l'aide de la grue située au port. Il révise également le moteur, nettoie la coque et la pare pour son som¬

meil hivernal.

L'appel du lac

L'appel du lac est le plus fort.

Depuis Avry-devant-Pont, où il demeure, il se rend à Esta- vayer plusieurs fois par semai¬

ne. Même lorsqu'il fait froid et qu'il neige. En pensant au printemps, il arpente les pon¬

tons, se recueille sur la digue.

Le retour des beaux jours l'exalte. Il piaffe d'impatien¬

ce, égrénant les jours qui le sé¬

parent de la mise à l'eau de son voilier. En attendant ce jour tant désiré, il mène sa vie et son train-train quotidien.

Maître professionnel à Fri- bourg et à Bulle la journée, il endosse, le soir, le bredzon pour chanter à la chorale de son village. Mais sa passion première reste la voile. «Ce sport ne pardonne aucune er¬

reur, dit-il. C'est l'école de la vie. On doit respecter le lac, en faire un allié et non un ennemi.

Généreux, il saura vous le rendre en vous respectant à son tour.»

Marinette Jaquier 6

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La répartition et les effectifs des 512 espèces d'oiseaux

sont exposés dans les 900 pages de l'Atlas des oiseaux

nicheurs qui vient de paraître, tel ce milan royal devenu une espèce commune et fréquente en Suisse, où l'on a dénombré un millier de couples. Son ter¬

ritoire s'est massivement éten¬

du depuis quelques années.

Depuis le Jura, il a colonisé tout le Plateau et les Préalpes de notre pays. Ce livre peut être obtenu auprès de la Sta¬

tion ornithologique de Sem- pach. PHOTO J.-P. LUTH Y

Flashes ILLUSTRE

Le milan

royal,

un bel

oiseau

On sait bien que tous les che¬

mins mènent à Rome... Mais pour le promeneur perdu, quelle direction prendre?

M. J

Guide des

courses 98 La Fédération suisse d'athlé¬

tisme (FSA) a proclamé 1998

«Année de la course», du fait que l'automne prochain notre pays organisera les championnats du monde de demi-marathon. Des épingles d'or, d'argent et de bronze récompenseront les concurrents en fonction des ki¬

lomètres parcourus. A cet ef¬

fet, un nouveau guide des courses pour l'année 98 est à

H - disposi- ^ tion de tous les

débutants et coureurs chevron¬

nés dans les filiales COOP de Suisse. G. Bd

Ce magnifique oiseau au man¬

teau bleu-vert supporte mal les vagues de froid. La glace peut devenir synonyme de famine lorsqu'elle recouvre ruis¬

seaux, lacs et rivières. Un hi¬

ver rigoureux peut engendrer des pertes de 90%. Cet oiseau ne peut plus pêcher son menu fretin, alors qu'il lui faut au minimum 20 grammes de poisson par jour pour apaiser sa faim. Le martin-pêcheur élève deux nichées de six ou sept jeunes par année

PHOTO EDUARD GERMANN/STATION ORNITHOLOGIQUE DE SEMPACH

Le martin I

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MUSIQUE EXPOSITION

«Amants Poétiques» «Peinture figurative»

«Amants Poétiques», tel est le premier et immortel album des

Les laboratoires Rubinstein innovent avec leur fameuse découverte «Face Sculptor»

with Pro-Phosphor. C'est pourquoi ils l'ont exploitée en mettant au point du pro-phos- phore (élément fondamental pour la vie) au moyen d'un procédé biotechnologique afin de réactiver le phosphore cuta¬

né naturellement présent dans l'organisme, et redensifier la

Poetic Lover. Seize chansons exprimant tour à tour l'urgen¬

ce, l'espoir, le temps qui pas¬

se, la rébellion ou l'amour encore. Un «Gospel» enthou¬

siasmant mêlant la beauté du phrasé à une mélodie harmo¬

nieuse. Emotion pure garantie du premier au dernier souffle!

En vente dans tous les maga¬

sins de disques.

peau à la source. Cette molé¬

cule magique a pour but de raffermir les contours du vi¬

sage, de fortifier la peau et de rétablir la fermeté du tissu cel¬

lulaire. Cosmétique recom¬

mandé aux femmes désireuses de retrouver jour après jour jeunesse et vitalité, ainsi que

santé et éclat du visage!

En ventf- en parfumerie.

Jusqu'au 8 mars prochain, la Galerie du Musée de Payerne présente les œuvres de deux natifs suisses: Félix Valloton

(1865-1925) et Emile Cham- bon (1905-1993). L'exposition nous révèle de véritables chefs-d'œuvre du côté de Val¬

loton, essentiellement compo¬

sés de paysages sereins ainsi que de fruits exécutés avec un heureux abandon. Quant à Chambon, figuratif, il a maîtri¬

sé de grandes compositions oniriques, bâti de rigoureuses natures mortes à la géométrie savante, a été inspiré sur des sujets mythologiques et a exé¬

cuté de très beaux portraits et nus. Une présentation de toute beauté et qualité à ne pas man¬

quer, qui confronte à la fois le maître Valloton au disciple Chambon !

VALLOTON-CHAMBON, Mu¬

sée de Payerne, jusqu'au 8 mars 1998, tous les jours de 10 h 30 à 12 h et de 14 h à 17 h.

BEAUTE

«L'effet lifting sans chirurgie»

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Helena , Rubinstein

v^ACE

ROMAN

«Le jaune est sa couleur»

Dans ce roman, Brigitte Smadja, professeure de lettres à Paris et écrivaine raconte l'histoire de Jonas qui va mourir et de Lili, sa meilleure amie, qui est la seule à le savoir et qui, selon lui, demeure l'unique personne à pouvoir supporter cette terrible échéance sans apitoie¬

ment. Tout au long de l'histoi¬

re, l'auteure déjoue avec subti¬

lité les pièges de la littérature du deuil. En effet, elle cède à tous ses personnages un terri¬

toire, un passé en réponse au présent partagé, et fait preuve d'une grande virtuosité roma¬

nesque. C'est ainsi qu'elle parvient à nous faire com¬

prendre la vie bien au-delà de

la mort. Lecture

construite en alternance et sui¬

vant des itinéraires féminins, qui d'une génération à l'autre se mêlent et se complètent!

«Le jaune est sa couleur», de Brigitte Smadja, est disponible en librairie.

Editions Actes Sud.

8

Page réalisée par Vanessa Nobel

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Un petit Chinois qui a de l'appétit Ce garçon d'un pays lointain apprécie autant son repas que l'at¬

tention que lui porte sa tante. Interaction et stimulation sont aus¬

si essentielles en nutrition que pour le développement intellectuel et émotionnel. Précisons que la malnutrition est un danger im¬

mense pour les enfants dans le monde. photo unicef/lemoyne

Non, c'est pas vrai?

Je m'appelle Sarah, j'ai deux ans et j'adore téléphoner. Il pa¬

raît que je fais tout à la fois: je pose les questions et je donne les réponses. Et si c'est néces¬

saire j'ajoute le geste. J'habite avec ma tendre maman Mu¬

riel le et mon papa chéri Frédé¬

ric Magnin, La Condémine, 1628 Vuadens. Photo envoyée par Suzanne Magnin, sa grand-maman.

Si par hasard vous avez réussi une photo insolite de votre fille ou de votre fils de moins de sept ans, nous vous invitons à nous l'envoyer avec nom. prénom, date de naissance et domi¬

cile. Son portrait fera l'objet d'une publication dans une pro¬

chaine édition de notre revue bimensuelle. Chaque photo qui sera publiée bénéficiera d'un abonnement gratuit de trois mois à notre magazine. Elle sera rendue après parution, ceci pour autant que l'adresse des parents soit mentionnée.

Envoyez donc vos photos à:

Rédaction de Fribourg Illustré Rubrique «Sourire à la vie»

Rte de la Glane 31, 1701 Fribourg.

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Une fille qui n'a pas froid aux yeux

Flora est une fille très coquine qui adore rendre visite à sa grand-maman Julie Jaquet, à La Tour-de-Trême, laquelle est une fidèle abonnée à notre revue depuis quarante ans. El¬

le nous a adressé cette photo de sa petite-fille née le 8 juillet 1995 et qui, lors de chaque visi¬

te en Gruyère, se charge d'ar¬

roser les fleurs du jardin, mais aussi d'aller elle-même aux toilettes, ce qui facilite la tâche de sa grand-maman. Flora vit avec ses parents, Charly et Co¬

lette Marchon-Jaquet, ch. de la Rochette 16, 1202 Genève.

Un adorable et joli minois

Il se nomme Maxime et il est né le 11 septembre 1996. Pas enco¬

re trop turbulent, il consacre une grande partie de son temps à s'amuser avec ses multiples jouets dans le foyer de ses parents, Laurent et Bénédicte Gardoni, rte de l'Union 6, à Marly.

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à deux ILLUSTRE

Le mariage? Cette union légitime qui attache affectivement deux personnes dans des conditions prévues par la loi. Voici comment les jeunes le voient à l'aube de Van 2000. Prise de température et avis par¬

tagés.

Un réel engagement Wieslaw, 30 ans, d'origine polonaise, actuellement prê¬

tre à Fribourg: «Je considère le mariage pas comme une symbiose de deux égoïstes, mais plutôt comme un réel en¬

gagement de deux personnes qui s'aident réciproquement à vivre ensemble, en s'enga- geant loyalement l'un envers l'autre. De plus, en tant que prêtre, je vois également dans le mariage une place pour une troisième personne: celle de Dieu, d'où l'idée du Saint Sa¬

crement. Aussi, il faut signaler que pour se marier il faut sa¬

voir aimer et ne pas aimer uni¬

quement pour se faire plaisir ou satisfaire un besoin, et pour cela il faut être prêt intérieure¬

ment!»

Mariage:

une union éternelle!

Important pour fonder une famille

Christine, 22 ans, célibatai¬

re, vendeuse en textile à Fri¬

bourg: «J'ai grandi dans une mentalité complètement diffé¬

rente qu'en Europe face au mariage. Dans les pays occi¬

dentaux on n'a pas la possibi¬

lité de se mettre en ménage sans se marier. Cependant, pour la femme occidentale, se marier est une bonne chose car, une fois mariée, elle ne se préoccupe de plus rien finan¬

cièrement. En fait, c'est le ma¬

ri qui paie tout (loyer, assu¬

rances et frais divers du ménage). Toutefois le maria¬

ge, à mes yeux, reste quelque chose de très important afin de fonder une vraie famille!»

Le mariage: un rite Kyra, 24 ans, mariée et mère de deux enfants, résidant à Fribourg: «En Valais, où j'ai grandi, le mariage représente plutôt un rite. C'est-à-dire lorsque l'on veut des enfants il est préférable de se marier, pour ainsi constituer une véri¬

table famille (père, mère et en¬

fants). Je ne pense pas que le mot mariage signifie à lui seul un acte d'amour, pour moi on peut aimer sans être marié, mais pour une grande majorité de gens (surtout chez les ca¬

tholiques), aimer peut corres¬

pondre à mariage!»

Juste une formalité!

Alberto, 32 ans, célibataire, cuisinier à Fribourg: «Pour moi, le mariage représente très peu de chose, à vrai dire rien du tout. Pour être plus précis, à mes yeux, il revêt plutôt le ca¬

ractère d'une formalité, d'un papier dicté par la loi, que ce¬

lui d'acte d'amour. Toutefois je me marierai, si ma future épouse le désire et pour ainsi fonder une famille!»

*

S*.

Un caractère solennel Sandra, 24 ans, célibataire, étudiante en droit à Fri¬

bourg: «A mes yeux, le ma¬

riage représente quelque chose de solennel, une sorte de té¬

moignage d'amour vis-à-vis de l'autre, plus qu'une forma¬

lité. Lorsque je déciderai de me marier, je désirerai que ce soit pour la vie et ainsi créer une complicité au fil du temps avec mon mari. Le mariage me donne aussi l'impression d'at¬

teindre une sorte d'absolu, de nirvana, en fait un moment où l'on décide de construire quelque chose de solide avec son partenaire.»

Propos recueillis par Vanessa Nobel

JJP

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m In aperçu des rites, majes- V/ tueux ou intimistes, du sa¬

crement du mariage au sein des principales communautés reli¬

gieuses.

Le mariage catholique

S'aimer, s'apporter un soutien réci¬

proque, avoir des enfants et les édu- quer dans la foi constituent les bases du foyer catholique. La cérémonie re¬

ligieuse consacre cet engagement dans une union indissoluble.

Les formalités

Pour que le prêtre qui vous mariera puisse constituer le dossier, il vous faudra lui apporter:

- un acte de naissance;

- un acte de baptême;

- un certificat ou une dispense (en cas de décès du conjoint pour une per¬

sonne veuve);

- une «déclaration d'intention» selon les principes catholiques: désir d'avoir des enfants, fidélité entre conjoints et sincérité d'engagement.

La publication des bans est obligatoi¬

re pendant dix jours à la porte de l'église.

La préparation

C'est le prêtre de la paroisse de la jeu¬

ne fille qui constitue le dossier que doit approuver l'évêque du diocèse.

L'usage veut alors que le mariage re¬

ligieux soit célébré dans cette parois¬

se.

Trois mois à l'avance, les futurs époux rencontreront le prêtre. Le fas¬

cicule «Un seul amour» leur sera re¬

mis. Lors de leurs réunions avec le prêtre, ils exprimeront le sens de leur engagement et choisiront le type de cérémonie souhaité, une bénédiction nuptiale ou une messe chantée, ainsi que les deux textes bibliques destinés à être lus pendant la cérémonie.

A noter: la messe comprend le sacre¬

ment de l'Eucharistie, alors que la bé¬

nédiction est généralement choisie lorsque l'un des futurs époux n'est pas du tout pratiquant.

La cérémonie

Au cours de cet office religieux, vous échangerez un consentement mutuel et libre qui instaure une communauté de toute la vie en vue de la venue et de l'éducation des enfants. Vous vous promettrez fidélité et assistance.

L'Eglise professera alors l'indissolu¬

bilité du mariage sacramental et inter¬

dira en conséquence le divorce.

A l'issue de la cérémonie, un livret de famille religieux vous sera délivré.

Les mariages mixtes

Ils sont tolérés par l'Eglise dans les unions entre chrétiens de confessions différentes: catholiques, protestants ou orthodoxes. Le conjoint catholique sollicite une autorisation de l'évêque du lieu. Le non-catholique fournit un certificat de baptême et signe son en¬

gagement à élever ses enfants dans la foi catholique et à les faire baptiser.

Le mariage protestant

Au cours de la cérémonie, les mariés signent devant Dieu leur engagement libre l'un envers l'autre. Le pasteur leur dicte alors la parole de Dieu et bénit leur union. La foi et la fidélité des mariés envers Dieu est alors réaf¬

firmée dans la communion.

Le mariage orthodoxe

Dans le rite orthodoxe, l'office des fiançailles précède celui du mariage.

Il est célébré au fond de l'église et est composé de deux courtes prières, de l'échange des anneaux et d'une prière de conclusion.

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Une robe que vous pouvez voir à la bou¬

tique Charm 'elle à Sommentier.

Puis, conduits par le prêtre, ils s'avancent dans l'église, accueillis par les chants de l'assemblée.

Après le couronnement des fiancés, qui rappelle celui des martyrs et des témoins du Christ au ciel, quelques lectures de l'Ecriture, composées de deux textes du Nouveau Testament,

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rappellent la présence de Jé- sus-Christ aux noces de Cana, avant la partage de la coupe commune, symbole de la com¬

munion de vie et de responsa¬

bilité.

Puis les mains des mariés sont réunies par les prêtres, qui les conduisent en une procession circulaire. Le cercle, symbole d'éternité, insiste sur le maria¬

ge en tant qu'engagement per¬

manent.

Le mariage juif

La célébration d'un mariage religieux avec une personne non juive est proscrite. On peut

bien sûr se convertir au judaïs¬

me, mais cela demande une longue préparation qui doit être soutenue par une profonde motivation. A la différence des autres mariages, ce lien sacré n'est pas indissoluble, car les

«enfants d'Israël» admettent le divorce. Cette cérémonie, sous forme de bénédiction, est in¬

troduite par le don de l'alliance à la jeune épousée, geste qui est alors accompagné d'une déclaration d'engagement.

Puis suit la lecture de l'acte de mariage notifiant les devoirs de l'époux envers l'épouse (af¬

fection, protection et entre¬

tien). Ils entendent le «Chant des sept bénédictions» avant de briser un verre, gage de

bonheur et symbole également de la fragilité du bonheur hu¬

main.

Le mariage musulman

Dans la religion islamique, un musulman a le droit d'épouser une juive ou une catholique, mais pas une polythéiste ni une athée. En revanche, il n'est pas permis à une musul¬

mane d'épouser un homme qui ne soit de sa religion.

La polygamie est autorisée, mais doit rester une exception.

Enfin, l'Islam permet la disso¬

lution du mariage par décision unilatérale ou commune.

Mariage

Ht ILLUSTRE

La célébration du mariage n'a pas lieu dans la mosquée, mais chez les parents de la mariée.

L'imam consacre le mariage, et les personnes présentes ser¬

vent de témoins.

Qu'est-ce que

l'amour

Vivre sa vie, comme toux les jeunes! PHOTO PRONUPTIA

Un sentiment, de la tendresse, Un bonheur, une aventure,

La passade d'un jour, d'une rencontre, L'instant d'une simple amourette, Ou encore une liaison sans lendemain!

Certaines aventures aboutissent au mariage.

D'autres se terminent par de gros chagrins, Alors que l'amour accompli avec passion, S'achève le plus souvent avec de la haine, Pour ne pas dire un cœur brisé...

L'amour véritable, profond.

Est généralement celui de sa vie, Epris de sentiments au début de l'idylle, Beaucoup ont tendance à trop donner, Pour n'en recevoir que très peu en retour.

De bécots en bisous, elle s'éprend de vous, L'amour vrai fait place au sentiment,

Et un désir s'enflamme, tel un cœur de femme, Qui palpite de bonheur et de tendresse, A l'idée de connaître enfin l'âme sœur.

L'amour peut être sigisbé d'une caresse, Se concrétiser par de la gentillesse, Voire de la délicatesse pour autrui, Manifester de la tendresse pour un enfant.

Ou encore une personne de son entourage.

L'amour avec un grand A, celui d'un couple, Cadeau du ciel, vaut la peine d'être vécu.

Tel un rayon de soleil qui unit deux êtres, Chaque jour, dans une parfaite harmonie, Et une compréhension réciproque.

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Mariage

■ ILLUSTRE

Caresses

Il était apparu au début de l'hi¬

ver: grand, lisse, splendide.

La vieille s'en était aperçue à l'improviste, un jour qu'elle était sortie se promener et qu'elle avait poussé jusqu'au hameau qui lui rappelait un peu de sa jeunesse: c'est qu'il avait vu naître sa première his¬

toire d'amour.

Elle se rappelait les rencontres sous les robiniers qui lon¬

geaient la route et se paraient, à l'approche de juin, de petites grappes blanches au parfum entêtant. Elles réjouissaient les yeux, quand on les regardait vibrer dans cet air qui annon¬

çait l'été.

Elle se rappelait les rendez- vous au bord du torrent avec ce jeune homme qui avait fini par disparaître de son horizon;

alors elle s'était mariée avec un ouvrier de la briqueterie, elle avait eu sa petite vie tran¬

quille. Et puis son mari était mort et elle était restée la veu¬

ve solitaire en quête du passé.

Elle était en veine de souve¬

nirs ce jour-là, peut-être parce qu'on percevait dans l'air les prémices de tiédeurs nou¬

velles. La femme était effarée de voir à quel point le paysage avait changé: plus de robi¬

niers, plus de route serpentant à travers champs. Rails et bitu¬

me. Douze faisceaux de voies sous le viaduc. Là, la cabine de triage. Ensuite, des han¬

gars, des tunnels de lavage, la fabrique de l'or, les entrepôts des chemins de fer, le dépôt de la brasserie, les TIR alignés, prêts à recevoir leur charge¬

ment de marchandises à livrer d'un bout à l'autre de l'Euro¬

pe. La zone industrielle.

Vivre au cœur d'une région de transports internationaux l'avait toujours fait se sentir importante. Et quand elle tra¬

versait Chiasso le soir dans l'auto que conduisait son fils, elle s'exclamait à chaque fois:

- Quelle belle ville on a, quand même! Toutes ces lumière!

En ce jour d'hiver finissant, el¬

le avait voulu retrouver l'en¬

droit où, quand elle était peti¬

te, son père l'emmenait boire une orangeade. Et là où étaient la pergola et la table de pierre, elle avait trouvé une pompe à essence. Et puis, à côté de l'ar¬

rêt de bus, cette image: un homme au large torse qui sem¬

blait luisant d'huile, les che¬

veux longs, beau comme un dieu grec. Des yeux noirs qui la fixaient au bord de la route.

Stupéfaite, elle s'était arrêtée pour le regarder.

C'est de ce jour qu'elle reve¬

nait, se sentant chaque fois un peu coupable, devant ce torse nu au-dessus de l'asphalte. El¬

le aurait bien voulu le caresser.

Elle, à son âge, qui n'avait

plus depuis longtemps touché le corps de son mari, auquel elle avait été fidèle et qui en matière d'amour avait tou¬

jours été expéditif. Maintenant qu'elle était vieille, elle éprou¬

vait la nostalgie des caresses qu'elle n'avait pas données, ni reçues.

Sur ce panneau publicitaire re¬

naissait son premier fiancé des années quarante. Il venait la trouver après le travail. Elle quittait la chemiserie et, le long du torrent, plongeait dans ses yeux noirs.

Et puis elle l'avait quitté, par¬

ce qu'il la trompait avec Ber- nardella. On l'avait aperçu sur la route de San

Simone en compagnie de cette pouffias- se. Alors elle lui avait écrit sa lettre d'adieu.

Lui, il était re¬

venu à la char¬

ge avec deux cartes postales.

La première di¬

sait: «Gardant le souvenir de vos traits charmants».

La seconde, qui repré sentait un bouquet de fleurs:

«Avec mes pensées ardentes, affectueuses». Mais elle ne lui avait jamais pardonné.

Que c'est merveilleux de s'aimer d'amour tendre sa vie durant!

J'aurais tant aimé prolonger ce chemin du bonheur à deux.

PHOTO M. JAQUIER

A présent, en le regardant, re¬

venaient à sa mémoire ces deux adjectifs, ensevelis dans le tiroir de la crédence sous l'entassement des années: ar¬

dentes, affectueuses. Deux ca¬

resses.

Un jour, elle se décida. Elle mit la robe à fleurs que ses en¬

fants lui avaient donnée pour son anniversaire et se posta sous l'abri, feignant d'attendre le bus. Quand elle fut certaine de n'être aperçue de personne, elle s'approcha, se dressa sur la pointe des pieds, le toucha.

Juste à cet instant, il lui sembla que la poitrine de l'homme avait le même éclat que les stores d'aluminium de l'un des hangars de la zone industriel¬

le.

Le long de ses doigts déformés par l'arthrose, elle sentit un frisson glacé: le regret des ca¬

resses perdues. (SPS) Alberto Nessi Traduction: C. Viredaz

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Le home médicalisé de Siviriez avec, au premier plan, la roue de l'ancienne scierie.

Le confort lié à l'ac¬

cueil, l'ambiance à celle d'une table délicieu¬

se, une lumière naturelle diffusée en abondance dans toute la maison, des soins donnés par un per¬

sonnel compétent et dé¬

voué, tout cela fait que les résidents du Foyer de Notre-Dame Auxiliatrice de Siviriez se sentent à l'ai¬

se et vivent heureux. Pour Henri et Marie Desche- naux-Richoz, d'Ursy, res¬

pectivement âgés de 85 et 86 ans, «ce foyer est un re¬

fuge de bien-être pour tous ceux qui souhaitent couler leurs vieux jours dans la paix et le calme. Nous avons déjà accompli un long chemin à deux et nous aimerions aller enco¬

re plus loin, contrairement à certains qui ne veulent ou ne peuvent plus rien es¬

pérer», nous a dit ce couple très sympa dont le sourire exprime le bon¬

heur de vivre une paisible retraite dans ce home qui ressemble à un paradis.

Henri et Marie Deschenaux-Ri- choz, résidents de ce home depuis quelques mois.

La roue de la scierie en guise de symbole

Construite en 1858 et démolie il y a un peu plus d'une année pour faire place à un parking, l'ancienne scierie villageoise se trouvait à proximité du ho¬

me actuel. Elle était propriété de Marie Grivel, née Maillard, qui l'avait héritée de son oncle Jules Richoz en 1937 et la légua au Foyer de Notre- Dame Auxiliatrice de Siviriez en 1964. Son dernier vestige, la roue mue par la force de l'eau d'un ruisseau, a été ins¬

tallé devant le home en guise de symbole du temps qui pas¬

se, comme les années des rési¬

dents, a précisé Marie-France Oberson, présidente du comi¬

té d'organisation du 60e anni¬

versaire. La première édition du journal «Roue-Age» dont Luc Wicht, directeur de ce foyer, en est l'instigateur et le rédacteur, a suscité l'enthou¬

siasme des pensionnaires comme de la population de cette localité glânoise. Ce journal modeste mais ô com¬

bien passionnant pour ceux qui se souviennent de la scie¬

rie d'an tan et de la création du foyer, fruit de la volonté des habitants de Siviriez et d'une initiative du chanoine Fran¬

çois Demierre qui avait rache¬

té la vieille école pour la transformer en hospice parois¬

sial. En octobre 1938, les sœurs hospitalières des Sain- te-Marthe s'installaient à l'hospice et y sont restées près

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18

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de soixante ans. La dernière rénovation a été réalisée en 1991, ce qui permet à ce foyer d'accueillir à l'heure actuelle cinquante-cinq résidents. La même année il était reconnu comme home médicalisé par le Département de la santé pu¬

blique.

La direction de cette ac¬

cueillante maison de retraite est assumée depuis quelques années par Luc Wicht, qui ac¬

complit sa tâche avec la colla¬

boration de Françoise Rey- naud, infirmière-cheffe depuis le 1er août 1997, alors que pré¬

cédemment il était aidé dans

son fonction par les Révé¬

rendes Sœurs Marie-Xavier Favre et Catherine Brülhart.

La responsabilité de ce home qui occupe une soixantaine de personnes incombe à une association réunissant les communes de la paroisse qui comprend Siviriez, Prez-vers-

La cafétéria, autre point de ren¬

contre des résidents avec les visi¬

teurs.

Siviriez et Chavannes-les- Forts, ainsi que l'Association des communes glânoises.

En plus de la manifestation qui, le 18 janvier 98, a marqué la bénédiction de la roue qui embellit l'extérieur de ce ho¬

me, il y aura au cours de cette année des expositions de pein¬

ture, celle notamment de Ger¬

main Chassot, artiste peintre originaire de Prez-vers-Sivi- riez, mais qui vit à Hatters¬

heim, en Allemagne, des con¬

certs, des conférences sur le 3e

âge, ainsi qu'un festival du film qui sera organisé en colla¬

boration avec Pro Senectute.

Texte et photos:

G. Bourquenoud 19

(20)

ILLUSTRE Loisirs

Le plus simple est de prendre le train pour vivre le carnaval de Broc qui, cette année, sera très animé! photo g. bd

CARNAVAL DE BROC

Un anniversaire digne de son nom

Du 21 au 24 février, le carnaval de Broc fêtera ses vingt bougies.

Partagée entre tradition et nouveauté, cette célébra¬

tion se voudra plus festive que les années précédentes.

Une vingtième édition haute en couleur: cortège aux flam¬

beaux, décoration exception¬

nelle du village, nombre im¬

portant de groupes participants, etc... A en croire les organisa¬

teurs, le carnaval revêtira son plus beau costume de fête cette année. Les organisateurs qui

ont présenté dernièrement le programme de ces festivités veulent en tout cas séduire le plus grand nombre de specta¬

teurs. Ambiance garantie!

Depuis 1995, les festivités s'étalent sur quatre jours. Soit du samedi soir au mardi soir.

Outre le «Kiosque à musique»

de la Radio suisse romande, le carnaval s'ouvrira par le cortè¬

ge des «Chasse-hiver» et de certaines sociétés du village et de jeunesse. La journée se poursuivra par un concert des groupes carnavalesques qui prendront d'assaut la grande salle de l'Hôtel-de-Ville.

Dimanche, le caricaturiste Bar- rigue procédera à l'ouverture officielle de la manifestation.

Un cortège composé de 36 groupes, chars et Guggenmusik déroulera ses fastes à travers les rues du village. L'homme- orchestre Rémy Bricka y défi¬

lera en tête. S'ensuivra la mise à mort du Prince de carnaval.

Quant aux enfants, ils seront également de la fête: le mardi après-midi leur est réservé en compagnie de l'humoriste français. Avec ses chansons, ses colombes et son feu d'arti¬

fice, il ne manquera pas de les émerveiller.

Créé, dans sa version actuelle, par une poignée de bénévoles, le carnaval de Broc a acquis une bonne réputation, attirant un public nombreux et fidèle.

Ainsi le comité d'organisation tient à ce qu'il puisse demeurer un des fleurons de la tradition de la ville chocolatière. Une idée qu'il partage avec les auto¬

rités. «Nous collaborons étroi¬

tement avec la commune. Sans elle, on serait dans une situa¬

tion financière difficile», a conclu Alexandre Raboud, membre du comité.

Paul W. Tekadiozaya

Rencontres chorales de Charmey

Après une année d'interrup- i tion, elles réapparaissent dans le calendrier choral et se dé¬

rouleront comme précédem¬

ment à l'église St-Laurent du 11 au 14 juin, soit le week-end de la Fête-Dieu. Le règlement de la onzième du nom a été re- L'église Saint-Laurent de Char¬

mey. PHOTO G. BD

vu et corrigé, alors que le concours demeure réservé aux chœurs amateurs de Suisse. La principale nouveauté réside dans l'introduction de catégo¬

ries: chœur élite, chœur mixte, chœur d'hommes, voix égales.

Chaque catégorie se verra at¬

tribuer un prix, tandis que le public désignera, lui aussi, son lauréat.

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Le monde littéraire

11 ILLUSTRE

En toutes saisons, une décoratrice aux goûts parfaits. A voir absolument.

Planche-Inférieure 39, à Fribourg.

Bravo!

Le temps de Noël est passé de¬

puis quelques semaines, mais

Façade d'une maison à la route de ChésaUes, à Marly.

DUOlithique Conversation avec la pierre Photographies Alain Humerose Textes Pascal Rebetez Un petit livre destiné d'abord

à tous ceux qui savent «écou¬

ter» la pierre, comprendre son message, puisqu'elle fait par¬

tie de la nature. Textes et pho¬

tos y forment un dialogue où l'une et l'autre cohabitent et se respectent.

Si les amis de la nature, les marcheurs en particulier, se¬

ront les premiers à goûter pho¬

tos et textes indissolublement

mariés, les autres, promeneurs d'un jour, découvriront la poé¬

sie dégagée par des pierres humblement présentes au dé¬

tour du chemin, tout aussi bien que celles évocatrices d'un passé, riche d'histoire, sou¬

vent quelque peu oublié.

«Heureux qui aime les hommes comme j'aime les pierres...» (P. Rebetez)

J.S.B.

il faut tout de même féliciter ces deux Fribourgeois pour leur savoir-faire dans la déco¬

ration.

M. J. La mémoire du regard

Charles-Henri Favrod Patrick Ferla

Grand reporter, écrivain, fon¬

dateur et ancien directeur du Musée de l'Elysée, à Lausan¬

ne, Charles-Henri Favrod comptera parmi les témoins de l'Histoire par ses contacts multiples avec ceux qui l'ont forgée. Le livre du très médiatique présentateur à la Radio suisse romande Patrick Ferla nous fait parcourir une tranche importante de l'histoire du monde.

Textes et clichés s'y ma¬

rient étroitement pour faire re¬

vivre une période que beau¬

coup ont traversée sans parfois

Di'

fAVRE en com¬

prendre les dessous.

J.S.B.

21

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111 r t

L ' LJ ' 1. Huitième district

Amicale des Fribourgeois de Prilly Un quart de siècle d'existence

Le groupe de danse «Le Liseron» qui se distingue régulièrement pas ses prestations folkloriques.

Il y aura vingt-cinq ans le 19 juin 1998 que l'Amicale des Fribourgeois de Prilly a été fondée, alors qu'elle est affiliée à l'Association Joseph Bovet depuis 1974.

Animée par le groupe de danse «Le Liseron», dont les membres portent le costume de semaine de la Ville de Fri- bourg, elle compte actuellement une cen¬

taine de membres disséminés dans cette petite cité vaudoise et ses environs. Nous en reparlerons lors des festivités qui mar¬

queront cet anniversaire.

Texte et photos: G. Bd

Des Fribourgeois qui ont fière allure dans leur costume d'une certaine époque. Le président Roger Couperier lors de son allo¬

cution à la soirée de l'an passé.

Une danseuse dzodzette fort bien entourée. De jolies dames dans leur robe d'antan.

(23)

L'Union

fribourgeoise de Vevey accueillera

les délégués des trente-neuf cercles affiliés à l'AJB

La tradition veut que l'assemblée des délé¬

gués de l'Association Joseph Bovet se dé¬

roule chaque année dans une autre région de Suisse où il existe une société ou un cercle fribourgeois affilié à l'AJB. Celle de cette année sera organisée par l'Union fribour¬

geoise de Vevey et environs, que préside Gérard Bulliard, lequel peut compter sur un comité motivé et qui en plus ne craint pas le bénévolat. Elle se déroulera le dimanche 3 mai à la salle du Conseil communal mise gracieusement à disposition de cette section par les autorités de la ville de Vevey. A l'issue de cette assemblée les délégués et les invités seront conviés à un apéritif à la Grenette, sise à proximité de la place où, l'an prochain, sera célébrée la Fête des vi¬

gnerons. De là, les hôtes de l'Union fribour¬

geoise et de l'Association Joseph Bovet se rendront à la salle des vignerons du Restaurant du Casino pour la partie officiel¬

le et le banquet qui seront animés par Louis Gavillet et le Cabaret du cœur qui chante.

Une magnifique journée à vivre sur les bords du Léman par nos compatriotes du de¬

hors qui seront certainement nombreux à ac¬

compagner les délégués des cercles.

Les Colombettes ont frisé la catastrophe Un soir du mois de janvier dernier, alors que l'établissement venait d'être fermé, une machine à laver la vaisselle installée derriè¬

re le comptoir a subitement pris feu, ce qui a eu pour effet de noircir tous les locaux du restaurant, la cuisine, la cage d'escalier du premier étage et son hall, ainsi que les toi¬

lettes au sous-sol. Sans la rapide interven¬

tion d'un employé qui a sa chambre dans la maison et du corps de sapeurs-pompiers de Vuadens, le complexe hôtelier des Colombettes aurait probablement été la proie des flammes et entièrement détruit.

Ce début d'incendie a cependant provoqué pour plus de 100000 francs de dégâts.

Grâce au dynamisme des maîtres d'état et de l'entreprise de nettoyage «Cleaning 2000» de Romont, le restaurant n'a été fermé qu'une dizaine de jours.

Texte et photos: G. Bd

Trois charmantes dames costumées de l'Amicale des Fribourgeois d'Yverdon: Thérèse Blan¬

chard, Hélène Criblez et Marianne Wegmuller ont le sourire, elles vivent une retraite bienvenue.

Des compatriotes de Genève, Grand-Lancy et Vevey lors de la fête du 80e anniversaire de l'Union fribourgeoise de Vevey, le 8 novembre dernier.

A votre santé, avec les vins du Valais!

Pris sur le vif lors du 40e de l'AJB aux Colombettes.

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Mots croisés

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 HORIZONTALEMENT

1. Herbes aux écrouelles.

2. Tableaux. Lac d'Afrique entre le Katanga et la Zam¬

bie.

3. Soustraite. Qui se porte bien.

Dans la gamme.

4. De moi. Préfixe qui multiplie par un million. Afrique Equa- toriale française.

5. Passage entre deux murs.

Lettre grecque.

6. Serre la taille. Voie publique.

7. Qui a les cheveux noirs et le teint brun.

8. Donnée par testament. Se dé¬

place dans le ciel.

9. Conjonction. Infinitif. Soldat américain. Belle-fille.

10. Dure six mois. Laize.

11. Accumulation. Exercées.

12. Manche au ping-pong. Frac¬

tionné. Note.

VERTICALEMENT 1. Qui appartiennent à l'esto¬

mac.

2. Se dit d'un tissu à côtes. Dé¬

capité.

3. Variété de cépage blanc. Sans éclat.

4. Interjection espagnole.

Débarrassées des nœuds.

5. Fer. Professions.

6. Château dominant l'Indre.

Urus. Taxe à la valeur ajou¬

tée.

7. Dans l'Antiquité grecque pla¬

ce publique. Céramique très dure.

8. Intime. Ils exploitent des moulins.

9. Ancêtre des Ioniens. Qu'il faut payer. Sélénium.

10. Ile voisine d'Oléron. Riant.

11. Petite erse. Garnir (un voi¬

lier).

12. Besoin de boire. Oiseau d'Autralie. Sud-est.

Solutions dans notre prochain numéro

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1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 HORIZONTALEMENT

1. Retrousser en forme de co¬

quilles.

2. Extraits. On y lave la vaissel¬

le.

3. Dévêtu. Reçoit la Marne.

Rayon.

4. Tissu de coton. Sélénium.

5. Qui a perdu la raison. De naissance.

6. Article contracté. Infinitif.

Aucune.

7. Avant J.-C. Etre contigu. Co¬

lère.

8. Resserrée. Qui ne fait rien.

9. Moi en latin. Elémentaire.

10. Drogue purgative. Maréchal de France ( 1451 -1513). Bra¬

me.

11. Alliés. Prix d'une chose.

12. Revers d'un feuillet. Pi¬

quants.

VERTICALEMENT 1. Bruyantes.

2. Gaine. Emploi d'une chose.

3. Ceci. Mot d'enfance. Permet le repérage des sous-marins.

4. Petits os. Arrose Rheine.

5. Etendues. Fut changée en gé¬

nisse.

6. Qui est en usage. Tombe en flocons.

7. Non. Manière de s'habiller.

8. Fut battu à Gettysburg. Au nord de l'Afrique.

9. Chiffres romains. Dans le sa- leron. Indique la troisième personne. Ici.

10. Nom gaélique de l'Irlande.

Volubilis.

11. Roue à gorge. Fondateur de l'oratoire. Eprouvée.

12. Pli du front. Vêtements.

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(25)

Images Ii, ! î ! i d'antan IHVrtlH

Quelle surprise pour ceux et celles qui se reconnaîtront sur ces photos du temps passé et qui auront certainement le plaisir de se réunir au cours de cette année. En effet, Marcel Biolley, boulanger, Le Mouret, qui nous a adressé ces souve¬

nirs des bancs de l'école, serait ravi d'organiser des retrou¬

vailles de tous les élèves de ces classes primaires de Zé- nauva. Il y a quarante ans, l'école de ce village de la Hau- te-Sarine accueillait les élèves des communes de Montévraz, Oberried, Zénauva, auxquels sont venus s'ajouter ceux d'Essert, il y a une vingtaine d'années.

Prendre contact par téléphone au 026/413 11 22, Marcel Biolley, Le Mouret.

G. Bd Trois classes de la

Classe de Paul Genoud, I958.

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(26)

ILLUSTRE

Propos de table

La sympathique atmosphère du Caveau en Vieille-Ville de Fri- bourg.

Philippe Gerbex, cui¬

sinier depuis juin 1993 au Restaurant de l'Ours à la Neuveville à Fribourg, vous propose une recette et vous donne quelques conseils pour ap¬

prêter un légume parfois méconnu mais apprécié: le fenouil.

Le fenouil? Cette plante her¬

bacée, renflée en forme de pomme, fait partie de la famil¬

le des ombellifères. Ses feuil¬

les fines et découpées tirent sur le bleu. Dès l'Antiquité le fenouil a joui d'une réputation magique. En effet, il était pres¬

crit à ceux qui souffraient d'une mauvaise vue et aux femmes qui allaitaient. A par¬

tir du Moyen Age, on l'accro¬

chait aux portes afin d'empê¬

cher les revenants d'entrer.

Cette ombelliféracée cultivée comme potagère ou utilisée en aromatique revêt un caractère particulièrement riche en vita¬

mines A, B, C, sels minéraux, phosphore, calcium, soufre, fer et potassium. Dans l'ali¬

mentation, les feuilles de fe¬

nouil hachées facilitent la di¬

gestion des mets lourds et gras tels que les viandes, les fèves, les haricots et bien d'autres encore.

Son utilisation en cuisine Philippe Gerbex, chef du Ca¬

veau de l'Ours, recherchant avant toute chose une bonne cuisine traditionnelle et une belle présentation de ses plats, nous confie que ce légume méridional est très peu mangé et apprécié à lui seul. Par contre, lorsqu'il est incorporé dans des plats cuisinés tels qu'en «filets de truite au fe¬

nouil» ou en-

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Le fenouil, une saveur méridionale!

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core en «mouclade des pê¬

cheurs», les clients l'appré¬

cient davantage. Il est certain que l'on peut le servir en gar¬

niture avec du poisson (par exemple avec un loup de mer), de la viande (bœuf ou poulet) ou encore en gratin, ragoût, mais tou¬

jours en l'utilisant avec grande modération, en tenant compte de son goût anisé dominant. Cepen-

Alléchant, ce filet de truite au fe¬

nouil!

dant, le fenouil reste un légu¬

me original et apprécié, à condition de ne pas le mélan¬

ger à toutes les sauces, mais plutôt à l'utiliser à petites doses afin de parfumer délica¬

tement et délicieusement les bouillabaisses, les sauces-crè¬

me, les soupes de poisson ou encore les salades fraîches!

Propos recueillis par Vanessa Nobel

Restaurant de l'Ours Rue de la Neuveville 50 1700 Fribourg

26

avec dotV/"

(27)

Eclats de rire

A Vuadens,

les röstis se savourent

à l'Hôtel de la Gare

Propos

de table ILLUSTRE Un quinquagénaire avait été

invité à prendre l'apéritif chez un collègue de bureau.

Vers neuf heures du soir, il té¬

léphone à sa femme:

- Allô, chérie? Dis donc, je me suis laissé prendre dans un tra¬

quenard. Il y a une invité qui vient de monter sur la table.

Elle s'est totalement désha¬

billée, très lentement et, main¬

tenant, elle danse toute nue.

Que dois-je faire?

- Si tu crois vraiment pouvoir faire quelque chose, répond sa femme, rentre tout de suite.

- Mais enfin, s'écrie un dîneur, vous vous moquez du monde.

Vous avez renversé la moitié de ma soupe.

- Quand monsieur l'aura goû¬

tée, répond le garçon, il me fé¬

licitera de ma maladresse.

Dans un restaurant où le servi¬

ce est particulièrement lambin, le patron s'approche d'un dî¬

neur, excédé, et l'interroge:

- Comment avez-vous com¬

mandé votre contre-filet?

- Verbalement, dit le client, mais, la prochaine fois, je vous enverrai un mot huit jours à l'avance.

Deux anciens camarades d'école se retrouvent, après s'être perdus de vue pendant de longues années.

- Qu'est-ce que tu deviens?

questionne le premier.

- Je me suis dirigé vers le com¬

merce. J'ai monté une chaîne de supermarchés en province.

Ça marche. Je suis content. Et toi, tu es déménageur?

- Non, J'ai fait ma médecine, comme j'en avais déjà le désir à l'époque où nous usions en¬

semble nos fonds de culottes à la communale.

- Mais alors, pourquoi te ba- lades-tu avec un divan sur le dos?

- C'est que je me suis spéciali¬

sé dans la psychanalyse. Et, tel que tu me vois, je vais don¬

ner une consultation à domici¬

le.

Ce café-restaurant villageois, qui invite aux contacts hu¬

mains par la chaleur de son ac¬

cueil, est tenu depuis quinze ans par Ginette Grangier- Bapst, laquelle est aidée par son fils Charles qui, devant ses fourneaux, vous propose jus¬

qu'à fin février les röstis à la mode gruérienne, tessinoise, américaine, etc. Une spécialité de saison à savourer dans un coin rustique du café empreint de bon goût et de simplicité, où le bois réchauffe l'atmo¬

sphère et où les échanges de propos amicaux vont d'une table à l'autre. Le chef vous

Rustique, ce coin à manger vua- densois!

invite également à déguster le tournedos flambé sur ardoise, les scampis à l'indienne, les délices de la borne, le mets du dimanche à vingt francs et le menu du jour de la semaine,

Savourer des röstis en bonne compagnie.

tout cela dans l'ambiance conviviale de l'Hôtel de la Gare.

Texte et photos: G. Bd

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Références

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