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Élargissement dû à la force centrifuge dans des niveaux composants séparés par un dédoublement du type L

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00235011

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235011

Submitted on 1 Jan 1954

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Élargissement dû à la force centrifuge dans des niveaux composants séparés par un dédoublement du type L

Harald H. Nielsen

To cite this version:

Harald H. Nielsen. Élargissement dû à la force centrifuge dans des niveaux composants sé- parés par un dédoublement du type L. J. Phys. Radium, 1954, 15 (7-9), pp.601-603.

�10.1051/jphysrad:01954001507-9060100�. �jpa-00235011�

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601

ÉLARGISSEMENT DÛ A LA FORCE CENTRIFUGE DANS DES NIVEAUX COMPOSANTS

SÉPARÉS PAR UN DÉDOUBLEMENT DU TYPE l (1)

Par HARALD H. NIELSEN, Department of Physics and Astronomy

The Ohio State University, Columbus, Ohio (États-Unis).

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM. TOME 15, JUILLET-AOUT-SEPTEMBRE 1954, PAGE 60i.

Introduction. - Des mesures soignées sur l’im- portance du dédoublement du type 1, en particulier

dans le cas de molécules linéaires, ont été poursuivies

par divers chercheurs. Les mesures s’accordent bien,

en général, avec les valeurs prédites par la théorie pour de telles molécules. Des écarts, dans la grandeur

du facteur q relatif au dédoublement du type 1, qui dépendent du nombre quantique J, ont été cependant observés, dans quelques cas, particuliè- rement, par exemple, avec HCN, par Shulman et Townes [1]. Shulman et Townes ont indiqué ici une différence, dans l’écart de q à partir de sa valeur

à J

=

o, d’environ o,18 Mc /s, dans les états J

=

8 et J

=

I o, vis-à-vis des états J =

10

et J

=

12.

On a fait remarquer ultérieurement que, si la théorie du dédoublement du type 1 était étendue au quatrième

ordre d’approximation à q, il fallait considérer, dans

le, cas de molécules linéaires,’ un terme de correction : il possédait un ordre de grandeur correct et était de

Be

3

la forme : const. Be ( B w: B y 3 (VI + 1) J2 (J + 1)2 [2].

wt

Cette correction étant proportionnelle à J2(J + 1)2 peut s’interpréter comme une distorsion centrifuge.

L’effet a été étudié expérimentalement par Wea- therly et Williams [3], qui ont effectivement aussi observé une variation de q avec J, mais l’écart est opposé, quant à son signe algébrique, à celui qu’ont indiqué Shulman et Townes (2). Les résultats, énoncés

dans la référence [2], correspondaient à un ordre de grandeur calculé et aucune conclusion définie ne

pouvait s’en déduire relativement au signe algébrique

du terme correctif. Aussi allons-nous réexaminer cette question d’une manière plus approfondie et

déduire une expression pour q, dans le cas de molécules

linéaires, qui soit valable à une approximation voisine plus élevée que celle que l’on donne habituellement.

Dans ce qui suit, nous appliquerons les résultats de

mesures dans le domaine des microondes, faites par

Weatherly et Williams sur le spectre de HCN et DCN.

2. L’hamiltonien en Mécanique quantique. -

L’hamiltonien en Mécanique quantique pour une molécule polyatomique, a été développé suivant les ordres de grandeur par l’auteur [4], [5] et il n’est pas nécessaire de le reproduire ici. Il est narmalement avan-

tageux d’appliquer une transformation de contact (1) Subventionné par the Ofhce of Scientific Research,

Air Research and Development Center, Baltimore, Maryland.

(s) Ces mesures ont été véridées, en général par J. F. Wes- tercamp, et publiées dans une Note récente dans le Physical Review (J. F. WESTERCAMP, Phys. Rev., 1954, 93, 716).

à l’hamiltonien de la molécule, de telle manière que l’hamiltonien transformé du premier ordre, H,, s’éva- nouisse au deuxième ordre [6]. C’est particulièrement vrai parce que, sauf dans des cas particuliers, Hl ne

contribue pas à l’énergie avant le deuxième ordre.

Ici, on doit changer la méthode de travail, et en principe, appliquer la transformation de contact de telle manière que H’1 s’évanouisse au quatrième

ordre.

L’hamiltonien lui-même, doit alors, en principe,

être développé jusqu’au quatrième ordre. Lorsqu’on

le fait, et que la transformation est terminée, nous

avons, pour l’hamiltonien, développé jusqu’au qua- trième ordre d’approximation :

ou, connue précédemment :

mais, nous avons maintenant en plus :

Alors que, en principe, la quantité S doit être diffé- rente du S qui a été utilisé dans des travaux anté- rieurs, en pratique, la même fonction peut s’employer ici, puisque la différence peut ne pas contribuer à cette approximation, dans les termes que nous nous proposons de considérer ici.

Les composantes de la matrice énergétique, que nous

désirons évaluer à partir de (2) et (3), sont les sui- vantes : ( V,, l,, K Vt, ±2, K + 2). Le type ordi- naire de dédoublement l s’obtiendra à partir des

éléments ( Vt, 11, K H; Vt, lf± 2, K =:t- 2). Les

éléments qui nous intéressent d’abord ici, et qui peuvent se considérer comme des améliorations au

dédoublement ordinaire du type l, seront les éléments

(Vt, it, KI Vt, it± 2, K±2) qui sont du quatrième degré en P0. puisque l’effet, que nous sommes en

Iaa

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01954001507-9060100

(3)

602

train d’étudier, doit apparaître comme se rapportant

à la distosion centrifuge. Par les méthodes habi- tuelles de la théorie des perturbations, on peut s’adresser à (2) et (3) pour obtenir la contribution du quatrième ordre aux éléments ( V,, 11, K Vt, ll- 2, K ±: 2). Ils s’écrivent : :

De tels éléments que,

l’on conçoit bien pouvoir s’introduire, arrivent à

contribuer à l’énergie seulement avec des approxi-

mations encore plus élevées et n’ont pas à être pris

en considération. La relation (4) ne contiendra pas de termes supplémentaires, parce que Hl’, étant nul

au quatrième ordre, ne peut pas lui-même contribuer à Hl ou H3 ou se combiner avec eux, pour fournir

une contribution à l’énergie dans le quatrième ordre.

D’ailleurs, H’4, lui-même, ne possède pas de termes du quatrième ordre en Pa, et ne peut pas, par suite, fournir une contribution aux uns et aux autres. Nous allons écrire les parties des hamiltoniens du qua- trième ordre, H’2 et H’4, qui sont intéressants pour

nous. Ils sont assez simples dans le cas de molécules

linéaires et peuvent s’écrire :

Les contributions du quatrième ordre aux éléments ( Vt, li K 1 V,, 1::1: 2, K ± 2) de la matrice de l’énergie

se déduisent de l’équation (5) avec l’aide. des rela-

tions (III.12) dans la référence [5]. Nous obtenons pour celles-ci :

dans lesquels

comme suit :

Combinant les contributions du deuxième et du qua-

trième ordre avec les éléments ( V/, li, K Vl, il:i:: 2, K± 2)

de la matrice de l’énergie, pour une molécule linéaire, dans le cas particulier il = =+

1

nous obtenons

3. Application à HCN et DCN. - En diagona- lisant la matrice de l’énergie, qui a des éléments en

dehors de la digonale (8), nous arrivons à écrire la séparation théorique de fréquence entre les deux composantes des états de rotation-vibration d’une molécule linéaire dans un niveau de vibration perpen- diculaire comme àv

=

qJ(J + i ) en raison du para-

graphe 2, nous écrivons pour q

(1) K = I

i

dans des molécules linéaires, et les seuls ordres que

nous

avons considérés ici sont

ceux

dans lesquels

l

=

-i:

1.

Dans ce cas,

1

se réduit à

(4)

603 dans lequel

où wt sont os respectivement les fréquences parallèle

et perpendiculaire, et (1:f> les facteurs de couplage de

Coriolis.

Les facteurs de couplage de Coriolis I-), ont été

donnés par A. H. Nielsen [7] pour une molécule linéaire XYZ et pour celle-ci, il donne

et

où M2 est l’atome central,

sont les valeurs d’équilibre des coordonnées et où

Les constantes ic; se définissent comme il suit :

avec

Les Ki, dans les relations précédentes pour ki sont les constantes de force de valence de

dans lequel

Les constantes de force, Kl et K2, utilisées dans

ces calculs sont celles que donnent les tableaux

d’Herzberg [8] et elles valent K,

=

5, 8 .105 dynes /cm

et K2 = 17,9.105 dynes /cm. La quantité q., calculée d’après ces valeurs, est I I3,6 m/s comparativement

à la valeur expérimentale II2. Avec l’aide des rela-

tions (7), il est maintenant possible de calculer aussi

la constante qoÕ. On trouve, numériquement que, pour HCN et DCN, E, est faible comparativement à

s, et ê3 est faible comparativement à E2- Il semblerait que ce résultat pourrait être assez général, par suite de ce que ceux-ci contiennent des facteurs renfer- mant ( tùs eut, dans des molécule linéaires, les fré-

wi

quences de valence sont toujours plus élevées, à un

facteur

2

ou .3 près, que les fréquences de déforma- tion wt. Une bonne approximation raisonnable pour q

pourrait alors être obtenue en omettant, dans la relation (8), E. et E3.

En comprenant dans nos présents calculs, les termes E2 et S3, nous obtenons du reste, pour 1§ q

V =I

i

et J = 10, la valeur numérique

pour HCN, comparativement à la valeur - 0,055, donnée par Weatherly et Williams. Appliquant la

même formule au cas de DCN, nous obtenons, en comprenant encore E2 et E3 dans nos calculs,

comparativement à la valeur - o,o5o, donnée par

Weatherly et Williams.

Nous considérons ces valeurs en accord satisfaisant si l’on tient compte des approximations faites, l’exac- titude avec laquelle (,») peut se calculer et l’exactitude

avec laquelle Aq lài est connu. expérimentalement.

BIBLIOGRAPHIE.

[1] SHULMAN R. G. et TOWNES C. H. - Phys. Rev., I950, 77, 42I.

[2] NIELSEN H. H.

2014

Phys. Rev., I950, 78, 296.

[3] WEATHERLY T. L. et WILLIAMS D.

-

Phys. Rev., I952, 87, 5I7.

[4] NIELSEN H. H. 2014 Phys. Rev., I94I, 60, 794.

[5] NIELSEN H. H.

2014

Rev. Mod. Phys., I95I, 23, 99.

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[8] HERZBERG G.

-

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Nostrand Company, Inc., New-York, I945), p. I74.

Références

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