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Application de la méthode de projection au calcul des transitions électromagnétiques

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00205551

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205551

Submitted on 1 Jan 1963

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Application de la méthode de projection au calcul des transitions électromagnétiques

Rouhaninejad Houchang

To cite this version:

Rouhaninejad Houchang. Application de la méthode de projection au calcul des transitions électro- magnétiques. Journal de Physique, 1963, 24 (10), pp.705-708. �10.1051/jphys:019630024010070500�.

�jpa-00205551�

(2)

46

LE JOURNAL DE PHYSIQUE

APPLICATION DE LA MÉTHODE DE PROJECTION AU CALCUL DES TRANSITIONS ÉLECTROMAGNÉTIQUES

Par ROUHANINEJAD HOUCHANG,

Département de Physique Théorique

du Centre de Recherches Nucléaires du C. N. R. S., Strasbourg-Cronenbourg.

Résumé.

2014

En considérant les fonctions propres de l’hamiltonien de Nilsson et en les pro-

jetant sur les états propres du moment cinétique total ; nous avons établi dans le cas des noyaux lourds et de A impair, des formules donnant la probabilité des transitions multipolaires électro- magnétiques. Ces résultats ont été appliqués au cas des transitions dipolaires électriques inter-

dites

2014

K. L’accord avec l’expérience semble satisfaisant.

Abstract.

2014

Considering the Nilsson eigen functions and projecting them on the eigen states

of total angular momentum, in the case of heavy odd nuclei, we establish formulas for the electro-

magnetic multipole transition probabilities. These results are applied to the electric dipole K

2014

forbidden transitions. Agreement with experiment appears to be satisfactory.

Tome 24 No 10 OCTOBRE 1963

1. Introduction.

-

Dans le inod6le rotationnel du noyau [1], si les 6tats étaient repr6sent6s par

un simple produit des fonctions d’ondes intrin-

seques et rotationnelles ; la quantit6 K - la pro-

jection du moment ein6tique total suivant l’axe nuel6aire

-

serait une constante de mouvement,

ceci imposerait une règle de selection, connue sous

le nom d’interdiction

-

K.

Expérimentalement ces transitions « interdites » s’effectuent avec une probabilite beaucoup plus petite (- 107) que la valeur th6orique donn6e par Weisskopf [2].

11 est done souhaitable d’essayer de trouver une

m6thode pour le calcul th6orique des dites tran-

sitions.

Nous nous proposons d’appliquer la m6thode de

projection, d6velopp6e par J. Yoccoz [3] et de proc6der ainsi a une confrontation exp6rimen-

tale [4] de cette m6thode.

II. Le vecteur d’état.

-

On s’int6resse aux tran- sitions électromagnétiques des noyaux lourds et

de 9 impair se trouvant dans la region ou le

modele rotationnel s’applique.

Dans le systeme de reference lie au noyau, nous prenons des vecteurs d’états du type :

Nous ne tenons compte que des excitations de

la particule isol6e dont les 6tats sont repr6sent6s

par IN Ka >. Le vecteur jC > decrit le coeur

dont 1’effet sera approximé par un facteur dit de normalisation.

Nous montrerons que c’est a l’aide de cette nor- malisation que les facteurs d’interdiction des tran- sitions 6tudi6es pourront etre calcul6s.

Dans le système du laboratoire, les 6tats sont

decrits par les vecteurs orthonorm6s NJMKa >

qui, a 1’aide de la m6thode de projection, s’obtient

a partir de (1) :

Où les angles d’Euler, qui font passer du sys- t6me intrins6que au syst6me du laboratoire, sont symbolises par R. Le facteur N est donn6 par :

avec

et

Le facteur F(B) possede un maximum pour

p = 0. Plus le noyau est lourd, plus ce maximum

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019630024010070500

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706

est aigu [3]. Ceci permet d’effectuer l’int6gration

par méthode de Col. On peut poser :

avec

Une m6thode pour le calcul approximatif du param6tre oc est d6crite dans l’appendice.

Pour les vecteurs IN Ka > nous choisissons les vecteurs propres de 1’hamiltonien de Nilsson [5].

Ces vecteurs engendrent un espace d’Hilbert qui

se decompose en sous espaces invariants par

rapport aux deux transformations unitaires sui- vantes qui nous interessent :

1) La transformation C qui est définie par :

C’est un changement de base, nos calculs seront

.

effectu6s dans la nouvelle base ainsi obtenue.

La dimension de chaque sous espace invariant

(N et K fix6s mais quelconques), est donn6e par :

2) La representation irr6ductible D’ du groupe des rotations spatiales. La dimension de chaque

sous espace invariant (N fixe mais quelconque), est

donn6e par :

III. L’élément de matrice de transition.

-

11 est defini par :

Où T(À) est l’op6rateur 2x-polaire de transition.

On a :

Dans les cas des transitions electriques nous

avons neglige la contribution du spin qui est du

meme ordre que celle du multipole magnétique

d’un ordre plus élevé. Les charges effectives sont not6es par c et e’, nous avons pose :

Ou u est le moment magn6tique

-

en magn6ton

nucleaire

-

qui contribue a la transition (10a) et e.

est la charge elementaire electrique. L’élément de matrice de transition s’écrit sous la forme :

avec

En utilisant I’algebre de Racah [6], [7], on

trouve :

ou :

F et G sont des fonctions de j et de j’ (cf. r6f6-

rence [7]).

IV. La probabilité de transition par unite de

temps.

-

Elle est donn6e par [2]

avec

L’616ment de matrice tC;;’IV. etant défini par l’équa-

tion (12). En se servant des expressions prece-

demment donn6es, on trouve :

ou l’on a pose :

(4)

avec

Notons que meme si e’ = 0, on peut avoir P(’M") 0 0 (cf, 1’6quation 11). Rappelons que les nombres CkKa sont des fonctions du paramètre ö

de deformation et qu’ils sont calculables a l’aide des tables de Nilsson. L’equation (24) montre que si e-"’ -> 1, on retrouve la r6gle de selection

-

K :

En utilisant le. developpement limit6 des fonc-

tions dix,(x), on obtient un d6veloppement en ill/..

-

qui converge rapidement

-

de la probabilite de

transition. 11 est meme souvent possible de ne

considérer que le premier terme du d6veloppement

et d’écrire la probabilite de transition sous la forme suivante :

Soit Pw la probabilite donn6e par Weiskoff et

Pex la probabilite expérimentale. On definit un

facteur Fw par :

Nous verrons que le facteur Fw est essentiel- lement donne par le terme oc2r;, l’entier positif §

6tant calculable pour les transitions soumises à 1’6tude. On aura :

pour les transitions K - permises

pour les transitions K - interdites.

Le nombre § d6signe

-

en quelque sorte

-

le degr6 d’interdiction de la transition considérée.

V. Applieations numeriques.

-

Nous allons appliquer la formule (17) au calcul de la proba-

bilit6 des transitions dipolaires electriques K-inter-

dites. Quatre exemples sont trait6s et les résultats sont donn6s dans la table ci-dessous (nous avons pris a = 0,3) :

On voit que le rapport des probabilités th6o- riques et expérimentales est de l’ordre de dix.

Compte tenu du caract6re approximatif de nos calculs, on peut considerer que l’accord avec l’expé-

rience est satisfaisant.

REMERCIEMENTS

Je tiens a exprimer mes remerciements a M. le Professeur Jean Yoccoz qui m’a donne l’idée de ce

travail et qui n’a cess6 de suivre son evolution tout

en m’accordant son aide et de precieux conseils.

Je remercie MM. M. Vergnes, C. F. Perdrisat et

A. Knipper qui m’ont communique les r6sultats exp6rimentaux utilises dans le chapitre des appli-

cations numeriques.

Je suis reconnaissant au Centre National de la Recherche Scientifique pour son concours materiel.

Manuscrit reçu le 15 mai 1963.

APPENDICE

Nous voulons d6crire ici, une methode pour le calcul de l’ordre de grandeur du param6tre a.

Comme il a dej a ete signal, nous envisageons les

cas ou le nombre des particules qui composent le

coeur est pair. On aura donc :

D’ou

(5)

708

et

Pour Ie vecteur C > nous prenons la forme

dimple suivante :

-

Les indices -n. et v correspondent aux protons

et aux neutrons respectivement. Les vecteurs

Ci > (i = 1t, v) sont des determinants de Slater, formés à l’aide des vecteurs propres de l’hamil- tonien de Nilsson. 11 est facile de voir que Fen

aura :

avec

Les sommations 6tant 6tendues sur tous les 6tats occupés par les nucléons correspondants. Il

est commode d’eff ectuer Ie calcul dans la base {( 1-s » : :

Ce qui conduit au résultat suivant

avec

REMARQUES. - 1) L’équation (32) montre que

la contribution d’une couehe N complètement occup6e, est nulle. En utilisant ce fait, on peut

reduire le nombre d’elements de matrice a calculer.

2) En applicant les équations ci-dessus, dans le

cas de 169Tm nous avons trouve ;

BIBLIOGRAPHIE [1] BOHR (A.) et MOTTELSON (B.), Dan. Mat. Fys. Medd.,

1953, 27, 16.

[2] BLATT (J. M.) et WEISSKOPF (V. F.), Theor. Nuclear Physics, 1958.

[3] Yoccoz (J.)2014 Thèse, Paris, 1956.

[4] Voir aussi le calcul des moments d’inerties nucléaires par : Yoccoz (J.), Proc. Phys. Soc., 1957, A, LXX, 388.

[5] NILSSON (S. G.), Dan. Mat. Fys. Medd., 1955, 29, 16.

[6] RACAH (G.), Phys. Rev., 1942, 62, 438.

[7] KENNEDY (S. M.) et SHARP (W. T.), Statistical Factors

for Electromagnetic transitions, CRT 580, Chalk

River, 1954.

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