NUTRITION ET ALIMENTATION NUTRITION AND FEEDING
A.
—Utilisation de l’énergie
Utilization of energy
DÉPENSES D’ÉNEHGIE PROVOQUÉES
PAR L’INGESTION DES REPAS CHEZ LE PORC EN CROISSANCE
Geneviève CHARLET-LERY
Laboratoire de Recherches sur la Conservation et
l’Efficacité
desAliments,
Centre national de Recherches
zootechniques,
I. N. R.A.,
78 -Jouy-en-Josas
RÉSUMÉ
Les
dépenses énergétiques prandiales
du porc en croissance sont mesurées en confinement parrapport
au métabolisme de baseapproché.
La durée des repas est modifiée par leur consistance.Il existe une corrélation
négative
entre larapidité d’ingestion (g ing.jP O , 75 jmn)
et lesdépenses prandiales (cal/g MSi).
Lesquotients respiratoires
restent ou deviennent voisins de i. On conclut que laprise
du repas doit être considérée essentiellement comme un travail. Sonimportance
rela-tive est limitée à la fois par
rapport
auxdépenses
totales et parrapport
auxdépenses
d’extra-chaleur.
SUMMARY
ENERGY EXPENDITURE OF GROWING PIGS DURING FEEDING
Energy expenditure
ofgrowing pigs (z9-6! kg) during feeding
was measured in confinementcompared
toresting
metabolism. The duration ofingestion
variedaccording
to theconsistency
ofthe meal. There was a
negative
correlation between the rate ofingestion (g ingjW O , 75 jmn)
and theenergy
expenditure (cal/DMi).! = — 0 .8 2 ::!:
0.05 for totalingestion (DM
+water).
The relative value of the energyexpenditure during feeding
was smallcompared
to total heatexpenditure
andto extra heat
production.
ESSAI DE
PRÉVISION
DE LA VALEUR ENÉNERGIE
DIGESTIBLE DES ALIMENTS POUR LEPORC,
A PARTIR DE LEURS TENEURSEN CONSTITUANTS MEMBRANAIRES
Y. HENRY
Station de Recherches sur
l’Élevage
desPorcs,
Centrenational
de Rechercheszootechniques,
1. N. R.A.,
78 -
Jouy-en-Josas
RÉSUMÉ
Au cours
de q essais
dedigestibilité
sur un effectif total de6 1
porcs mâlescastrés,
de raceLarge White,
et d’unpoids
vif moyen de 32,5kg,
il a étéprocédé
à l’étude de l’influence du tauxd’incorporation
d’un alimentcellulosique (farine
de luzernedéshydratée,
son deblé)
dans desrations renfermant une céréale
unique (blé,
maïs ouorge).
Les résultats obtenus sur l’ensemble des
régimes
fontapparaître
une décroissance linéaire du coefficient d’utilisationdigestive apparent
del’énergie (CUDE)
en fonction du taux de substancescellulosiques,
dosées soit par la méthode de WEENDE(cellulose brute),
soit par les méthodes de VAN SOEST
(résidus
d’extraction audétergent
en milieu acide :ADF,
ou neutreNDF),
suivant les relations :x étant le
pourcentage
de substancescellulosiques
dans la matièresèche,
et le coefficient de cor-rélation.
L’absence d’interaction entre les
composants
de laration,
tout au moins dans les limites considérées(entre
2et 8 p. ioo de cellulose brute parrapport
à la matièresèche), permet
d’estimer indifféremment la valeurénergétique
de la ration totale et celle des alimentssimples.
De l’étudedes variations du contenu
énergétique
de la matièreorganique fécale,
il ressort en outre que les constituants membranaires totaux(cellulose
!- hémicelluloses +lignine) représentent
le meilleur critère pour laprévision
de l’utilisationdigestive
del’énergie
par le porc, tandis que la cellulose brute et l’ADF ne rendentcompte
que d’une manièreimparfaite
des variations observées. La valeur enénergie digestible (ED) peut
être ainsi estiméesimplement
àpartir
du CUD de la matièreorganique (CUD iVIO)
et du taux de constituants membranaires(NDF :
entre 8 et2
6 p. 100de la matière
sèche)
dans laration, d’après
la relation :Kcal/kgms Kcal/kgms g/kgms
p. 100MSEB et MO étant