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A propos de la pratique

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Texte intégral

(1)

NATIONS UNI:ES

INSTITUT AFRICAIN REPRODUCTION/351

DE DEVELOPPEUENT ECONOHIQUE ET DE PLANIFICATION

DAKAR

A PROPOS DE LA PRATIQUE

La liaison entre la connaissance èt la pratique La liaison entre les connaissances et l'action.

(Juillet 1937)

Par

ruo

TSE-TOUNG

NOVEI:IBRE

1973

Extrait du livre de Mao Tsé-Toung : "Oeuvres choisies" Tome 1 - 1926-1936

p

347

à

408.

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'

REPRODUCTION/351.

. .. .. '

Page 1

A PROPOS DE LA PRATIQUE JI

Le matérialisme prémarxiste considérait les problè.mes de la con- naissance sans tenir compte de la nature sociale des hommes, sans tenir compte du développement historique de l'humanité et, pour cette raison, il

êta~~ impuissant à comprendre que la connais.sance dépend de la pratique

soc~ale, c'est-à-dire qu'elle dépend de la production et de la lutte Qes classes.

Les marxistes estiment, au premier chef, que l'activité de produc- tion des hommes constitue la base m~me de leur activité pratique laquelle détermine toute nutro ncti vi té. Den::; leur COliDt.:issr.nce, les horunes dépendent essentiellement de leur activité matérielle de production·. au cours de

laquelle i~s appréhendent· progressivement les phénomènes de la nature, ses propriétés, se.s lois, . ainsi. que les rapports de 1 'homme avec .la nature;

dans le m~me temps, par leur act~vité de production, ils apprennent à con- na!tre.à.un degré d.iffépent et également d1'\llle manière progressive, les rapports déterminés existant entre fes hommes. ~outes ces c~nnaissances ne

pe17vent:~tre acquises en dehors de Pactivité de production.-Dal'ls la

jJ

Il a existé dans notre Part~: .~un groupe de cruparq.des, tenants du dogmatis- me, qui, pendant longtemps, ont rejeté l'expérience de la révolution chinoise, nié cette vérité quo 11le 'inaixismé 'ri' Ù;t'

pas Uri

dogp~e, mais un guide pour

l'action", ct n'ont. fait _qu'effrayer:.+~s.gens à l'aide de mots ct de phrases isolés, extraits au petit bonheur de.s textes marxistes. Il a existé écala-

. ment uri autre groupe de crunarades, tenants de 11 empirisme, qui, pondant

longtemps, sc sont cramponnés à leur expérience personnelle,, .limitée, sans comprendre l'importance de la théorie pour la pratique révolutionnaire ni voir la situation de la révqlution dans son ensemble. Ils ont cu beau t:c.î:- vaillcr avec· zèle, leur· travail sc faisait à l'aveuglette. Los concopl:ions erronées de ces deux gToupcs de camqrades, on par.ticulier los concc"::-t~ Jr.c dogmatiques, ont porté, au cours des années 1931-1934, un préjudice é~ o~·:_,c à la révolution chinoisé~ En outre, los dogmatiques parés do la togu rcr-:J.'XÜ; · J.

ont induit en erreur nombre do nos camarades.

-Le présent ouvrage. a· é.:té._ écrit ,dans le but de démnaquort on partant des positions do la théorie marxiste de la connaissance, las erreurs de C<;.:;:·.:.c .. èc::;

subjectiviste commises par les partisans du dogmatisme ct do l'empirisme (mais en particulier du dogmatisme) au sein de notre Parti. L'accent, dons c .'t

ouvrage, est mis sur la dénonciation do cette variété do subjectivisme, le dogmatisme qui méprise la pratique ; c'est pourquoi co travail ost intitulé A propos de la pratique. Los conceptions développées ici par le cwnarade llao Tsé-Toung ont été exposées en son temps dans les conférences qu'il n faites à l'Université militaire et politique anti-japonaiso de Yénan.

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-.

REPRODUCTION/

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Page 2 ·

société sans classes, tout individu i:~·oi'ê/-~!1-·ù)mps quo membre· de cotte société, collaborant avec los autres membres do la société ct entrant

.avec o.~ dan,s des rapports de pro41l~ti().n d(§terminés., réa~ise une activité

. do pr~duc,t:i..on . d.iz;igéq vers la soi.ut.ion des. problèmes relat~fs ·à la vic l!latériolle,. d,cs !J_omm~s· D_ans les .différentes socié.tés. .. de ()las.sos, .les mem- bres .de cos s_ociétés.. qui app~tienncnt aUJC; différentes, classes, ontr2J1t, sous des form.qs v9,ri~os 1 clans des rapports de pr()du_ction déterminés 1 réa-

. ' . .

lisent également une activité de production dirigée vors la.solution des problèmes relatifs à la vic matérielle des hownes. C'est là la source fondamentale du· d~vcloppen1ont do la connaissance humaine •.

La pratique sociale dos hommes ne se limite pas. à. la seule activité de produc~ion ; elle a encore beaucoup d'autres formes : la lutte dos

classes, l.a yi.9 poli tique. L' activité .. déployée dans. le d-omaine do la science ct

c:le

l'art :; on br.of l'homme social participe à tous les domeincs de la .vie pratique,do,.la!3ociété. C'est pour catte raison que -l'homme, dans son

activité oog;n;itivG., appréhende, .à des degrés di vers, les ré1pports variés existant entre les hommes, non seulement dans la vie matérielle,. mais

. égalcm,?:n.t dans la vie poli tique et culturelle (qui. ~est étroitement liée à

la vie matérielle). Les diverses formes de la lutte des classes exercent

----

.

·:· .. ..

-~···-wrn ·±:n~luance . . . · paruculiêremont ·profonde

--sur ·re

dévélëppêmc·n.-t

·aô la

connais-

. . . .

. .

sance humaine. Dansè la soc1étê de classes, chairue homme occupe

une

posi- tion de classl:J

déterminé~

. et i'l n'existe. auëune idéologie- qui ner • porte une empreinte de classe.· · -~-

. Les marxistes estiment que l'activité do production de ~a société

humaine sc développe pas à pas, dos degrés inférieurs aux degrés supérieurE!

c'est pour cotte raison que les connaissances dos hommes, tant on cc qui concerne la nature quo la société, sc développent aussi pas à pas, deB degrés inférieurs aux supérieurs, c'ost~ire du. simple au complexe, do

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1 'unilatéral au multilatéral. Au cou.rs d'une pùriodè ::historique extr~mement lôngu:e~ !les homnies n'ont pu conipremdre l'histoire de là société qûo:a:•u:ne manière'uriilatérale; cela s'est produit; d;une part, 'en raison dc ·la niru.üèrc tendancieUse qu'avaient d'envisager les choses les classes cxploiteusés

qui déformaiént consté'!Jriment l'histoire dela soCiété, et, d'autre part, en raison de l'échelle réduite

de

·Ja production, qui limitait i 1horizon dos hommes. C'est seulement lors~~e, avec l'apparition do forces productives gigan-tesques - là grande industrie - est:

è.pparu

le prolétariat moderne, que les hommes ont p'Û. atteindre à unè compréhension historiqùe, cbmplète, du déveioppement historique do la société, et transformer los connaissances qu'ils avaient de ra··socïété en une scie:hcc. Cotte science, ·c'est le mar- xisme.

Les mar~stes estiment qu9 seule la Pratique sociale dos hommes pout 8tro le cri tère ,, ... .'. do Ja. vérité dos connaissance:;:; qu'a ·-·· . : . . 1 'homme du monde extérieur. :Car, er:t-;fait, ,c'est seulement enar:r~vant,,dans la pratique ,sociale (dans le processus de ~a produ~tio~ mat6ricllc, do la lutte dos

.c+asses, des expériences scientifiques); aux rée;ultats qu 1 ils atte.ndont

que les hommes reçoivent la confirmation do la vérit8 de leurs connaissances • Si les hommes s'efforcent de remporter des succès dans leur travail, c'est- . à-dire dt arriver ··aux résultats. attendus' ils doivent absolument mettre leurs

idées en accord avec les lois du monde extérieUr objectif ; dans le con- traire, ils essuient une défeite dans la pratique. Lorsqu'ils ont essu_ié une défaite, les hommes tirent des leçons do cette défcite m8mo, modifient leurs idée~ et les mettent en accord avec les lois du mbndo extérieur, ils peuvent alors transformer leur défaite on victoire, c'est précisément cette vérité qu'expriment les dici;ons sui vru1ts : ~ "La défni to est la mère du succès" et "ChaqUe insuccès nous rond plus avisé". ·

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REPRODUCTION; 351:>c'f·.:,.

Page

4

La théorie matérialiste die.lcctique de la conne.iss;::nco mot la

. pr:atique .à l a premd.èrc plc.ce, en estimant que la connaissance humàinê no

.. peut tH:re, à aucun degré, coupée de :la pratique,· et on rojotro1t :toütos:

los théories crro~ées qui nient l'importance de lo, pratique ct coupent lo..

cpnnaissn.nce de 1o,. pratique. Lénine a dit : "La pratiqtio ost sU:p6ri01.lT'O .à la connaissc:nce .(théorique), car olle: d non seulement l' avéU'ltagc du . genera , , 1 , maJ.s ego; ornon: . ' , 1. t cc 1 uJ. . d o 1 a rea , 1 J. . t , e J.rrune . . 'd. J.a t e l i .•

jJ

La philosophie marti ste - le matérialisme dinloct-ique.:- a deuX:

particul,arités des plus évidentes : la première, c'est son carac-tère de classe1 .la reconnaissance mMifesto quo le mat6rialismo à.ialoctique sort le prolét:ariat ; la seconde, c 1 est. son caractère pratique, 11 accent mis sur le fuit quo la thuorio dépend do la pratique, sur le fait que., le _;: · fondement do la th6orie c'est ln pratique, ct que la th8orio7 à son tour, sert l.:t pr21.tiquc. La vér:l té d'une notion ou d'une théorie est déterminée non par une appr:écidion

subjo~tive, moi~

par les résult2.ts do la pratique sociale· objective.: La critère do. la vérité ne' pbut 8-tro ·~o la pratique sociale. Le point do ~o do lél.· pratique - c 1 est· le point do vue premier,· fondrunental de la théorie mo..térialistc dialectique do ·la connoissanco.

iJ

I:Iais do quelle mn.nièrc, la connaisscnco hum<iine' natt-e llo de la pratique et comment sert-elle à son tour, la pratiqua.? Pour lo comprendre , .. il suffit de faire connaissn.nce avec .le processus de développement de

la connaissance.

·En fait, dans le processus de leur ac ti vi té pratique, les hon)mos ne voient, au dêb'\lt, que l'aspect extérieur dos différentes choses, dos différents phénomènes, renèon~r6s au cours do co processus ; ·ils voient

. '

j}

V .I. Lénine : ''Examen de 11 ouvra.ge do Hegel La Science do la logiqub"

dans Celliers philosophiques (on russe) lioscou, 1947 P• 185.

y

Voir K. l!Ia.rx ot F. Engels : "Thèses sur Feuerbach" Etudes philosophi- ques p. 61, Editions sociales, Pc.ris 1951 V .I. Lonine : I-Io..térialisme et empiriocriticisme, p. 123-124, Editions socinlos, Paris, 1948•

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~ .

1 · . 1 ' ·

.. ..

des aspects isolés des choses ct des phénomènes, la liaison externe des phénomènes isolés. C'est· 0:~nsi par exemple que· los gens do l'extérieur qui sont venus enqu8ter à Yén[\!1 -Y ont .vu le premier ou le ,deuxièmc- jour, la lo.cali té, los rues, los mp,isons, ils sont entrés en contact avec beaucoup dç go1:_1s1 ontnssisté à dos réceptions, dos soirées, des meetings, entendu di versos interventions, lu différo_nts _documents 1 tout cela, co sont los o.:spocts extérieurs des phénomènes, des aspects isolés de ces phénomènes, la liaison externe los unissc:m:t; Ce degré du processus de la connaissance sc nomme le dogré.do la.porcèp:tion sensible, c'est-à..:.diro ·le dcgr6 dos Ecnr·~·-­

tions ot. dos roprésentàtions. Cos différents ~hénomènes ronèontrôo ~\ ~:cr~<'11:

· ngiSSMt sur les organes dos -~ons dos: membres du groupe

d

1 ehquêhc, C>lî:c 8' :f3,_'~ ~é 'on cüx des sensations déterminées ; 'd'é.hs leur conscience' ont s-lu·:gî tnu ';c

· une série do représentations c:it'iF s'est étn:bli im lien ë..pproxir'1<_~:~if 1 r;}· ::::

Fic-~ en t're êcs 'reprêscnti:l.tions ': -- tel est le premier degré do la Cü:'llli_:;.:..s- snnce-~ . A -cc degré·~ lés hommes ne peuvent encore élaborer' dGe concepts pro--- fohiis' ':hi tirer des déductions logiques.

Lû. poursuite do la pratique sociale amène la répétition multiple de phénomènes qui s~scitcnt chez les hommes des sensations ct des représen- tu.tions'. C'est C~.lors qu'il sc· produit dens la consci~nco humaine un bond.

dMs le processus· de la connaissance : - 1 'apparition dos concepts • . Le

concept no reflète déjà plus l~s aspects extérieurs dos choses, des phénomè-

. . .

nos, leurs û.Spects isolés, leur liaison 'externe, il saisit l'essence du r·hé- nomèno, le phénom~ne dû.nS son ensemble,! ln liéiison in'torne dos· phénomènes"

Entre le concept et la sensation, la difr'ércnce n'est pû.S seulement quanti- td;i vo mnis quali tnti ve. Le développement qui intervient ultériouremc::1.t dens cotte direction, 11 emploi: dos méthodes do jugement,. do déduction, peuvent aboutir à des conclusions logiques. Lorsque, dans le RomM ·dos trois

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.... \ \ ...

1 • ,~ \

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roye-umesYon dit : "il suffit de froncer les sourcils et un stratagème vient

· à

1- '~sprit",

ou bien, qu'and nous disons, d'ordinaire :

"L 2.is~~z-rrioi

réflé-

·'·· ·''· ,:chir", cela signifie que i 1ho:nme opère

intell~ctùeÙemint

'à l 12ide de con-

cepts afin: de porter des jugements et de tirer des conclusions. C'est là. le

. . ' . . . .

second degré de la connaissance •

. Les membre~ du groupe d1enqu~tc qui sont venus nOus voir, e,pr8s Ir- avoir réuni un: matériel varié et y é.WOir ·"-réfléchi", n.urc.iont·-pu portor le

jugement sui vont : "La poli tiq-ue de front national antijaponR.is uhi, é\pp1i- qu-éc par le Parti -communiste, apparaît conséquente, sincère ct honn6to::.

·s'ils sont, avec la même honn6tcté, partisans de l·'unité en vue d'assurer le si:tlut de la nation, ils pourront, en portant un tel jugGmcnt aller plus loin et tirer la conclusion sui vante ·: ''Le front national anti-japonais uni peut ~Hre créé avec succès"• Dans le processus général de connaissance , . . Parr

0

J,os~hcu:i~~ do n'importe quel-phénomène, ce degré dos concopts';·dos juge-

1 èE Vl' r-' JulluriT,1Dr

· ,i mcmts' ot':J;ac13.rtléductions apparaît comme un degré e;ncoro plus important, celui de la connaissance rationnelle.

Là tâche véritable de. la connaissance consiste à s'élever de la sensation à la pensée, à s'élever jusqu'à l'élucidation progressive dos contradictions internes dos choses, des phénomènes existant. objectivement, . jusqu'à l'élucid-ation do·_).our.s l.ois, de la liaisonintornodcs différents rroc:ossus 1 c' ost-à-dire qu 1 olle consiste à aboutir à la connais-sance logiql~C. nous r:épétons : la ponnaissanco logique d~ffèrc de la connaissance sonsi ble

. on ccci que la connaissance :sensible embrasse des aspects isplés dos choses,

dos phénomènes, leurs aspects extérieurs, la liaison externe: des phenot'Jenor:,

;c · alors quo la connaissance logique, faisant un pas ênormo on avant, cr,:b:c::T o

. ~' ·, · le. phénomène on pntior, son essonco ot la liaison interne dos phé1:om?j;1; -~ 1

. s'élève jusqu 'à la mise. où -évidence· dos contradictions· iùtorncs c~n moncla jJ Le Roman des trois royaumes (Sankouo Yéni) roman historique popl;'t;.:i.';:.7~n Chine sur la période qui vit ln lutte des trois empires do Ouei, c~: Oo;_ ot do Chou (IIIe siècle do notre ère).

..

(8)

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7

qui nous dans son

entoure ,ct pc:tr là ·meme pout atteindre le dôvoloppomont

~ !

intégrité' nvoc soé liaisons' g6néralos internes •.

do ce monde

:Une tolle théorie, matérialist~ dialectique du processus do déyolop- pomont de la connaisst.l1CG fondéç sur la pratique, allent du suporficiE:;J.. à .

co·~ qui est on profondeur,. n.' avait jamais été 1 ccvant le marxisme, c_v-ancéc:' . d'une manière: CO:flSÛquonto. · C îost lo matérialisme dialectique qui, pour", la promièro'·fois, ·a résolu. èorrectomont ço problèmo,·.qui a mis on évi.denco, cl 'une manière matérialiste ct dialectique 1le mouvement do la cormai9sance solon la ligne do son approfondissement continuel, le mouvement prog.cossif do la connaissance dos hommes sociaux dans leur pratique~ complexe ct se répétant constamment, do la production ct do la lutte dos classes·: le moüvorn,ont do la connaissance sensible à la connroSSéUlCO logique. Lénine a dit :

L 1 <J.bstraction do la m<J.tièro; de l~ .loi de la nature-, 1 'aps:f;raction do la valeur, et.c. • • e~n un mot, toutes les ab_stractions scientifiques (justes' sérieuses' no'n stupides) reflètent la nature rd 'une manière plus profonde, plus vraie, plus complète o.

jJ . . . . .

' .

Le marxisme-léninisme estime que los traits distinctifs, des doux degrés du processus do la connaissance consistent dans le fait qu'nu degré inférieur la connaissance intervient on tant que connaissance sensible, au degré supérieur on tant quo connaissance logique, mais quo toutefois cos dc1'.:X:

degrés cons ti tuent los do grés cU un processus unique de la connaissance. Le, connaissance pratique ot 1a····connaissanco rationnelle diffèrent P2J.' leur caractère, elles no sont toutefois pas c()Upées 1 'une do l 1 o..utrc 7 mnis s'unis~·

scnt·:-srrr··.Jt:,·_ bal:?C· de· la pratique.

j}

V.I. Lénine: "Examen do l 'ouvrage do Hegel La Science do la logique" dans Cclliors philosophiques, on russe. P• 146 I.Ioscou, 1947 o

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Notre pratique témoigne quo los choses, les phénomènes, dont nous avons une.porception sensible, ne peuvent atro immédiatement compric. par nous, et que so~ls les phénomènes compris. peuvent .~trc sentis d'une méll1.ièro encore plus profonde. La sensation ne pout réso1.~dro que le problè:r.e dos aspects extérieurs dos phénomènes, le problème do l'essence, lui, ne peut ~tro résolu que par la pensée théorique• La solution do cos problèmes ne peut ~trc~, à ~ucun degré, coupée do la pratique. L'homme no pout conna!trc

. .

quelque phénomène que co soit sans ûtro on contact avec lui, c'est-à-dire sans que sa vie propre (la pratique) ne se déroule d8ns les conditi.ons m~mos de cc phénomène.

Il était impossible do connt:1:Ltro à l'avunco los lois do .la société capi tali:ste alors qu 1 on sc trouvait encore dans la société féodale, étéUlt donné gue le capi talismo n 1-étci t pas encore apparu ct quo la pratique corres- pondante faisait d.éfaut. Le marxisme no pouvci t ûtre prodili t que par .,ln société capitaliste. A 1' époque du capitalisme d 1 e..vant les monopoles, i"i<: .. ,_,rx n<3. P?:civait conna!tre .concrètement, à l'avance, cortë:'.inos lois propres à

~ .. . .

l'époque do l'impESridismc, étë:'.nt. dOifué. . que l'impérialfsmc, stade suprûme

. . .

du capi te..lismc, n'était pas encore apparu

· ct

que la pr.atiquc corrcspondcmto faisait défaut : seuls, Lénine ct Staline purent assumer cotte tâche.

He.rx, Engels, Lénine ct Staline purent créer leur théorie non seule- ment on raison do leur génie, mais surtout parce qu'ils ont pris personnel- lement part à la pratique, correspondant à cette époque, de la lutte des classes ct des expérimentations scientifiques : sans cette dernière condition

. , . 1 1

aucun génie n'aurait pu mener au succès. L'expression : "Le s~eoutsa~ .JJ 1 sans franchir le seuil de sa maison, ·peut connaître tout co qui sc passe sous le soleil" était uii.o phràse vide dans los temps cncions où_ léJ-·tochniqùe

jJ

Siéoutsaï : celui qui possédéit le promior degré scientifique dans l'ancienne Chine .•

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..

-

REPRODUCTION/351

PGgO 9

'· n'utds pas clévoloppoe, mc:.is clél.l1.S notre siècle, à le. tcchn:iquG dévolopp6o, cola ost réalisable bion quo·souls los gens liés à ln·prntiquo do "cc qui so passe sous le soleil" puissent avoir des cohhaissc:mcos CUlthcntiqucs QCqui ses grS.co à lour expérience personnelle i cos gens, c~ans lo1T ~~~rd ic,t1.~''

acquièrent c"!.es "connnisswcos'' QUi, grS.co à 1 'écri turc ct

ro

L_;_ t -::cb:ü.c;c.:.::, peuvent 8tre tr<msmisos 2-u 11si6outsaS1' ct lui clonnor ln pÜssibiJ.i t6 c1u connnttro ~ indirectement "tout co ~IUi so passe sous le soleil",

Pour connattre cliroctcmcnt un phénomène ou dos phénomènes, il est ïnclispens2.blc do participer personnellement à la lutte rrntiquc qui viso à modifier 13. ré ali té, co phénomène ou ces phénomènes, C2:X c 'ost soulvnc11t on r2rticipant porsonnollomcnt à:.u:hc telle lutte pr2,tiquo qu'il est pos- :siblo cl'cntror en cont'--,_,ct avec l"aspcct extérieur elu phénomène ou dos

phé:nomènos j qu'il est possible .de découvrir l'essence c~u phénomène ou dos phénomènes, ot de los comprendre. Tel est le processus clc com1e;i.ssanco

q'lic suit tout homme clù.nS ln réalité co qu'il y 3.' c'est seulement quo certdns C::éformcnt à c~cssein la vérité ct prétendant le contr.:ù.rc.

Les plus ric~iculcs sont coux qu'on appelle los 11 jo sais. tout" ct çui,

forts ~o conn.:ù.ssnnces occasionnelles, frngmontaircs, so considèrent comme

nsupériours à tout" co qui témoigne tout juste clc leur fatuité incommonsurCll-

t

bleo Los connaissGncos, c'est la science, ct elle no saurait admettre la moinc~re hypcorisiê, la moinclro prétention; tout nu contr<Jiro, co qu'il lui fnut nbsolumont, c'est tout justo lo contrù.iro : l'honn8tot6 ot ln moc~ostioo Si l'on veut ncquérir clos connnissancos, il fn.ut pron('ro J;m't à l2. pr2.Üquo qui mo(ifio ln rénli t8. Si 1' on veut connaître lo t;;oû·c d'une poiro,il f.::>,ut l<.>, tr.::nsformor : on 'le., goûtwt. Si l'on veut ccnr.nîtro 12. strùcturc ct los prop'riétés :clc 1' ntome, il fnut sc li vror 3, l:os oxl,é)-· rionccs physiques ct chimiques, moc~ifior l'état do 1'2-tomo. Si l'on vout

(11)

.. \

:tcE:P:S.ODUCTI ON/ 351 Pe.go 10

connattre la théo:rie et les méthodes de la révolution, il faut:prendre part à la révolution. Toutes les connaissances authentiques sont issues do l'expérience iwmédiate. Toutefois l'homme ne peut avoir une expérience directe ~n toutes choses et la majeure partie de ·nos·· connaissances sont, en fait; le produit d'une expérience indirecte, sont des connaissance qui nous viennent do tous les siècles du passé et des connaissances acquises par les hommes d'autres lioux. Ces connaissances sont le p~ocluit de l 1 ox-·

périence directe d'hownes ayru1t vécu antérieurement ou do l'expérience directe d'autruio Si, au cours de l'expérience directe do nos é:l.l1Cêtros ou de nos contemporains, cos connaissances répondaient à la condition dont pQrlait Lé~ino, c'est-à-dire si elles étaient le résultat d'une abstraction scientifique, si elles étaient le reflet scientifique des phénomènes existant objectivement, cos connaisse..nces sont sûres i dans lo cas contraire, ollos no le sont pas. C'est pourquoi les connaissances de l'homme se composent do doux parties ; les données de l'expérience directe et les données do l'cxpérionco indirectoe Néé:l.l1moins, co qui, pour moi, ost oxpérionco indi- recte, resto pour d'autres expérience dirccteo Il s'ensuit quo parlant dos ronnaissancos dans lour ensemble, on pout dire qu'aucune connaissance no pout ôtro coupée do l'oxpérionco directe.

La source do toutes los corrnaissru1cos réside dans los sensations reçues du monde extérieur existant objocti verrtont par los organes doc s.::ms do l'homme ;celui qui n{o la sensation, qui nia l'oxpérionoo dirocto, qd.

nic ln participation porsonnollo à la pratique qui modifie la ré ali-[;(

1 J:t 1 u_;t

pns un matérialistoo C 1 ont la raison pour laquelle los "jo sais tout" SOllt

si .ridicules o Les Chinois ont un vioux proverbe : 11 Si l'on no pénètre) _··::cr~

dans la .tMière du __ tigro, on ne pourra on capturer le poti t" o

qc

prov<.::,,.,;tJ ost vrai pour la pratique humaine, ot dans la m~me mesure, pour la th{ori<:

_do _la connaissance. L~ connaissance coupée do la pratique ost inconc0- vnblo.

.,

(12)

REPRODUCTIOJIJ/351 Page 11

Pour mettre en évidence le mouvement matérialiste dialectique dç la connaissance, qui surgit sur la base de la pratique modifiant la réalité - mouvement de la connaissance selon la ligne d'un approfondissement .progressif -nous donnerons cnqore quelques exemples concrets.

Dans la période initiale de sa pratique, celle de la ,destruction

des machines et de la lutte spontanée, le prolétariat, dans sa connaissance de la,: société capitaliste, no sc trouvait q-u'un de.gré-c:.e l0.. conndssë'ncc

. sensible et ne connaissait quo des aspects isolés et la liaison externe

des différents phénomène$ du capitalisme. A cette époque, lo prolétf!Xiat n'était encore que co qu'on appelle une ''classe on soi" o Eais lorsque

c9mrnença la secon~e période do la pr.atiqu.o du prolétariat, colle do la lutte économique et politique consciente ct orgéll'lisée, lorsque l'expérience multiple issuo.de la pratique, l'expérience u.cquiso au cours d'une lutte prolongée, fut généralisée sciont~fiqucmon~ Paf Ilarx ct Engels, ct que naquit +a théorie marxiste utilisée pour éclairer le prolétariat, la~1ollo

enseigne au prolétariat la compréhension de l'essence do le .. société co.pi-

te ..

listo, lo. comprêhonsion dos rapports d' oxploi tati on nés entre les classes sociales, la compréhension des tâches historiqUes du prolétariat, le prolétariat devint alors "classe pour soi". ·

C 'ost la. m~ino voie quo sui vit·· le peuple chinois dMs so. cannai ssanco do l'impérialisme. Le premier degré fut celui do la connaissance sensible, suporficiollo, celui do la lutte contre los étr81lgors on général, à·l'épo- quo des mouvements dos Taïping, dos Boxers ct autres. Seul le second degré fut celui do la conno.issanco rationnelle, lorsque le peuple chinoi.s discerna

· los différentes· contradictions internes ct externes de 1 'impérialisme,.

lorsqu'il discerna l'essence de l'oppression ct do l'exploitation dos largos masses populaires de Chine par l'impérialisme, allié à labour- geoisie compradoro chinoise ct à lu. classe dos féodaux ct dos grands

propriétaires fonciers : cotte connaissance no commença qu'nvcc ln période du "mouvement du 4 mai" 1919 •

(13)

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Tournons-nous maintenont vors la guerre. Si le.. guerre ét2i t di.cigée pé'...I' des gens sens expérience militaire, ils no pourraient, au promier degré, comprendre los lois profondes qui régissent la poursuite d'une

~larre concrète donnée ~par exemple, do notre guerre qgraire révolutio~­

nairo au cours dos dix derniè-res ar.tnées) • .Au premier degré, .ils no pour- raient acquérir quo l'expérience do la participation personnelle à do nombreuses batailles dont un nombre importent se torminernit pour eux par dos défcitos. :N6wmoins1 cotte expérience (l'expérience dos victoires et surtout dos défaites) lour donnerait la possibilité do comprendre los éléments d'ordre interné qui marquent toute la guerre dens son ensem- ble, c'est-à-dire los lois do la guerre concrète considéroo, do comprendre la stratégie ct la tactique ct, par là-même, leur donnerait la possibilité è.o c'iriccr la guef.ro e.voc oG;:,ur2.11ce. Si l'on confi c..it, 2.. cc r.10r:10nt là, le.

c~iroction c:o le.. guerre 2- un hcr:10o d6rcurvu d1oxpérionce, il ne pourr.:::it, quCl.ll.c~ :1. lui, comprondro lee l ois réelle::; ç~o le. guerre c;u 1 <.~près avoir cubi une eCrie do défaites ( c 1 est-à-dire après avoir acquis de l 1 expérience) o

Il arrive souvent d'.ontondro certains crunarados, qui no sc décidCnt pas à sc charger de t el ou tel travail, déclarer qu'ils no so.urôont s 1on acquitter. Pourquoi raisonnonont-ils o..insi ? Pareo qu 1 ils n'ont. pas 1.1.nc:

idée claire elu carc..ctèro ct des conditions do co traVE'..i 12 ou bio~-:>. i J.e n'ont jamais eu l'occasion do l'clfrontor, ou bien ils no l'ont eue quo raronient, c'est pourquoi il no peut être question pour eux c11cm connattre les lois. I-Iclis c'est justement lorsqu'on on cura ruw.lys8 en détcil devant eux l'état et los conditions qu'ils commenceront d.e s'on chnrgor. Si cos gens se consacrent pondant un .cort~in temps à co trnv~il, ils 2.cquorront ào lioxpôrionco1 et s' i ls oss~iont honnêtement do pénûtror c..u coeur do la situation réelle, <:cu lieu do considérer les choses d'une manière sub- jccti vo, w:i l dérc..lo ot suporficiC;llc, ils t ireront eux-mêmes los

(14)

....

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conclusions rcl?-tives à ln mo.nière dont il conviant d'effectuer cc travail, ct sc mottront.à tro..vaillor 2.voc davo.ntago do coiûiancc. L'échec inévitable n'nttond quo los gens qui considèrent los choses dfune manière subjective, unilc.t6r.:1lo, superficielle, qui1.1orsqu'ils n.rrivont duns un endroit nouveau oc d6si~tèrossont do 1.:1 situation, no cherchent p.:1s à pénétrer au coeur do le.. quost~on. (do 1 'histoire de cotte question ct do son ét8..t présent), ct

: 1 ••• ' .

impuissonts à on ~tteindro l'essence m~me (son caractère et los liai sons qu'olle a c..vcc .los autres questions), sc mettent immédic..tcmont ·à promulguer Cl.Voc suffisuncc ordonnc..ncos ct décrets.

Il. ~:.pparD-ît en conséquence, quo le premier p8..S d8..lls le processus do la

connu.issMcc, c 'est lo_J),roml.or contact avec los phénomènes du monde extérieur:

le degré dps son~n,tionso Le second, c'est la généru.lisntion dos données fournies p,cr l 0s. sensations, leur mise en ordre ct leur élnbordion :

. .;. ...

le (~ogré dçp concepts, dos jugonwnts ct dos d6étuctions. C'est seulement on

: , . ~-, , !__ ,. . -~~-- ''.[ : • -: r .

présence d,',v,n n.ombro oxtr~momont grand de données fournies par los sonn<::.t~ onr·

. ' .. -~ .

(ct non do dqnnées fr.~montn.il'c~, incomplètes) ct seulement d2ns le C<.E

. · · r 1 ... , •• ·

elles correspondent à ln réc..Ïit6 ( c'

est~-dir e

dws le cas où elles no

r ~ r.nt

pas le résultat t'.1uno erreur des .seris) qu'il est possiblo, sur L::t br:.se c'..o cos données, d'élnborer dos concepts, une théorie corrects •

Il existe ici deux éléments importants qu'il convient do souligner

. pnrticulièremcmto Il n,: déjà ét é parlé précédemment elu premier, mais il fo.ut

. y revenir une fois do plus : c'est 1o problème de la dépendance clans lé:.quello so trouve la conno..issc.nce rationnelle par rapport à la connaissance sensible. Celui qui considère quo ln connaissenco r.:1tionnollo pout no pas provenir do la connaissance scnsù:J.fé -.ëSt ·uri iè~ééilisto .• .L'histoire de la philosophie n.

connu .tJ.n soi-disMt rat~ionalismo qui ne roconnaissai t quo la réalité do 1<:.

r2.ison1 nié:.it la réalité clo l'cxpérionq_c, reconnaissait quo l'on no peut

(15)

; • . i

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sc;. fonder quo

sur

la raison ct non sur 11 expérience fournie pax la percep- tion scnsi blr- ; 1 1 erreur do cette tendance, c 1 ost qu 1 olle met les fui ts lC-

.-.

tôte on bas. Si l'on pout s'appuye~ sur les données de la connaissnnco

ro..tionnollc1 c'est justement puree qu'elles ont leur ~ource dans l os c~onn(orô

~. ! ..

de la pqrceP,tion sensible i clens le cas contraire 1 ces données do le.. con·- naissnnco .;r.at~onnolle doviçnclraiont un flouve sans source, un C-rbro sc!.Ils racines! olle~,- seraient quelque chose sur quoi on no pourro..i t sr 2.ppuyer , quelque chose naissant d'une mroüèrc uniquement subjective. Du point ck VLW do la conséquence du processus do la connaissance, l'expérience sensible ost la ~onnéc première ct nous soulignons l'importance do la pratique sociale dans le processus do le. connaissance, car c'est seulement sur le. base èo lr, prc.tiquo sociale do l'homme quo pout naître chez lui la connnisse!.Ilco, qu'il pout acquérir l'oxpérionco sensible issue du monde extérieur oxistnnt objoc-

tivcmen~. ~i l'homme formait los youx, s'il sc bouchait los oreilles ct sc coupL'.it a'I:Js()Jumont elu monde extérieur existant objectivement, il no pourrd t

: ~ L :.:

ôtre question pour lui de connaissance. La connaissance commence avec 1 •oxp6rionco1 c'est là le mc.térinlismo do la théorie do la connaissencc.

Le second élément, c'est la nécessité d'approfondir la connaissance, l<:è nécossi té do passer è.u clogré do la connaissance sonsi ble au degré do ln connC-iss211co rationnelle : c'est là la dialectique do la théorie do la connaissance. 1/Estimor que la connaissance peut s'arrêter au degré infé- rieur, celui de la connaissance sensible, estimer qu'on pout seulement

s 1 nppuyor sur la connéèissanco sonsibl~ ct non sur ln connaissance r ntionnel:o1 cola signifie répéter los erreurs connues dans 1 'histoire, do 1 'empirisJ-:-to.

j}

V.I. Lénine cl.it : "Pour comprendre, il faut ccmmonc.cr à. comprendre, à étudier d'une manière empirique, s'élever do l'empirique nu générnl11

(11Ex2.mon do l'ouvrage clo Hegel La Science c1o la logique", c1L!.Ils Cahiers philosophiques, P•

178).

(16)

il

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Page

15

Les erreurs do cette théorie consistent dans l'incomprühonsion du f<~t quo, bion quo los données do ln perception sensible soient sons c.ucm1 c~oute lo reflet de certainps :ré ali tés du monde extérieur oxistMt · objd'cti vern ont (jo n'aborderai pas ici,_l'ompirisme idéaliste qui r:am"'êno T'ox:Î"stence à le~

soi-elisant autocontemplo.tion), elles sont toutefois u:rtilo.torc.los, sup·_;rfi·M ci elles et quo co reflet ost incomplet, qu'il no reflète :p!aS l'essence des choses. Pour refléter tot alement l'essence clos choses, roflo'ter Ü~s contra- dictions internes, il f2.ut cr6or un système de concepts o;t clé propositions t?éoriques après c.voir soumis los riches don11éos do le. perception sensible à une élaboration montéèlo qui consiste à rejeter le. balle pour gc.rcler le grain, à éliminer cc qui est fallacio~x pour conserver lo vrai, passer ~'un

o,spoct c~os phénomènes à un 2.ntre1 1(o 11oxtorne à l'interne ; il faut Dcutor c"',_e lo, connnisspnco sonsi ble à lo. conn<'-.iss2..ncc r0-tionnollo.

Cotte ôlabornt ion no rene;_ po..s nos conn0-issances moins complètes moins_ sûres. Au contr2..iro, t out c0 qui, nprès avoir surgi c1MS le processus ç;_e ln connai ssMce sur la b.::.se c~c ln prntiquo, o. Gté soumis à uno 6laborc.tion sbientifique, reflète comme le c'.i t Lénine, le m(_mc;_o objectif c;_ 'une manièr_o plus profonc;_o, plus juste, plus complète. C'est justement cc que ne compr.:.'n- nont p2.s les utili tc.ri stos au front étroit : ils s'inclinent c~_cvant 1' expé- rience ot ignorent la théorie, à la sui to c_;_o quoi! ils no peuvent embr.:::.ssor _ le processus objectif c;_nns son ensemble, ils munquent c;_o .la ,clarté d' orim"- t ation, c~'uno perspective étenc;_ue ot s'enivrent de leurs succès occasionnels ot do leurs roprésonte,tions superficielles. Si cos gens clirigociont le:. révo- lution, ils lG conèuiraient ènns une impnsse.

L~ co1111cissanco rationnelle èoponcl èo le:. co1111nissnnco sensible ot

celle-ci doit sc èévoloppor on connciss~co ratio1111olle. Tolle ost ln théorie mnt6rialiste c~ialoctiquo cl_o la co1111aissanco. Le rationnlismo ot 1 'empirisme on philèis"Qi:ihic rio "ë"ompr.énncnt pas" 10 ca:rnç·t"èro historrq_Ue,

" ëiv

c'.:i.ilëétiq_ïic

(17)

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do ln. connaissance, ct, bion quo che.cuno èc cos tendances rocèlo un aspect c1c la· vérité (il s' t.gi t dos rationali smo ct empirisme md·érialismoc

1 ct non idéalistes), il appara!t 1 si on los consiclèn.c c~u· peint c~ç vue c~o ln thôorio de lo.. connaissance clans son ensemble, que 1 'une ct 1' autre sont orrcnéos. Le mouvement matérialiste c~io..loctiquc c~c la conne.issancc (~U sensible: n.u rationnel intervient aussi bion c~o..ns le processus (~O ln conn2.iSsMcc elu petit (par exemple, lo.. connaissonce cl'un objet, cl'un trcwdl quelconque) quo de.ns lo processus do la connaissance du grnnd (par exemple, la ccnnai s- sanco c1_o tolle ou tolle société, c1_o telle ou tol lo révolution).

Nénnmoins, le mouvement clo l2. connnissancc ne s'achève pc..s là. Si le mouvement mat6rie.listc dialectique èG la connaissance s1arr8tc..it à la connaiss2.11cc rationnelle, soule lo.. moitié du prcblèmo serait épuisée; qui plus ost 1 c1_u point c~c VLle c~c la phîloscphio marxiste 1 co ne scrci t pas la

moitié la plus importante qui serait épuisée. L2. philosophie marxiste estime quo l'essentiel cc n'ost pas,uno fois comprises los lois èu monèc objectif, è18tro en ét at de l'oÀ~liquor, m2.is c'est d'utiliser la co1maiss~~co èos lois objectives pour transformer 2.ctivomont le monde. Le m~'xismo rcccnno..it 11 importance cle ln. th<Sorio co qui 2. trouvé son OJ::prossion C:.c..ns L..:. thèse suivante c~o It5ninc : "Sons

'

théorie r6volutionnnire, pas c~o n1ouvcmGnt

révolutionnairo11

jJ

J.Io..i s lo marxisme. accorclo une sérieuse importMco à la théorie justement - ct uniquement - parce; qu 1 elle pout guic1_cr 1 'noti vi té pratique. Si, ayant ncquis une théorie juste, on sc contente d'en fairG le sujet do vaincs conversations, do la tenir sous le boisseau ct si en no la réo..lise pas èo..ns la ~rntiquo, cotte théorie, toute belle qu'olle puisse 8tro1 resto sans objet &

i/ V.I.

Lénine : Quo fo..iro ? p.

2 6.

Eèitions sociales, Paris;

1947,

ct Oeuvres choisies, t o I , p

.192

Ecli ti ons on languos 6trrmgèros, Uoscou

1946 •

(18)

Iii

REPRODUCTION/351 Po.ge

17

La conno.issnnce commence par la pratique. ;tout en acquérant par la pratique des connaissances théoriques, il faut retourner à la pratique.

Le rôle actif de la conmüssa.nce ne s 1 exprime pas seulement dans le bond actif de la connaissance sensible à la connai ssance rationnelle, mais co qui est encore plus important, dans le bond de la connaissance rationnelle

-,

à b . pratique ·révolutionnaire o La connaissance qui s 1 est rendue maîtresse des lois' du

.

monde. .;' doi t Jcgtre

·a

nouveau dii:-igée vers la pratique de la trt'11sformatio~ du monde, appl:ilciuoe -dans la prati~'Ue- de: la production, dn..."ls b. pratlqli·e·-·de la· lutte r ovolutionnaire de classe et dO la lutte de libé- -ration natJ.onale, do môme que

c1a,r;,s

la pratfque des expériment ations scien-

tifiques o Tel est le proce-ssus do vérification de la théorie et de clévéloppoment de la théorie, le prolongement de tout le processus de l2.

·c b;nnai s s a~-co.

La question do savoir si une proportion théorique correspond à la vérité objective n'ost pas résolue entièrement et ne pout 116tro,

·.· .. -.·

dans -le, riloüvement. do l a connài ssance $ensi ble à ln connaissance rationne llo dont nous avons parlé plus haut. Pour résoudre complètement cotte question il est nécossairo, à partir de la connnissance rationnelle, de retourner à la pratique sociale, d'appliquer la théorie dans-la pratique ot do

vérifier si elle peut conduire au but fixé. Nombre do théories des sciences de la nature ont été reconnues vraies non 'seulement parce qu'elles avaient été créées par dos naturalistes, mais 'parce qu 1 el los ont trouvé leur confir- mation dans la pratique sèiontifique ultérieure. Exactemont de la m6me

manière, lo marxisme-léninisme ost reconnu comme vérité non seulement pareo que cette doctrine ac été scientifiquement élaborée par l!Iarx, Engels, Lénine ct Staline, mais pareo qu'olle a été confirmée· par la pratique ulté- rieure do la lutte révblutionnai:re do classe ct do la lutte do libération nationale. Le mat6rialismo. dialectique ·ost uno v6ri té générale pareo que,

-··- - -· - -onmme l o

_montr0 ·-s_~~ yprif'tcation àa:.rrs-~-l"ét"JJ-ratique,-d--c~·-in·:s-ociété dans son

' .

ensemble, dans _la prat.i;c:r.o des différentes c1asses, de 11 individu, tout

(19)

REPRODUCTIO'N/351··

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ost inévi tablomont soumis à sos lois objocti vos découvertes par le me.rxisnc. L1J::istoiro de la connl'issru1co humaine montre que lo caractère do v-::rité de nombreuses théories étcü t ~t complot, mais par sui te do 1:;, vérification dans la pratique cotte insuffisance s'ost trouvée éliminée.

.

'

Nombre do théories étaient erronées, mais par suite de lour vérification d&1S la pratique, leurs erreurs ont été corrigées. C1ost pourquoi la pra- .· tiCjUO ost lo cri tèro do la vérité.

La conception GO la pratique do l~ vie doit ~tro la conception fonde~ont~lo do la théorie do la connaissance

1/•

Staline s 1 ost expriraé cl 'une manière remarquable à cc sujet.

La théorie devient sans objet si elle n'est pas rattachée à

1~ pratique révolutionnaire, do m~mo exactement que la pratique devient aveugle si sa voie n'ost pas éclairée par la théorie révolutionnaire~·

Est~ce

que

s'achève le mouvement de la connaissance ? Nous répondons oui et non. Les hommes qui se sont incorporés è. ln pratique de la modification d'un processus objectif déterminé à un degré déterminé do son développement·

(qU

1il s'agisse do la pratique do la modification d'un

·processus quelconque se produisant dans la nature, ou do-ln prntil[Uo è.u lr, modificntion d'un processus social quelconque), roçol.vont, sous l'influence du reflet du processus objectif ot do leur propre activité subjoctive, ln possibilité do passer do la connaissance sensible à la connaissonco ratiun- nollo et do créer des idées, dos théories, dos plans ou des projets qui corrëspondont1

en

général1 aUX lois de CO proceSSUS objectif

;ct

si dDXlS-

j}

V.I. Lénine IIatérialismo et empiriocriticisme p. 123 Editions sociales

g/

J. Staline : Los Questions elu léninisme t. I, p. 22 Editions sociales, P2xis 1947•

..

(20)

- ·

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l'application ultérieure de ces idées,théories, plans et projets, dru1s 1~

pratique de la modification du marne processus objectif, on parvient au but

. . .

fixé, c 1 est-à-elire 1 si l'on réussit, dans la pratique de 'ce processus 1 à transformer en réalité les idées, théories, ple.ns et projets préalablement

·élaborés, ou si 1' on arrivé à les réaliser dans leurs grands traits,· le mouvement de la connaissance de

co

processus objectif peut; atrc "ëo~sidéré comme achevé. Par exemple, dans le processus d'une modific~tion do la nature, la réalisation du plan d 'uno construction, le confirmation d'une hypothèse scientifique, la création d'un mécanisme, la récolte d'une plante cultivée- ou bien,· dans le processus d'une modific"ation do la scicï6té, le succès d'une grève, 1;::, victoire daJlS une guerre, l'exécution d'un plan dans

·'

le domaine d'c 11 crÏscigncmont' ·- tout cola signifie quo le but fixé a. été

. .

attein't. Néanmoins, d'une manière générale, il ost extrêmement rare, tant dans la pratique d 1une modificdion de la nature quo dru1s colle d'une modi- fication de la société, que les idées, théories, plans ct projets, pr6éü a-·

blement élaborés par les hommes, se trouvent réalisés sans subir le rnoi'.YJrc changomEmt. Cela sc produit parce que les gens qui modifient la réalité se tr"ouvent fréquemment liés par de mu1 tiples limitations ; ils sc trouvent fréquemment liés, non seulement par los conditions scientifiques et tech- niques mais par le développement du processus objectif lui-m8mc ct le doc;r6

· dans lequel il se manifeste (les différents aspects et l 1 essence du pro cc s·- sus ·objectif n 1 étant pas encore ·complèt·emont mis en 6vidcmcc). Dans une telle situation, il arrive fréquemment que, par suite do l'apparition clé::ns l:a pratique cie circonstances .imprévues, les idées, théories, plans ot projets subissent dos changements partiels et même qu'ils sc trouvent complètorricnt modifiés. Cola signifie q1i'il existe des cas où dos idées, théories, plans e1J projets rréalabloment élaborés ne correspondent pasj partiellement ou totalement, à la réalité, se trouvent etrc, partiellement ou totalement erronés. Il arrive des cas où c'est se-qloinent après des échecs répétés: qu'on réussit à éliminer l'erreur, à obtenir la correspondanc~o

a~oc los lois du processus objectif et ainsi à transformer le subjectif on objectif' c'ost-à-dho, à arriver, dans la pr,atique aux résultats atten- dus. En tout cas, c'est à cc moment que le mouvement de la connaissance par les hommes d'un processus objectif déterminé, à un degré déterminé de son développement, peut ~tre considéré comme achevé.

(21)

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1 ··~ :

Toutefois, si 11 on considère le processus dans son dé_'lc.loppomont, le mouvement de la connaissance humaine no s'achève pas 1~. Tout I?rocessus, qu'il

se produise d2!ls la nature ou dans la sociét é, par sui te de ses contrac.~ic·­

tions internes

,

progre. sse ot s. e . dévoloppe. Et .. le processus do . 12. connaiss.:::ncü humaine doit également proe;rossor ct so développer à sa sui to. Si 1' on

parle d'un mouvement social, do vôri tables dirigeants révolutionna:i.ros

~ 1

eloi vont, non seulement savoir corriger los orreu.-rs existant él.ans leurs idées 1 leurs théories, leurs pléUlS et leurs pro jets, comme cola a (té: a·; ·L,

. précédemmo:nt, mais oncoro, lors du passage do co processus objec,tif déterminé d'un degré à un autre do son cl8voloppomcnt 1 savoir oux-m8mos, avec tous los participants à 1.0 révolution, suivre, de.ns lou:c connai ssonco subjective, cc passngo, c' ost-à-dire arriver à fail'o correspondre los nouvelles Htchcs .. révolutionnaires, los nouveaux plans do travail, aux nouvelles modifications

intervenues clé.;.ns lu. situation. D."'lls une p6riodo r6volutionnciro la si tuC<..tion so modifie très vito ct si 2.ct conscience dos ::--évoJ.utionn2.ires no pout

arriver à sui v-:.'o cos modifications~. ils seront impuissants à mener la .. révolution à la victoire.

Il arri

vo

souvent néanmoins quo -les idées retardent sur la r8ali t;

cela sc proclui t parce quo ln conncissanco humei.ne sc trouve limitée on r2.i son do nombreuses conditions sociales. Nous luttons contre los consorv2.tours dans rios rangs révolutionnaires, c0r leurs idées no suivent pas le rythme dos modifications de la situation.objcctivo, cc qui, dans l'histoire, s'ost me.nifcsté sous forme d'opportunisme do droite. Cos gens ne voient pas quo

la lutte clos contraires a déjà fait avancer le processus objectif ~lors

quo leur conscience en resto encore etu degré précédent. Cotte pnrticulc:ri té ost propre a~x idées do t ous los conservat eurs. Leurs idées sont coupées de la pratiqué sociale, ils no pO'uvont prendre la tête du mouvement do lc, so::;iétG ct lui servir de guides, ils ne pcuvo.nt que se tratner à sc~ sui tc, murmuror parce que le mouvement ost · trop rapide et esscyer de le r2.!Dcnor on arrière, de faire t ourner à ,l'envers la roue .. dc 1 'histoire:.

(22)

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Nous luttons également contre les "phraseurs" de gauche. Leurs idées coü.r<cnt devant, franchü::>sant d'un ''bond les différents degrés de développement

cb

procët3sus objectif ; . lés uns prennent \leurs illusions pour des ré ali tés' d' éÙ;.tres ess~aicmt de récüiser de force,· dans le présent, des idéaux qui ne sont

·réalisables que· dans 1' e.venir ; leurs idées, èoupées de la pratique actuelle de·ia majorité: des gens, coupées de la ré·alité actuelle, se trnduisent, dr:ns l 'n:ctivité pratique, par l'aventurisme.-Sont caractéristiques de.l 1idé::>.li:: -~; .::-:;

du inatér1alisme mécenisto' cle' l'opportUnisme et de 11 aventurisme, le l'lJ.~ ct . entre le subjectif et l'objectif, le détachement

à.o

ln conncissance Cc 1:·. prntique. La théorie marxiste-léniniste do la connaissnnce, dont le t:-:';:Ü t . di stinctif est qu'' elle reconnaft ln pratique comme critère·· de ln vé·:·i. t~ 1 :c

peut pas ne pas lutter avec résolution contre ces conceptions-erronées. Los marxistes recoruiei ssent ~e ·dans le processus général 1 absolu, de dévelo:c::;ror;1Cmt do l'uni vers' le développemènt de· ·processus concrets particuliers est roh :.tif 0 C 1èst pourquoi dons le flot infïrii 'de le. vérité absolue, la connaissMcC qu'ont les hemmes de processus concrets particuliers, à des étapes.détèrminfcs cle

. . . .

lcu:i· c1.évoloppemènt, nè puise que des vérités reldives. De la sornme~d'innom- brables vérités rclati vos se cbnsti tuc la vérité absolue

.1/. '

Le développement d'un processus objectif est, un dével~ppemEmt .plein do ccntradictions ot de lutte. Le développement de la connaissance humaine ost (i-_:2-lernent un d_9vcloppcment plein de contrad:lctions ot do lutte. Tout mouvement

c~j ~l o ctique

dans lo monde objectif peut, . tôt ou tard, trouver son reflet dcns ln ccnnaissancc humaine. Le processus de l~ naissance, du développement et do la mort, dans la pratique _sociale, est infi:ci ; également infini est le proces- sus de la naissance, du_développement ct de la_mort elaps la connaissance

hmw.ine. C'est justement parce quo la pratique, fondée sur des_ .idées, dc;s théories, des plans, des projets clétermin?s, ct dirigée vers la modificCLtion do la r6nli t6 objocti vo, est en progression constante, que la connaissc.nco

i7

:v.~I~--Lénine, llatérùùisnie ct empiriocriticisme, P• 115•

(23)

REPJWDUGTION/3:51,.

; \ . . . -

Pn.ge 22

·. '"'.humainerde •la' r~o.1ité •ob;j"èct~ve s1è.pprofondit constamment. Le processus do

rnod.:i,.f<j.cation ·dy 'inonde' réel~ exisrta."lt ·objectivement, est· éternel et illimité ;

. ;_: égo.l!î:rrlent · éter.noH e et illimitée. ~o~tFlà connuiss~ce .gu 1 cnt -les hommes dé la

vérité dans lo p:rocessus·de la pratique• Le marxisme~léninisme ne met nulle- tmont ·un term9 à l2. dôoouverto.:cie la vérité i il ouvre, au: contraire, sans

i

,, . .:::>,rrêt; , los voies.; der; la cpnnais sance. dB

l a

véri t6 . dans le processus de lo.. •

:,.._

.. pri.::.tique. Notre. conclu.sion, ·c 1 est que nous sommes pour l'uni té historique, ci.ncrète, du subjectif 0t de l 'objectif, de la tpéo:rie et de la. pratique, c~e

lé?:. conn~èissanco: ct de ·1 1 o.ction que nous sommes contre toutes les conceptions crr:;nées - do "gauche" et de droite .;;.. coupées do l'histoire concrè-te. A 1 'époque ?.ctuollo du développement socie..l7 l'histoire a chargé le prolétario.t

·et son p.:;trti do ·l"' responsabilité do èonnaître lo inonde d'une manière ox:::.cte

\

et de le transformer. En Chine; comme dans lo\mondo ontior, le processus c1e la pratique de tren.sformation du monde - processus· dont le cours peut tt:cc prévtl sùr l2. base de ··l2. connaissance scientifique - o. atteint

un

moment ~··t(­

riquc d'une ~norme importence; un inGincnt tel que l'hist oire de 1 1hurn2 . .ni té .n'en a encore je..mais connu· ; celui qui voit los ténèbres se dissiper on Clüno

comme dans le monde entier,. et. la transformation de co dernier en un monde

La lutte du prolétariat et dos masses populaires révolutionnaires pour ln r'~ransfo!màtion du monde implique la réalisation dos tâches suivqntes : la

tratrsfcrmation .c~u monde objectif, e.iilsi que celle du propre .monde subjectif é' o che:cun, des ~ropros capGc~ ~es cognitives de chGcun d\1. rapport, existant ontro lo monde subjectif ot .lo monde dbjoctife Sur une po..rtio du globe terrestre on Union'Soviétigue, ~e~ hommes ré~l~sent déjà cos transforma4ions et en

r~cc6lèrent actuellement .le procc;ssus, Le peuple chinois et les peuples elu mende entier sont également ongngés actuellement, ou le seront dans l'avenir,

c:

·.'.lls le pro cossus do cos tr81lsformations.

Le .monde objectif à transformer inclut également tous les adversD.ires c:c cc tt e transformation ils doivent, au début, passer par l'étape de la transformation fondée sur la contrainte après quoi ils pourront aborder

:.,

(24)

· •

REPRODUCTÏON/351 Page

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l'épate de la rééducation, fondée sur la conscience. L'époque où l1hum2~it6

entière passera à sa propr,e trrnsformntion consciente ct à colle du mo:1c~c

sore. colle du communisme dans· lo· trtohdb. ·Gntier.

Par la pratique découvrir los vérités ct Gealcmcnt par la pratique

confirmer les vérités ct les cl.évcloppor. Pnsser acti vemcnt è..o la- connnissanco

.sensible à la connaissencc rationnelle, puis c~e le. conno.iss2nco rationnelle

à l2. dir.ection active do la pré'..tiquo révolutionneire, à ln tr.:msformation du moncla subjectif: et objectif. Ln pratique, la connaissance, puis de nou- veau lo., prRtiquç ct la conno.issanco, cette forme clans sa répétition cyclique, ost infinie ;on outTo, le contenu c.lo cos cycles do la prdiquo-ot~do la con-

n2iss2.nc~ s'élève, chaque fois, à un niveau plus élevé. Tolle ost dans son ensemble la théorie mat6rialisto dialectiQue do ln connaiss~ce, tolle est la conception quo so fo.it le mo.térialismo dialectique do l'unité du sav ir ot de l'notion •

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