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Contrairement aux affirmations du SYDED L'eau est présente dans les BOIS du ROY

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Academic year: 2022

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Contrairement aux affirmations du SYDED

L'eau est présente dans les BOIS du ROY

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BASSINS VERSANTS

Situé en hauteur, le site est entouré de 5 bassins versants des cours d'eau suivants : le SYDED n'en présente que 4 dans les études :le ruisseau du VIGNAUD,

le VINCOU, le ruisseau de la GASNE, le ruisseau de la BOUCHE SÈCHE. Il occulte : plusieurs rus qui se déversent dans l'ISSOIRE

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L'expertise hydrogéologique par ANTÉA

En date du 14 novembre 1997 le rapport de la commission d'enquête publique reconnaît des insuffisances dans l'étude d'impact notamment dans le domaine de l'eau présente sur le site. Il préconisait la nécessité d’une contre expertise.

Le SYDED demande à ANTÉA une expertise hydrogéologique dans les Bois du Roi.

Remise en mai 1998, cette étude permet de mieux connaître les eaux de surface : sources et ruisseaux ainsi que les puits existants aux alentours.

Les eaux souterraines sont liées à la géologie. L’hétérogénéité du sous-sol complique la connaissance de la circulation des eaux souterraines.

Le rapport de synthèse – 4 pages – occulte les incertitudes et les mesures complémentaires nécessaires détaillées dans l'étude de 29 pages : amplitude des fluctuations, vitesse de circulation verticale et horizontale, perméabilité des altérites, ligne de partage des eaux…

Localisation des mesures des ruisseaux, sources, étangs et mares

par ANTÉA printemps 1998 (extrait carte : figure 3 p.15)

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tableau récapitulatif des donnés de ANTÉA

Qualité des eaux de surface :

Les données de l'étude d'impact sont comparées à la grille d'appréciation de l'agence de l'eau ''Loire-Bretagne''

Monsieur LAGOUTTE président pour la pêche et Monsieur Richard SERIEYS, garde-pêche du Conseil Supérieur de la Pêche (CSP) ont étudié les données de l’étude d’impact DUP 2000. Pour eux : cette étude n’a pas

analysé la qualité des eaux de surface selon les normes des cours d’eau et le protocole prévu.

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Localisation des puits répertoriés près du site.

Sur 39 puits et sources captées, des mesures – niveau de l'eau pour les puits et débit pour les sources captées – des données sont fournies pour 32. Le niveau moyen des puits est de 3 m 30.

(carte réalisée selon les indications géographiques d'ANTÉA)

Les circulation des eaux souterraines :

dans les failles rocheuses du gneiss et dans les altérites (dégradation du gneiss). Schéma réalisé par Paul GENET dans une étude communiquée à ARBRE.

Niveau des eaux souterraines :

l'étude d'impact minimise de 2,70 mètres les

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niveaux

Tableau récapitulatif des niveaux de l'étude SOLEN 1999, un trait indique ceux de l'étude d'impact et un rond rouge ceux d'un constat d'huissier

Les niveaux des hautes eaux sont systématiquement minimisés dans les études d'impact.

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Barrière de protection active :

prévue par les arrêtés préfectoraux : art.3.2.3 du 15/03/2006 et art.20 du 26/07/2016. Cette barrière de sécurité active doit être mise en place sur le fond et les flancs de chaque casier

le géotextile est-il sur les flancs dans le premier casier ?

On peut en douter en regardant cette photo

Pour les eaux souterraines :

Les risques de pollution des eaux souterraines dépendent d'un bon dispositif de la protection active soit une géomembrane de qualité sans perforation et sans détérioration.

Les garanties habituelles sont décennales. Après 10 ans aucune garantie. Lors du tassement

les objets pointus (plastiques, métaux…) peuvent atteindre la membrane et la percer.La chaleur des incendies risque de la rendre poreuse voire la dégrader : le premier incendie du 20 juillet 2009 a été remarquable (importance et durée...) Le SYDED en a reconnu 4 en 2011… Une membrane poreuse ou percée provoque une pollution des eaux.

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Comment être sûr de l’efficacité de la géomembrane ?

C'est le rôle du bilan hydrique.

Le bilan hydrique permet de déceler les dysfonctionnements de la protection active. Il est prévu par les arrêtés préfectoraux du 15/03/2006 et du 26/07/2016.Ce bilan obligatoire depuis le début de l'exploitation existe pour la première fois dans le rapport d’exploitation de 2015.

Il devait permettre un suivi qui doit contribuer à la gestion des flux polluants

potentiellement issus de l'installation. Il devait aussi réviser, si nécessaire, les aménagements du site.

Il nécessite la collecte de données météo sur site : pluviométrie et température quotidienne.

Le débit du ruisseau récepteur et celui des rejets des lixiviats traités devraient être mesurés.

Aucune mesure des deux débits n'est portée à la connaissance du public :

=> 6 années au moins de non respect de cette obligation

La vitesse de pénétration de l'eau de pluie dans les déchets et leur évapotranspiration sont également pris en compte pour mesurer une quantité probable de production de lixiviats. Tout écart important nécessite une intervention.

Rejets des lixiviats dans le ruisseau du VIGNAUD

Les autorisations d'exploiter de 2006 et 2016 limitent les rejets après traitement à 4 % puis 2 % du débit du ruisseau. Il faut donc qu'ils soient mesurés.

Comment l'Administration a-t-elle pu vérifier le respect des obligations pour les rejets, sans connaître les débits ?

Les analyses des eaux du ruisseau du VIGNAUD (15 décembre 2016) sans indication des deux débits – ruisseau et rejets des lixiviats traités – ne sont pas interprétables.

La comparaison des résultats de l'amont avec l'aval est surprenante quant on sait que les rejets ne doivent pas dépasser 2 ou 4 % : => le chrome, en aval peut-il être plus de 5 fois inférieur à la teneur à l'amont ? => La conductivité peut-elle être dégradée (x 3) par les rejets ? => 20 fois moins de nitrites en amont qu'en aval des rejets ?...

Le DROIT à l'information du PUBLIC : il est obligatoire.

Les informations devraient être fiables, suffisantes, et facilement accessibles.

Les ICPE (Installations Classées pour la Protection de l'Environnement) y sont contraintes.

Il en est de même pour les CSS (Commission de Suivi des Sites).

Toutes les études, tous les avis, tous les rapports, tous les compte-rendus ... tous les résultats des contrôles et des analyses devraient être facilement accessibles.

Les ''supports papiers'' nécessitent des déplacements. Internet facilite l'accès. La mise en ligne de tous ces documents devrait être la règle.

Chaque citoyen-contribuable pourrait alors : les consulter et les étudier voire y déceler les omissions, les erreurs les insuffisances, les anomalies, les contradictions, les manquements…

Les éléments communiqués concernant la qualité de l'air ne sont pas plus fiables. Ils sont pourtant déterminants pour la santé de la population riveraine. Chaque citoyen attend que les élus et l'Administration agissent pour le respect des obligations. L'impact sur les conditions de vie et la santé en dépendent.

Tous ces constats évoqués permettent-ils la confiance ?

Les difficultés d'obtenir les informations sur notre environnement ne la favorise pas !

Références

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