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PHYSIOPATHOLOGIE DE LA MIGRAINE

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

PHYSIOPATHOLOGIE

DE LA MIGRAINE

(2)

INTRODUCTION

Affection cérébrale primitive

Mécanismes complexes encore incomplètement élucidés

Naissance de la crise en un point focal du cerveau

Origine extra-cérébrale discutée (ie: nombreux facteurs déclenchant)

Propagation

Activation neuronale inappropriée

Orage vasomoteur cérébral

Mais Progrès récents...

(3)

PLAN

1.

DÉCLENCHEMENT DE LA CRISE

1. Terrain migraineux ?

2. Hyperexcitabilité du cortex cérébral

3. Dysfonctionnement du tronc cérébral

2.

MÉCANISMES DE L’AURA MIGRAINEUSE

1. Dépression corticale envahissante

2. Hypoperfusion cérébrale postérieure

3.

MÉCANISME DE LA CÉPHALÉE MIGRAINEUSE

1. Activation du système trigémino-vasculaire

2. Sensibilisation périphérique et centrale

(4)

DECLENCHEMENT DE LA CRISE

(5)

TERRAIN MIGRAINEUX ?

Nombreux facteurs déclenchants des crises

Psychologiques ou environnementaux

Ni nécessaires, ni suffisants

Nécessité d’une prédisposition

Terrain migraineux

(6)

HYPEREXCITABILITE CORTICALE

hyperexcitabilité du cortex cérébral, en particulier visuel

Arguments cliniques :

Déclenchement des crises/un stress ou une stimulation sensorielle intense

Sensibilité aux odeurs, au bruit, à la lumière en dehors des crises

(7)

HYPEREXCITABILITE CORTICALE

Arguments paracliniques

EEG : réactivité à la SLI

PE : déficit d’habituation

SMT cortex moteur : raccourcissement de la période de silence

SMT cortex occipital : abaissement des seuils d’excitabilité

MEG et TEP confirment l’hyperexcitabilité

(8)

DYSFONCTIONNEMENT DU TRONC CEREBRAL

Dysfonctionnement de la région

hypothalamique et de la partie supérieure du tronc cérébral qui pourrait être le point de

départ de la crise migraineuse

Arguments cliniques :

Prodromes = dérèglement des grandes fonctions de l’homéostasie : faim, soif, Δ température,

humeur... (centres hypothalamiques et mésencéphaliques)

(9)

DYSFONCTIONNEMENT DU TRONC CEREBRAL

Crises typiques chez des non-migraineux porteurs d’une lésion vasculaire ou inflammatoire dans ces régions

Arguments paracliniques

Augmentation du DSC dans ces zones au cours des crises en TEP

=> Centres générateurs mésencéphaliques et

hypothalamiques

(10)

MECANISMES DE L’AURA

MIGRAINEUSE

(11)

AURA MIGRAINEUSE

Symptômes visuels transitoires ds15 à 20% des cas.

= scotome scintillant :

zone aveugle bordée par une frange de

phosphènes brillants dessinant une ligne hachurée

Évolue du point de fixation vers la périphérie du champ visuel=> toalité de l’hémichamp visuel en 10-30 minutes

(12)

DEPRESSION CORTICALE ENVAHISSANTE

Induite par de multiples stimuli :

Déplétion en ion Mg++

Excès de K+ ou H+ ou de NO ds le milieu extracellulaire

Stimulation des récepteurs glutamatergiques

Début :

hyperactivité neuronale importante et très brève

= libération massive K+ et glutamate dans le milieu extracellulaire ET entrée d’eau, de Na+ et de

Ca++ dans les neurones et les astrocytes

(13)

DEPRESSION CORTICALE ENVAHISSANTE

Neurones deviennent inactifs et inactivables.

Activité EEG nulle

=> baisse du DSC local de 20-30%.

Propagation :

lente sur le cortex de proche en proche : 2 à 6 mm/min

dans toutes les directions

Interrompue par une scissure

Peut être bloquée par les antagonistes du glutamate

(14)

HYPOPERFUSION CEREBRALE POSTERIEURE

Travaux d’Olesen (1981)

HCP  DCE témoignant de la dépression neuronale

Simple oligémie sans ischémie

Correspondrait à l’aura

Cependant : absence de correspondance temporelle :

Oligémie peut débuter avant l’aura et même persister après elle

Peut apparaitre dans la MSA

(15)

HYPOPERFUSION CEREBRALE POSTERIEURE

D’où 2 hypothèses :

1/ HCP = conséquence de la dépression neuronale

Peut rester cliniquement silencieuse

Mais une DCE asymptomatique est peu probable (forte densité neuronale du cortex occipital)

Durée prolongée nécessite plusieurs vagues de DCE

(16)

HYPOPERFUSION CEREBRALE POSTERIEURE

D’où 2 hypothèses :

HCP = conséquence de la vasoconstriction artériolaire

Dès le début de la crise avec ou sans aura

=> DCE selon son intensité ou ou le niveau d’excitabilité corticale => aura clinique

Provoquée par l’activation des noyaux vasoconstricteurs du TC

(17)

MECANISMES DE LA CEPHALEE

MIGRAINEUSE

(18)

ACTIVATION DU STV

Mécanisme inconnu

On observe :

Taux élevés de CGRP ds les Vnes J ext et int

Pendant la crise

Normalisation par sumatriptan

Dégranulation des mastocytes et activation plaquettaire => libération de sérotonine en grande quantité

Cette inflammation neurogène peut être bloquée par AINS et triptans

(19)

SENSIBILISATION PERIPHERIQUE ET CENTRALE

Sensibilisation = réaction variable des neurones nociceptifs lorsqu’ils sont activés :

Réaction amplifiée pour une même stimulation

Activation pour des stimulations normalement insuffisantes

Ou activation spontanée

1/ Périphérique : Terminaisons trigéminées périvasculaires

Caractère pulsatile de la céphalée

Exacerbation à l’HIC (effort, toux...)

(20)

SENSIBILISATION PERIPHERIQUE ET CENTRALE

2 / Centrale :

Allodynie qui accompagne souvent la céphalée

S’étend de la région périorbitaire homolatérale vers la même région controlatérale ou vers les membres

Au début : Sensibilisation des seuls neurones périphériques

Si stimulation prolongée : sensibilisation centrale

Puis évolution autonome de la stimulation centrale

=> chronicisation de la migraine

=> moindre efficacité des triptans administrés tardivement

(21)

CONCLUSION

Beaucoup de progrès

Beaucoup d’inconnues

Toutes les migraines

ont-elles le même mécanisme ?

Sont elles des maladies différentes ?

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