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DANS' LEUR ORDRE' NATUREL.

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(1)

LES

LOIX CRIMINELLES

DANS' LEUR ORDRE' NATUREL.

6;1

:: :

=

L.1 V R"Ê S 'E CON D.

DELA PREUVE ~NMAl'IERE CRIMINELLE.

L'ON

Je.

propoft dans les différms Titres,quicompofimtce der.nie.r LIVRE de la fCéonde Malierè Partie, d'ex,tmincr en premier lieu, llf: NatJlre de la Preuve en général, & les Condi-de

dt

le·

tùmsnéccjJ;ûrcspourIdformer en matiere Criminelle. EnIecond lieu,les Divifions dela(on Ivre,'

Preuoe , ou les différens genres de Preuve, qui{ont admis , ou abr'Ogls dans!lOS tifages.

L'on traitera en trcitieme lieu, de la Preuve du corps du Délit, ou de celle tirée des ProcètFerbsu« des [uges~ & des Rapports de Jvlédecins&Chirurgiens, ou autres Ex- perts. En quatrième

lieu,

dela Preuve Teflimcniale confiUrée , joit quantàlaqu.tlitf

des Témoins, faitpar r,ipPort

à

he natnre de leurs Dépofltions. En cinquième lieu, de la Pre/J'Oc Vocale, ou decell« tirle de laConfejftol1de

r

Accuflquiejf!tlite, oullbremen«

lors de fes Interrogatoires., o~forcément/ors de lit Torture. Enfix.ieme lieu) delitPreuve .Littérale, Of!de celle tirée tant des Aétes publics., que' des A(,~cs privés reconnus PitY

l'Ac.cufé, ou vitrifiés avec lui. Enfepriemelieu , mftn dé la Preuve Conjedurale ,ott de cdletirée des différens Indices,foit urgens ,(oit proclJains, fOit rlloignls.

T l T RE, PRE M' 1ER.

De la P:RE!UP':Ben général;" & de fa nature..

S (} 1\( M A J R"E S,

i.

'Q/

cft-ce qtl~lapreull!,enJenéral? .

~. Cas oùelte ne peui.aso« lieu. , " . 3. importance de la preuoe -enmatiertcrimin~lle.

4, Deux cflOfeSlico.,yidérer par rapportâlapreuve, . 1.

Ir. Quea·'If 'ON entendi;us!le'nom, p~ .preuve eu.gé-

te que la

L néral.

'tààt.ce qui .tend, àéclaircir ua fait

~~~~;~;o

qui

paroledouteux~.,&

qui eft

~o11teMI'

:.

111 , 'l.l R

. ..

il

, ' .../flf!J

'5~Conài~ion; !néc~U'aires

pour famlei' une prCllflt en cett« matiere:

6. Divers cffitsJe ceue preuve confidérée en gé,,;

!néral. .

II.. .

:,Aioli'lo~fqù't1n L1it,eH ~î~~uIrtef1t claîr&no· où2~1I~lf~ill eorre par lul-même-lI) )ouql111e1t paffé en fbrcepeur avoir ge chQfe jugee(2.)1 OUbienqUli~~de natureàlieu,

(2)

, :

)

V Jo,

1 V.

, l l J.'

"74 LES LOIX CRIMINE.LLE.S, Lrv, Il,TIT.J..

ne pouvoir être éclairci, COl111J1e lorfqu'Il furpaffe V

la connoiflance humaine ; ou qu'il dl: abfolument ..

~ég.1tift3), de maniere qu'il ne pni1Tefereduire . Il ne fuffit doncpas ,.comme l'on voit; pour J. CO,ndi:- à un fait pofirifpar les circonflances dont il·eft que l'on puilTe prononcer la condamnation d'un('/ 1 're. / id tl?ns{aires pourneceC·

accompagné; ou bien lorfque la preuve que l'on aecute , que a preuve parente eVI ente aux yeuxformer une

voudrait enrapporter ,feroit telle qu'elle ne .fel'- des juges quien auroient une connoiflance pel'-preuveen virait aucunementàéclaircir ce fait; ou bien que, fonnelle , ou dont lacennoiâance ne feroit fon-cette ma~

fitendant à l'éclairclr , elle ne Ieroiepas du nom- dée que fur la fcule notorièté publique: mais. iltiere, oredes preuves admifes par la loi; ou enfin qu'é- faut encore qu'elle foit accompagnee en même..

tant de-ce nombre ,elle ne fe trouveroit pas d'ail- tems de ces trois conditions également e1Tentiel- leurs revêtue de toutes' les conditions que cette les~ la première ,. que cette preuve foit légale t

même loi exige pour la rendre juridique & con- c'eâ-à-dire , du nombre de celles qui font admi- cluante (4):il fam convenir que dans rous ces' fes par la loi; la feconde , que cette preuve ait cas ,a.~lcunl'on ne peut ni ordonner la preuve, ni avoir les caraéleres que cette même loi exige pour la égard à-celle qui feroie rapportee. rendreconcluatue ;la tr.oifieme enfin, que les aéles, quila contiennent foienë d'ailleurs revêtus eux..·

iCI) rf0lorium non iudigeepeobarioue.L.8.if.de mêmes de toutes lesformalités qui doivent fervir.

l1otepraleg. ' . ". . . . à rendre cette preuve jitridiqile.. .

(2) Res [udicata pro verltate accipltur, L. 107.

ff. deReg. jut. .

(3) N:gâtiva faéti pura & ûmplex probari non

~Otefi:. L•. 23.if. de ProbatloniZ,.

'(4) Judex debet judicare fecundûm allegata &

probara,

En effet, la diilinétion de ces trois conditions 6. Dîver~

paroît d'autane plus importantedans 'cette matiereeffets de que, commenous leverronspar le demil0\1nouscette prc~...

allons entrer.desdififl'cutesefpeces de preuves ;;ec~~Ii~é:

qui font ufirèes parmi nous,il yen. a qtli peu-néral, ' vent/èzdasfuflire pour opérer la pleine convie-

tion du crime ; qu'il y en a auffi qui nele peu- vent qu'etant jointes à d'autres; qu'il y en a en..

core, qui, quoiqu'elles puiffent (uffire pom'faire prononcer des condamnations en matiere civile ; ne le peuvent néanmoins en matlere criminelle;'

d'autres , qui ne peuvent fuffire en matiere crimi- - nelle pour faire prononcer la peine ordinaire du crime, m'lisfeulement quelques peines extraordi- mûres: d'autres, qui peuventfeulement fervir à:

faire prononcer la décharge de l'accnfé : d'autres enfin " qui ne peuvent donner lieu , ni·àla dé- charge, nià lacondsmnaticn del'accufé , mais peuvent feulement fervir à faire ordonner un, décret ou unplus amplement. înfomzd, ou bien un h.ors dé cour; Ce font auflî ces différentes grada- nons dans.1ordre & les effets de ces preuves, quiles onttait diillnguer par l'es auteurs enpreu..;

ves pleines e,.fef/û-pleÏrle,r, en prelt'lleS parfaites e,..

imparfàitcs"'. en'pre1t~e/cOllfldùablcs &0 Ugel'es, &

enfin en preuves direéles, indireéles, & mixtess-

4'. Deux IlYa donc, comme 1'{)!1'voit, deux points' "clOll~:; 119n~ aur,on.slieu de.doluier des exemple$.

thofes à principaux qu'il nefhm point perdre de yue.en fons les tItres fUlvans.

c:oniidérer cette matien,:? laforme&le fond.. Par la·fomie, _ _, zm

~arc~~;:ortn?u.s~ol~IOl~S.parlerd~ .l'in~r~élio~, ?u:des for-", . ....' .

preuve. fond,I1lahtéspQUl'payvemr ades caraEteresparticllliers qui peuvent don.'exte~le~esla preuve du crIDle;ql1l d(>1vent ~tre empl?yées,&pacle Delallirl'SIoN.

T l TR' E'

. ' . . . .de la: j),,'CUYe',~

l 1.

furvant:. '. '.

nerà cette preuve le degré.d'evidence capable de . . nosUfages..·. . ..'

d~termin:r le iuge~ent'; '& qui f0it tel ell uu . ,

. -, meot., qu{)~ plll~fedwe qll~ l'a-çcufé,e.ft ch~l~e~t , '" ~ ~

?

~M AI R~ S;. . , .. ,

;~/,. ...J~tt~mt.Sr;:~9-urfuiv:convam,cu&,El}Ilt..,.,du1. cmr~,!..' " Jj.l0lltle;quel.1t el];:,./. .'. ,,$ 1..l'.Ci~qPreuv.~$11.rf.f ~nf ~~/fel(çtr7,e~ ufàse.RJtt::1IZZMII~,;genres,de,P!:eliyes;/trr:h'~s parrifsL~ix;'

, .' .

,~. Imper- l\1aisfices principes.lont.incontefrables dans Tes lance delamatièresciviles oùilnes'agitqued'lmpur intérêt

'pr~~ve~atlereen·e,npécuniaire.' · 1 ,~à combien plus forte raifon ne de-'l'ê .

. . . \ .

Jliillel1e. vroient-rS pas, etreen manere criminelle , ouil

~. s'agit de deux intérêts les. plus preflans qu'il puiïle yavoir dans lafociété :l'imeil: celui. deFordre p'ublic, qui demande que les crimes ne reftent

p~s. impunis ; 1'"autre dl: l'interêt particulier de l'accufê , quidéfendre ,. contre lestraits de lacalomnie , les deux biens les plus' précieux qu'il pui1Te avoir, fa vie e,.[onhonneur. L'on peut ju- gel' par-là de tome l'importance de cette dernière partie del'ouvrage, puifeftl'elle doit fervir de baïe aux jugemens qui fe rendent en cette ma- rlere ; quec'efl: d'elle que <fait dependre l'abfo- lntion ou la condamnation de l'accnfê ; &, qu'en

unmot,c'eft par le défaut ou l'infuffifance de cenèpreuvejque cesjugel1'lens.deviennentl1écef~

fairemenr , ouirréguliers, ou injufres. .

:1

'I~ :

ii

i

1

"

(3)

'. ' bE LA·DIV'IStO"NDE'LA

PREtr'cft1 .

r. . A

'

J . , . y C,l -"75

3. utOrt~spllrtzctll~ercs ~uxqllel!e~on a cu recours, eu' même -rems'les 'fCllls que l'ordonnance de:qui ont cet .au défizut des difpofttlOlLs prccifes de nos ordan- 1670,•d'accord fur ce point avec la loi romaine .léd'être e~

nances. pe.m~et d'employer dans' l'inflruéHon des procè~uCage parmi

1. criminels. Nous ne connolflons plus parconfe:nous•

'

~e~~e;id~ ,'!

A

pr~uve

enmatière

crit~inene ?ojtavoir~è~

quent,ces preuves connues fous,' les noms de' preU'fes ~.cerratr;ment cesdeuxobjets~tùlnefant point pW.'ga~I()~ can.(mique, &•Je :purgatio1/ .vu,lgairc , -établis, par divifer ; 1unde s'affurer del'exiûenceducrime, qt~l èroient urttees ancrennement parmi mous;

eos loix, c'efl-à-dire , d'établirle fait particulier que lecri- ~l~l1i, fans nous arrêter à détailler ici tout ce me a ete commis (ce qu'on appelle aurrement qm peut.c~ncel'ner l'une& l'a?tre de ces preu- conflater lê corps de délit) } l'ttlttre) de eonvain- v;s,nOl~SnOl1S,co~tentel'ons d)obferver 'en gé·

Crelaperfbnnequi en eftaccnfée , d'enêtrel'au:-- néral quelles n etOlent employees que 'dans les teuroule complic-e.- C'efr pour parvenir àla dé- cas graves dont il n'y avoit d'ailleurs aucune 'couverte de ces deux objets importansque l'or- at~tr:preuve que celle réûiltante du bruit pu~

-donnance de1670?conforme fur ce point aux blic ; quela PURGATIONCANONIQUF ainfi ap- ,d~fpoûtions des loix ~olnaines (1 ), èt'.lhlitcinq p;l1ee, parce qu'elle étoit principalement autori- fortes de moyens qu elle a cru les plus propres fee parl~s' ca~ons, 1~'àV0if lieu qu'à l'egard des .à,cet eflet , & pourIefquels elle a établi les fqr.; ~~êtr~s d:ff~mes publiquement ; &qu'elleCepra- 'matités contenues fous les diffél'ens titres quel1011~ nquou diflèremment , tantôt par l'eau froidé venons de parcourir 611 traitant de l'iilfiruéHon. tantôt parl'eau bouillante ; tantôt par le feu

o~

'La premiere, dontîl el1: padé touS les titres 4, ~ fer ardent, tantôt par la croix:.&q'uantàla .& ) de cette loi eflcelletirée du CORPS »s URGA'1'ION VULGAIRE; que cette efpece de

ipÉLIT", qui s'établit par lesproces-verbàüx'des ?r,euve s'~cql!él'?it.par.le'moyen d'un combat en [uges, & les rllJ!P6rts des médecins & chirur- .c7Z.1r:zp flos, ou celui qui venolt à' fuccomher

~iens , & -autres experts. La feconde~ eft,celle ,êtO,It,re~ute fOllpable. Qn I'appellolr auffi par 'par témoinsoula PREUVE TES'î'IMÙN~:A:LE ,qui cerre ralConJZ(~eme~t Dieu. Elle étolt encore

~s'établit par les informations, monlroires , l'ecO" connue. foUS Janc~en. nom de gage de bataille , :lemens'&confrontations : cèlle-ci. fait l'objet par- p~rce quelle fe f.1~[01ta,vec 11n certain cérémo-

:tic~llier destitresé',7& 15 de la même loi. La 1~13~,qut~~re«entoit ?~aucol.l~ de la.b~rbllrie ~

ttrolÎleme eft la PREUVE VOCALE oucelle qui de l~fprlt de fuperftltlo~ qUI regnoe dans: C~5 'réftilt~desav:ux del'accufé ,foitd~ns fes,inter- ~relmers te~~.,Onen pe~t voir ,la d,efcriptiol1 "

'rogatoIres, fOlt lors de fa confrontation aux té. . ans nos anciens auteurs ( 1~, daprès lefquels ,

'moins :il eft parle de celle-ci élans l'art. 5dutlt, ,1~ paroît ~l1e ceg~nre de pe1l1e eft celui do~t , '~3 d~ lamême ordonnance (2). Laquatrieme , 1ufage .a,eté aU,torlfeleplus long -!eIDSdahsce

!dont Ihft par1é aufll dans ce mêmearticledeI'Ol:~ r0'y~l1111e. N'Ot1~ avol1s vU,ell tr31t31J,tdes ho·;

,donnance, mais encore plus particulierement dans 'l~l~l?eS, les rll1fons particulieres 'qui OJlt faitaho·

J'ordonnance de 113 7~ qui concerne le faux, lIr luÇ,1ge de ces, combats ehch,amp ~los, auX"

eft la PREUVE Ll'trÉRAIRE' ou INS'l"RVMEN"- .quels ont enfi~ fuccédés çes comhats iinguliers

,:TALE,',ainfi appe!lee', parce qu'elle s'etablit par ,connus îou~ 111 n~m de DUEi.,con~re le(q~lels

,des ecl'ltsauihentzques ou reconnUs par' l'accu(é'.~ l1?S,fouv~;mns, (~commencer par Sal11t Loms)~

'Ou bien vérifiés avet lui. La cinquieme, enfin, 11ont celle def~vlrJ par' une foule de loix éga~

,dont il efi: encore fuit méntion dans lemêlnear- lement rages& !lgoureufes. ' . " ,' tic1e,del'Ol.'donnance de 16.70 ., que nous vellOr15 (irv.

Clltl"autre~

LoyCel,

roll.

COtit.Liv. 6.

~it.

,-de citer, eft la PiŒUVE CONjECTURALE quife 1. max. ï9 &lU1V. " '

'tire des préjomptwns fr 'auti'e;r circOllflàllCes illt l ,1 1.

;procès~. . . _ , . . ' . . ,_, ." A;u furplus). aYttnt que d'entrer dans' tedetail3.AutOritét

~•.(IJ .s,C!\lotè:U~él:1 accufatoreseam Ce.rem ?ef~~~e 'd~,s éonditionsnecelTail'es pour former lesdîff'é~ auxquelles sn publlcam notlonem debere qure mumta fit IdonelS ' ,... d ' d "

;~ell!b,~s ~.

l~dlcus vel

infi~uaa aperti~mi~

documentis, oyel ..1;05 genre,s. e

preu,~e

ont. nous, av?ns retenu

~~I~r.c~:e"

ad proba:lOnem Indubltatts, & luce cIano- 1ufage , nous'croyo~s ~evolr prévelUr ,nos lec-défa~t des

.rlbusexpedlt<l. Llh."5'i Cod, d~Probat. '..' teurs, que dans les Clf<ltlpnS que nous avons em- difpofitions (1.)"Les procès cri~inels pour~ont êtreinlli'uits ployeesàl'appui des maximes que nous allons 'plécifes de .StJuge~" encor~ qu'd n'y mt pOInt d'iflf(jrl'llât~ofl; établi!', nous ayons cu principalement recobl's nos ordon~

& fi

?

ml1enrs xly. a, preuvef~ffifante par lesIliter- aux diflpofitiOlls du,-droit roma' &d cl' _nances.

rogatoIres, &:par plecesauthenuqu4s ou reconnup pal' . ' . 111 . U ro~tca

,l'acciift, &: par les autrespréfomptions &ci,conflan~ non~que" auxquels nos ordol1nances parol{{ent

'w duprO~$. Ord, dex670, tit,JoS.a't.h ' . ' avoIr voulu s'en rapp-orter, ,en ne s'expliquant

L ' 1l, POillt

d

, °d~fidufil?oinS J'.én ne contenant queNùès.

, péU . e .1po lttdnS1Uf t01.IS ces points. ous ,)Preuves Tels font les tlliFérens genrës, de preuve·,&. verrons au {m'plusi que 10utesCes différentes

Mmij

(4)

Il 1

1

\

1

1

1 1

1

, , ) Mals avant que de nous livrer à ce détail, 3. Obfer':' nous croyons devoir faire ici une obfervationvation gé-

générale qu'il ne faut point perdre de vue' c'eûnérale •

r. d l ' qua nt a la·

qu~ cetse, elp.ece e preuve, que que complettecondamna.

'lu~lle pudreêtre en fon genre, ne peut néan- tion del'al;-:- moins fuffire feule pour la décifion du procèscuïé,

criminel; par laraifon que cette déciûon.dolt , comme nous l'avons dit, dépendre néceûaire- ment de l'établiflemenr de ces deux points prln- cipaux , dont l'un tendàconilater ,l'exiflencedu délit ;. l'autre.àconvaincrel'accuCé d'en êtrel'au-

teur,Or comme lesprocès-verbaux &les rapports dont nous venons de. parler ne peuvent former 9ue ,le pr~micr de ces deux genres de preuves"

tlfuit de-la que. non-feulementilne p'eut réfulter .deces.ades , quoique reunis&revêtus d'ailleurs de t?utes les formalites. qui peuvent les rendre parfaits dans .leue genre , une. preuve fuffifante pour opérer une condamnation en.cerre matiere.

mais même que la preuve qui en réfulteroit de.~

viendroit abfolumenr inutile.à cet effet , fi elle n'étoit appuyée de. l'autre. genre de preuve dont il, nous l'efte,àparler ici. Cela eil: fi,vrai , qu.e fI' cette dernière preuve

ne

Je treuvoit pas ab- . foIument complete , &qu'elle fûtfeulement cou-

fidérabl~, l'ordonnance, ne permet pas , comme:

nous l'avons vu d'après l'artlcle premier du titte·

19,.de parrellàlacendamnation à la mort, eri..

core que lecorps du délit femit d'ailleurs conf- tant;mais ,elle veur que le juge puilre.feulemel)~,

en ce derl1ler cas ordonne!', la torture.' 1

1 IL.

TI T RE .

De la Preuve du CORPS DU DÉLIT.,

$.OMMA1RES.

. (I) Qu:c ar~~men~a ad quemmodum probande cUlque rel fufficianr , nullocerro modo faeis deffi·

~ir! pot~fi. L. 3" ff:2. fi'. de Tcflib... Hoc ergo tihirefcrihere poffumïummarimnon utique ad unam probationis Ipeciem cogniéonem fi:atim alligari de- here , ~ed ex fenteneia animi tui te~l1:imare opor~

ter~ q~ld, a,ut credas , aue parùm probaeum tibi opmans, V.zbid. infine.

~76. LES LOIX CRIMINE.LLES,LIV.II. TrT..

m.

~oixa1 s'accordent hfur lce poinr , qu'elles veulent 11.

eg ement , que ors es cas particuliers qu'elles

ont marqués expreflèment , l'on s'en rapporte à Quoi qu'il enfoie , c'eil: d'après la regle géne- ~,Deux la prudence des J'uges • pour décider de la force. raie que nous 'venons d'avancer,, é 1 r. 1 .1 l'&qui Ce trouvevuepomt~JOljSde:

& dudegré deces preuves (1). ~aement cornacree par toutes es OIX,que nouslefquels

mettons la preuve du corps de délie au premierelle doit

rang de toutes celles dom nous allons parler ici:êt!e, conÎ1~

&c'efl auffi pour la traiter fous tous. les différcnsdérée, points de vue qu'elle peut profenter , que nous.

allons d'abord la confidérer relativement aux cas particuliers elle .doit avoir lieu; nous l'exa- minerons enïuire relativement aux aé1:es qui doi- yent la contenir, tels que les procès-verbaux des juges., &les rapports d'experts.

Ill.

i. Pourquoi cette. Preuve tient le premier rang ftir

'liant l'Ordonnance.

~. Deux points de vue fous lefquels elle doit être co!ifidirée.

$. Obfè/'1!atïon générale ftr [es effets~'1ltaJU

a

IrJ cpndp.nmation de 1'Accl/ft.. .

1..

.1:•• P'our.'.'l\)c.TOus venons de dire que l'infullé1:iou' crimi- -rU0 1cette,1\'( nelle devoir avoir deux objets principaux

preuve l' d Il t" 11 .d " ,

tient le pre- un ~ connl,ate:.~exdI~len:e 1

1\cnme ; l'autre) de mier rang'c?nvamc(e accrue en. etre auteur. Nous avons

fuivantl'or..dirauûi.,entraitant de l'infrrué1:ion que lepre-

.&onnance. m~el: foin: quidev:oi~ occuper le jug;., lorfque le crime lm éroie déféré , c'érolr de s'affur.er fi le crime. avoit été, effeél:ivement commis afin de ne points'expofer à. faire une procédure' nulle .&

,m~me à rendre. un jugement injufre.,fi ,..pa:l'è- ,venement,CeiUIcontre lequeli1feroit porté étoit I!:connll innocentt,c,omm~ ileIl: arrivé dans plus dune occaûon, ou laccufé aét~ condamnécorn- me coupable de meurtre d'uneperfônne . qui dans la flûte, a&8 trouvée vivante, CeA illlŒ

par cette raifon (ans doute que , comme' cette premiere preuve ne-peur- ordinairement s'acqué- tir que par des pr0cès·verbaux des. juges,&.par les rapports .des médecins & chirurgiens, oumI- tres experts ,,fùiv:aut la nature du crime, l'ordon-

nance a ;ru deyoir placedesdenx .titres qui con- .

G 'H A P

~.

T R E. l

cern9ntlun &. l'autre de ces aé1:es. ,. avant celui " . . ~ . d~r:znjàr~atio~' ~ont toJ~jettend principalement,. Des CA' S'partièuliers' Oll la Preuve dll..~

comme1.on faIt, a convamcre l'accllfb <l'être l'au..' Corps de Délit doit a'JIoil' lieu•.

t.e~: dllcrime. N?us- difons principalement, p a r . . c e . .' , quIlyade certams. cas, où les deux aél:cs dont. SOM MAI RES..

nous venons. de parler étant dcven"s' ab.l'.o'lum· '" D:I1'rl" T' " , .

im raticables .l' f r " ' · , " l~ .~t'l', lJ,l1lccl01t entretes Crimes'qUt'l'aiffi1ttdès tra"·

: .u~l u'autre '~l1~~~l'e. oblJgé

cl.y

fuppIeer par ,ces,apr~J eux ~,&>ccux qui !t'en laiffe1lt poifu•.

, iexr~»sclal1sg. -preuves".~nÜ CLue~Qus. le 2. Manrerc d01ltd~lt.Sere cOllflaté le cOfEs de.Di/il:

" un.

moment" dllns. 111p'!:cmlcrCIIS.i,

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(5)

DE LA RREUVE DU ,COllPS DE- DJ!LL'T. 't77 3-:Cas particulurs oùilfaztt néceffairement le con- V.

coursduproces-verbal du Jltge,8>le Rapport . Ily.en

a

encore ,

oh

iln'efr befoin que d'un ,~. ~as 01\

des !xperts. 1 fimple rapport fans procès-verbal du juge, corn- ll.n, eû be- 4. Cas Olt le Proces-Verbal du Juge peut fu.ffire. me lorfqu'il s'agit de'l!~ol ou de recélement de fom qued'Il S. Cas oùil n'eft befoin quedu[eul Rapport d'Ex- flTofTètTe. .-, .,~~ulrapport

,peru. ' 0' '.JJ"JJ.' V'J. experts.

6.

Cra~;~/lIee~:/tAt:;:léé

au défautdel'un fr

n

yen a enfin" donr lecorps dedèlit nepeut. 6. Cas.

0*

/ feconl1:ater , ni par le procès-verbal du juge, ni~lpett, erre

J. pa~,le rap~ort.~e~ exper~ ,. parce que les tracesdé~iu~e d~U

.1.Diflin:.

1

L faut difiinguer à: cet egard, avec les au- qniis aurorent b{Œes apreseuxceûeroientd'~xif- l'un&l'au-

nondescri- , ( ) cl .' 1". d' . 1 . t i f : ' cl l' • cl . 1 1 d

mesquilaiC. . teurs 1 ,. eux lo~tes e crimes~ es uns ql1l el' par e aIt e auteur meme u clJme, eque tre e ces fent des Iaiâene des traces après eux,,& qu ils appellent auroit eu. foln d'en dérober la connoiûance, en aaes.

traces après delifla[ampermanentis , du nombre defquels. ils jettant dans la riviere, ou en brûlant le cadavre eux. &,de mettent l'homicide, le-vîQt,le poifon, l'incendie de' la- perfonne qu'i]. àtIrôÎt afi'affinèe. Dans.ce

~:::lag;r,l & le col avec efraélio71, Les autrès ,qui ne lait:. dernier cas, rous-nos auteurs (1}fontd'avis qtle, point,lent fel1t point de traces après eux , comme font le commeilefr de.l'inrérêt.publlc quelescrimes.ne hlaJPfle11Le, les injures verbales, les menaces ,le demeurent point impunisi la preuve du corps de vol jimple , & qu'ils appellent par cette raifon de- deUt peut être fupplèée , &s'acquérir de la mê-

liéla [aéli tranfiltntis. . me maniere que nous venonadele dire à l'é-

(1)

r.

Entr'autres Jules-Clar 1 liV': )' queû,4- gard des crimes qui ne laHlènt point de traces après eux ... avec cette tliffcrence neanmoins , que 1I. . Iuveuque ferait en pareil éaii,IVilècufé d'avoir

\1..Mani~re Ce n'eft pl'opremcnt que de ceux de lapre- jette le cadavre dans la riviere, ou de i'avbÎl:.' :~~\~~g miere efpece d'ont l'ordonnance veut parler: fous réduir' en .cendresJ.nepourroitfUfure pour conf..

raté le lesdeux titres que nousvenonsde citer ,& dotit rater Je,corps du délit; s'il rieCe teouvoit d'ail- corps du elle veutquele corps de délit nepnHTe Ceconf- leurs appuye, par les dépofitionsdes témoins, ou. .

délit~ns rater autrement que par des procès-verbaux des . par quelqu'un de ces indices, prochains qu'on ap-'

~~iremler juges , ou par des rapports des expertS ;, parce pelle témoins muets. ; tels que feroient des traces

qu'en effet ils laifi'ent des impreffions durables 'de' fang trouvées furhii, ou d~s eflèts apparM qui les. rendent fufceptibles :de l'infpeétion des tenans au défunr , dontil feroit trouvé (aift,

ye~x.. a~Heu qu'à l'égard des derniers ; comme & furtourfi la demeure de ce même accufé fe le corps du délit ne tombe point fous les: fens, trouvoit dans le voifinagedu lieu où ce, défunt

& que pal' cohféqueut l'uCage des procès-verbaux auroir étê vupour la derÏ1iereifàis; . './ . '&rapports yeflabfolumentimpraticabk,ilf:1ut" .. (l)r~ Jtiles-Clar qtldt.

4.

St'Farin" tIè'liiqtlif.:

.pour conûater ce. corps de d6lit "recourir aux qurell.2.. . .. . . mêmes voies que celles qui s'emploient pour con-: ---'-..:....---...- - -...

vaincre l'accufé d'en' être l'auteur. Iavoir , celle '

CH

API T RElt

.des informarions, interrogatoires ; acres authenti-· . ' , . . .. ' " .

que~

, & autres

preu~es.dol1t

il fera l?àrl6" ci:' De,[a

Preuv»..

du: Corps'deVélit gui'

ft

apres. . , tire des PROCÉS-VE:B.BAuxdés]ude't,

I I I 'ere Criminell. tI

f . "~!!.' 1 • • ;, en matute mmne: e,

S.Cas par- .èépendant ,.iI taUt encore difr'inguer', fuivaiit ;5'0 M,M AI.R E 5'..

~ic~lietso,ùces mêmes auteurs; parmi lescl'imes q\IÎ laiff<;ttt r., DCitXftlltes de Proc,ls",Tfel,l'au"" J., T.

JI;.a~t ne-des tl'ace.s après.eux .. .ilYen a d011t le'corps de Yl / , 1 " , u•• .JugeseTJ.~

cellalre- dl!·· l'.'. 1'. 11' cette l/uztierè?, .' ,

mènt le ,. \;,lt ne peutparl<11ternent le comLaterqllepar te '

.concours concours des l'apports d'e~pert$ ~ avecles'procésM ·'z. Qltdtrc' fortes JoI'malids néceJ/'aires ait Pro.~

duprocès': verbaux des- juges, ~elsql1e l'homicide, \e',piJi- . c~s-17drbal pom;'c~1tflaterle corps du aélit.

yerbal du-Joti,8>c, parce qu'ih'agit dans tous' ces, êas de :3~, Fo:~n,~lités~~~r r~pfort· alt~~ms,Ol} il doity:

~~~~~r~d~~conllateda'qualite&les fuites· des blè1Turcs fui- " .~treproccue,·c " . t i . . ," , experts. . 'v.-ant les regles del~art. 4- Formal~t~s quant ~u Lieu.:' , .

.. 5, Fomzalues quallt a

fa

Redaétion~.

r

V, 6. Formalités poltr ce qû doit fuivre immédiatc/llC7lf 4. Cas ou Ir Ya auffi de certains criines dont Te corps' cet Aéle.

leprocès~ du dêlit peutCeconfrater' parJefcul' procès-verbal: ;; F"

!erbal du du juge , comme en fait de 'JIol a.vec 4fraélioll,

:1

L,fautd1abortldifrillguer dèujl: fortes de pro': J", Deu~

~~~rr.eut d'incendit:, ~e libefle di.ff.l1uat?ire , ,dont tout le .1tcès- verbaux des juges, relativement à cettefOrte~ de monde peUt lugerRla fimple mfpeéhon des yeux. preuve; les uns qui ne s'emploient que pourla proces..ve,r~

l '

(6)

(1) P;art. z.,tit. 4.

(7.):p; art.10.titi 104.

IU.

Y. Lesarticles premier&2..du titre 4, de l'Drd,.

-de 1670. rapport. ci-devant, " :

·1

V.

'4~' Ennllpour lesFormalitêsql{i doiventfui- 6.M'orm:llli

O " '1' "" . 'b'1 d' è w e ce procês-verbal, l'ordonnance veut qu'ilfaitliteP?l1r.

,4',Forma- :2.. LeLle~ ou e ~tocêS-ver al Olt tre dd"ol'é a'u .rJ'l'elTè dans les vingt -luatre heures ce.qUt ~o~t lite quantauluu '1a~<1e forte qu:i1 n',:!'c\pas pern;lsfait,d'l'core qll"l "oit• 'mencé de dIvertI!: a qttelqu amre aél:c."'d'e aire ans ce meme teu. matseIt:.ep'cG:l'l.or onnance veut en outre~C'erl,celui même ou fe trouvecl11 ,ce,1.fi'a!iti1:"11~d'. '' ,d'un ïeul,~I.I\~".qu'il ne fuffit as de auprès&atl.1ug~qll1l'a.utre q "1.meme,. . t l o n partlcn Lere aux Juges,_9tt1,'. au en- .fuite faire 'partie du ,p;ocès.II 1le''1' .contexte'corps duf:Pil"ioncom- .nlU1ce fà\t,coInme nous [lavonsl'.rar' . '.it .(ervir de preuve '; pour que. le rout puiffe en- aéte..fuiteainf que les armes, meubles'. ' , l','r'J'.' 1de. cette(U0'corps mort. ou eue,~.derniére fOI'lllalitéquc l'ordan-" ,. 'hlecleC'eJ1,m.rcprt:l,ellter ces me-&''Vu',&tardes trouves11'auffiqUIUlle.parpeuvent mcntinjonc. 'ul1e'"A. , .fuivremédialC-' .(e~lm~

V. mes effets aux accuf6s lors des intcl'I'ogawires&

o . , confrontations (2).

~.Forma- 3°· Quant àce qui doit faire la Matierede lité quantàceprocès-verbal, l'ordonnance veutqu'il yfoit

far#aflion'_faittnentiol\~ non~feulementdtl t~mS & du licil

e

Q ,

T' 'd' '

;. Forma. 1.. nant-~u ems, nous avons vu? apres litépar rap·letltre.4 de1ordonnance, quece procès-verbal

por~aut,emsdevoitêtre fait fur le champ& auïlirôt que le

lideir'1juge éroltaverti du délit qu'il s'agit deconfia- etreproce- , i l • d' " ' 1 ' , ,, ter: c en-a- Ire, après qu1 en a ete requispar

les parties publiques ou civiles; car il ne peut y proceder d'office; hors.lecasduflagr.ant'd6lit , oudelaclameur publlque, , .

2.Quatre

ces

formalires fodt , comme rions l'avons vu , fortes de de quatre fortes; les unes concernent le, tems

fo.imali~és -oùildoityêtre procédé ; d'autres lelieu; d'autres

neceffal~es -regardent ce qüi doit' fairelamatière de ces pro-

au proces- , b d' fi d" t:. . ,

verbal pources-ver auxj. autres en nceqUi OltmrvrelUI·

confiatertemédiaremene leur confeéHon. . corps du

~é1ir.

~7g LES LOIX CRIMINELLES, LI·V. II. TIt. 111.

baux de ju. preuve de grands crimes, tels que ceux dont dom on vient de parler, mais encore del'e'ta~

ges~ncette nous avons parlé, en traitant de l'inl1:tt,~l:i(l!1, dans lequel a ete trouvé le cadavre ou lapel'- manere, d'après le titre 5 de l'ordonnance de 1670. Les foune b1e1T~e ;( s'ils'agit d'homicide ou de bief- autres, dont nous avons eu auffi lieu de parler , fure)en trairant des. décrets, .fqIlt principalement def- vil' pour& 'g6néralemcnt de tout ce qui peut fer-~a déclzarge ou conviüion de l'accufè.

tinés à la preuve de moindres dèlirs , tels que D'où il fuit que, pour remplir le vœu de 1'01'- de fimples olfenfes commifes envers les juges dormance fur ce point, le juge ne doit pas fe ou autres officiers de jufiice. Auffi avons-nous contenter de faire une defcription vague &

ge-

vu que cette même loi met une grande diff'e- nérale de tout ce qui parolr à l'extérieur,&qui renee entre les effets de ces aaes , en ce que , peut être appctçu de tout le monde; 111<1is il tandis qu'elle n'accorde àceux de cette derniere .doit encore entrer dans un detail precis de tou- eïpeceà des decrets, elle veut que la preuved'autre~etfet que de pouvoir donner lieu tes les circonflanccs quiont accompagné lecrimequi

re-

& qui peuvent tendre ~ en faire connaître la$ fuite des premiers puill'e fervir ,tant pour la con- caufe,viéHon, qllepourla décharge de l'accuïé. Mais parexemple, en& à en deceler le vrai coupable. Ainûfait de levle ducadavre , ildoit~

auffi elle veut en même-tems , pour qu'il puHTe faire mention de laqnalité &du nombre des produire ceteffet, que ces procès-verbaux t'oient bleIrul'cs,& de l'endroit du CÔl'pS où elles ont revêtus de tomes les formalités qu'elle a prefcrl- .étèfaites ;ildoit auffiyfaire mention des armes;

œs fous cemême titre. ' e f f ' e t s , & papiers qui ontthe trouvés fur. lui, 1

, L

" , .&

,

qui peln'entr fervirà le faire connoitre. Ces precautions le trouvent preferires d'une maniere encore plus préciïe par une dernière loique nous .<!V'ons eu lieu de citer, en traitant de l'homi- cide ; lavoir, la déclaration du 5 Septembre171 Z

(1) , qui veut ql1'auffitôt que le juge eil: averti ,qu'il s'dl: trouvé un cadavred'une perfonne in:

connue dans les rues de Paris 'Ou aux environs, il fe tranfporte fur le lieu; qu'il y drefle pro- cès-verbal de l'etatle corps aura été trouve;

'qu'il lui applique fon fceau fur le front; qu'il le faife viiiter par des chirurgiens en fa préfence , qu'il informe ~ entende fur le champtous ceux:

qui feroienr en état de dépofer de la caufe de la mort, vie&,mœurs du déûrnr , & de talit ce qui pourra conrribuerà la connoilTallce du

fait (s). .

(t) V.cene déclaration rapportée fous le titre dl!

fuicide, " , C

" V

1.

\

\ 1

1 \

\

, ':'1"

,

,

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