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Exercice vaccination CORRECTION

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Exercice vaccination CORRECTION PB

Extraction d’information Connaissances

Déductions Exercice 1

On cherche à élucider l’intérêt de l’utilisation des adjuvants dans la constitution des vaccins Après une vaccination contre le virus de la grippe saisonnière, on infecte une souris par ce même virus et on mesure la masse de la souris et la quantité de CPA en fonction du temps pour des vaccinées avec différents vaccins, avec antigène, antigène et adjuvant et seulement adjuvant, comparée avec une souris non vaccinée, non infectée.

Je vois que la souris vaccinée avec un mélange antigène + adjuvant est celle qui perd le moins de poids suite à une infection (- 10% au maximum au bout d’une semaine). La perte de masse est maximale après une vaccination, uniquement avec l’adjuvant.

J’en déduis que l’association [adjuvant + antigène] permet à la souris de perdre moins de masse au cours de l’infection

Je vois que la quantité de cellules présentatrices de l’antigène viral est la plus élevée après vaccination [adjuvant + antigène] et minimum avec l’adjuvant seul.

Je sais qu’au cours d’une infection, les cellules ayant phagocyté les antigènes (ici virus de la grippe) peuvent présenter à leur surface, des déterminants antigéniques viraux associés au CMH de la cellule (CMH modifié).

Cette présentation de l’Ag va permettre de sélectionner

- Les LT 4 qui coordonnent la réponse immunitaire adaptative via la production

d’interleukines qui stimulent la multiplication des LB et LT8 sélectionnés (spécifiques), - Et les LT8 qui, différenciés en LT cytotoxiques vont détruire les cellules infectées.

J’en déduis que les oxydes d’aluminium favorisent la présentation des antigènes viraux et donc rendent la réponse adaptative plus efficace. Ils peuvent intervenir en stimulant la phagocytose en fin de réponse innée :

Je sais que la phagocytose, en fin de réponse innée est le fait des différents phagocytes (cellules sentinelles) et des cellules attirées vers les lieux de l’inflammation par les cytokines libérées.

J’en déduis que les adjuvants

- stimulent le recrutement des phagocytes - stimulent la phagocytose…

Les adjuvants semblent améliorer la réponse immunitaire, ils la rendent plus efficace en augmentant l’activité des CPA

Exercice 2

On cherche à invalider l’hypothèse selon laquelle la vaccination tétravalente augmente les risques de survenue d’une MSN

On étudie de façon parallèle le nombre de nourrissons vaccinés contre la coqueluche par vaccin tétravalent et le nombre de MSN en fonction du protocole de couchage des nourrissons.

On voit que le nombre de vaccinations augmente à partir de 1960 (vaccin mis au point en 1959), accélère à partir des années 70 (généralisation du vaccin associé aux 3 autres) et atteint 100% dans les années 2000.

Le nombre des MSN, stable jusqu’au début des années 70, augmente brutalement à partir de la recommandation de coucher les nourrissons sur le ventre (40 à 160/ 100 000 enfants) jusqu’aux années 90, où la recommandation est désormais de coucher les enfants sur le dos, le nombre redescend alors 60 décès pour 100 000 enfants.

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J’en déduis que les 2 phénomènes ne sont pas liés, l’augmentation des vaccinations de 1990 à 2000, ne s’est pas accompagné d’une augmentation des décès, bien au contraire ; la baisse est corrélée avec les comportements de couchage.

Une séquence d’évènements identique ne signifie pas forcément conséquence ! La vaccination n’est pas responsable de la mort inattendue du nourrisson ; au contraire, la vaccination pourrait avoir un effet protecteur vis-à-vis de celle-ci.

Malgré tout, une polémique a conduit certains à différer l'âge de la vaccination après la période à haut risque (4e mois), ce qui a eu pour conséquence la survenue d'épidémie chez les petits nourrissons !

Exercice 3

En 2014 une épidémie de rougeole frappe la Californie qui semble en lien avec Disneyland 1. On cherche une hypothèse pour expliquer cette épidémie de rougeole

On étudie le statut vaccinal des personnes contaminées après une visite à Disneyland, on voit que 45% des victimes n’étaient pas vaccinées, 11 % n’avaient reçu qu’une ou 2 injections, et 1% les 3 injections.

On en déduit que la majorité des personnes atteintes n’étaient pas ou mal (1 seule injection) vaccinées

Je sais que la rougeole est une maladie très contagieuse :

- transmission par aérosol (particules émises en suspension dans l’air : postillons, gouttelettes) et contact

- forte contagiosité : une personne peut contaminer jusqu’à 20 personnes

- période d’incubation de 12 jours pendant laquelle, en absence de symptômes, la personne contaminée propage la maladie

La couverture vaccinale est estimée à 95% pour éviter les épidémies

J’en déduis qu’à Disneyland qui rassemble, avec une grande promiscuité, des individus du monde entier, dont des zones géographiques mal couvertes par la vaccination, la contamination a été élevée et a touché en priorité des individus non protégés par la vaccination. Sur cet échantillon de visiteurs, la couverture vaccinale était largement insuffisante pour éviter une épidémie

2. Mais pourquoi des atteintes malgré les vaccinations

Parmi les personnes vaccinées, les plus touchées sont celles qui ont eu le moins d’injections.

Je sais que pour assurer une bonne protection immunitaire la majorité des vaccins nécessite des rappels, c’est à dire plusieurs stimulations pour maintenir le taux de protection supérieur au seuil.

(En fait, cette seconde dose ne constitue pas un rappel, l'immunité acquise après une première vaccination étant de longue durée, mais constitue un rattrapage pour les enfants n'ayant pas séroconverti, pour un ou plusieurs des antigènes, lors de la première vaccination. Des études montrent que la première dose

administrée à l'âge de 12 mois entraine une réponse immunitaire dans 92,5 % des cas (en d'autres termes, cela signifie que 7 à 8 % des nourrissons vaccinés à cet âge ne répondent pas à la première dose de vaccin contre la rougeole) ; cependant, environ 95 % d'entre eux se dotent d'une immunité protectrice après la seconde dose. Ainsi, le schéma vaccinal à deux doses confère une immunité protectrice contre la rougeole dans 99,6 % des cas.)

J’en déduis que la vaccination n’est efficace qu’au-delà des 2 doses recommandées. Les 1% de cas ayant reçu 3 doses, peuvent représenter des cas très particuliers : les non-répondeurs à la

vaccination sont à risque de rougeole à tout âge – et non seulement comme jeunes adultes.

Pourtant, ils pourraient être protégés par l’immunité de groupe…

3. La couverture vaccinale suffisante évite la propagation de la maladie, qui ne trouve pas de vecteur de transmission. Seuls 61% des pays ont atteint la barre de 90% pour la première dose.

Il y en avait plus en 2013. L'Europe est quasiment à l'objectif en moyenne, ce qui n'a pas empêché des épidémies car il suffit qu'une communauté soit sous-vaccinée pour que le virus s'y implante.

A Disneyland, zones de convergence de voyageurs du monde entier, globalement la couverture vaccinale est insuffisante et ne protège pas les individus pas ou mal vaccinés.

Références

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