T ÉDENAT
Deuxième solution
Annales de Mathématiques pures et appliquées, tome 3 (1812-1813), p. 37-40
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RÉSOLUES. 37
de là
et
partant
De la on déterminera le
moment (
s’il estpossible )
oû lesquantités
d’eau contenues dans les deux vases seront entre elles dansun
rapport donné ,
où celuiauquel
laquantité
d’eau contenue dansl’un de ces vases sera
égale
à unequantité
donnée.Si ,
dans l’état initial dumélange,
lesquantités
d’eau contenuesdans les deux vases sont
respectivement proportionnelles
aux capa- cités de ces vases , ona 03B1:03B2=a:b;
de là03B1b-a=o,
etpartant
Ainsi,
dans ce casparticulier , quelque multipliées
que soient lesopérations ,
l’état des deuxmélanges
demeureinvariable.
Deuxième solution ;
Par M. TÉDENAT , correspondant de la première classe de l’Institut,
recteurde. l’académie de Nismes.
Soient
après z opérations, Xr
laquantité
d’eauqui
se trouve dansle vase
A ,
etYl
laquantité
d’eauqui
se trouve dans le vase B.A la fin de
l’opération suivante,
ces deuxquantités
seront devenuesrespectivement Xr+ 1
etYh+1;
or , il est clair que laquantité
d’eauqui
se trouvera alors dans le vase A seraégale
à cellequi s’y
trouvait
après
la zmeopération ,
moins celle que la(z+I)me
ena
soustraite , plus
cellequ’elle
y aIntroduite ;
cequi
donne sur-le-champ l’équation
Mais,
d’un autrecôté ,
si l’ondésigne
par 03B1 et 03B2 lesquantités
d’eauqui
se trouvaientrespectivement
dans les deux vases Aet B,
avantla
première opération,
on aurasubstituant
donc dansl’équation ci-dessus,
elle deviendraéquation
dupremier
ordre auxdifférences ,
entre les deux variablesX
et z, dont les coefficiens sont constans , et dontl’intégrale
estC étant une constante arbitraire.
(*)
Voyez
le Traité élémentaire de calculdifférentiel
et de calculintégral
de M. Lacroix, deuxième
édition,
page573,
De
l’équation
on déduit
d’où,
en retranchant et transposant,equation
du second ordrequi
rentre dans celle de M. Lhuilier.Pour
l’intégrer,
on poseraXh=pz
d’oliXh+1=ph+1, xh+2=ph+2
cequi donnera,
en substituant et divisant par pt,d’oA
donc
RÉSOLUES. 39
Or, à z=o
doitrépondre Xh=03B1;
doncet par
conséquent
D’après cela,
si l’on dénotesimplement
parX,
Yles- quantités
d’eau ,
et parXI ,
YI lesquantités
de vin contenuesrespectivement
dans les deux vases A
et B, après
la nmeopération ;
et si en outre03B1’ et 03B2’ sont les
quantités
de vin que renfermaient ces deux vases ,avant la
première opération ;
en observant queon trouvera
Parmi une multitude de remarques
auxquelles
ces formules peu- vent donnerlieu 3
nous nous arrêterons aux suivantes.- a et c h b
étant,
dans les cas, deux fractionspositives
il en résulteque c d + c b
esttoujours
compris entre o et 2, et que conséquentment I-c a-a b est
toujours
fractionnaire etcompris
entre+I
et -I.Les constantes M et N se détermineront tant par
l’équation
dupremier
ordreque par l’état iuitial du
mélange.
J. D. G.
40 QUESTIONS
Donc i." les valeurs de
X, X’, Y, Y’
tendent constamment àse réduire a leurs
premiers
termes , à mesure que n devientplus grand ;
et elles y tendent de manière à restertoujours
au-dessus outoujours
au-dessous ,
si l’ona c a + c b
1 ou cab a+b; tandisqu’au
contraire elles se trouvent alternativement au-dessus et au-dessous de
cette
limite,
si l’on a c>ab.
Si l’on avait exactement c = ab a+b
d’où -
e
=o, les valeurs de
X, X’, Y ,
YI atteindraient leurs limitesrespectives
dèsla
première opération ;
de manière que lesopérations subséquentes n’y changeraient rien
etqu’alors
lemélange
se trouveraithomogène
dans les deux vases.
Ainsi,
enprenant
la mesurec=ab a+b,
on seraassuré,
sans même connaitre l’état initial dumélange
dans chacun des deux vases, que cemélange
est exactement le même dans l’unet dans l’autre
après
une seuleopération.
Et il est deplus
aisé de voir que la chose aurait lieuégalement , lors
même que lesliquides
mêlé3dans chacun
s’y
trouveraient au nombre deplus
de deux.QUESTIONS PROPOSÉES.
Problème de Gnomonique.
1.0
TRACER,
sur une colonnecylindrique
etverticale , portant
unchapiteau circulaire,
un cadran solaire dont l’heure soitindiquée
par l’ombre dachapiteau
sur le fust de la colonne ?2.° Décrire sur
ce fust,
les deux courbesqui
terminent leslignes horaires,
au solstice d’été et au solstice d’hiver3.° Faire une