Cours de mathématiques
Chapitre 1
Fonctions d’une variable réelle
Calvin and Hobbes , by Bill Waterson
Le mot fontion est emprunté sous la forme simpliée funion (1370) au latin funtio
"aomplissement, exéution" , en françaisourant.
Au 18ème Euler (1707-1783) propose l'idée qu'une suite de ourbes, don d'expressions,
représentait une fontion.
C'est Leibniz (1646-1716) qui utilise le mot fontion pour la première fois en mathéma-
tiques en 1673, mais la première dénition fut donnée par J.Bernouilli (1654-1705).
Pour le symbole
f (.)
, il a été introduit par Euler en 1734 dans Commentarii Aademiae Sientiarum Petropolitanae.1.
Rappels
1.1. Généralités
Définition 1 : Fonction
Une fonction f d’un ensemble I dans un ensemble J est un objet mathématique qui à tout élément de I associe un unique élément de J, noté f (x).
• L’ensemble I est l’ensemble de définition de f .
• Le nombre f (x) est l’image de x par la fonction f . C’est un élément de J .
• Le nombre x est un antécédent de f (x) par f .
Définition 2 : Domaine de définition
Soit f une fonction. Le domaine de définition est l’ensemble des éléments de
Rpour lesquel la fonction f admet une image.
Théorème 1 : Ensemble de définition des fonctions usuelles
Polynômes
R1
x
R⋆ =] − ∞ , 0[ S
]0, + ∞ [
√ x
R+ = [0, + ∞ [
sin x
Rcos x
Rtan x S
k ∈
Z] − π 2 + kπ, π 2 + kπ[
ln x
R+⋆ =]0, + ∞ [
e x
R1.2.
Limites
Théorème 2 : Limites des fonctions de référence Fonction x k 1 x √
x ln exp
0 0 ±∞ 0 −∞ 1
+ ∞ + ∞ 0 + ∞ + ∞ + ∞
−∞ ±∞ 0 0
Théorème 3 : Opérations sur les limites
Soient f et g deux fonctions réelles à une variable. On peut souvent déterminer la limite des fonction f + g, f g et 1 g en fonction des limites de f et g en un point ou en l’infini. Dans le tableau ci-dessous, l et l ′ sont deux nombres réels. Les cas où l’on ne peut pas déterminer ainsi la limite de la nouvelle fonction sont indiqués par la mention F.I. qui signifie “forme indéterminée”.
Dans le second tableau, le signe s’obtient en utilisant les règles du signe d’un produit
de nombre relatifs.
f g f + g
l l ′ l + l ′
l
ou+ ∞ + ∞ + ∞
l
ou−∞ −∞ −∞
+ ∞ −∞
F.I.Limite de
f
Limite deg
Limite def g
l l ′ ll ′
l 6 = 0 ∞ ∞
∞ ∞ ∞
0 ∞
F.I.Théorème 4 : Limite d’un polynôme en l’infini
Un polynôme a même limite en l’infini que son terme de plus haut degré.
Une fonction rationnelle (quotient de polynômes) a même limite en l’infini que le quotient des termes de plus haut degré.
Exerie résolu 1 :
Déterminer lalimite en
+ ∞
def ( x ) = x 3 − x 2
etdeg ( x ) = x 3 + 2 x
− 2 x 2 + 1
.Solution :
lim
x 7→ + ∞ f(x) = lim
x 7→ + ∞ x 3 = + ∞
.x 7→ lim + ∞ g ( x ) = lim
x 7→ + ∞
x 3
x 2 = lim
x 7→ + ∞
x
− 2 = −∞ .
Remarque : On peut aussi onlure sans le théorème. Il faut alors fatoriser le terme de
plus haut degré. Cela fait seulementplus de aluls.
Exerie résolu 2 :
Déterminer lalimite en l'inni de la fontion
f
dénieparf(x) = 7x 3x 3 +2x 2 +5x −7 .
Solution : Sahantque
lim
x → + ∞ 3x 2 + 5x = lim
x → + ∞ 7x 3 + 2x − 7 = + ∞
,onobtientaprioriune formeindéterminée.Pour leverl'indétermination,onvafatoriserlenumérateur et
le dénominateur par leur terme de plus hautdegré. Pour
x 6 = 0
,f(x) = 3x 2 (1 + 3x 5 )
7x 3 (1 + 7x 2 − x 1 2 ) = 3
7 x × 1 + 3x 5 1 + 7x 2 − x 1 2
.
On onstate alors que
x → lim + ∞ 1 + 5
3x = 1
x → lim + ∞ 1 + 2 7x − 1
x 2 = 1
x → lim + ∞
3
7x = 0
Théorème 5 : Croissances comparées de ln à l’infini
Toute fonction puissance l’emporte sur la fonction logarithme népérien en l’infini et en zéro. Plus précisément,
x →+∞ lim x n
ln x = + ∞ ; lim
x → 0 x n ln x = 0
Théorème 6 : Croissances comparées de exp à l’infini
La fonction exponentielle l’emporte sur toute fontion puissance en l’infini. Plus pré- cisément,
x → lim + ∞
e x
x n = + ∞ ; lim
x → + ∞
x n
e x = 0 ; lim
x →−∞ x n e x = 0
1.3.
Dérivation
Théorème 7 : Fonctions dérivées usuelles
Les dérivées des fonctions usuelles sont données dans le tableau ci-dessous.
Fonction Dérivée Fonction Dérivée
k 1 e x e x
x n nx n − 1 sin x cos x
√ x 2 √ 1
x cos x − sin x
ln x 1 x tan x cos 1 2 x
Théorème 8 : Dérivées et opérations
Soient u et v deux fonctions dérivables sur un intervalle I de
R, k un nombre réel.
Alors
(u + v) ′ = u ′ + v ′
(ku) ′ = ku ′ (uv) ′ = u ′ v + uv ′
u v
′
= u ′ v v − 2 uv ′ 1 u
′
= − u u 2 ′
Exerie résolu 3 :
Dériverhaune des fontions suivantes :
1
.f (x) = x 3 + 5x 2 + 6x + 3
.2
.g(x) = 1
x 2 + 5 x 3
.3
.h ( x ) = 3 x + 2
x 2 + 4
.4
.i ( x ) = (2 x + 3) × cos x
.Solution :
1
.f
est une somme.On dérivehaun des termesde lafontionf
.f ′ (x) = 3x 2 + 5 × (2x) + 6 × 1 + 0 = 3x 2 + 10x + 6
.Suite de la solution :
2
. On réerit lafontiong
sous une forme plus lassique.g(x) = 1 x 2 + 5
x 3 = x −2 + 5x −3 .
On dérive haun des termes de la somme puis on réerit la fontion
g
sous laformedonnée.
g ′ (x) = − 2x − 3 + 5 × ( − 3)x − 4 g ′ (x) = − 2
x 3 + − 15 x 4 3
.h
est de laformeu v
aveu(x) = 3x + 2 u ′ (x) = 3
v ( x ) = x 2 + 4 v ′ ( x ) = 2 x
Comme
u
v = u ′ v v − 2 v ′ u
, on obtient:h ′ (x) = 3 × ( x 2 + 4) − (2 x )(3 x + 2) (x 2 + 4) 2
h ′ (x) = 3 x 2 + 12 − 6 x 2 − 4 x (x 2 + 4) 2 h ′ (x) = − 3x 2 + 8x
(x 2 + 4) 2 h ′ (x) = x( − 3x + 8)
( x 2 + 4) 2
4
.i
est de laformeu × v
aveu(x) = 2x + 3 u ′ (x) = 2 v (x) = cos x v ′ (x) = − sin x
Comme
u × v = u ′ v + v ′ u
, onobtient:i ′ ( x ) = (2)(cos x ) + (2 x + 3)( − sin x ) i ′ (x) = 2 cos x − (2x + 3) sin x
Théorème 9 : Dérivées et fonctions composées
Soient f et v deux fonctions dérivables sur un intervalle I de
R, k un nombre réel.
Alors
(u n ) ′ = nu n − 1 · u ′ ( √
u) ′ = u ′
2 √
u
cos(u) ′ = − u ′ sin(u) sin(u) ′ = u ′ cos(u)
(e u ) ′ = u ′ e u (ln u) ′ = u u ′
Exerie résolu 4 :
Dériverhaune des fontions suivantes :
1
.f (x) = (3x + 1) 5 2
.g(x) = (2x+1) 1 3 3
.h ( x ) = cos (7 x + 2) 4
.i(x) = √
3x 2 + 1
Solution :
1
.f
est de la formeu n
aven = 5
,u(x) = 3x + 1
,u ′ (x) = 3
.Comme
( u n ) ′ = nu n −1 u ′
,on af ′ ( x ) = 5 × (3 x + 1) 4 × 3 = 15(3 x + 1) 4 . 2
.g
est de laformeu n
aven = − 3
,u ( x ) = 2 x + 1
,u ′ ( x ) = 2
.Comme
(u n ) ′ = nu n − 1 u ′
,on ag ′ (x) = − 3 × (2x + 1) − 4 × 2 = (2x+1) −6 4 . 3
.h
est de laformecos u
aveu ( x ) = 7 x + 2
,u ′ ( x ) = 7
.Comme
[cos( u )] ′ = − u ′ sin( u )
,on ah ′ ( x ) = − 7 sin(7 x − 2)
.4
.i
est de laforme√
u
aveu(x) = 3x 2 + 1
,u ′ (x) = 6x
.Comme
( √ u ) ′ = u ′ 2 √
u
, onai ′ ( x ) = 6 x 2 √
3x 2 + 1
.
Théorème 10 : Dérivées et sens de variations
Soient f une fonction définie et dérivable sur un intervalle I de
Ret f ′ sa fonction dérivée. Alors
• si f ′ > 0 sur I alors f est croissante sur I ;
• si f ′ 6 0 sur I alors f est décroissante sur I .
Ainsi,pourétudierlesvariationsd'unefontion
f
,ilsutd'étudierlesignedesadérivée.Théorème 11 : extremum et dérivée
Soient f une fonction définie et dérivable sur un intervalle I de
Ret f ′ sa fonction dérivée.
f admet un extremum en x 0 si et seulement si f ′ s’annulle et change de signe en x 0 .
1.4.
Droites remarquables
Définition 3 : Tangente à une courbe
Soit f une fonction dérivable en un point a. La tangente à la courbe représentative de f en a est la droite qui approxime le mieux la courbe au voisinage de ce point.
Théorème 12 : Coefficient directeur de la tangente
Si une fonction f est dérivable en un point a alors la tangente en a admet f ′ (a) pour
coefficient directeur au point d’abscisse a.
Exerie résolu 5 :
Soit
f
lafontion dénieparf ( x ) = x 2
.Déterminer l'équationde la tangente aupoint d'absisse
3
.Solution : L'équation de la tangenteest de la forme
y = ax + b
.•
Calul dea
:f ′ (x) = 2x
d'oùf ′ (3) = 6
d'oùa = 6
ety = 6x + b
.•
Calul deb
:f (3) = 3 2 = 9
. Les oordonnées(3; 9)
vérient l'équation de la tangente, on a don9 = 6 × 3 + b
soitb = − 9
L'équation de la tangenteest
y = 6x − 9
.Théorème 13 : Équation de la tangente
Si une fonction f est dérivable en un point a alors la tangente en a admet pour équation :
y = f ′ (a)(x − a) + f (a)
Exerie résolu 6 :
Déterminerl'équation de latangenteen
x = 3
à laourbe réprésentativede la fontionf (x) = x 2
.Solution :
f (x) = x 2
donf (3) = 9
.f ′ (x) = 2x
donf ′ (3) = 6
.L'équation de la tangenteen
x = 3
à laourbe réprésentative def
esty = f ′ (3)(x − 3) + f (3)
y = 6( x − 3) + 9 y = 6 x − 18 + 9 y = 6 x − 9
Pour la suite,
f
est une fontion dénie sur R ou sur un intervalleI
de R etC
est sa ourbereprésentative.Définition 4 : Asymptote verticale Si il existe un nombre a dans I tel que
x lim → a f(x) = ±∞
alors on dit que la droite d’équation x = a est une asymptote verticale à la courbe
C .
Illustration :
a
Graphiquement, onobserve quela ourbe ne roise jamaisette droite, ellela
ontourne par l'inni.
Définition 5 : Asymptote horizontale Si il existe un nombre réel b tel que
x →±∞ lim f (x) = b
alors on dit que la droite d’équation y = b est une asymptote horizontale à la courbe C .
Illustration :
C f b
Graphiquement, onobserve qu'au voisinagede l'inni,la ourbe serapprohe de ette
droite.
Définition 6 : Asymptote oblique
Si il existe deux nombres réels m et p tels que
x →±∞ lim f (x) − (mx + p)
= 0
alors on dit que la droite d’équation y = mx + p est une asymptote oblique à la courbe C . Graphiquement, on observe qu’au voisinage de l’infini, la courbe se rap- proche de cette droite.
Remarque: On peut onsidéreruneasymptotehorizontaleommeune asymptoteoblique
ave un oeient direteur nul.
Exerie résolu 7 :
Montrer que la droite d'équation
y = x + 2
est asymptote oblique à la ourbe de lafontion
f
dénie sur R∗
parf ( x ) = x + 2 + x 1 2
Solution :
lim
x 7→±∞ f(x) − y = lim
x 7→±∞
1
x 2 = 0
donC f
admet une asymptote oblique d'équationy = x + 2
auvoisinagede+ ∞
etau voisinage de−∞
.5
2 4
− 2
− 4
− 6
1.5. Positions relatives de deux ourbes
Définition 7 : Positions relatives
Etudier les positions relatives de deux courbes C f et C g de deux fonctions f et g, c’est indiquer sur quels intervalles :
• la courbe C f est au-dessus de la courbe C g ;
• la courbe C f est en dessous de la courbe C g ;
Méthode : Position relative
Pour étudier les positions relatives de deux courbes C f et C g de deux fonctions f et g, on étudie le signe de f (x) − g(x).
Si f (x) > g(x) alors C f est au dessus de C g .
Exerie résolu 8 :
Etudierlespositionsrelativesdesourbesassoiéesauxfontions
f ( x ) = x 3
etg ( x ) = x
.Solution : On étudiele signe de
f (x) − g (x)
.f (x) − g (x) = x 3 − x = x(x 2 − 1) = x(x − 1)(x + 1).
x x x − 1 x + 1 f ( x ) − g ( x )
−∞ − 1 0 1 + ∞
− − 0 + +
− − − 0 +
− 0 + + +
− 0 + 0 − 0 +
Don
C f
est audessus deC g
sur[ − 1, 0] ∪ [1; + ∞ [
et en dessous sinon.On peut vérier e résultat en traant les représentations graphiques des deux ourbes
dans un repère.
1 2 3 4 5
− 1
− 2
− 3
− 4
− 5
1 2 3 4 5
− 1
− 2
− 3
− 4
− 5
1.6.
Parité et périodiité
Définition 8 : Fonction paire
f est une fonction paire si pour tout x ∈ D f , on a − x ∈ D f et f ( − x) = f(x).
Conséquene : La ourbe représentative de la fontion
f
est symétrique par rapport àl'axe des ordonnées
Illustration :
Définition 9 : Fonction impaire
f est une fonction impaire si pour tout x ∈ D f , on a − x ∈ D f et f( − x) = − f(x).
Conséquene : La ourbe représentative de la fontion
f
est symétrique par rapport aupoint
O(0; 0) Illustration :
Exerie résolu 9 :
On onsidère lafontion
f
dénie sur R parf (x) = x 3
x 2 + 1
. Etudier laparité def
.Solution : Le domainede dénition est R qui est symétrique par rapportà
0
.f ( − x ) = ( − x ) 3
( − x) 2 + 1 = − x 3
x 2 + 1 = − f ( x )
.Comme pour tout
x ∈ D f
, on a− x ∈ D f
etf ( − x) = − f (x)
alors la fontion estimpaire.
Définition 10 : Fonctions périodiques
On dit qu’une fonction f définie sur D est périodique de période T si
∀ x ∈ D , x + T ∈ D et f (x + T ) = f (x)
Toutes les périodes sont des multiples de la plus petite période qui est appelée la période.
Théorème 14 : Périodes des fonctions périodiques les plus usuelles Fonction Période
sin ωx 2π ω cos ωx 2π ω tan ωx π ω
2. Fontions ontinues
2.1. Dénition
Définition 11 : Continuité en un point
Soit f une fonction définie sur un intervalle I .
On dit que f est continue en x 0 , si f est définie sur un intervalle ouvert contenant x 0 et si lim
x 7→ x 0
f (x) = f(x 0 )
Remarque : Pour la plupart des ourbes onnues, on a ontinuité en tout les points. Les
as qui posent problèmesont eux pour lesquelslalimite de lafontionen
x 0
n'estpas lamême à gauhe qu'àdroite.
Graphiquement,laontinuité d'une fontionsearatérise parune ourbeontinue, 'est
à dire que l'on n'a pas à lever le rayon pour la traer.
Illustration :
x 0
f(x 0 )
b
x 0
f ontinue en
x 0
f non ontinue enx 0
ar
lim
x → x 0 x < x 0
f ( x ) 6 = lim
x → x 0 x > x 0
f ( x )
Définition 12 : Continuité à droite, à gauche
On dit que la fonction du deuxième exemple est continue à droite en x 0 , car lim
x → x 0 x > x 0
f (x) = f (x 0 ). Cette fonction n’est pas continue à gauche puisque lim
x → x 0 x < x 0
f (x) 6 = f (x 0 )
Analytiquement, ('està direpar lealul), pour montrer laontinuité d'une fontionen
un point
x 0
, il faut montrer l'égalité de la limite à gauhe enx 0
et la limite à droite enx 0
.Exerie résolu 10 :
Soit
f
lafontion dénieparf :
( x
2x − 1
six > 1 x
six < 1 1
. Traer la prepésentation graphiquedef
.2
.f
est-elle ontinue en 1?Solution :
1
.1 2 3 4
− 1
− 2
− 3
− 4
− 5
1 2 3 4
− 1
− 2
− 3
− 4
− 5
2
.• lim
x → 1 x > 1
f(x) = lim
x → 1 x > 1
x
2 x − 1 = lim
x → 1 x < 1
1
2 × 1 − 1 = 1
• lim
x → 1 x < 1
f(x) = lim
x → 1 x < 1
x = 1
La fontion est ontinue puisque
lim
x → 1 x < 1
f ( x ) = lim
x → 1 x > 1
f ( x ) = f (1)
Définition 13 : Continuité sur un intervalle
On dit que f est continue sur I si elle est continue en chaque point de I .
On dit que f est continue par morceaux sur I si elle est admet en chaque point où
elle est discontinue une limite finie à gauche et une limite finie à droite.
Illustration :
1
0 2
x 0
f ontinue parmoreaux sur
[0; 2[
f :
cos x
six ∈ [0; 1[
cos( x − 1)
six ∈ [1; 2[
f non ontinue par moreaux sur
[ a ; b ]
ar n'admet pas de limitenie àgauhe en
x 0
.Exemples :
La fontion partieentière est ontinue par moreaux sur R.
La fontion pop-ornest disontinue en tout point de R.
f :
1
six = p q
0
sinonx ∈ [1; 2[
2.2.
Propriétés
Théorème 15 : Opération sur les fonctions continues Si f et g sont deux fonctions continues sur I , alors :
• f + g, f g, λf sont continues sur I .
• 1
g est continue en tout point de I où g ne s’annulle pas.
Remarque:Lesfontionspolynomes,
ln
,exp
,cos
,sin
,tan
,ainsiquetoutesellesobtenuespar
+ , − , ×
àpartir de elles-i, sontontinues sur leur domainede dénition.Exerie résolu 11 :
Montrer que la fontion
f
dénieparf(x) = (2x + 1)e 6x+2
est ontinue.Solution :
f
est obtenue par ompositiondes fontions2x + 1
,exp
,et6x + 2
qui sontontinues, don
f
est ontinue.Théorème 16 : théorème des valeurs intermédiaires
L’image d’un intervalle par une fonction continue est un intervalle.
Autrement dit, si une fonction f est continue sur un intervalle contenant les deux
valeurs a et b, elle prend toutes les valeurs comprises entre f (a) et f (b) (elle peut
évidemment en prendre d’autres)
Illustration :
a
f (a)
b f ( b )
λ
f
est ontinue sur[ a ; b ]
donf
prend aumoins toutes lesvaleursomprises entref ( a )
et
f (b)
.Autrement dit, pour tout
λ
variantdans[f (a); f(b)]
, l'équationf (x) = λ
admet aumoinsune solution.
Dans l'exemple,la fontion prendmême d'autres valeurs (partiesituée en dessous de
la droite d'équation
y = f(a)
.Mais sila fontion n'est pas ontinue, onpeut avoirle as suivant pour lequel
λ ∈ [f (a); f (b)]
sans que l'équationf (x) = λ
n'admette de solution :a
f (a)
b f(b)
x 0 λ
Remarques :
•
e théorème assure l'existene d'une solution sans en donner sa valeur. On verra auprohain hapitre des méthodes algorithmiques permettantd'obtenir une approxiation
aussi ne que l'on veut de lasolution.
•
L'image par une fontion ontinue d'un intervalle fermé est un intervalle fermé. ParThéorème 17 : Cas particulier :
Si une fonction continue change de signe dans un intervalle, elle s’annule sur cet intervalle.
Dit autrement, si f est continue sur [a; b] et si f (a)f (b) < 0 alors l’équation f (x) = 0 admet au moins une solution dans [a; b].
Remarque : Si la fontion est stritement monotone sur l'intervalle, alors ette solution
est unique.
2.3.
Appliation : Résolution d'une équation par dihotomie
Remarque : Enalgorithmique,ladihotomie("ouperen deux" en gre) est un proessus
itératif ou réursif de reherhe où, à haque étape, l'espae de reherhe est restreint à
l'une des deux parties.
Méthode : Dichotomie
Si une fonction continue est telle que f (a)f (b) < 0, cela signifie qu’elle s’annule entre a et b.
Dans ce cas, on calcule l’image de c = a+b 2 . Si f (c)f(a) < 0, alors la fonction s’annule entre a et c et on remplace b par c, sinon on remplace a par c.
On réitère le procédé jusqu’a obtenir un encadrement assez fin.
Illustration :
Résolutiond'une équation par dihotomie.
a
b
-1 0 1 2 3 4 5
c 1 = a + b c 2 = a + c 1 2
2
On présenteles résultatssous la formesuivante :
f
est ontinue sur[ a ; b ] f ( a ) f ( b ) < 0
T.V.I
= ⇒ f
s'annuleentrea
etb
En réitérant leproédé, onobtientsuessivement :
a f (a) b f (b) 2 f ( 2 ) . . . 6 α 6 . . .
Etape1
Etape2
.
.
.
.
.
. .
.
.
.
.
. .
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
Remarque : Leplus diiledans e genre de problème est de trouver un test d'arrêt(on
peut toujours au début aher les résultats intermédiaires et arrêter manuellement). La
vitesse de et algorithme très simple est meilleureque l'on pourrait roirear l'intervalle
diminuantde moitié à haque passage, il diviseenviron par 1000 en 10 passages puisque
2 10 = 1024
,equifaitquesionveutunepréisionde10hires,unetrentained'opérations seulement est néessaire.L'algorithme assoiéà ette méthode est très ourt :
Data :
f
: funtion,a
,b
, préision:c
real numberbegin
Input :
f, a, b,
préisionwhile
(b − a) >
préision doif
f (a)f(c) < 0
thenb ← c
;else
a ← c
;endif
endwhile
Output :
a
Output :
b
end
3.
Fontion réiproques
3.1.
Généralités
Définition 14 : Bijection soit I et J deux intervalles.
on dit qu’une application f définit une bijection de I sur J lorsque f vérifie les deux conditions suivantes :
• pour tout réel x de I , le réel f (x) ∈ J .
• pour tout réel y ∈ J , l’équation f (x) = y admet une et une seule solution.
Remarque: Danslapratique,onne herhe pasàsavoirsil'équation
f (x) = y
admetuneunique solution pour tout
y
deJ
. On utilise lethéorème suivant :Théorème 18 :
Soit f une fonction.
Remarque : Ce théorème, omme le Théorèmes des valeurs intermédiaires,assure l'exis-
tened'unesolutionmaisequ'ilfaitdemieux,'estqu'ilindiquelenombrede solutions:
une seule.
Définition 15 : fonction réciproque soit f une bijection de I sur J .
A tout y de J , on peut associer le x de J tel que f(x) = y. on définit ainsi une nouvelle fonction de J sur I appellée fonction réciproque de f et notée f − 1
Exemples :
• f : x 7→ x 2
réalise une bijetion deI = [0; + ∞ [
surJ = [0; + ∞ [
donf
admetune fontion réiproque dénie de
J = [0; + ∞ [
surI = [0; + ∞ [
. C'est la fontionf − 1 : x 7→ √
x
.• f : x 7→ ln x
réalise une bijetion deI = [0; + ∞ [
surJ =] − ∞ ; + ∞ [
donf
admetune fontion réiproque dénie de
J =] − ∞ ; + ∞ [
surI = [0; + ∞ [
. C'est la fontionf − 1 : x 7→ exp x
.Remarque : Graphiquement, la ourbe de la fontion réiproque
f − 1
d'une fontionf
s'obtient en appliquant une symétrie d'axe la droite d'équation
y = x
. C'est le as, parexemple,pourlesfontionslogarithmeetexponentiellesurR,oùenorepourlesfontions
arré et rainearrée sur
[0; + ∞ [
.Illustration :
1 2 3
− 1
− 2
− 3
1 2 3
− 1
− 2
− 3
y = x
y = e x
y = ln x
0 1
0 1
y = x
y = x 2
y = √ x
fontion
exp
etln
fontionx 2
etln x
3.2.
Fontion irulaire réiproque
Définition 16 : Arccos
La fonction cosinus est continue et strictement décroissante sur l’intervalle [0; π]. Elle
admet donc sur cet intervalle une fonction réciproque définie sur [ − 1; 1]. Cette fonc-
tion est appelée arc cosinus et notée arccos ou parfois cos − 1 .
1 2 3
− 1
1 2 3
− 1
y = x
y = cos x y =
ar cc os
x
Définition 17 : Arcsin
La fonction sinus est continue et strictement croissante sur l’intervalle [ − π 2 ; π 2 ]. Elle ad- met donc sur cet intervalle une fonction réciproque définie sur [ − 1; 1]. Cette fonction est appelée arc sinus et notée arcsin ou parfois sin − 1 .
1
− 1
− 1 1
y = x
y = sin x y = ar cs in x
Définition 18 : Arctan
La fonction tangente est continue et strictement croissante sur l’intervalle ] − π 2 ; π 2 [. Elle
admet donc sur cet intervalle une fonction réciproque définie sur
R. Cette fonction
est appelée arc tangente et notée arctan ou parfois tan − 1 .
1 2 3 4
− 1
− 2
− 3
− 4
1 2 3 4
− 1
− 2
− 3
− 4
y = x y = ta n x
y = arctan x
Ces trois fontions sont souvent utiles lors des reherhes de primitives. Il est don im-
portant de onnaitre leurs dérivées.
Théorème 19 : Dérivées des fonctions trigonométriques circulaires Les dérivées des fonctions circulaires réciproques sont
pourtout
x ∈ ] − 1; 1[, (arccos x) ′ = − 1
√ 1 − x 2
pour tout
x ∈ ] − 1; 1[, (arcsin x) ′ = 1
√ 1 − x 2
pour tout
x ∈
R, (arctan x) ′ = 1 1 + x 2
Preuve. Pour tout
x
de[ − 1; 1]
, onasin(arcsin(x)) = x
.En dérivant les deuxmembres, on obtient :
arcsin(x) ′ × cos(arcsin(x)) = 1
d'oùarcsin(x) ′ = 1
cos(arcsin(x))
.Comme
cos(arcsin(x)) = p
1 − sin 2 (arcsin(x)) = √
1 − x 2
,on obtient lerésultat herhé.Les démonstrations sont similairespour
arccos(x) ′
etarctan(x) ′ Théorème 20 : Dérivées composées des fonctions trigonométriques circulaires
La formule générale sur les dérivées de fonctions composées implique que : [arccos(u(x))] ′ = − u ′ (x)
p 1 − u 2 (x) [arcsin(u(x))] ′ = u ′ (x)
p 1 − u 2 (x) [arctan(u(x))] ′ = u ′ (x)
1 + u 2 (x)
Exerie résolu 12 :
Déterminer ladérivée de haune des fontions suivantes :
1
.f ( x ) = arccos(5 x + 2) 2
.g ( x ) = arctan( x 3 )
Solution :
1
.f
est de la formearccos(u)
aveu(x) = 5x + 2 u ′ ( x ) = 5
Comme
[arccos(u(x))] ′ = − u ′ (x) p 1 − u 2 (x)
, onobtient :
f ′ ( x ) = − 5 p 1 − (5 x + 2) 2 2
.g
est de laformearctan( u )
aveu ( x ) = x 3
u ′ (x) = 3x 2
Comme
[arctan(u(x))] ′ = u ′ ( x )
1 + u 2 (x)
,on obtient :g ′ (x) = 3x 2
1 + x 6
4.
Exeries
Révisions sur les fonctions
1.1
On onsidère lafontionf
dénie sur R parf (x) = 1 x 2 + x + 1
.1
.a
. Résoudre l'équationx 2 + x + 1 = 0
.b
. Expliquer l'intervallede dénition def
.2
.a
. Déterminerles limitesdef
en+ ∞
et−∞
.b
. Quelle(s) asymptote(s) peut-on en déduire pour la ourbe?3
.a
. Calulerla dérivéef ′
de la fontionf
.b
. Etudier lesigne def ′
.c
. Endéduire letableau de variation def
.4
. Justier que lafontionf
admet un extremum. Préiser le.5
. Déterminer l'équationde la tangente aupoint d'absisse0
.1.2
Soitf
lafontion dénie sur]0 ; + ∞ [
parf(x) = (ln x) 2 − 3 ln x + 2.
1
.a
. Montrer que :f ′ ( x ) = 2 ln x − 3
x
oùf ′
désignela fontion dérivée def
.b
. Étudier lesigne def ′ (x)
selon lesvaleurs dex
.c
. Dresser le tableau de variations def
sur]0 ; + ∞ [
.(On ne demande pas lavaleur des limites en 0 et
+ ∞
).2
. Calulerune équationde latangente àla ourbe def
aupointd'absisse 1.3
.a
. Résoudre dans R l'équation d'inonnueX
:X 2 − 3X + 2 = 0.
b
. Endéduire lessolutions exates dans]0 ; + ∞ [
de l'équation:f(x) = 0
.c
. Déduire, des questions préédentes, le signe def(x)
lorsquex
varie dans l'in-tervalle
]0 ; + ∞ [
.1.3
On onsidère lafontionf
déniepourtout nombre réelx
parf (x) = −
e2x + x + 3.
Onappelle(
C
)laourbereprésentativedelafontionf
dansunrepèreorthogonal( O ; ~
i
,~
j)
,unités graphiques : 3 msur l'axe des absisses et1 msur l'axe des ordonnées.
1
.a
. Étudier lalimite de la fontionf
en+ ∞
.b
. Étudier lalimite de la fontionf
en−∞
.c
. Montrer que la droite∆
d'équationy = x + 3
est asymptote à la ourbe (C
)en
−∞
.d
. Étudier laposition de la ourbe (C
) par rapportà ladroite∆
.2
.a
. Calulerf ′ (x)
pour tout nombre réelx
.b
. Étudier lesigne def ′ (x)
pour tout nombre réelx
.c
. Dresser le tableau de variationsde la fontionf
. (Donner la valeur exate deson maximum.)
1.4
Ba, problème,juin 2007, 11 points.Soit
f
lafontion dénie sur l'intervalle] 0 ; + ∞ [
parf(x) =
ex ln x +
ex
x .
On appelle
C
laourbereprésentativede lafontionf
dans un repèreorthogonal(O; ~
i
,~
j)
d'unités graphiques
4
msur l'axe des absisses et1
msur l'axe des ordonnées.Partie A – Étude aux bornes de l’intervalle 1
. Déterminer lalimite def
en+ ∞
.2
.a
. Montrerquepourtout nombreréel stritementpositifx
,f ( x ) =
ex
x ( x ln x + 1)
.On rappelleque
lim
x → 0 x ln x = 0
.En déduirela limite def
en0
.b
. Montrer que laourbeC
admet une asymptoteD
donton donnera une équa-tion.
Partie B – Étude d’une fonction auxiliaire
Soit
g
la fontion déniesur l'intervalle] 0 ; + ∞ [
parg ( x ) = ln x + 2
x − 1 x 2 1
.a
. On désigne parg ′
ladérivée de la fontiong
.Montrerque,pour toutnombreréelstritementpositif
x
,g ′ (x) = x 2 − 2x + 2 x 3
.b
. Étudierlesignedeg ′ ( x )
.Endéduirequelafontiong
eststritementroissantesur l'intervalle
] 0 ; + ∞ [
. L'étude des limites n'est pas demandée.2
.a
. Démontrer que l'équationg ( x ) = 0
admet une solution uniqueα
dans l'inter-valle
1 2 ; 1
.
b
. Donner un enadrement d'amplitude10 − 2
deα
.3
. Déduire des questions B1
et B2
le signe deg(x)
, pourx
appartenant à l'intervalle] 0 ; + ∞ [
.Partie C – Variations de f et courbe associée
1
.a
.f ′
désignantladérivée def
,alulerf ′ (x)
etmontrerquef ′ (x) =
ex g (x)
,pourtout nombre
x
appartenant àl'intervalle] 0 ; + ∞ [
.b
. Endéduire lesigne def ′ (x)
sur l'intervalle] 0 ; + ∞ [
.2
.a
. Dresser le tableaude variationsde lafontionf
.b
. Calulerune valeurapprohée à10 − 1
près def (α)
,en prenant0, 6
pourvaleurapprohée de
α
.3 a
b
. Construire l'asymptoteD
et la ourbeC
pourx
appartenant à l'intervalle] 0 ; 2, 5 ]
.1.5
On onsidère lafontionf
dénie sur[0; 2π]
parf : x 7→ 2 cos 2 x − 2 cos x − 1
.Partie A – Étude de la fonction f
1
.a
. Montrer que ladérivée decos 2 x
est− 2 sin x cos x
.b
. Déterminerla dérivéef ′
de la fontionf
.2
.a
. Vérier quef ′ (x) = 2 sin x(1 − 2 cos x).
b
. Etudier lesigne def ′
eten déduirele tableaude variationde lafontionf
.Partie B – Représentation graphique
1
. Montrer quef
est2 π
périodique. Qu'en déduit-on pour laourbe def
?2
. Montrer quef
est paire. Qu'endéduit-on pour laourbedef
?3
.a
. Déterminer les absisses des points d'intersetion deC f
ave l'axe(Ox)
sur[ − π ; + π ]
.b
. Endéduire toutes lesabsisses des points oùC f
reoupe(Ox)
.4
. TraerC f
dans un repère orthonormal(O; ~
i,~
j)
d'unité 1m.1.6
On onsidère lafontionf
dénie sur[0; 2π]
parf (x) = 3 sin 2 x + 4 cos 3 x
.1
.a
. Déterminerla dérivée desin 2 x
.b
. Déterminerla dérivée decos 3 x
.c
. Endéduire ladérivée def
.d
. Vérier quef ′ (x) = 6 sin x cos x(1 − 2 cos x)
.2
. Étudier lesigne def ′
sur l'intervalle[0; 2 π ]
.3
. Traer le tableaude variationdef
sur[0; 2 π ]
.4
. Préiser etjustier les extremums quef
admet.5
. Traer la représentation graphique de la fontionf
sur l'intervalle[0; 2π]
. (Unitésgraphiques : 2 mpour une unité sur haque axe).
Continuité
1.7
Soitf
lafontion dénie parf(x) = x 2
six ∈ [0; 1[
f périodique de période 1
1
. Représenterf
graphiquementdansunrepère(O; ~
i
,~
j)
orthonormald'unité1mpourx ∈ [ − 3; 3]
.2
.f
est-elleontinue en 1? Justier.3
. Donner toutes les valeurs en lesquellef
n'est pas ontinue.4
. Donner le plus grand intervallesur lequelf
est ontinue.5
.f
est-elleontinue par moreaux? Justier.1.8
u(t) = t 0 6 t < 1 u ( t ) = 2 − t
si1 6 t 6 2 u(t) = 0
si2 < t < 3 u
est périodique de période 3La fontion
u
est -elleontinue sur[0; + ∞ [
? justier.1.9
On appellefontionéhelonunité oufontionde HeavisidelafontionU
dénieparU ( x ) :
U ( x ) = 0
six < 0 U (x) = 1
six ≥ 0 1
. Représenter graphiquementla fontionU
.2
. Est-elle ontinue sur R? Justier.3
. Représenter graphiquement la fontion dénie parf ( t ) = ( t 2 − 1) U ( t )
pour toutt ∈
R4
. Étudier laontinuité def
ent = 0
.1.10
Soitf
lafontion dénie parf ( x ) = x U ( x ) − x U ( x − 1) − U ( x − 2)
.1
. Déterminer expliitementf
pour haun des intervalles] − ∞ ; 0[
,[0; 1[
,[1; 2[
,[2; + ∞ [
.2
. Représentergraphiquementlafontionf
dansunrepère(O; ~
i,~
j)
orthonormald'unité 1 m.3
. Étudier laontinuité def
en 0,1,2.4
. Que peut-on dire def
sur R?1.11
Soitf
lafontiondénieparf(x) = x U (x) − 2(x − 1) U (x − 1) + (x − 2) U (x − 2)
.1
. Déterminer expliitementf
pour haun des intervalles] − ∞ ; 0[
,[0; 1[
,[1; 2[
,[2; + ∞ [
.2
. Représentergraphiquementlafontionf
dansunrepère( O ; ~
i
,~
j)
orthonormald'unité 1 m.3
. Étudier laontinuité def
en 0,1,2.4
. Que peut-on dire def
sur R?1.12
on onsidère la fontionf
dénie sur R, paire, périodique de périodeπ
, telle quef (t) = 2
π t
pour toutt ∈ h 0; π
2 i
.
1
. Traersareprésentationgraphiquedans unrepèreorthogonalsur[ − 2π; +2π]
(unité1 m pour
π
2
en absisse, et 1 mpour une unitéen ordonnée).2
. Étudier laontinuité def
en0
et enπ 2
.1.13 f
f(x) = x − 1 + e − x
si0 6 x 6 1
1.14
Soitf
lafontion numérique déniesur R parf(x) = x − 1
six ≤ 1
f ( x ) = x 2 − 2 x + a
pourx > 1
Déterminer lavaleur de
a
pour que lafontion soitontinue pourx = 1
.Théorème des valeurs intermédiaires
1.15
On s'interresse à l'équationln x + x = 0
.1
. Justier que la fontionf : x 7→ ln x + x
est ontinue sur un intervalle que l'ondéterminera.
2
. Montrer que l'équationln x + x = 0
admet au moins une solution dans l'intervalle[ 1 e ; 1]
.3
. Étudier les variations de la fontionf
dénie parf ( x ) = ln x + x
sur[ 1
e ; 1]
et endéduire queette solution est unique.
1.16
On veut étudierle signedef ( t ) = ln(3 e − t − 1)
sur l'intervalle] − ∞ ; 1] .
pour ela :1
. Justier quef
est ontinue surI
.2
. Résoudre dansI
l'équationf (t) = 0
.3
. Calulerf (0)
et onlure en justiant.1.17
On sepropose de résoudre par dihotomiel'équation2 x 3 − 3 x 2 + 6 x + 17 = 0
.1
. On désigne parf
lafontion déniesur R parf ( x ) = 2 x 3 − 3 x 2 + 6 x + 17
.Étudier lesvariationsde
f
. (limites,dérivée, tableau.)2
. En déduirequel'équation2x 3 − 3x 2 + 6x + 17 = 0
admet une unique solution(quel'on notera
α
) dans l'intervalle] − 2; − 1[
.3
.a
. Déterminerle entre, notéc
, de l'intervalle[ − 2; − 1]
.b
. Calulerf (c)
.c
.α
appartient-ilà[ − 2; c]
ou[c; − 1]
.4
. Reprendre la question préédente ave l'intervalle obtenu et en déduire un nouvelenadrement de
α
.5
. Répeter la méthode jusqu'a obtenirun enadrement deα
à10 −3
près.On présentera lesrésultats sous la formed'un tableau:
intervallede départ:
[a; b] = [ − 2; − 1]
a f ( a ) b f ( b ) a+b 2 f ( a+b 2 ) . . . 6 α 6 . . .
Etape 1
− 2 − 1
Etape 2
.
.
.
.
.
. .
.
.
.
.
. .
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
6
. Erire un algorithmedu proédé.1.18
On onsidère lafontionf
dénie sur R parf ( x ) = 2 x 3 − 9 x 2 + 12 x − 6
.1
. Montrer que l'équationf ( x ) = 0
admet aumoins une solutionsur l'intervalle[2; 3]
.2
. Déterminer par dihotomieune approximationà10 − 2
près de lasolution.1.19
Résoudre par dihotomiehaune des équations suivantes.On herhera graphiquement une approximation entre deux entiers onséutifs de la so-
lution eton présentera les étapes sous la formed'un tableau.
On donnera une approximation à
10 − 2
près de lasolution.x 3 − 3 x 2 + 3 x − 6 = 0 ; 1
3 x 3 − x − 1 = 0
Fonction réciproque
1.20
Pour toutx > 0
, onposef ( x ) = 4 + ln x − 2 x 2
.1
. Etudier lesvariationsdef
.2
.f
admet-elleune fontionréiproquesur]0; + ∞ [
? Justier.3
. Prouver quel'équationf(x) = 0
admet une solution unique sur]0 ; 1 2 ]
.4
. Donnerunevaleurapprohéeà10 − 2
prèsde ettesolution.(Indiquerlesétapesdansun tableau).