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SOCIETE ANATOMIQUE DE PARIS

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SOCIETE ANATOMIQUE DE PARIS

45 rue des Saints-Pères 75270 PARIS CEDEX 06

Séance du Vendredi 22 mars 2013 à 17 heures

amphi Giroud Les communications sont de 10 minutes

suivies de 10 minutes de discussion

1-Fernanda Amorim NASCIMENTO, Thais CECILIANO, Marcia Barbosa AGUILA, Carlos Alberto MANDARIM –DE-LACERDA

Université d’état de Rio de Janeiro, Centre Biomédicale, Département d’Anatomie, Laboratoire de Morphométrie, Métabolisme et maladie cardiovasculaire, Brésil

La restriction maternelle en vitamine D retarde la maturité glomérulaire chez la progéniture F1 et F2 (étude expérimentale)

Maternal vitamin D deficiency delays glomerular maturity in F1 and F2 offspring in mice

Objectifs : L’insuffisance en vitamine D chez les femmes en âge de procréer est fréquente. La restriction en vitamine D chez la femme enceinte peut générer « l’empreinte génomique » pour le fœtus, qui est liée à la génèse des maladies chroniques à l’âge adulte. En outre, la vitamine D est associée à des naissances prématurées, l’obésité et la dysfonction rénale à l’âge adulte. Le but de ce travail expérimental est de vérifier la néphrogenèse chez les fils des mères subissant à une restriction nutritionnelles de vitamine D, la première (F1) et la deuxième (F2) générations.

Matériel et méthode : Ce travail a étudié les deux premières générations de descendants de souris Swiss de mères nourries avec l’un des deux régimes : contrôle (C, nourriture ordinaire pour rongeurs) ou vitamine D (nourriture sans vitamine D). Les reins ont été prélevés à la naissance, au 10iéme jour après la naissance (lorsque le développement glomérulaire était terminée chez la souris), et à 6 mois. Les reins gauches ont été prélevés et rapidement fixées (1,27 M de formaldéhyde dans du tampon phosphate 0,1M pH 7,2), puis inclus (Paraplast plus), coupés en série (5mm) et les coupes ont été colorées à l’hématoxyline et éosine. Les glomérules immatures et mature ont été comptés. Les glomerules immatures ont été identifiés comme ayant un corps en forme de virgule, ou en forme de S, et les glomérules matures étant vascularisés ¹ ². Nous avons utilisé la stéréologie pour compter les glomérules sans biais (méthodes du fractionator/ disector ³ ). Les reins droits ont été congelés (-80° C) et utilisés pour déterminer les protéines totales par

« Western blot ». Les protéines suivantes ont été quantifiées : rénine, récepteur AT1 de l’angiotensine II, podocine et WT1 (le gène WT 1 de la tumeur de Wilms, est un facteur de transcription impliqué au développement des reins et des gonades).

Résultats : A six mois d’âge les générations F1 et F2 de la progéniture Vit D ont eu la tension artérielle plus élevée, ainsi qu’une augmentation de la rénine et du récepteur AT1, que la progéniture C. A tous les âges de F1 et F2 les animaux Vit D ont eu des glomérules plus petits et plus nombreux que les animaux C. Dés la naissance jusqu’au 10iéme jour de vie les animaux Vit D en F1 et F2 ont compté plus des glomérules immatures que les animaux C, signifiant un prolongement de la période de maturation glomérulaire qui normalement devrait aboutir autour des 10 jours après la naissance chez la souris. A 6 mois d’âge, les animaux F1- Vit D ont compté plus de glomérules ; ils étaient de petite taille par rapport à ceux des animaux F1-C. Le nombre de glomérules entre les animaux F2- Vit D ET F2-C n’était pas différent, même s’ils étaient moindre par rapport aux animaux F1-Vit D. En plus, il y a eu diminution de l’expression de podocine et augmentation de l’urée et de la créatinine urinaires chez les animaux F1- Vit D .

Conclusion : Ces résultats démontrent que la restriction maternelle en vitamine D est accompagnée par des changements de l’expression rénale des facteurs de croissance important qui peuvent retarder la maturation des glomérules en prolongeant la période de néphrogénèse. Ceci a comme conséquence une augmentation significative du nombre de glomérules qui sont plus petits que les glomérules des animaux dont les mères sont nourries normalement. Nous spéculons que les glomérules petits subissent un hyperdébit de filtration et sont plus susceptibles d’être lésé à l’âge mûr en comparaison avec des glomérules de taille normale.

Mots clés : carence en vitamine D, néphrogénèse, système rénine- angiotensine-aldostérone, stéréologie Références

1-Almeida JR, Mandarim de-Lacerda CA. Quantitative study of the comma- shaped body, S shaped body and vascularized glomerulus in the second and third human gestational trimesters, Early Hum Dev.2002, 69 : 1-13

2-Almeida JR, Passos MA, Souza ER, Mandarim- de –Lacerda CA. Glomerular developmental chronology in human fetuses, J.

Cell Mol. Med. 2003 , 7 : 492-3

3-Mandarim- de- Lacerda CA. Stereological tools in biomedical research, Ann Braz Acad Sci. 2003 , 75 : 469-86

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2-Sophie ABRASSART(1), Olivier GAGEY(2), Pierre HOFFMEYER(1)

1) Hôpital Universitaire de Genève Suisse 2) Département d’Anatomie, Université Paris Descartes

L’olécrane : anatomie, contrainte, microdensité et fractures

Olecranon : anatomy, stress, bone density and fractures

Introduction : L’olécrane, du grec ôlécranon, est l’extrémité supérieure de l’ulna. Il présente une grande cavité sigmoïde en forme de crochet qui emprisonne la trochlée (articulation huméro-ulnaire, trochléenne ou ginglyme) et une petite cavité sigmoïde (articulation radio-ulnaire, trochoïde). Nous étudions la densité osseuse de cette région de l’ulna car elle est le siège de nombreuses et fréquentes fractures dont l’ostéosynthèse stable reste un défi surtout chez les personnes âgées et ostéoporotiques.

Matériel et méthodes : Notre étude s’est centrée sur 12 paires d’olécrânes issus de sujets anatomiques frais 6 hommes et 6 femmes moyenne d’âge 75 ans (60-95) en excluant les fractures, l’arthrose ou autres opérations. Chaque olécrâne a été mesuré dans un micro-ct (coupe de 80 microns) afin de déterminer le volume osseux, le nombre de travées osseuses, l’espace entre les travées et leur épaisseur. Cinq zones ont été délimitées : la métaphyse, la zone coronoïde et le bec olécranien séparé en deux parties.

Résultats : La zone coronoïde et la corticale métaphysaire étaient les zones les plus denses. La corticale de la métaphyse était très épaisse et solide mais la diaphyse était dépourvue d’os spongieux. Au fur et à mesure que l’on se rapprochait de la partie supérieure de l’ulna, la corticale disparaîssait au profit d’un os spongieux très dense. La forme et la disposition des travées osseuses également observées, celle-ci s’orientaient selon les lignes de forces comparables à la disposition des travées du col fémoral.

Discussion : Les zones d’os subchondral hyperdense correspondent aux zones d’hyperpression de l’articulation (coronoïde en extension et cavité en flexion). Ces endroits sont également les lieux privilégiés de fractures. Cette étude de la microstructure osseuse et de la densité permet de mieux comprendre la topographie des fractures ainsi que les zones de fragilité de l’olécrâne. Ces données sont importantes pour planifier la mise en place et donner une orientation optimale aux vis.

Mots clés : olécrane, densité osseuse, travée osseuse.

3-Julien THOMAS, Pierre CARPENTIER, Rufino FELIZARDO

Université Paris Diderot Paris 7, UFR d’Odontologie, Anatomie

Foramen et sillon grands palatins : étude tomodensitométriques à visée clinique

Palatine’s groove and foramen of the great palatine artery : CT-scan study with clinical applications

Introduction : L’artère grande palatine présente un risque vasculaire non négligeable lors des chirurgies interessant le palais dur. En chirurgie plastique parondontale, le prélèvement conjonctif palatin est très fréquemment utilisé pour aménager les tissus mous autour d’une dent ou d’un implant. Le site de prélèvement situé en regard de la face palatine des prémolaires et molaires maxillaires, est réputé difficile avec un risque d’hémorragie per-opératoire en cas de blessure de l’artère grande palatine.

Elle chemine à la face profonde de la muqueuse palatine dans un sillon osseux plus ou moins profond parfois transformé en canal ostéo-fibreux. Le but de cette étude est de déterminer la position du sillon et du foramen grands palatins par rapport à des repères dentaires et osseux en fonction de la conformation du palais dur.

Matériel et méthodes : 50 examens tomodensitométriques issus d’une banque de données de l’Hôtel - Dieu de Paris (30 femmes, 20 hommes) ont été analysés à l’aide du logiciel Osirix. Les mesures réalisées concernaient: la position du foramen grand palatin, la position du sillon grand palatin, les dimensions de palais dur permettant de définir trois formes de voute palatine et l’épaisseur de la muqueuse palatine recouvrant le sillon grand palatin.

Résultats : Le foramen grand palatin était retrouvé par ordre décroissant en regard de M3 (54%) entre M2 et M3 (25%) en distal de M3 (15%) et en regard de M2 (7%). Il était situé en moyenne à 15,3 mm (+/-1,8) de la suture palatine médiane et à 10,2 mm (+/-1,7) du bord postérieur du palais dur. Quatre repères morphologiques ont été utiliser pour évaluer la position du sillon grand palatin : la crête caudale (Ca), le fond du sillon (Fs), la crête crâniale (Cr) et la jonction amélo-cémentaire (JAC). La distance Ca/ JAC était la distance à partir de laquelle une blessure artérielle est possible compte tenu de la voie d’abord. Elle était de 13,1mm en regard de PM2 et de12,2 mm en regard de M1 et M2.. Les distances Fs/JAC mesurées en regard de PM2 étaient significativement différentes entre un palais plat intermédiaire et entre un palais profond. A hauteur de M1, il existait également une différence statistiquement significative qui s’exerçait entre tous les types de palais. Enfin au niveau de M2, il existait une différence significative entre le groupe de palais plat et le groupe de palais profond ainsi qu’entre palais intermédiaire et profond.

La profondeur du sillon grand palatin diminuait dans le sens dorso-ventral de M2 à M1 à PM2. Au niveau de M2, il existait une différence statistiquement significative entre palais intermédiaire et profond. A hauteur de M1, la différence s’effectuait entre palais plat et palais intermédiaire. Enfin nous ne retrouvions pas de différence au niveau de la deuxième prémolaire entre les différents palais. Dans 10% des cas le sillon se transformait sur une partie de son trajet en un canal ostéo-fibreux retrouvé bilatéralement sur deux patients. La muqueuse palatine était toujours plus épaisse en regard de Fs comparativement à Ca et Cr et cette épaisseur décroissait de M2 à PM2.

Conclusion : Quelle que soit la configuration de la voute palatine, le foramen grand palatin est situé à une distance moyenne de 15,3 mm (+/-1,8) de la suture palatine médiane. Cette suture constitue donc un repère intéressant et peu utilisé à ce jour pour localiser le foramen grand palatin. La profondeur de la voute palatine constituant un indicateur de risque voire de contre indication à un prélèvement conjonctif, la largeur maximale du greffon devra intégrer ce paramètre. La présence du sillon grand palatin rend illusoire toute tentative de suture péri-artérielle aveugle au contact osseux, seule une branche collatérale cheminant en pleine épaisseur musqueuse peut bénéficier de ce geste.

Mots clés : artère grande palatine, sillon palatin, vascularisation palatine

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4-Jules KOHAUT(1,2), Sophie BRANCHEREAU(2), Fréderic GAUTHIER(2) Hélène MARTELLI (2), Richard DOUARD (1,3)

1) Université Paris Descartes, URDIA EA 4465, Anatomie, UFR Biomédicale des Saints - Pères 2) AP-HP, Hôpital Bicêtre Service de chirurgie viscérale 3) Université Paris 13, Hôpital Avicenne, Service de chirurgie digestive

Vascularisation artérielle hépatique : une série chirurgicale pédiatrique

Hepatic arteries : about a pediatric surgical serie

Introduction : La vascularisation artérielle hépatique est caractérisée par ses variations qui s’expliquent par la triple vascularisation du foie primitif et l’involution progressive des artères dites « accessoires ». La fréquence de la vascularisation

« modale » varie de 70 à 80% dans les séries adultes de prélèvements hépatiques. Aucune série pédiatriques ne décrit ces variations. Le but de cette étude est de présenter ces variations chez l’enfant.

Matériel et méthodes : Dans cette étude descriptive, rétrospective et uni-centrique ont été analysés les comptes rendus opératoires des prélèvements hépatiques chez des donneurs de moins de 18 ans réalisés entre mai 1988 et juillet 2010. Le critère de jugement principal était la présence d’une vascularisation artérielle « modale ». L’origine des pédicules artériels à destinée hépatique a été recherchée.

Résultats : Les prélèvements hépatiques de 263 donneurs pédiatriques cadavériques ont été étudiés. L’âge moyen était de 8 ans et leur poids moyen était de 33kg. Une vascularisation artérielle de type modale était retrouvée chez 181 donneurs (68,8%). Les variations les plus fréquentes étaient la coexistence d’une artère hépatique avec une artère hépatique gauche présente chez 44 donneurs (16,7 %) et la coexistence d’une artère hépatique droite et moyenne présente chez 20 donneurs (7,6%). Une vascularisation de type « embryonnaire » avec la coexistence des 3 pédicules artériels était présente chez 7 donneurs (2,6%). Aucun donneur pédiatrique étudié ne présentait d’artère hépatique gauche foie total mais 10 donneurs présentaient une vascularisation par une artère hépatique droite foie total (3,8 %). Toutes les artères hépatiques droites étaient issues de l’artère mésentérique supérieure et avaient un trajet retro-portal. Sur les 52 artères hépatiques gauche, 40 naissaient de l’artère gastrique gauche, 10 du tronc coeliaque et 2 naissaient directement de l’aorte.

Discussion: Les variations anatomiques de la vascularisation artérielle hépatique de l’enfant et leur fréquence ne différent pas significativement de l’adulte. La préservation de tous les pédicules artériels à destinée hépatique, souvent de petite taille chez le petit enfant (<2 ans ou <20kg), est essentielle au cours des prélèvements et des préparations des greffons.

Mots-clés : artère hépatique, prélèvement d’organe, pédiatrie, transplantation hépatique

5-Paul CHIRON(1,2), Alain HOULGATE(2), Richard DOUARD(1,3)

1) Université Paris Descartes, URDIA EA 4465, Anatomie, UFR Biomédicale des Saints - Pères 2) Hôpital d’Instruction des Armées du Val- De-Grâce, Service d’Urologie, 75005 Paris 3) Université Paris 13, Hôpital Avicenne, Service de chirurgie digestive

Anatomie et variation des artères rénales : revue de la littérature

Anatomy and variation of renal arteries : a literature review

Introduction : Les artères rénales sont les artères principales de l’épuration sanguine, et les artères nourricières du rein.

Or les artères rénales représentent les artères les plus variables de l’organisme humain. Elles peuvent en effet présenter des variations de nombre ou de trajet, d’origine ou de terminaison, qui ont un intérêt sur le plan chirurgical. L’objectif de cette étude est de rechercher par une revue de la littérature, les variations de nombre, d’origine, de trajet et de terminaison des artères rénales afin d’essayer de systématiser cette vascularisation.

Matériel et méthode : Une revue de la littérature a été effectuée à partir des bases de données Medline et Scopus, des livres et des revues spécialisées sur le sujet.

Résultats : Le développement embryologique des artères rénales était bien connu , contemporain du développement du parenchyme rénal lui- même. Une description précise de l’anatomie dite « modale » des artères rénales a été décrite par G.

Gérard¹ en 1911 : elle restait le modèle aujourd’hui enseigné. Pourtant, plusieurs études ont démontré une grande variabilité de cette vascularisation : existence d’une artère rénale unique (type 1 : 71, 2% des cas) d’une artère polaire supérieure naissant de l’aorte (type 2 : 12, 4 %) ou de l’artère rénale principale (type 3 : 7,1%) d’une artère polaire inférieure naissant de l’aorte (type 4 : 3, 1%) ou de l’artère rénale (type 5 : 6,3%) voire d’artères rénales multiples naissant de l’aorte (type 6 : 10,7%). Pourtant, si ces variations fréquentes ont bien été décrites dans la littérature et s’expliquaient par la persistance d’artères du mésonéphros développées au cours de la vie embryonnaire, il existait d’exceptionnelles anomalies pouvant être rencontrées de façon sporadiques : associations d’artères polaires, artère rénale naissant de l’artère mésentérique inférieure, de l’artère rénale contro- latérale, de l’artère mésentérique supérieure, du tronc coeliaque voire d’un niveau plus élevé de l’aorte.

Discussion : Si de nombreuses études de dissection existent sur ce sujet, peu concernent un nombre de sujets importants. Par ailleurs, si la plupart des variations sont décrites, et leurs fréquences étudiées, certaines anomalies sont décrites sporadiquement, qui ne semblent pas répondre aux modèles embryologiques expliquant les variations plus habituelles. Pourtant, ces variations sont importantes à connaître et reconnaître par le chirurgien, tant en chirurgie vasculaire qu’en chirurgie carcinologique rénale ou en transplantation. Elles peuvent être étudiées en pré-opératoire, grâce notamment aux progrés réalisés par l’imagerie médicale (angio-scanner, angio-IRM).

Mots-cles : artère rénale principale, artère rénales accessoires anatomie, variations, vascularisation rénale Références

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6-Jean SENEMAUD (1,2), Béatrice VINSON-BONNET (2) Jean-Charles ETIENNE (2), Richard DOUARD(1,3)

1) Université Paris Descartes, URDIA EA 4465, Anatomie, UFR Biomédicale des Saints - Pères 2) Centre Hospitalier Intercommunal, de Poissy, Service de chirurgie digestive 3) Université Paris 13, Hôpital Avicenne, Service de chirurgie digestive

Anatomie de l’artère rectale supérieure et application à la ligature des artères hémorroïdaires sous contrôle Doppler

Superior rectal artery : anatomy and applications to DGHAL technique : Doppler guided hemorroïdal artery ligation

Introduction : Le rôle de la vascularisation artérielle dans la maladie hémorroïdaire et plus précisément celui de l’artère rectale supérieure ont récemment été mis en avant 1- 4. De nouvelles techniques chirurgicales se basent sur l’anatomie de l’artère rectale supérieure. Cependant la distribution « classique » des artères hémorroïdaires sous-muqueuses fait débat.

Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective observationnelle mono-centrique incluant des patients hospitalisés et opérés par la technique HAL-RAR : hemorroidal artery ligation-rectopexy anal repair : technique de ligature des branches de l’artère rectale supérieure associée à une rectopexie. Cette technique est actuellement employée pour traiter certains cas de maladie hémorroïdaire. Elle a été utilisée dans le service de Chirurgie Digestive de l’Hôpital de Poissy de Février 2009 à mars 2012. Les critères étudiés étaient le sexe, l’âge, le grade du prolapsus hémorroïdaire, l’existence d’anorragies, la prédominance du prolapsus hémorroïdaire, le tonus sphinctérien, l’existence d’une fissure anale associée, le nombre de ligatures, l’existence d’un geste de mucopexie réalisée et leur distribution le cas échéant.

Résultats : Les critères d’intérêt étaient exploitables pour 43 patients. Le nombre moyen de ligatures opératoires réalisées était de 7,9 par patient. Chez les 43 patients, 34 ligatures ont été réalisées à 1h (79%), dont 6 à deux niveaux (14 %) ; 14 ligatures à 2h (32,5%) dont 1 à deux niveaux (2,3%), 32 ligatures à 3h (74,4 %) dont 3 à deux niveaux (7%), 18 ligatures à 4h (41,8%) dont 1 à deux niveaux (2,3%), 30 ligatures à 5h (69,7%) dont aucune à deux niveaux, 14 ligatures à 6h (32,5 %) dont aucune à deux niveaux, 33 ligatures à 7h (76,7 %) dont 4 à deux niveaux (9,3%), 27 ligatures à 8h (62,8%), dont 5 à deux niveaux (11,6%), 25 ligatures à 9h (58,1%) dont 1 à deux niveaux (2,3%), 7 ligatures à 10h (16,2%) dont aucune à deux niveaux, 30 ligatures à 11h (63,7%) dont 2 à deux niveaux (4,6 %) et 1 à 4 niveaux, 18 ligatures à 12h (41,8 %) dont aucune à deux niveaux.

Discussion: Notre étude observationnelle démontre comme dans d’autres travaux que la disposition des branches de l’artère rectale supérieure ne suit pas celle classiquement décrite de 3h, 7h et 11 h. Dans notre étude les branches de l’artère rectale supérieure suivent une disposition plus complexe de 1h, 3h, 5h, 7h et11h. L’importance des ligatures de ces branches s’il s’avère qu’elles sont dominantes, en terme d’efficacité thérapeutique devra être évaluée par d’autres travaux.

Mots-clés : Hémorroïdes, artère rectale supérieure, HAL-RAR Références

1-Boxall TA, Smart PJ. The blood supply of the distal segment of the rectum in anterior resection, Brit. Journ. Surg, 1963 ; 50, 399-404

2-Michaels N, Parke W. The variant blood supply to the descending colon, rectosigmoid and rectum based on 400 dissections, Dis. Colon Rectum, 1965 ; 8, 251-78

3-Schurmann JP, Go PN, Bleys R. Anatomical branches of the superior rectal artery in the distal rectum, colorectal Dis, 2009 ; 11, 967-971

4-Sohn N, Aronoff JS, Cohen FS, Weinstein MA. Transanal hemorroidal dearterialisation is an alternative to operative hemorrhoidectomies, Am. J.Surg, 2001 ; 182, 515-9

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AGENDA ANATOMIQUE

La Société Anatomique tient ses séances le 4ème vendredi du mois (hors vacances universitaires)

Jeudi 14 au samedi 16 mars 2013 Congrès de l’Association des Morphologistes (Marseille)

Jeudi 21 mars et vendredi 22 mars 2013 Planches Collège d’Anatomie, Saints-Pères

Vendredi 22 mars 2013 Société anatomique de Paris

Jeudi 30 mai et vendredi 31 mai 2013 Planches Collège d’Anatomie, Saints-Pères

Vendredi 31 mai 2013 Société anatomique de Paris

Jeudi 27 juin et vendredi 28 juin 2013 Planches Collège d’Anatomie, Saints-Pères

Vendredi 28 juin 2013 Société anatomique de Paris

Mercredi 26 au Samedi 29 juin 2013 Congrés de l’Association Européenne d’Anatomie Clinique – EACA (Lisbonne) Vendredi 4 et samedi 5 octobre 2013 Collège des Professeurs d’Anatomie (Nantes)

Jeudi 24 et vendredi 25 octobre 2013 Planches Collège d’Anatomie, Saints-Pères

Vendredi 25 octobre 2013 Société anatomique de Paris

Jeudi 21 et vendredi 22 novembre 2013 Planches Collège d’Anatomie, Saints-Pères

Vendredi 22 novembre 2013 Société anatomique de Paris

Juin 2015 Congrés de l’Association Européenne

d’Anatomie Clinique – EACA (Rouen)

Pour la Société anatomique, écrire ou envoyer vos résumés par courriel Madame Annick Hamou

Annick.hamou@univ-paris5.fr

Références

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