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SOCIETE ANATOMIQUE DE PARIS

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Academic year: 2022

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SOCIETE ANATOMIQUE DE PARIS

45 rue des Saints-Pères 75270 PARIS CEDEX 06

Séance du Vendredi 25 octobre 2013 à 17 heures15

amphi Giroud (3

ème

étage) Les communications sont de 10 minutes

suivies de 10 minutes de

discussion 1-Rémi VIDMAR (1,2), Vincent DELMAS (2), Arnaud VILLERS (1,3)

1) CHRU Lille, Faculté de Médecine Henri Warembourg, Service d’urologie 2) Université Paris Descartes, URDIA EA 4465, Anatomie 3) CHRU Lille, Faculté de Médecine Henri Warembourg, INSERM 703 U, Service d’urologie

Anatomie de la jonction pyélo-urétérale (JPU): application au traitement chirurgical des syndromes de jonction

Anatomy of the pyelo ureteral junction : surgical issues for the treatment of junction syndrome

Introduction : Le syndrome de la jonction pyélo-urétérale est une cause fréquente d’hydronéphrose chez l’adulte comme chez l’enfant ayant des conséquences sur le développement et le fonctionnement du rein. L’abord chirurgical du hile rénal est complexe : le bassinet représente l’élément le plus profond du hile, son développement influence et est aussi influencé par les structures de voisinage. L’objectif est d’étudier l’anatomie de la jonction pyélo-urétérale afin de comprendre les techniques chirurgicales de traitement des syndromes de jonction.

Méthodes : Cette étude a été menée à partir d’une revue de la littérature, d’observations cliniques et des travaux effectués lors des séances de dissection.

Résultats : Bien que la jonction pyélo-urétérale était une zone de transition entre le rein et l’uretère lombaire, elle présentait une origine embryologique unique. Elle présentait des particularités histologiques propres qui pouvaient expliquées la survenue d’un syndrome de jonction primitif. La chirurgie de la jonction était à haut risque vasculaire compte tenu des nombreuses variations artérielles à proximité. La vascularisation et le drainage veineux de la jonction pyélo- urétérale participaient à la formation d’un cercle anastomotique exo-rénal.

Discussion : Les mécanismes embryologiques à l’origine du syndrome de jonction restent inconnus. Les études histologiques portant sur les syndromes de jonction chez les nouveaux -nés mettent en évidence des anomalies des 3 couches composant la paroi de la jonction. Les mécanismes physiopathologiques sont complexes, résultant de causes intrinsèques dans lesquelles la présence d’un vaisseau polaire joue un rôle favorisant. Les études anatomiques de Sampaio.1, 2 permettent d’apprécier la variabilité de la vascularisation artérielle du hile. La connaissance des rapports anatomiques de la région permet de diminuer les co-morbités et les complications per et post-opératoires.

Mots-clés : Hile, jonction pyélo-urétérale, hydronéphrose, artère rénale.

Références : 1 Sampaio FJB, Passos M. Renal arteries anatomic study for surgical and radiological practice. Surgical Radiol.

anatomy, 1992, 14, 113-117

2Sampaio FJB, Favorito L. Endopyélotomie. Etude anatomique des rapports vasculaires de la jonction pyelourétrale . J. Urol.

(Paris) 1991, 97, n°2, 73-77

2-Mathilde SCARTON, Jean- François UHL, Claude GILLOT, Vincent DELMAS

Université Paris Descartes, URDIA EA4465, Anatomie

Modélisation 3D des veines pelviennes chez la femme : étude préliminaire

Establishment of a 3D model for the female pelvic venous system : preliminary study by cadaveric injection and helical CT-scan computing

Introduction : L’anatomie du système veineux pelvien est mal connue en raison de sa complexité et de sa variabilité. Pourtant son utilité est majeure pour le clinicien, du fait du regain d’intérêt pour les varicocèles pelviens et les fuites veineuses alimentant nombre de varices des membres inférieurs. De plus, les syndromes congestifs pelviens sont fréquents et conduisent à des erreurs de diagnostic, leur cause veineuse étant sous-estimée du fait des difficultés d’investigation. En effet, l’exploration chez les patients est difficile par échographie duplex couleur ou par phlébo-scanner.

L’intérêt d’une étude anatomique est basé sur la qualité des images que l’on pourrait obtenir, en comparaison des explorations radiologiques, pour une meilleure compréhension des voies de dérivation en cas d’obstruction veineuse ilio-cave. Ceci permettrait ainsi de mieux explorer mais aussi de mieux traiter les syndromes congestifs pelviens.

Matériel et méthodes : Cette étude a été menée sur un sujet anatomique frais de sexe féminin, de morphotype plutôt maigre, sans cicatrices abdominales identifiables. Un lavage veineux a été réalisé, puis une injection bilatérale par voie rétrograde de produit de contraste iodé mélangé à du latex, à partir des veines grandes saphènes au niveau des malléoles internes. 18 heures après cette injection, une acquisition au scanner hélicoïdal 64 barrettes a permis d’obtenir des coupes 2D de la zone d’intérêt. Une modélisation 3D par volume rendering à partir du logiciel Osirix® a permis d’obtenir différentes vues tridimensionnelles du réseau veineux pelvien.

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Résultats : Les veines viscérales étant valvulées, étaient difficilement injectables. Malgré les précautions prises dans la technique d’injection, nous n’avons pas réussi à mettre en évidence la plupart des veines affluentes de la veine iliaque interne. Cependant nous avons noté plusieurs variations anatomiques chez notre sujet, lesquelles modifient l’hémodynamique du réseau veineux pelvien et étaient donc intéressantes à étudier. Un anneau péri-aortique rénal gauche a été mis en évidence ( retrouvé dans 3 à 8 % des cas selon les données de la littérature). Un dédoublement partiel de la veine iliaque interne gauche en deux troncs de terminaison distincts a également été identifié (retrouvé chez environ 36 % des personnes).

Discussion : L’injection au latex suivie d’une reconstruction 3D par volume rendering semble être possible pour la mise en évidence des systèmes veineux, notamment du réseau veineux pelvien. La valvulation des veines viscérales du pelvis ainsi que l’existence d’un collapsus généralisé post-mortem limitent cette technique et invitent à réfléchir à d’autres modalités d’investigation du réseau veineux pelvien (phlébographie pelvienne, échographie-doppler, IRM, échographie pelvienne et trans-vaginale). La moindre qualité des veines chez des sujets décédés amplifie également la possible extravasation du contenu veineux hors des vaisseaux et altère la qualité des images 3D obtenues.

Mots-clés : veines pelviennes, embryologie du système cardinal, scanner hélicoïdal, modélisation 3D par volume rendering, phlébographie, pathologie veineuse pelvienne, syndrome obstructif ilio-cave, varices des membres inférieurs

3-Laetitia JARRY (1,2), Vincent DELMAS(1,2), Pascal ROUSSET (3) Marie Laure CHABI (3)

1) Université Paris Descartes, URDIA, EA4465, Anatomie 2) AP-HP, Hôpital Bichat, Service d’urologie 3) AP-HP, Hôtel Dieu, service de radiologie

Corrélation entre l’étude clinique du Levator ani par testing musculaire et l’étude morphologique de ses différents faisceaux en imagerie par résonnance magnétique.

Correlation between the clinical study of levator ani by muscular testing and morphological study of its various subdivisions using RMI

Objectif : Evaluer le lien entre l’étude clinique du muscle principal du plancher pelvien (Levator ani) par testing musculaire versus l’étude morphologique de ses différents faisceaux en imagerie par résonance magnétique.

Matériel et méthodes : Dans cette étude rétrospective 26 patientes présentant un prolapsus génital associé ou non à une incontinence urinaire d’effort ont été incluses. Une cotation radiologique des différents faisceaux du muscle Levator ani par IRM dynamique était couplée à un testing musculaire (digital puis sous valves) réalisé par un urologue confirmé.

Résultats : Concernant le faisceau pubo-vaginal, il n’existait pas de différence significative entre les résultats de l’étude morphologique par IRM versus l’évaluation clinique, tant pour le testing musculaire que pour le verrouillage du périnée.

De même il n’était pas mis en évidence de différence significative entre les deux méthodes d’évaluation concernant le faisceau pubo-rectal.

Discussion : Dans notre étude, il n’est mis en évidence de différence significative entre l’étude morphologique par IRM des différents faisceaux du Levator ani versus son testing lors d’un examen clinique

Mots-clés : levator ani, IRM, testing musculaire, prolapsus génital, muscle élévateur de l’anus

4- Alexia PATRONI(1,2), Anne BERGER (2), Camille BOURILLON (3), Cédric RAU (2), Justine PROST A LA DENISE (2), Cécile MONGIN (2), Richard DOUARD (1,4)

1) Université Paris Descartes, URDIA EA4465, Anatomie 2) AP-HP, Hôpital Européen Georges Pompidou, Service de Chirurgie digestive, Paris 3) AP-HP, Hôpital Européen Georges Pompidou, Service de radiologie, Paris 4) Université Paris 13, Hôpital Avicenne, Service de chirurgie digestive

Origine et trajet de l’artère colique supérieure gauche, implication lors de la colectomie gauche par coelioscopie avec conservation de l’artère colique supérieure gauche

Origin and route of the superior left colica artery, implication during laparoscopic left colectomy with preservation of the left colica artery

Objectif : Dans la littérature, l’artère colique supérieure gauche, nait à 3-4 cm de l’origine de l’artère mésentérique inférieure. Sa ramification peut se faire selon deux types : I échelonnée et II en éventail. Etudier l’artère colique supérieure gauche afin d’améliorer l’analyse préopératoire de la vascularisation avant une colectomie gauche carcinologique par voie coelioscopique.

Matériel et méthodes : Une étude scannographique par reconstruction chez 50 patients, dont 26 analysables, a été réalisée

Résultats : La disposition de la ramification des artères coliques gauches était de type I chez 17 patients (soit 66 % des cas) et de type II chez 9 patients (soit 34 % des cas). La distance entre l’origine de l’artère mésentérique inférieure (OAMI) et l’origine de la colique supérieure gauche (OACS) était de 37,8 mm dans notre étude. Pour le type I cette distance était en moyenne de 39,3 mm dans le type II. La distance moyenne entre l’artère colique supérieure ((ACSG) et la veine mésentérique inférieure (VMI) au niveau de l’angle de Treitz était de 13,9 mm. Dans le type I, cette distance était de 17,7 mm en moyenne versus 6,8 mm dans le type II.

Conclusion : La distance moyenne OAMI-OACSG est de 37,8 mm et celle ACSG-VMI au Treitz était de 13,9 mm.

On observe, deux sous types dans le groupe I, concernant ACSG-VMI au niveau de l’angle de Treitz. Un sous groupe avec une ACSG à distance de la VMI dans l’autre : elles sont accolées au Treitz. Au cours d’une colectomie gauche, il est plus facile d’isoler l’ACSG dans le sous-groupe où elle est à distance de la VMI.

Société anatomique du vendredi 25 octobre 2013

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Mots-clés : artère colique supérieure gauche, scanner, colectomie gauche coelioscopique

5- Pauline DURAND, Alexis GUEDON, Odile PLAISANT

Université Paris Descartes, URDIA EA4465, Anatomie

Gustave Roussy et le syndrome thalamique Gustave Roussy and the thalamic syndrome

Introduction : En 1907, Gustave Roussy livre la première description du syndrome thalamique, qu’aucun auteur n’a remis en cause depuis. Les symptômes considérés comme les plus pertinents sont alors les douleurs et le déficit sensitif ; la lésion cérébrale concerne dans la majorité des cas les noyaux thalamiques ventral postéro-latéral, pulvinar et centro-médian.

Cette étude tente de vérifier la pertinence de la description au vu des données actuelles de la science.

Méthodes : Les données cliniques et anatomo-pathologiques de la thèse de Gustave Roussy 1. Ces données ont été analysées (comparaison de cas) puis confrontées à celles de la littérature moderne afin d’identifier les structures cérébrales responsables du syndrome et de vérifier la pertinence des symptômes qui ont été décrits initialement, notamment celle de la douleur.

Résultats : La douleur n’était pas constante en réalité ; elle ne devait donc pas être considérée comme un signe pathognomonique. Le mécanisme le plus plausible actuellement était l’apparition de néo-connexions aberrantes entre le lemniscus médian (tact fin) et le faisceau spinothalamique (tact grossier, douleur) qui cheminaient au voisinage du noyau ventral postéro-latéral.

Discussion : Ce travail permet d’identifier une région responsable des douleurs dans le cadre du syndrome thalamique et propose une description du syndrome thalamique et une classification en sous –types.

Mots-clés : syndrome thalamique, noyau ventral postéro-lateral, lemniscus médian, faisceau spinothalamique, thalamus Références :

1-G. Roussy : La couche optique. Etude anatomique et clinique. Le syndrome thalamique , Thése médecine, Paris, 1907

6-Emma OLIOSI, Alexis GUEDON, Odile PLAISANT

Université Paris Descartes, URDIA EA4465, Anatomie

Rôle du noyau ventro-médial dans la douleur central d’origine thalamique : revue de littérature Ventro-medial nucleus of thalamus : its role in the central pain. Review of litterature

Introduction : L’existence dans le thalamus d’un noyau spécifiquement responsable de la douleur associée à un syndrome thalamique, identifié comme étant la partie postérieure du noyau ventro-médial ou VMpo, est très discutée.

L’objectif de ce travail est de discuter du rôle de ce noyau au vu des résultats des études cliniques les plus récentes.

Méthodes : Cette étude a pris la forme d’une revue de la littérature. La recherche bibliographique a été effectuée avec des mots clefs tels que « thalamus », « central pain », « VMpo », « faisceau spino-thalamique », « thalamic pain »,

« Dejerine syndrome »

Résultats : Le débat était encore ouvert concernant l’existence du VMpo, il semblait néanmoins qu’une région concentrait les afférences du faisceau spino-thalamique. Les données cliniques suggéraient fortement l’implication de nombreux autres noyaux, notamment le ventral postéro-latéral, venant ainsi contredire l’hypothèse de l’implication unique du VMpo.

Discussion : La lésion du VMpo ne préjuge pas de la survenue d’une douleur et n’est pas systématique en cas de douleur. Aucune structure précise n’a été identifiée comme à elle seule responsable de la douleur dans l’infarctus thalamique si elle est lésée.

Mots-clés : douleur thalamique, syndrome thalamique, VMpo, faisceau spino-thalamique

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AGENDA ANATOMIQUE

La Société Anatomique tient ses séances le 4ème vendredi du mois (hors vacances universitaires)

Vendredi 4 et samedi 5 octobre 2013 Collège des Professeurs d’Anatomie (Nantes)

Jeudi 24 octobre et vendredi 25 octobre 2013 Planches Collège d’Anatomie, Saints- Pères

Vendredi 25 octobre 2013 Société anatomique de Paris

Jeudi 21 et vendredi 22 novembre 2013 Planches Collège d’Anatomie, Saints-Pères

Vendredi 22 novembre 2013 Société anatomique de Paris

Jeudi 23 et vendredi 24 janvier 2014 Planches Collège d’Anatomie, Saints-Pères

Vendredi 24 janvier 2014 Société anatomique de Paris

Vendredi 31 janvier 2014 Collège des Professeurs d’Anatomie (Nancy)

Jeudi 27 et vendredi 28 février 2014 Planches Collège d’Anatomie, Saints-Pères

Vendredi 28 février 2014 Société anatomique de Paris

Jeudi 20 au samedi 22 mars 2014 Congrés de l’Association des Morphologistes (Amiens)

Jeudi 22 mai et vendredi 23 mai 2014 Planches Collège d’Anatomie, Saints-Pères

Vendredi 23 mai 2014 Société anatomique de Paris

Jeudi 26 juin et vendredi 27 juin 2014 Planches Collège d’Anatomie, Saints-Pères

Vendredi 27 juin 2014 Société anatomique de Paris

Vendredi 3 et samedi 4 octobre 2014 Collège des Professeurs d’Anatomie (Nice)

Jeudi 23 au samedi 25 juin 2015 Congrés de l’Association Européenne d’Anatomie Clinique – EACA (Rouen)

Société anatomique du vendredi 25 octobre 2013

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Madame Annick Hamou

Références

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6-Jean SENEMAUD (1,2), Béatrice VINSON-BONNET (2) Jean-Charles ETIENNE (2), Richard DOUARD(1,3) 1) Université Paris Descartes, URDIA EA 4465, Anatomie, UFR Biomédicale des Saints