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BRETAGNE. Précipitations en Bretagne Moyenne mensuelle de 12 stations en mm. Janv. Mars Mai Juil. Sept. Nov. Moyenne

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Academic year: 2022

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SEPTEMBRE 2020 N°8/9

BRETAGNE

Productions végétales Grandes cultures

Les fortes pluies de la fin 2019 ont entraîné des difficultés de mise en place des cultures d’hiver et perturbé la levée et le tallage. Dans ces conditions, les surfaces en blé tendre ont diminué de plus de 20 % par rapport à l’année précédente. Si les superficies d’orge d’hiver baissent fortement, le report sur l’orge de printemps assure au final une augmentation de la surface d’orge cultivée.

Les rendements sont également bien plus faibles, estimés pour le blé tendre à 68 q/ha (contre 80 q/ha en 2019) et, pour l’orge, à 62 q/ha (contre 71 q/ha en 2019).

Pour le blé tendre, la production régionale pourrait baisser de plus de 30 %.

Si les surfaces en colza évoluent peu, les

rendements moyens chutent et sont estimés à 27 q/ha (contre 36 q/ha en 2019).

A contrario, les superficies en maïs ont fortement augmenté. Les rendements en maïs grain seraient proches de ceux observés en 2019, alors de 88 q/ha.

Dans ces conditions, les prix du blé et de l’orge sont plus élevés qu’à la même période en 2019. Pour le blé fourrager, le prix moyen à la tonne rendu Pontivy est, en août, de 186 € (166 € en août 2019), de 175 € pour l’orge (156 € en août 2019). En revanche, le prix du maïs s’établit en moyenne à 173 € la tonne, contre 183 € en août 2019.

Herbe

Au niveau national, les conditions climatiques exceptionnelles ont fortement dégradé la pousse des prairies permanentes dans les

La conjoncture agricole de juillet et août 2020

Événements

7 juillet : déplacement à Morieux (22) de la préfète de région pour réaffirmer l’engagement de l’État dans la lutte contre la prolifération des algues vertes. Le plan de lutte, en cours jusqu’en 2021, sera pro- longé jusqu’en 2023, voire 2024.

16 juillet : l’Autorité de la concur- rence sanctionne à hauteur de 93 millions d’euros, pour entente sur les prix entre 2010 et 2013, un car- tel de douze entreprises dans le secteur du jambon et de la charcu- terie. La coopérative Cooperl (basée à Lamballe, 22) écope de la plus lourde amende (35,5 millions). Elle annonce faire appel de cette dé- cision. Si la Cour d’appel confirme la sanction, la Cooperl envisage un plan drastique de restructuration.

20 juillet : le groupe volailler LDC et le groupe coopératif Eureden an- noncent la signature d’un accord en vue de la reprise par LDC de Ronsard, spécialisé dans l’abattage et la transformation de volailles.

Cet accord est soumis à l’autorisa- tion de l’Autorité de la concurrence.

10 août : le groupe coopératif Eure- den, la société finistérienne Trome- lin Nutrition  et Valorex annoncent la création d’un GIE (Groupement d’intérêt économique) baptisé Ser- vice de valorisation des protéines pour valoriser les légumineuses à graines françaises (féverole, pois, lupin et soja) face au soja d’impor- tation.

19 août  : la pollution à l’ammo- niaque de l’Aulne, par l’écoulement du débordement accidentel de 400  m³ de digestat de la cuve de distribution du méthaniseur de la centrale biométhane de Kastellin (Engie Bioz) à Châteaulin (29), prive temporairement d’eau potable près de 180 000 personnes (50 com- munes du sud Finistère). Le 30, à Châteaulin, manifestation d’oppo- sants à la méthanisation. La Bre- tagne compte 130 méthaniseurs en fonctionnement, 115 sont en projet.

0 5 10 15 20 25

Janv. Mars Mai Juil. Sept. Nov.

En Bretagne, les moyennes des températures sont de 17,5 °C en juillet et 19,0 °C en août, soit respectivement – 0,2 °C et + 1,2 °C par rapport aux moyennes saisonnières mensuelles. Le mois de juillet est marqué par une succession de brèves périodes estivales et d’épisodes un peu frais. La première quinzaine d’août est très chaude et bien ensoleillée, la seconde nettement moins.

Les précipitations sont très faibles en juillet, 21 mm contre 55 mm en normales. Elles sont excédentaires en août, 84 mm, contre 51 mm, avec des cumuls hétérogènes en raison du caractère orageux des précipitations (164 mm à Arzal et 49 mm à Rennes).

Fin août, l’état de remplissage des nappes d’eau souterraine de la Bretagne est globalement supérieur ou conforme à la normale saisonnière (légèrement inférieur à la normale mensuelle pour 27 %, proche pour 35 % et supérieur pour 38 %).

Précipitations en Bretagne

Moyenne mensuelle de 12 stations en mm Températures en Bretagne

Moyenne mensuelle de 12 stations en °C Source : Météo-France

Météo - Sec en juillet, contrasté en août

0 50 100 150 200

Janv. Mars Mai Juil. Sept. Nov.

Moyenne 1981-2010 2019 2020

-

Édition enrichie : crise de la Covid-19

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agreste BRETAGNE|SYNTHÈSES CONJONCTURELLES|SEPTEMBRE 2020 N°8/9 2

régions du nord et du centre-est. En Bretagne, le nord-est de l’Ille- et-Vilaine est également impacté et le déficit de production cumulée des prairies permanentes pour ce département est de 16,5 % par rapport à la pousse de référence (1989-2018) à la même période (du début de la campagne au 20 août). La pousse est proche de la normale pour les autres départements bretons. Au final, la région connaît un déficit de pousse de 6 % par rapport à la période de référence.

Fruits et légumes

La réduction en juillet de la production d’artichauts, supérieure à celle des ventes, entraîne une flambée des cours. Un commerce atone affecte ensuite le négoce des globuleux et il faut attendre la fin d’août pour voir émerger l’intérêt du marché et des cours fermes notamment en cardinal. Les petits violets en revanche ne trouvent pas encore leur débouché habituel à l’export et affichent des cours bas. En tomates, les volumes commercialisés atteignent leur apogée en juillet, les prix expédition sont fermes et stimulés par des opérations programmées de promotion. Avec la décroissance saisonnière des apports fin août, une situation de crise conjoncturelle s’installe en tomate grappe : la météorologie peu propice au commerce, une activité commerciale routinière et un manque de mises en avant affectent les cours qui chutent dès le milieu du mois. Le nouveau millésime de l’échalote traditionnelle bretonne est commercialisé en juillet : des rendements moindres et une production de qualité stimulent les prix expédition courant août, quoique la concurrence de l’échalote de semis affecte certains opérateurs à l’export.

Productions animales

Lait : reprise de la collecte bretonne

En juillet, la collecte laitière en Bretagne est en progression de 2,3 % par rapport à celle de juin et de 1,7 % par rapport à celle de juillet 2019. Cependant, entre 2019 et 2020, sur les sept premiers mois de l’année, la collecte en Bretagne baisse de 1 %.

En phase de remontée saisonnière, le prix moyen (à teneurs réelles, toutes qualités confondues) payé en juillet aux producteurs laitiers bretons s’établit à 338 €/1 000 litres, en hausse de 0,3 % par rapport à celui de juin mais inférieur de 3,2 % à celui de juillet 2019. Le lait bio breton (7,9 % des producteurs laitiers bretons et 4,5 % de la collecte régionale) est en moyenne payé 492 €/1 000 litres, soit 48,6 % de plus que le lait conventionnel.

Les coûts de production évoluent peu (indice Ipampa, Indice des prix d’achat des moyens de production agricole, lait de vache stable entre juin et juillet), la marge des éleveurs laitiers (indice Milc, Marge Ipampa lait de vache sur coût total indicé) se redresse timidement (+ 0,8 %) en juin mais l’écart avec juin 2019 est de – 11,6 %.

Compte tenu du dynamisme de la collecte mondiale, l’offre laitière devrait progresser. À cette offre, s’ajoutent les stocks déjà constitués.

Or la crise économique consécutive à la crise sanitaire pourrait impacter la demande à la baisse. Ce décalage entre l’offre et la

demande pourrait infléchir les prix des produits laitiers industriels, puis le prix du lait, déjà en repli par rapport à 2019.

Viande bovine : diminution des abattages

En juillet, les volumes de gros bovins abattus en Bretagne diminuent de 4,6 % par rapport à ceux de juin mais sont proches de ceux de juillet 2019. Entre 2019 et 2020, sur les sept premiers mois de l’année, le volume de gros bovins abattus augmente globalement de 0,3 % mais celui de jeunes bovins recule de 10 % alors que le volume de vaches laitières progresse de 3,5 % et celui de vaches allaitantes de 4,5 %. Le volume de veaux de boucherie abattus baisse quant à lui de 3,9 %.

En août, le cours moyen du veau de boucherie O rosé clair est de 4,64 €/kg. S’il se redresse de 2,2 % par rapport à juillet, il demeure extrêmement bas, car il est encore inférieur de 1,9 % au niveau déjà bas d’août 2019. À 2,88 €/kg, le cours moyen dans le Grand Ouest de la vache de race laitière conformée P= est stable entre juillet et août mais progresse de 3,6 % par rapport à août 2019. À 3,82 €/kg, le cours moyen du jeune bovin de race à viande conformé U= s’effrite de 0,8 % entre juillet et août et se rétracte de 4,3 % entre août 2019 et août 2020.

L’aide européenne d’urgence au stockage privé de viande de bovins âgés de huit mois ou plus, ouverte début mai, est suspendue à compter du 9 juillet, d’autant qu’elle a été peu sollicitée. Les perspectives 2020 sont incertaines : si la situation doit s’améliorer avec la reprise de la restauration hors domicile, « le pouvoir d’achat des consommateurs européens risque d’être réduit par la crise économique », tempère l’Institut de l’élevage.

Viande porcine : le prix repart à la hausse fin août

La crise sanitaire de la Covid-19 perturbe fortement le marché européen tout au long de l’été avec la suspension du droit d’exporter vers la Chine pour un certain nombre d’outils et la fermeture d’abattoirs, notamment celle du plus gros abattoir européen, Tönnies à Rheda-Wiedenbrück (Allemagne). En conséquence, l’ensemble des cotations européennes recule fortement lors de la première quinzaine de juillet avant de se stabiliser jusqu’à la fin de la période. Le prix de base en production au Marché du porc breton connaît également cette période de baisse puis de stabilité, mais il fait exception en repartant à la hausse lors de la dernière décade d’août pour terminer le mois à 1,357 €/kg. Le prix moyen depuis le début de l’année est de 1,429 €/kg, il reste supérieur de 2,4 % à celui de 2019 pour la même période. Ce rebond du prix s’explique par le fait que l’offre en porcs charcutiers a atteint son creux de production saisonnier plus tard que les années précédentes, à une période où la demande est grandissante à l’approche de la rentrée de septembre et de ses traditionnelles promotions sur la viande de porc. À partir de janvier, le prix Ifip1 de l’aliment industriel pour porcs à l’engrais augmente ; celui de juillet dépasse de 2 % celui de juillet 2019.

Quant à l’indicateur Ifip de marge brute naisseur-engraisseur, il poursuit sa baisse et est, en août, inférieur de 36,3 % à son montant

1- Institut technique de recherche et de développement de la filière porcine

(3)

(élevé) d’août 2019. Sur les huit premiers mois de l’année, sur la zone Uniporc Ouest, l’activité d’abattage reste déficitaire de 1,2 %.

Fin août, le poids moyen de carcasse se rapproche de la même référence 2019 à 94,2 kg. Toutefois, depuis le début de l’année, il est en moyenne 710 g plus lourd.

Volaille et œufs : baisse des cours des œufs

En juillet, les volumes de volailles abattues en Bretagne s’émoussent de 0,2 % par rapport à ceux de juin et s’érodent de 3,6 % par rapport à ceux de juillet 2019. Cumulés sur les sept premiers mois de l’année, entre 2019 et 2020, ils diminuent globalement de 1,6 %, avec – 3 % en poulets, mais + 4,2 % en dindes et + 9,4 % en poules de réforme.

En période estivale, les cours hebdomadaires de la poule pondeuse de réforme restent au plus bas. Depuis fin mars, la cotation TPR poule de batterie départ Bretagne publiée par Les Marchés stagne entre 0 et 0,03 €/kg alors que, fin août 2019, elle variait entre 3 et 5 centimes le kilo.

Le groupe volailler breton Doux reste condamné à rembourser près de 80 millions d’euros d’aides européennes à l’exportation de poulets congelés indûment perçues entre 2010 et 2013. La cour administrative d’appel de Nantes a confirmé le jugement d’avril 2018 du tribunal administratif de Rennes. En 2018, après sa liquidation judiciaire, Doux a été repris par un consortium.

À son tour, mi-juillet, le distributeur Lidl France annonce « se donner tous les moyens pour remplir les critères » du cahier des charges ECC (European Chicken Commitment) d’ici à 2026. Aldi lui emboîte le pas début août. D’ici 2026, l’ensemble de ses produits à base de poulet commercialisés en France sous ses marques propres

respecteront les critères de l’ECC. L’enseigne ira plus loin en veillant à ce que 20 % au moins des volumes concernés proviennent d’élevages garantissant aux poulets un accès au plein air ou à un jardin d’hiver. Anvol, l’interprofession de la volaille de chair, s’inquiète de l’accélération de la généralisation de l’ECC, redoutant « une très forte hausse du prix des volailles françaises et une augmentation du volume des importations à bas coût ».

En août, les indices Itavi2 coût matières premières dans l’aliment sont quasiment stables par rapport à juillet mais dépassent leur niveau d’août 2019 (de + 3,4 % en poulet standard, + 4,4 % en dinde et + 3,3 % en poule pondeuse).

Dans l’attente d’une reprise à la rentrée, les marchés des œufs calibrés et industrie sont restés atones cet été. En août, la TNO (Tendance nationale officieuse) synthèse, indicateur du cours de l’œuf coquille est, en moyenne, de 5,84 € les 100 œufs, en retrait de 8,9 % par rapport à juillet mais, plus encore, en recul de 15,6 % par rapport à août 2019. En août, la moyenne mensuelle de la TNO industrie est de 0,590 €/kg, en chute de 19,7 % par rapport à celle d’août 2019.

Le CNPO (l’interprofession de l’œuf) se félicite que la filière française des œufs ait déjà dépassé l’objectif d’une poule sur deux en élevage alternatif à la cage. Cet objectif avait été fixé en 2017 pour 2022.

53 % des poules pondeuses sont désormais élevées hors cage (18 % en bio, 18 % en plein air, 12 % au sol et 5 % en Label rouge). Les œufs alternatifs représentent désormais 65 % des œufs vendus en magasins (plein air et Label rouge, 33 % de part de marché chacun, œufs bio 20 % et œufs issus de poules élevées au sol 12 %).

2 - Institut technique de l’aviculture

(4)

agreste BRETAGNE|SYNTHÈSES CONJONCTURELLES|SEPTEMBRE 2020 N°8/9 4 Prix et cotations en Bretagne

sauf pour les œufs (tendance nationale) Prix du lait (à teneurs réelles)

en euros pour 1 000 litres

Cours de la vache de réforme lait P en euros par kg de carcasse

Cours du porc charcutier Marché du porc breton, base 56 TMP

en euros par kg de carcasse

Cours des œufs (moy des calibres G et M) (Cotation TNO* Synthèse)

en euros pour 100 œufs

* Tendance Nationale Officieuse

Source : SSP/FranceAgriMer, enquête mensuelle laitière - Marché du porc breton, Les Marchés

Productions en Bretagne Livraisons de lait à l’industrie

en milliers de litres

Abattages de gros bovins en tonnes de carcasses

Abattages de porcs charcutiers en tonnes de carcasses

Abattages de poulets de chair en tonnes de carcasses

Source : SSP/FranceAgriMer, enquête mensuelle laitière, BDNI (Base de Données Nationale de l’Identification) - SSP, enquêtes mensuelles auprès des abattoirs de grands animaux et auprès des abattoirs de volailles

Voir aussi les fichiers mis à jour mensuellement sur le site de

la Draaf

Æ http://www.draaf.bretagne. agriculture.gouv.fr/

Les-tableaux-de-la-conjoncture Æ Abattages bovins, porcins et

volailles

Æ Prix des bovins et des porcins Æ Livraisons et prix du lait

Æ Grandes cultures Æ Légumes

Lait de vache

Gros bovins

Porcins

Œufs Volailles

400 000 420 000 440 000 460 000 480 000 500 000

Janv. Mars Mai Juil Sept Nov

2,0 2,5 3,0 3,5 4,0

Janv. Mars Mai Juil Sept Nov 18 000

20 000 22 000 24 000

Janv. Mars Mai Juil Sept Nov

1,0 1,2 1,4 1,6 1,8

Janv. Mars Mai Juil. Sept. Nov. 90 000 95 000 100 000 105 000 110 000 115 000 120 000

Janv. Mars Mai Juil Sept Nov

3,0 5,0 7,0 9,0 11,0 13,0

Janv. Mars Mai Juil. Sept. Nov. 24 000 27 000 30 000 33 000 36 000

Janv. Mars Mai Juil. Sept. Nov.

250 300 350 400

Janv. Mars Mai Juil. Sept. Nov.

Moyenne 2015-2019 2019 2020

(5)

Productions en Bretagne Tomates - Production totale

en tonnes

Choux-fleurs - Production totale en milliers de têtes Prix en Bretagne

Tomates grappe extra- Prix expédition en euros par kg

Choux-fleurs calibre gros - Prix production en euros par tête

Indice des prix Engrais et amendements Indice Ipampa Bretagne, base 100 en 2015

Aliments pour porcins Indice Ipampa Bretagne, base 100 en 2015

Tomates

Indice des prix Énergie et lubrifiants Indice Ipampa Bretagne, base 100 en 2015

Aliments pour volailles Indice Ipampa Bretagne, base 100 en 2015

Choux-fleurs

Engrais et amendements Énergie et lubrifiants

Aliments des animaux

0 11 000 22 000 33 000 44 000

Mars Mai Juil. Sept. Nov.

0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0

Janv. Mars Mai Juil. Sept. Nov.

80 90 100 110

Janv. Mars Mai Juil. Sept. Nov. 80

90 100 110 120 130

Janv. Mars Mai Juil. Sept. Nov.

90 95 100 105 110

Janv. Mars Mai Juil. Sept. Nov.

Source : Draaf Bretagne, Réseau des Nouvelles des Marchés (RNM)

Source : Insee - Agreste 0,0

0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0

Avril Juin Août Oct.

90 95 100 105 110

Janv. Mars Mai Juil. Sept. Nov.

0 10 000 20 000 30 000

Janv. Mars Mai Juil. Sept. Nov.

Moyenne 2015-2019 2019 2020

(6)

agreste BRETAGNE|SYNTHÈSES CONJONCTURELLES|SEPTEMBRE 2020 N°8/9 6 MÉTÉO Année Janv. Févr. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc.

Températures moyennes

°C Norm. 5,9 6,2 8,2 9,7 13,1 15,8 17,7 17,8 15,6 12,5 8,7 6,3

2019 5,9 8,4 9,4 10,6 12,6 16,3 19,3 18,0 16,1 13,2 8,5 7,7

2020 7,6 8,9 8,6 13,1 14,9 16,0 17,5 19,0

Précipitations moyennes

Mm Norm. 106,1 83,6 71,6 70,8 71,1 52,1 54,8 51,4 70,8 101,2 102,2 108,3

2019 62,9 67,4 57,0 64,7 50,5 94,5 20,9 60,3 70,1 181,7 178,3 142,0

2020 112,0 117,8 60,1 67,8 34,8 116,9 20,9 84,1

Source : Météo France

LAIT Année Janv. Févr. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc.

Livraisons de lait Milliers de litres

2019 470 979 426 173 482 230 482 838 487 151 451 828 444 884 439 234 425 801 446 346 430 188 453 354 2020 470 696 439 421 471 630 468 839 469 349 442 110 452 236

Prix moyen (à teneurs réelles)

€/millier de litres 2019 356 355 341 351 346 349 349 357 368 368 370 368

2020 366 361 350 345 336 337 338

Qualité du lait

Taux butyreux 2019 43,33 43,19 42,76 41,75 40,84 40,95 40,54 41,66 42,92 43,92 44,51 44,16

g/l 2020 43,52 43,05 42,97 41,74 40,86 40,78 40,52

Taux protéique 2019 33,23 33,20 33,19 33,57 33,26 32,82 31,98 32,61 33,64 34,11 34,44 34,06

g/l 2020 33,53 33,31 33,59 33,33 32,85 32,64 32,53

Indice Ipampa* lait de vache

(France), base 100 en 2015 2019 104,0 104,4 104,5 104,6 104,3 104,2 104,1 103,6 103,9 103,8 103,8 104,4 2020 104,5 104,7 104,0 103,6 103,1 103,3 103,3

Source : Agreste - Enquête mensuelle laitière SSP/FranceAgriMer - Institut de l’Élevage (d’après l’Insee et Agreste)

BOVINS Année Janv. Févr. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc.

Abattages de gros bovins Tonnes de carcasses

2019 22 421 18 789 20 582 22 276 21 145 19 658 21 738 20 703 21 139 22 413 20 782 20 619 2020 21 399 19 430 21 207 21 079 19 341 22 833 21 774

Abattages de veaux (8 mois ou moins) Tonnes de carcasses

2019 5 657 4 761 5 449 6 130 6 192 4 816 4 433 5 017 5 119 6 023 4 832 5 661 2020 5 585 5 010 5 464 5 063 5 006 5 030 4 814

Cours de la vache de réforme lait P= Bassin Grand Ouest

€/kg de carcasse

2019 2,67 2,75 2,80 2,82 2,90 2,90 2,85 2,78 2,79 2,63 2,53 2,53

2020 2,55 2,57 2,67 2,66 2,80 2,88 2,88 2,88

Cours du jeune bovin viande U=

Bassin Grand Ouest

€/kg de carcasse

2019 4,00 4,03 4,03 3,98 3,96 3,96 3,94 3,99 4,01 3,97 4,02 4,08

2020 4,07 4,03 3,97 3,87 3,84 3,85 3,85 3,82

Cours du veau de boucherie rosé clair O Nord

€/kg de carcasse

2019 5,72 5,71 5,46 5,16 5,05 5,01 4,83 4,73 4,98 5,36 5,69 5,83

2020 5,84 5,79 5,72 5,00 4,56 4,49 4,54 4,64

Source : BDNI (Base de Données Nationale de I’Identification), FranceAgriMer

PORCS Année Janv. Févr. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc.

Abattages de porcs charcutiers Tonnes de carcasses

2019 116 366 103 244 107 657 108 264 106 116 96 344 109 988 101 167 102 993 116 281 100 728 108 245 2020 116 019 101 918 108 046 107 259 91 180 108 022 108 761

Cours du porc charcutier Marché du Porc Breton base 56 TMP

€/kg de carcasse

2019 1,170 1,178 1,253 1,404 1,456 1,521 1,554 1,611 1,695 1,694 1,690 1,672 2020 1,526 1,483 1,555 1,493 1,362 1,346 1,307 1,318

Indice Ipampa* Bretagne aliments pour porcins Base 100 en 2015

2018 103,4 103,6 103,8 103,7 102,7 102,6 101,9 101,2 100,2 99,8 99,7 99,5

2019 99,7 100,3 101,3 101,9 102,4 102,6 102,4 Prix de l’aliment Ifip** pour

porcs à l’engrais

€/tonne*

2019 245 245 246 246 244 244 246 245 242 240 240 240

2020 241 243 245 246 247 247 251

* Ipampa : indice des prix d’achat des moyens de production agricole **Ifip : institut technique de recherche et de développement de la filière porcine Source : SSP, enquête mensuelle auprès des abattoirs - Marché du porc breton - Insee - Agreste - Ifip

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www.agreste.agriculture.gouv.fr

Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de Bretagne

Service régional de l’information statistique et économique 15, avenue de Cucillé

35047 Rennes cedex 9 Tel : 02 99 28 22 30

Mail : srise.draaf-bretagne@agriculture.gouv.fr

Directeur : Michel Stoumboff

Directrice de la publication : Claire Chevin Rédactrice en chef : Sylvie Lesaint

Rédacteurs : Laurent Auzet, Stéphane Bréhier et Luc Goutard Contributeurs RNM : Gaël Anger, Christophe Massy et Gaël Richard

Composition : Christine Hervé

Dépot légal : à parution - ISSN : en cours - © Agreste 2020 VOLAILLE-ŒUFS Année Janv. Févr. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc.

Abattages de poulets de chair (y c. coquelets) en Bretagne Tonnes de carcasses

2019 31 331 28 762 29 739 29 183 30 037 27 578 32 109 30 923 29 893 34 051 29 889 28 326 2020 29 775 27 482 30 751 27 023 26 849 29 677 30 992

Abattages de dindes en Bretagne

Tonnes de carcasses

2019 10 318 9 250 10 144 10 309 10 519 10 042 10 341 9 734 10 588 12 142 9 915 11 133 2020 10 828 9 426 10 688 10 838 10 183 11 560 10 375

Poussins Gallus race chair Mises en place à 1 jour en France Milliers de tête

2019 75 417 65 854 66 251 72 619 71 109 66 333 71 969 69 397 64 469 71 940 56 895 70 011 2020 73 092 63 925 70 507 73 055 68 198 71 356

Exportations françaises de viandes et préparations de poulet

Tonnes équivalent carcasse

2019 27 341 29 887 31 276 27 840 31 278 26 198 28 351 28 638 28 368 33 312 26 406 27 505 2020 23 000 24 105 30 469 22 176 20 425 26 058

Cours du poulet standard PAC A Cotation Rungis « découpe »

€/kg

2019 2,30 2,30 2,30 2,30 2,30 2,30 2,30 2,30 2,30 2,30 2,30 2,30

2020 2,30 2,30 2,31 2,30 2,30 2,26 2,20 2,20

Cours du filet de dinde standard Cotation Rungis « découpe »

€/kg

2019 4,70 4,75 4,88 4,80 4,80 4,80 4,80 4,80 4,86 5,21 5,30 5,30

2020 5,30 5,30 5,30 5,30 5,30 5,38 5,40 5,40

Cours des œufs (moyenne des calibres G et M)

Cotation TNO* Synthèse

€/100 œufs

2019 7,72 7,52 7,04 6,97 6,90 6,69 6,53 6,92 7,71 7,85 8,43 9,19

2020 7,93 7,58 8,38 8,39 8,64 7,22 6,41 5,84

Cours des œufs industrie Cotation TNO* industrie

€/kg

2019 0,732 0,765 0,804 0,761 0,707 0,691 0,686 0,735 0,864 0,984 1,036 0,993 2020 0,746 0,925 0,940 0,670 0,740 0,634 0,596 0,590

Indice Ipampa** Bretagne aliments pour volailles Base 100 en 2015

2019 100,7 100,9 101,0 100,6 100,0 99,8 99,2 98,6 98,1 97,7 97,5 97,4

2020 97,6 98,4 98,8 99,4 99,5 99,6 99,4

Indice Itavi*** coût matières premières dans l’aliment poulet standard (Base 100 en 2014)

2019 92,58 91,91 90,30 88,62 87,75 88,65 89,29 88,36 86,67 86,82 87,64 88,73 2020 90,20 91,20 92,13 92,25 92,00 91,44 91,14 91,40

* TNO : Tendance Nationale Officieuse ** Ipampa : indice des prix d’achat des moyens de production agricole *** Itavi : Institut technique de l’aviculture

Source : Agreste, enquêtes mensuelles auprès des abattoirs de volailles, auprès des accouveurs, DGDDI (douanes), FranceAgriMer - RNM - Les Marchés - Insee - Itavi

LÉGUMES Année Janv. Févr. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc.

Choux-fleurs Production Bretagne Milliers de têtes

2019 18 527 19 001 19 763 9 153 5 206 625 1 123 568 3 907 8 338 9 561 9 387 2020 15 610 20 326 12 808 11 059 1 750 610 1 028 593

Choux-fleurs calibre gros Prix production*

€/tête

2019 0,83 0,45 0,33 0,61 1,34 1,08 0,87 1,35 0,74 0,39 0,98 0,89

2020 0,95 0,45 1,24 1,58 2,54 0,95 0,76 1,06

Tomates

Production Bretagne Tonnes

2019 380 595 4 620 17 200 26 890 27 000 29 830 23 880 15 820 16 703 3 610 900 2020 500 900 4 500 13 400 23 058 23 389 24 850 20 677

Tomates grappe extra Région Bretagne Prix expédition

€/kg

2019 /// /// /// 1,54 0,69 1,20 1,37 1,10 1,28 0,99 1,35 ///

2020 /// /// 2,39 2,70 1,17 0,95 1,02 0,87

Artichauts camus Production Bretagne Tonnes

2019 /// /// /// 11 2566 4031 2054 1001 1024 764 87 ///

2020 /// /// /// 25 1909 2542 1176 972

Artichauts camus Calibre 9-11-13 cm Prix production*

€/kg

2019 /// /// /// /// 0,54 0,69 0,69 0,76 0,89 1,01 1,90 ///

2020 /// /// /// /// 1,30 1,88 1,21 0,67

* Prix payé par l’expéditeur au producteur, au cours du marché au cadran de Saint-Pol-de-Léon Source : Draaf Bretagne, Réseau des Nouvelles des Marchés (RNM)

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