Med Chir Pied (2009) 25:3 DOI 10.1007/s10243-009-0176-9
ÉDITORIAL /EDITORIAL
Éditorial
B. Daum
© Springer-Verlag 2009
Chers (ères) amis (es), Chers collègues,
La « crise » n’affecte pas notre société. Le lieu choisi pour les dernières Journées d’hiver à Paris était bien adapté à nos besoins. Il est donc vraisemblable que nous nous retrouverons au Novotel-Vaugirard, cette année encore.
Le programme scientifique de cette réunion a été apprécié par tous les participants ; l’ambiance fut studieuse, mais également conviviale, comme il est de coutume dans notre société. Poursuivons dans ce sens, et grâce à notre travail, la SFMCP continuera à s’agrandir.
Notez, sans retard, les deux dates suivantes :
les 5 et 6 juin 2009, Journées provinciales de printemps, qui auront lieu à Montpellier, couplées avec les 30esJournées montpelliéraines de podologie. Elles auront pour thème
« Le pied dégénératif et le pied inflammatoire » ;
le 12 décembre 2009 aura lieu notre réunion d’hiver, à Paris, avec pour thème « Les talalgies et l’articulation de Lisfranc », et ce sera le 40eanniversaire de la SFMCP.
Nous ne pourrons hélas retrouver, à cet anniversaire, notre ami et président d’honneur de la SFMCP, Joseph- Eugène Claustre. Tous ceux qui ont bien connu, apprécié
ou seulement côtoyé Joseph-Eugène ont le cœur serré de tristesse. Sa personnalité ne laissait pas indifférente. C’était un homme de cœur, d’engagement, et sa simplicité n’avait d’égale que sa générosité. Malgré la fatigue de la préparation des congrès, il gardait le sens de l’hospitalité en ouvrant son cœur et sa maison ; il nous a reçus chez ses cousins pour des journées mémorables et inoubliées. De même, nous avons pu connaître son ranch perdu sur une colline aux alentours de Montpellier, là où « le bon air » achevait de soigner son fils…
Il nous a attendus, tel un frère inquiet, à chaque départ en voyage pour les Baléares, pour l’Autriche, pour le Portugal, etc. Il nous a égayés pendant toutes ces journées avec ses histoires, dont il était un narrateur et un conteur inégalé.
C’était notre « ami » Jojo. Nous ne l’oublierons jamais.
Il nous a fait partager son savoir, son expérience. Il nous a fait prendre le chemin « des pieds poudreux » et celui de l’amitié.
Cher Jojo, mon ami le Catalan, je te garde dans mon cœur, et avec Jocelyne, mon épouse, nous adressons nos plus sincères condoléances à ta chère Rose et à ton fils.
B. Daum (*)
e-mail : bernard-daum@wanadoo.fr
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