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DIVERSIFICATION ALIMENTAIRE DU NOURRISSON

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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DIVERSIFICATION ALIMENTAIRE DU

NOURRISSON

L’ALLAITEMENT MATERNEL

Le lait maternel est l’aliment le plus adapté à la croissance du bébé… Ce point relève du pur bon sens. Cependant, il arrive que cette étape ne fonctionne pas soit parce que la Maman s’y oppose, choix éminemment respectable, soit parce la « magie » ne s’opère pas. Dans ce cas, il est fondamental que la Maman ne culpabilise pas. De nombreuses alternatives existent : elles sont plus ou moins favorables à la santé de l’enfant et plus ou moins acceptées par lui. Il est important que les parents observent les réactions de bébé : eczéma, reflux excessifs ou systématiques, diarrhées rebelles sont souvent banalisés alors qu’ils signent l’inadaptation de l’aliment proposé à l’appareil digestif encore immature de l’enfant.

Aliments à éviter par la Maman qui souhaite allaiter (anti-galactogènes) :

Persil

Carottes

Cerfeuil

Menthe

Oseille

Sauge

Choses à éviter pour la santé du bébé pendant l’allaitement :

Tabac

Alcool

Café

Sodas

Antibiotiques

Aliments à favoriser pour l’allaitement (galactogènes) :

En complémentation : Chardon béni – 6 gélules par jour

En tisane : Fenouil - Galéga – Réglisse – Orties – Cumin – Carvi – Malt d’orge

En graines germées : Alfalfa, fénugrec

Boire de l’eau plus qu’à l’accoutumé mais pas plus de 2 litres par jour.

Bière biologique sans alcool (le houblon est galactogène)

A noter : l’allaitement n’est pas inné pour nombre de femmes. Là encore, aucune culpabilité à avoir. Il suffit de se faire aider : prendre des renseignements avant l’accouchement auprès des Doulas, de la Leche League ou d’un naturopathe pourra faciliter cette expérience et procurer à la Maman un accompagnement sécurisant.

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DE 0 A 6 MOIS

Aliment exclusif : lait humain (ou animal)

À éviter :

Les « laits » végétaux qui ne présentent pas les qualités nutritionnelles essentielles au bon développement de l’enfant tant qualitativement que quantitativement pour les sucres, les lipides et les protéines.

Les laits de vache même maternisés qui peuvent fragiliser la muqueuse intestinale et ainsi causer des diarrhées, des reflux gastriques et/ou des eczémas importants chez les nourrissons. Ces symptômes ne sont pas systématiques, il est donc important d’observer l’enfant et ses réactions. Cela peut également prendre la forme d’une digestion agitée : l’enfant va pleurer, gesticuler de façon inhabituelle après son biberon pour manifester son inconfort par exemple.

À privilégier :

Si les manifestations sont trop importantes, il est souhaitable de ne pas insister avec le lait de vache. Et si l’allaitement maternel est impossible sur cette période, il conviendra d’utiliser de préférence le lait de jument qui est le lait animal le plus proche du lait maternel sur le plan nutritionnel et donc satisfaisant pour éviter à la fois les problématiques d’intolérance et limiter les carences.

L’élevage équin à conseiller : LA VOIE LACTEE dont les produits biodynamiques sont commercialisés sous la marque JUM’VITAL : http://www.jumvital.com/ . Le lait recommandé pour les nourrissons est le LAIT NATUREL CRYO-PRECIPITE dans les mêmes quantités que celles préconisées avec un lait classique. Inconvénient : ce lait est cher.

Si l’enfant n’a pas de manifestations ou présentent des réactions peu importantes, vous pouvez enrichir le lait maternisé avec des gélules de LAIT DE JUMENT NATUREL LYOPHILISE. Dans ce cas, vous pouvez ouvrir une gélule et la diluer dans un biberon tiède tous les 2 ou 3 jours.

Avantage : ce produit est moins cher et moins contraignant que le lait frais et fournit des nutriments de qualité.

LES GRANDS PRINCIPES DU SEVRAGE

Idéalement, le sevrage devrait être progressif pour éviter un choc trop important tant émotionnel que digestif à l’enfant

Il est préférable de choisir des aliments de qualité biologique

Il est préférable d’éviter les périodes de grand changement pour l’enfant pour ne pas ajouter d’instabilité supplémentaire (déménagement, décès, autre bébé, nouvelle nounou…)

Eviter également les périodes avec de grands changements de températures

Eviter les aliments contenant du gluten jusqu’à 12 mois

Eviter les aliments contenant du lait de vache jusqu’à 18 mois si l’enfant a eu des réactions importantes en l’ingérant

DE 6 A 8 MOIS

Règle absolue : n’introduire qu’un seul nouvel aliment à la fois et rester sur ce même aliment pendant 4 à 6 jours. La monotonie est une clé importante dans la diversification alimentaire. Il est donc très important que les parents oublient leur logique d’adulte qui aime la diversité et avoir le choix.

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suivantes :

Continuer l’allaitement ou le lait animal

Possible introduction de « laits » végétaux *

Introduire peu à peu : bouillons de légumes bio – Soupes moulinées – Purée de légumes bio doux : carotte ou courgette ou potimarron ou haricots verts.

Des céréales germées sans gluten sous forme de poudre lyophilisée à mélanger avec le lait. Ne pas confondre céréales germées avec céréales !

Exemple sur une journée :

Matin : lait + céréales germées en poudre

Midi : lait (toujours en 1er) puis légumes

Goûter : lait (+ céréales germées en poudre uniquement si l’enfant a faim)

Soir : lait + légumes

* Certains « laits » végétaux sont inadaptés aux besoins nutritionnels de l’enfant. Il convient d’éviter :

Lait d’amande classique : souvent trop gras

Lait de soja : JAMAIS car information hormonale importante

Lait de noisette : parfois allergisant

Lait de châtaigne seul : trop sucré et risque d’habituer l’enfant au sucre

Lait de riz seul : trop pauvre nutritionnellement

A privilégier :

Lait maternel ou lait animal en alternance avec :

« Végémilk amandes et calcaire d’algues » de la marque De Bardo (en magasin biologique).

Mélange de laits de châtaigne et de riz qui s’équilibrent bien.

Si le bébé a faim, possibilité d’enrichir les laits avec des préparations lyophilisées aux céréales germées en évitant le gluten. Plusieurs produits sont proposés dans les marques De Bardo et la Mandorle.

DE 8 A 10 MOIS

Éviter de faire de grandes révolutions alimentaires durant cette période souvent critique pour le nourrisson. Continuer la diversification de façon douce et progressive sur la base de la règle évoquée précédemment.

Les nouveaux aliments :

Fruits doux en compote et en jus (pomme non acide, poire, pêche, nectarine, banane)

Pommes de terre, patates douces, toutes les courges

Purées mélangées*

Jus de légumes mélangés*

En fin de période, introduire ½ jaune d’œuf poché ou mollet de temps en temps

* Les mélanges sont réalisés uniquement avec des légumes déjà consommés seuls au préalable.

À éviter :

Les fruits acides (agrumes, kiwi, ananas)

Les fruits rouges très acides également et allergissants

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DE 10 A 12 MOIS

Toujours en respectant le principe de la répétition pour chaque nouvel aliment introduit. C’est le moment de présenter peu à peu de nouvelles protéines.

Les nouveaux aliments :

Poissons blancs. Quantité : environ une cuillère à soupe par repas.

Les fromages frais de chèvre ou de brebis

Céréales sans gluten (riz, quinoa, sarrasin, millet, maïs)

Fruits secs trempés* et mixés

* Toujours réhydrater les fruits secs avant de les consommer en les baignant dans un verre d’eau la veille. Ce conseil vaut également pour les adultes !

APRES 12 MOIS

Introduire les volailles et les céréales avec du gluten (blé, avoine, seigle, orge) selon état général et conscience des parents.

APRES 15 MOIS

Introduire les viandes (?) blanches (veau, porc) puis rouges.

APRES 18 MOIS

Introduire des produits à base de lait de vache (beurre, fromage, crème).

A partir de 18 mois, le lait humain ou animal n’est plus nécessaire à l’enfant. Il pourra trouver tous les éléments nutritionnels indispensables dans une alimentation variée et équilibrée.

Si l’enfant est sujet aux allergies, il est recommandé de différer l’introduction des aliments susceptibles de déranger son appareil digestif :

Le lait de vache

Le gluten

La viande bovine

L’ALLAITEMENT JUSQU’À QUAND ?

La vie moderne offre rarement la possibilité aux femmes d’allaiter longuement.

En dehors de toute considération pratique souvent incontournable, la position naturopathique en la matière repose sur la notion de maturité à la fois affective et nutritionnelle de l’enfant.

L’allaitement pourrait ainsi cesser lorsque la diversification alimentaire totale est opérée, soit autour de 18 mois.

Certaines femmes allaitent plus longtemps. Il est alors nécessaire de se poser une question importante et de tenter d’y répondre honnêtement :

« Est-ce que je poursuis cet allaitement pour le bien de l’enfant ou parce que j’en ai besoin personnellement ? »

Chaque enfant étant différent, il n’y a pas de réponse-type mais la Maman doit clarifier sa manière d’exprimer son attachement à l’enfant pour éviter de l’enfermer dans quelque chose qui ne lui est plus nécessaire.

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LE RÉGIME ALIMENTAIRE DE L’ENFANT

Un enfant a des besoins nutritionnels très importants car son organisme doit faire face à un phénomène très gourmand : la croissance. Ainsi, l’enfant doit idéalement avoir un régime alimentaire diversifié, équilibré et sans interdit particulier. En dehors de toute position religieuse ou philosophique respectables, il est inapproprié et audacieux d’adopter un régime pauvre en protéines animales (Végan) en phase de croissance.

Si la naturopathie est critique face à la consommation du lait de vache, il est à noter que les enfants bénéficient généralement de la présence d’une enzyme spécifique, la lactase, lui permettant de bien le digérer jusqu’à l’âge de 7 ans. Au-delà, et afin d’éviter trop de problèmes ORL, cutanés ou digestifs, il est recommandé d’utiliser les « laits » végétaux évoqués précédemment.

Retenir qu’en santé comme en nutrition, c’est toujours l’état général et la clinique (courbe de croissance de l’enfant, santé, bonne humeur, sommeil, selles…) qui donne le ton plutôt que les théories les plus à la mode !

Références

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