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analyse comparative des deux systémes de signe des sourds- muets: algérien et britannique

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Academic year: 2021

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(1)

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITE MOHAMMED SADIK BEN YAHYA – JIJEL-

FACULTE DES LETTRES ET DES LANGUES

DEPARTEMENT DE LETTRES ET LANGUE FRANÇAISE

Mémoire présenté en vue de l’obtention du diplôme de master

Option : Sciences du langage

Intitulé

Présenté par :

Sous la direction de :

MAKHLOUF Inssaf BEDOUHENE Noureddine

LEULMI Medjda

Devant le jury

:

-Présidente :GHIMOUZ Manel, M.C.B, Université de Jijel .

-Rapporteur :BEDOUHENE Noureddine , M.A.A, Université de Jijel.

-Examinatrice :MELOUAH Fatiha , M.A.A, Université de Jijel.

Année universitaire: 2017/2018

N° de série :

N° d’ordre :

Analyse comparative des deux systèmes de signe

des sourds-muets : Algérien et Britannique

(2)
(3)

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE UNIVERSITE MOHAMMED SADIK BEN YAHYA – JIJEL-

FACULTE DES LETTRES ET DES LANGUES

DEPARTEMENT DE LETTRES ET LANGUE FRANÇAISE

Mémoire présenté en vue de l’obtention du diplôme de master

Option : Sciences du langage

Intitulé

Présenté par :

Sous la direction de :

MAKHLOUF Inssaf BEDOUHENE Noureddine

LEULMI Medjda

Devant le jury

:

-Présidente :GHIMOUZ Manel, M.C.B, Université de Jijel .

-Rapporteur :BEDOUHENE Noureddine , M.A.A, Université de Jijel.

-Examinatrice :MELOUAH Fatiha , M.A.A, Université de Jijel.

Année universitaire: 2017/2018

N° de série :

N° d’ordre :

Analyse comparative des deux systèmes de signe

des sourds-muets : Algérien et Britannique

(4)

Nous remercions tout d’abord Dieu de nous avoir donnés le courage, la

force,la patience de réaliser ce modeste travail.

Nous tenons à remercier profondément notre directeur de recherche Monsieur

BEDOUHENE Noureddine

Pour ses conseils, ses orientations, son soutien et son suivie durant la

réalisation de notre mémoire.

Un grand merci pour tous les employeurs de l’école des handicapés

auditif de Jijel pour leurs aides et leurs bons comportements avec nous plus

particulièrement l’éducateur spécialisé en langue des signes monsieur

MAKHLOUFNadir.

Nous remercions également tous les membres de jurys pour qui nous ont

faitl’honneur d’examiner notre modeste travail.

Merci infiniment àtoutes ceux qui, de près et de loin ont été avec nous par leurs

encouragements même si par un seul mot.

(5)

Je dédie ce mémoire à :

A mes chères parents mon père Mohammed et ma mère khadra

Aucune dédicace ne pourrait exprimer la profondeur des sentiments et du respect

que je vous éprouve. Mon

encouragements que vous avez consenti pour mon instruction et mon bien

remercie du fond de mon cœur pour tout le soutien et l’amour que vous me portez, j’ai de la

chance d’avoir un père et une mère comme vous. Puisse dieu, le très haut, vous accordez

santé, bonheur et langue vie, que dieu vous garde pour nous.

A mes chères et adorables frères et sœurs

Douaa

Bien aimée ma jumelle Assia

Je vous souhaite une vie pleine de réussite et du bonheur et que dieu, le tout puissant, Vous

garde t vous protège.

A mon binôme plus que sœur

A mes amis et aux personnes qui me sont chères

A ma famille, chers oncles, tante

A toutes les personnes qui ont participé l’élaboration de ce travail

A tous ceux que j’ai omis de citer

A mes chères parents mon père Mohammed et ma mère khadra

Aucune dédicace ne pourrait exprimer la profondeur des sentiments et du respect

que je vous éprouve. Mon amour éternel et ma considération pour tous les sacrifices et

encouragements que vous avez consenti pour mon instruction et mon bien

remercie du fond de mon cœur pour tout le soutien et l’amour que vous me portez, j’ai de la

n père et une mère comme vous. Puisse dieu, le très haut, vous accordez

santé, bonheur et langue vie, que dieu vous garde pour nous.

A mes chères et adorables frères et sœurs ; Khemissa, Hadjer, Meriem, Islam et

Bien aimée ma jumelle Assia

uhaite une vie pleine de réussite et du bonheur et que dieu, le tout puissant, Vous

plus que sœur : Inssaf

A mes amis et aux personnes qui me sont chères : Nessrine, Meriem, simon et mima

A ma famille, chers oncles, tantes, cousins et cousines

A toutes les personnes qui ont participé l’élaboration de ce travail

A tous ceux que j’ai omis de citer

Aucune dédicace ne pourrait exprimer la profondeur des sentiments et du respect

amour éternel et ma considération pour tous les sacrifices et

encouragements que vous avez consenti pour mon instruction et mon bien –être.je vous

remercie du fond de mon cœur pour tout le soutien et l’amour que vous me portez, j’ai de la

n père et une mère comme vous. Puisse dieu, le très haut, vous accordez

; Khemissa, Hadjer, Meriem, Islam et

uhaite une vie pleine de réussite et du bonheur et que dieu, le tout puissant, Vous

: Nessrine, Meriem, simon et mima

A toutes les personnes qui ont participé l’élaboration de ce travail

(6)

A mes chers parents autant que phrases aussi expressives soient elles ne sauraient

exprimer l’amour que je l’éprouve pour eux.

A ceux qui m’ont soutenue mes chers frères

Choayb, Walid, Abderaouf, et Taha

A mon oncle Med

Saida, Hassna, Naura, Nabila,Aida

khaled et Ammar

Sans oublier mes petits anges

A celle qui est considérée plus qu’une sœur que je n’ai jamais trouvée ma cousine

Mariem.

Chaleureusement à ma tante Hauda

Énormément.

A tous les membres de ma famille.

A mes copines, sœurs et belles jumelles

pour une longue vie.

Aux enfants sourds d

gravés dans ma mémoire.

A mes chers parents autant que phrases aussi expressives soient elles ne sauraient

exprimer l’amour que je l’éprouve pour eux.

ceux qui m’ont soutenue mes chers frères

Choayb, Walid, Abderaouf, et Taha.

Med-taheret sa femme Nassima et mes cousins et cousines

Saida, Hassna, Naura, Nabila,Aida

khaled et Ammar .

ans oublier mes petits anges Rahma, Hiba,noure el yakine

celle qui est considérée plus qu’une sœur que je n’ai jamais trouvée ma cousine

Chaleureusement à ma tante Hauda et zahia qui est à l’étranger qui je l’aime

tous les membres de ma famille.

mes copines, sœurs et belles jumelles Aya et Assia, que dieu bénisse notre amitié

Aux enfants sourds de l’école des handicapés auditifs de Jijel qui restent à jamais

gravés dans ma mémoire.

A mes chers parents autant que phrases aussi expressives soient elles ne sauraient

et mes cousins et cousines Warda,

celle qui est considérée plus qu’une sœur que je n’ai jamais trouvée ma cousine

qui est à l’étranger qui je l’aime

, que dieu bénisse notre amitié

e l’école des handicapés auditifs de Jijel qui restent à jamais

(7)

iv

Table des matières

Introduction générale ... 14

Partie théorique Chapitre I : la sémiologie………19

I- Introduction ... 19

I.1-définition du terme sémiologie ... 19

I.2-La différence entre sémiologie et sémiotique ... 20

I.2.1 définition du terme sémiotique ... 20

I.3- les disciplines de la sémiologie ... 20

I.3.1 la sémiologie médicale ... 21

I.3.2La sémiologie visuelle ... 22

I.3.3La sémiologie du cinéma ... 22

I.3.-4 la sémiologie de la publicité ... 22

I.4-l’objet d’étude de la sémiologie ... 22

I.4.1 définition du signe ... 22

I.4.2 le signe selon Ferdinand de Saussure ... 24

I.4.2.1 le signifié ... 25

I.4.2.2 le signifiant ... 25

I.4.3- le signe selon Peirce ... 26

I.4.3.1 la classification des signes ... 26

I.4.3.1.1-l’indice ... 27

I.4.3.1.2-l’icone ... 27

I.4.3.1.3- le symbole ... 28

I.4.3.2-Les types de signes ... 28

I.4.3.2-1-Le signe linguistique ... 28

I.4.3.2.2Le signe non linguistique ... 28

I.4.3.2.3Le signe iconique ... 28

(8)

v

I.5.1 la sémiologie de la communication ... 29

I.5.2 la sémiologie de la signification ... 30

I.6- Conclusion ... 31

Chapitre II : La communication par les sourds-muets………..33

II- Introduction ... 33

II.I -La communication comme processus d’échange ... 33

II.1-définition du terme communication ... 33

II.2-Les modes de la communication ... 35

II.2-1 la communication verbale ... 35

II.2-2La communication non verbale ... 35

II.2-3 La communication chez Jakobson ... 36

II.2-3-1 Les éléments de la communication ... 36

II.2-3-2 Les fonctions linguistiques des éléments de la communication ... 37

II.3-La langue de signes est-elle une langue à part entière ? ... 38

II.3-1 la langue vocale et la langue des signes ... 38

II.3-1-1 la langue vocale ... 38

II.3-1-2 la langue des signes ... 38

II.4- le langage gestuel ... 39

II.4-1 définition du geste ... 40

II.5- la langue des signes est-elle universelle?... 40

II.5-1 la classification des langues des signes selon l'usage des sourds ... 40

II.5-1-1 la langue des signes algérienne ... 41

II.5-1-2 la langue des signes française ... 42

II.5-1-3 la langue des signes britannique ... 42

II.6- Conclusion ... 43

Partie pratique Chapitre III : Rétrospective sur la communication chez les sourds -muets………46

(9)

vi

III.2-Qui sont les sourds ? ... 46

III.3- Naissance de la langue des signes ... 46

III.4- aperçu de la vie de l’abbé Charles-Michel ... 47

III.5- la formation des signes ... 47

III.5-1 Paramètres de formation du signe ... 48

III.5-1-1 configuration ... 48

III.5-1-2 l’orientation ... 48

III.5-1-3 l’emplacement ... 48

III.5-1-4 Lemouvement………...……….48

III.5-1-5 l’expression du visage ... 48

III.6- la dactylologie ... 48

III.7- Conclusion ... 50

Chapitre IV : présentation du corpus et analyse………52

IV.1 Introduction ... 52

IV.2 - Présentation de l’école des handicapes auditifs (EHAA) Jijel ... 52

IV.2-1 Carte spéciale de l’école pour les enfants handicapes auditif (EHAA)- Jijel ... 52

IV.2.2 Structure organisationnelle de l’école des handicapes auditifs(EHAA) - Jijel ... 53

IV.3 analyse et descriptif ... 54

1-Le signe algérien ... 55

1-1 description selon les paramètres ... 55

1-2 description ... 55

2- le signe britannique ... 56

2-1 description selon les paramètres ... 56

2-2 description...……….56

3- commentaire ... 56

(10)

vii

liste des Références bibliographiques Annexes

(11)

Chapitre I

Figure I.1 Le schéma de deux facettes de Saussure………. 24

Figure I.2 Les deux facettes du signe……….. 25

Figure I.3 Le modèle tripolaire selon Peirce……… 26

Figure I.4 L’indice……… 27

Figure I.5 L’icône………. 27

Figure I.6 Le symbole………... 28

Chapitre II

Figure II.1 Le schéma de la communication selon Jakobson………. 36

Figure II.2 Un dictionnaire de la langue des signes algérienne……….. 42

Chapitre III

Figure III.1 Dactylologie des langues des signes britannique, américaine, arabe, et Français……… 49

Chapitre IV

Figure IV.1 Schéma qui représente la structure organisationnelle de l’école des enfants handicapés auditifs (EHAA)Jijel……… 53

(12)

Liste des tableaux

Tableau I.1 La différence entre sémiologie et

sémiotique……….. 21

Tableau II.1 Classement des langues des signes selon l’espace géographique et

régional dans les pays du monde………... 41 Tableau IV.1 Représentation de tous les signes basiques

(13)

Il est nécessésaire pour l’homme d’échanger et de communiquer avec autrui pour le faire, il utilise un processus dynamique, verbal et non verbal qui lui permet de se rapprocher des autres et d’échanger avec eux ,la définition que nous puissons donner au langage est d'être un véhicule de pensées et de sentiments, c'est un moyen de communication très important peu importe l'importance que nous attachons au langage, il est postérieur aux sentiments et aux pensées qu’il exprime, le langage est donc déterminé comme méthode de communication capable à exprimer et à véhiculer une pensée par le baie d'un système de signes vocaux gestuels , graphiques ou olfactifs.

Le langage non verbal est utilisé par la catégorie des sourds-muets pour communiquer et exprimer leurs besoins.Pendant plusieurs siècles, cette catégorie représente une infime partie de la population. Ils ont été longtemps marginalisés et ignorés pour leur handicap, considérés comme des handicapés mentaux, d’ailleurs cette appellation des sourds-muets constituait pour cette frange de la population une sorte d’humiliation en soit c’est pour cela qu’ils préfèrent être nommé comme malentendants, cette expression avait pour eux un sens moins péjoratif, ils utilisent la langue des signes comme moyen de communication gestuelle liée au corps.

Qu’est-ce qu’une langue des signes ?

La langue des signes apparait sous forme de mouvement, des mains, rythmes corporels, expressions du visage, des gestes du regard pour exprimer des besoins

Elle possède sa propre grammaire, sa propre syntaxe et sa propre logique. Comme toutes les langues elle peut évidemment emprunter un ou plusieurs mots aux autres langues comme c’est le cas du français qui par nécessité àutiliser des mots anglais.

Il faut préciser à cet effet que la langue des signes est composée de plusieurs langues utilisées par les sourds-muets est les malentendants dans le monde entier.

Les langues des signes apparaissent en fonctions des besoins des personnes sourdes, à fin d’échanger et de partager des idées au sein d'une communauté.

(14)

Concernant les sourds, ils ont un langage exclusif qui a une langue gestuelle progressée par les personnes atteintes de surdité afin d’arriver à établir une communication, leurs langue signée est formée par les mouvements des mains, du visage et du corps ces gestes pour créer des signes. Ces derniers sont l’objet d’étude que nous proposons d’aborder dans le cadre de notre travail de recherche intitulé « analyse comparative des deux systèmes de signe des sourds-mutes algérien et britannique »

Notre intérêt pour les langues des signes s’est accru à l’occasion d’une journée nationale, où nous avons eu notre premier contact avec une personne sourde qui nous a donné des imprimés contiennent des alphabets et des symboles En bas c’était écrit « je

suis sourde et muette, achetez avec un prix non spécifié selon votre capacité »cet

évènement nous a sensibilisé à la question de la langue des signes.

Puisque nous n’avons pas pu communiquer verbalement avec elle, nous nous sommes demandé comment les sourds peuvent –ils communiquer et s’étendreeux, et si leur langue signée est limitée au niveau national ou bien mondial ?

En fait c’est ce qui nous amène à réaliser cette étude et à formuler la problématique suivante:

La pluralité des langages en usage chez les sourds pose-t-elle un problème d’une définition ? Autrement dit le langage des sourds présente-t-il une dimension internationale pour assurer une communication entre les sourds des différentes nationalités ?

Nos hypothèses seront formulées comme suit :

-Les sourds muets pourraient eux même avoir des difficultés à comprendre le message de leurs collègues.

- l’essentiel de la communication se trouverait dans les différents langages permettant d’assurer une communication acceptable.

Notre étude intitulée « analyse sémiologique du langage des sourds- muets », pour réaliser cette étude, nous avons décidé de choisir notre corpus qui constituera une vingtaine de signes basiques, utilisés par les sourds-muets de l’école des enfants handicapés auditifs

(15)

de Jijel, d’une part. Et d’autre part,nous allons prendre des vidéos de quelques personnes sourdes, puis nous analyserons les signes, ainsi, nous allons ramener lesmêmes mots basiques en langue des signes britanniques dans le but de dégager une synthèse d’analyse afin de répondre à notre problématiqueposée.

Notre mémoire s’articulera en deux parties, la première étant théorique et la deuxième est pratique, dans la première partie et dans le premier chapitre nous allons aborder la notion de sémiologie comme concept clé et quelques éléments qui circulent autour de cette dernière.

Dans le deuxième chapitre de la partie théorique, nous aborderons un concept principal qui est la communication chez les sourds- muets où nous mettrons en relief la langue des signes comme concept clé du chapitre.

La deuxième partie sera d’ordre pratique, celle–ci se constituera aussi de deux chapitres.

Dans le premier chapitre de cette partie nous allons aborder la rétrospective sur la communication chez les sourds-muets, où nous ferons un aperçu sur quelques éléments qui sont liés au concept.

Le deuxième chapitre sera consacré sur la description et l’analyse les signes qui constituent notre corpus à fin d’affirmer nos hypothèses.

(16)

I-Introduction:

Ce chapitre sera consacré à la présentation du domaine de recherche, dans lequel nous allons examiner et expliquer les concepts clés que nous utiliserons au cours de nos analyses, il s’agit particulièrement de notions telles que, la sémiologie, le signe selon Saussure, Charles sandres Peirce, la classification et les types du signe.

Nous finissons ce chapitre par les courants de sémiologie, la sémiologie de communication et la sémiologie de signification.

I.1-La sémiologie :

I.1.1-Définition du terme sémiologie :

Nous prenons en considération qu’il y a plusieurs termes et concepts qui définissent la sémiologie, en général nous pouvons dire qu’elle est une science qui étudie les signes au sein de la société et la vie quotidienne. Emile Littré est le premier créateur du terme sémiologie qui avait un rapport avec la médecine qui étudie les significations des symptômes, puis la sémiologie de la linguistique fondée par Saussure.

La sémiologie ou sciences des signes, elle est apparue depuis environ un siècle par le linguiste genevois Européen Ferdinand de Saussure (1857-1913), il a considéré que la sémiologie est une science générale qui engloberait la linguistique, plus précisément les signes.

Saussure affirme que la sémiologie est : « la science qui étudie la vie des signes

au sein de la vie sociale ». (Saussure, 1997, p.33).

C’est à dire la sémiologie est considérée comme une partie de la science générale, tandis que la linguistique est le langage par la parole ou à l'écrit, plus précisément, elle est l’étude scientifique du langage humain, vocal, réalisé par une langue.

Il a noté aussi:

On peut donc concevoir une science qui étudie la vie des signes au sein de la vie sociale; elle formerait une partie de la psychologie sociale, et par conséquent de la psychologie générale ; nous la nommerons sémiologie. (Saussure, 1997, p.33).

(17)

Le terme sémiologie se divise en sémioet logie, Son origine vient du grec « sêma, sêmatos » qui signifie de « signe » et de « logos », c’est l’équivalent la parole, le langage.

Nous utiliserons ce terme dans le but d’arriver à des explications et significations des signes, elle a plusieurs applications tels que la sémiologie du cinéma, la sémiologie de la musique, de la publicité etc…, elle touche une grande variété de domaines.

Selon le dictionnaire Larousse : « la sémiologie est science des systèmes de

signes de communication entre individus ou collectivités ».(Larousse, 2005, p.744).

Selon le dictionnaire encyclopédique des sciences du langage :

La sémiotique(ou sémiologie) est la science des signes. Les signes verbaux ayant toujours joué un rôle de premier plan, la réflexion sur les signes s’est confondue pendant longtemps avec la réflexion sur le langage. Il y a une théorie sémiotique implicite dans les spéculations linguistiques quel Antiquité nous a léguées : en Chine aussi bien qu’aux Indes, en Grèce et à Rome. (Ducrot et Todorov, 1972, p.113).

I.2- La différence entre sémiologie et sémiotique :

I.2

.

1-

Définition du terme sémiotique :

La sémiotique ou d’une appellation anglaise « sémiotics » qui veut dire des signes et leurs significations, ses origines sont Anglo-saxonnes, elle se spécialise dans les années 60 et 70 dans l’étude des textes littéraires par exemple dans la sémiotique narrative son objet d’étude est la relation entre le signe et son référent, elle s’est développée à partir des travaux de l’American Charles Sandres Peirce, nous pouvons dire que cette dernière est une théorie qui englobe toutes les formes des signes et leurs significations, elle est équivalente avec la sémiologie, ces deux termes se différent seulement par leurs origines.

(18)

Charles Peirce a emprunté le terme sémiotique du philosophe John Locke, Il affirme « la logique, dans son sens général (…), n’est qu’un autre nom de la

sémiotique [semeiotic] (…), la doctrine quasi nécessaire ou formelle des signes ».

(Peirce, 1978, p.22).

C’est-à-dire il emprunte de la sémiotique de lui, pour désigner que cette dernière est une discipline assimilée à la logique, et elle a le but d’une relation logique entre le signe et le référent.

Peirce note aussi qu’elle a objet de « de déterminer ce que doivent être les

caractères de tous les signes utilisés par une intelligence ‘scientifique’, c’est-à-dire une intelligence capable d’apprendre par expérience »(Peirce, 1978, p.120).

Nous pouvons monter la différence entre elles d’une façon plus claire, au tableau suivant :

La sémiologie La sémiotique

Son origine Européenne Son origine Américaine

Son père fondateur Ferdinand de Saussure Son père fondateur Charles Sandres Peirce

Fondée en (1857- 1913) Fondée en (1839- 1914)

Tableau I.1: La différence entre sémiologie et sémiotique.

I.3- Les disciplines de la sémiologie :

Nous distinguons plusieurs disciplines de la sémiologie telles que :

I.3.1-

La sémiologie médicale :

La sémiologie médicale est une branche de la médecine qui a pour but de recenser les signes médicaux tels que signes physiques, signes fictionnels, généraux ou les symptômes.

(19)

I.3.2-

La sémiologie visuelle :

La sémiologie visuelle ou nous pouvons dire la sémiotique visuelle, a étédéveloppé par le groupe u dans l’ouvrage traité le signe visuel en 1992, il distingue les signes iconiques et les signes plastiques.

I.3.3-

La sémiologie du cinéma :

En 1946 Christian Metz a publié dans un article dans la revue de la communication, le cinéma « langue ou langage » qui s’’intéresse dans la mouvance structuraliste, son idée était d’établir un modèle sémiotique en vue d’analyser le film.

I.3.4-

La sémiologie de la publicité :

Ronald Barthes a initié la sémiologie de la publicité, ensuite elle a été développée par George Peninou et Jean Marie Floch.

I.4- L’objet d’étude de la sémiologie :

Si nous voulions étudier les signes nous devons décoder leurs significations et connaitreleurs sens et cela nous puisse d’abord de poser la question suivante : qu’est-ce qu’un signe ?

I.4.1-

Définition du signe :

Le signe existe toujours dans notre vie quotidienne vécu, comme il est impossible de vivre sans communiquer, cela donc montre que la communication n’est qu’un geste, signal qui nous permettre de transmettre un message, une idée, ou une information entre un émetteur et un récepteur, nous pouvons dire aussi qu’il est un instrument, objet, moyen, et outil de la communication.

(20)

Le termesigne vient du latin « signum »qui veut dire une marque, une trace, un signal, et une preuve utilisée pour exprimer à quelqu’un un objet ou quelque chose, il est utilisé pour transmettre un message ou une information, il existe depuis l’antiquité.

Selon Umberto Eco le signe est utilisé «pour transmettre une information pour

dire ou indiquer une chose que quelqu’un connait et veut les autres connaissent également » (Eco.1989 :35)

Le dictionnaire Larousse définit le signe comme suit :

Il n'y a aucun signe d'amélioration. Quand les hirondelles volent en bas, c'est signe de pluie.

Geste ou mimique permettant de faire connaître une pensée ou de manifester un désir, un ordre : Faire un signe de la tête. Marque distinctive faite sur quelque chose : Marquer d'un signe les arbres à abattre.

Représentation matérielle d'une chose, dessin, figure ou son ayant un caractère conventionnel : Signes de ponctuation Ce qui permet de connaître ou de reconnaître, de deviner ou de prévoir quelque chose.1

Sylvain Auroux dans son livre philosophie du langage affirme que : « Le signe

est un objet matériel, figure ou son perceptible, tenant lieu d’une choseabsente ou impossible à percevoir et servant à la rappeler à l’esprit, soit à se combiner avec d’autres signes pour effectuer une opération »(Auroux, 1996, p.80).

Alors que le signe est perceptible, physique, il est un outil pour faire une opération. Pour Martine Joly le signe :

A une matérialité que l'on perçoit avec l'un ou plusieurs denos perceptions (langage articulé, cri, musique, bruit), le sentir (odeurs diverses: parfum, fumée), On peut le voir (un objet, une couleur, un geste), l'entendre le toucher, ou encore le goûter. Cette chose que l'on

(21)

perçoit tient lieu de quelque chose d'autre : c'est la particularité essentielle du signe : être là, pour désigner ou signaler autre chose d'absent, concret ou abstrait.(Joly, 1993, p.25).

Globalement le signe est un indice d’une chose, nous pouvons dire également qu’il est un objet qui porte une signification.

I..4.2-Le signe selon Ferdinand de Saussure :

Saussure a été le premier fondateur de la notion du signe, il distingue deux facettes : le signifiant et le signifié, selon lui le signe est définit comme une entité psychique à deux faces « le signe estla combinaison du concept et de l’image

acoustique »(Saussure, 2002, p.86).

Nous pouvons conclure, que le signe est un groupement de lettres porte d’unesignification, c’est-à-dire la réunion de la représentation mentale et de l’image acoustique. Ilpossède deux faces les deux termes signifiés et signifiant sont liées, ils ne peuvent pas être séparés et ils sont rigoureusement solidaires, l’un d’eux suit l’autre. Ces derniers sont développés par le linguiste Ferdinand de Saussure.

Selon le dictionnaire de la linguistique de Georges Mounin le signe : Au sens plus général, tout objet, forme ou phénomène qui représente autre chose que lui-même. Ce sens trop général demande des subdivisions, et l’on accepte le plus souvent celle qui ont été donné par Peirce icone, indice, symbole. (Mounin,1974, p.299).

(22)

I.4.2.1- Le signifié :

L’aspect conceptuel du signe ou le signifié est l’objet signé par le signifiant, il s’agit d’une représentation mentale, dont les concepts tirent leurs significations, en s’opposant et en se distinguant les uns par rapportaux autres signes de la langue.

Georges Mounin affirme dans son dictionnaire de la linguistique que « le signifié

est cette composante d’un signe saussurien à laquelle renvoie le signifiant.il s’agit d’un concept résumé de l’intention (ou compréhension) de la classe d’objet évoqué par le signifiant.»(Mounin, 1974, p.103).

Une définition a été donnée par dictionnaire Larousse de la linguistique & sciences des langages « le terme de signifié appartient à la terminologie de F. de

Saussure comme synonyme de concept. En effet le signe linguistique tel qu’il le conçoit résulte de la combinaison d’un signifiant et d’un signifié, ou dans une autre formulation d’une image acoustique et d’un concept. » (Dubois et all, 1994 :433).

Figure I.2 : les deux facettes du signe.

I.4.2.2-

Le signifiant :

Le signifiant est l’image acoustique d’un mot est donc l’aspect matériel du signe, qui est la représentation naturelle du mot entant que fait de la langue virtuelle en dehors de toute réalisation par la parole. C’est la réalité psychologique où le son se perçoit

D’après Jean Dubois et autres « le terme de signifiant appartient à la terminologie de F. de Saussure. Le signe linguistique et le résultat de l’association d’un signifiant et d’un signifié, ou encore de l’association acoustique et d’un concept, enemployant image acoustique comme synonyme de signifiant. »(Dubois et all, 1994, p.433).

(23)

I.4.3-

Le signe selon Charles Sandres Peirce :

Charles Sandres Peirce définit le signe comme : « quelque chose tenant lieu de

quelque chose pour quelqu'un, sous quelque rapport, ou à quelque titre ». (Peirce,

1994, p.26).

Le signe selon lui « Le signe est constitué par la relation de trois composantes que l'on

peut rapprocher du modèle triadique ». 1

Ça veut dire que le signe entretient une relation solidaire entre trois pôles et non pas seulement entre deux comme dit Saussure. Ils sont : Le représentant ou le signifiant selon Saussure, quiest une chose qui représente une autre, objet est la chose représentée ou le référent chezSaussure, et interprètent : ou signifié selon la théorie saussurienne qui est l’outil que l’interprète utilise dans l’interprétation.

Interprétant : signifié

Représentamen: signifiant Objet: référent

Figure I.3 : Le modèle tripolaire selon Peirce.

I.4.3.1. Classification de signes:

Charles sandres Peirce affirme que le signe peut être un indice, une icône ou un symbole. Il le définit comme étant quelque chose qui pris la place de quelque chose d’autre, Le signe ne se réduit pas à un minima, il peut être lui-même composé de plusieurs signes.Ce dernier discernetrois catégories de signes qui sont : l’indice, l’icône, et le symbole.

L’écrivain MohamedChehad dans son livre en 2007 définit les catégories de signe comme suit :

1

(24)

I.4-3.1.1. L’indice : signe qui porte une relation de cause à effet, il est une trace, ou une marque par exemple le nuage pour la pluie.

Figure I.4 : L’indice.

I.4.3.1.2 L’icône : correspond à la classe des signes dont le signifiant contient un rapport d’analogie avec ce qu’il représente par exemple un dessin, une photographie (Chehad, 2007, p.13, 14).

Selon Martinet Jeanne « La façon la plus directe de faire connaître un objet à

autrui, c'est de lui présenter l'objet lui-même, de sorte qu'il puisse percevoir par la vue, l'ouïe, l'odorat, le goût et le toucher, tout ce qui fait la nature de cet objet ». (Martinet,

1973, p. 59,60).

-C’est à partir de cette citation on peut dire le les odeurs et les gouts peuvent aussi être des icônes et cela signifie que l’icône ne représente pas seulement par la vue de l’image.

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4.3.1.3 Le symbole : un signe qui porte un sens que l’on peut ledéchiffré grâce à un code mondiale, par exemple les drapeaux de pays, drapeau des kabyles.

Figure I.6 : le Symbole.

I.4.3.2- Les types de signes :

Nous distinguons le signe linguistique et non linguistique I.4.3.2.1- Le signe linguistique :

Comme disant précédemment, Saussure affirme que le signe linguistique est la combinaison de deux concepts signifiant qui est l’image acoustique et signifié qui est la représentation mentale d’une chose, ces deux derniers concepts sont liéset inséparables d’autre terme l’un n’existe pas sans l’autre.

Le lien qui unit ces deux concepts est immotivé c’est à dire il n’y a pas de relation entre le signifiant etle signifié, donc la relation est arbitraire.

I.4.3.2.2- Le signe non linguistique :

Pour arriver à faire une analyse d’une image, le message visuel distingue deux types de signes : le signe iconique et le signe plastique.

I.4.3.2.3- Le signe iconique :

Selon Charles Sanders Peirce «le signe est iconique quand il peut représenter

son objet principalement par sa similarité » Peirce, 1994, p.27).

Cependant Charles Morris définit le signe par un sens pareil « tout signe

(26)

Cela nous montre que le signe est iconique quand il y aune relation de ressemblance avec l’objet auquel il réfère.

I.4.3.2.4- Le signe plastique :

L’expression plastique incorporé a été prise de Hjelmslev, elle indique la face signifiante de tout objet langagier, à l’inverse sur le plan de contenu est envisagé comme signe iconique tantôt il est considéré comme dépourvu de toute valeur et de toute signification.

Le groupe Mu en 1992 montre trois existences de signe plastique qui sont : la couleur, la forme, et la composition de la texture ces derniers caractérisent la perspective de l’image et chacun deux possèdentsa propre identité.

I.5- Les écoles de la sémiologie :

En tant qu’elle étudie les signes dans la viesociale, la sémiologie comporte deux écoles ou bien deux courants qui sont nées à partir des travaux du linguiste suisse Ferdinand de Saussureet qui sont les suivants :

I.5.1- La sémiologie de la communication :

La sémiologie est introduite par les théoriciens Georges Mounin, Eric Buyssens et Louis Prieto, elle a objet d’étudier les phénomènes communicationnels ainsi et les outils exploités pour avoir un impact sur les autrui utilisés, elle étudie précisément le monde des signes, par exemple les codes de la route, le langage de la route, le langage de la chimieetc…

La langue est d’abord un outil de communication comme souligne Mohamed Chehad« La sémiologie est d’abord la description du fonctionnement de tous les

systèmes de communication linguistique depuis l’affiche jusqu’au code de la route, depuis les numéros d’autobus ou des chambres d’hôtels jusqu’au code maritime » (Chehad, 2007, p.5).

Faisant l’objet d’étude de cette discipline étant des systèmes de signes conventionnels etprécis. Limité au domaine de la communication, ce courant dépend

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une approche stricte et rigoureuse et rejetted’analyser toutphénomène faisant pas partie du champ communicatif comme dit Pougeoise Michel dans son dictionnaire« Puisqu’elle envisage les systèmes de communication on peut la désigner

sous l’appellation (Sémiologie de la communication) » (Pougoise, 1996, p.383).

I.5.2. La sémiologie de la signification :

La sémiologie de la signification est un courant de la sémiologiefondée par Ronald Barthez et elle n’a pas d’priori qui a le but d’étudier les signes e, les indiceset leurs significations, elle se base sur la connotation et la dénotation de l’impliciteet l’explicité, en tant qu’une science la sémiologie de la signification peut interpréter les systèmes de la communication et aussi les phénomènes des faits de la vie social tels que le sport etc…

Pougeoise Michel affirme :

Elle étudie dons les systèmes de la communication produits par l’institution sociale (en exceptant les langues naturelles) : code de la route, morse, langage des sourds muets, braille, signaux maritimes, ferroviaire, cartographie, diagramme…etc.

(Pougoise,1996, p.384).

Yasmin Achour a écrit de la sémiologie de signification « Cette démarche dépasse largement le courant

communicationnel, car la sémiologie de la signification est d’orientation plus extensive. Dans ce sens, les objets les plus utilitaires dans notre vie sociale quotidienne, tels que la nourriture et le vêtement, peuvent selon Roland constituer des systèmes de sens. » (Achour, 2014, p. 102).

C’est-à-dire qu’elle se base à l’interprétation et le décodage du sens non seulement les systèmes de communications mais aussi les faits de la vie quotidienne.

(28)

I.6- Conclusion

:

Pour conclure nous pouvons dire que la sémiologie a plusieurs domaines, elle s’intéresse à étudier les signes et leurs significations, fondées par des théoriciens et des linguistes. Chacun d’eux a proposé sa propre théorie, ainsi que la signification du signe existe selon la compréhension du récepteur quand il reçoit le message d’un émetteur dans le but de faire une communication.

(29)

II-Introduction :

Dans le présent chapitre intitulé «la communication chez les sourds-muets »nous allons d’abord définir la notion de communication et ses modes, comme concept de départ puis nous mettons en relief la communication chez les sourds -muets comme concept principal, commençant par la langue des signes, la langue vocale, et passant à définir quelques concepts reliés avec cette dernière, telleque la communication gestuelle et le geste.

Nous finissons par mentionner quelques variantes langues des signes comme, la langue des signes algérienne, française et britannique.

II.1- La communication comme processus d’échange :

La vie est donnée à l'homme pour lui permettre d'évoluer et de se développer. Il doit chercher à la comprendre dans tous les aspects, c’est d’ailler son rôle naturel qu’il devrait jouer connaître la vie.

De tout temps, l’homme a vécu en meute ou en groupe,et son évolution n’aurait sûrement pas été la même s’il n’avait pu échanger et créer des relations impersonnelles avec les autres, depuis son existence il avait besoin de contacter et de s’échanger, il doit comprendre afin de s’exprimer et d’échanger ses idées et ses savoirs.

II.1.1-Définition de la communication :

Nous pouvons dire que communiquer c’est mettre en commun, c’est le fait d’échanger ou de transmettre un message, que ce soit visuel ou sonore, un contenue ou une information entre un émetteur et un récepteur qui doit être décoder et compréhensive.

Une définition a été donnée à la communication par le dictionnaire le petit robert comme suit:

Commerce, relation, latin, communication, le fait de communiquer d’établir une relation avec (qqn,qqch), être en communication avec un ami, un correspondant –correspondance,liaison,rapport,entrer en communication avec (qqn, où qqch) prisonnier, otage privé de

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communication avec le monde extérieur,avoir des difficultés de communication, àcommuniquer. (Robert., 2002, p. 485).

-Selon Charaudeau Patrick et Maingueneau Dominique

La communication permettrait aux hommes d’établir entre eux des relations qui leur font prendre la mesure de ce qui les différencie et les rassemble, créant ainsi des liens psychologiques et sociaux. Leurs relations ne seraient pas seulement de conflit, lutte et destruction, mais aussi d’intercompréhension, d’enrichissement mutuel, de construction de savoir et de valeur. (Charaudeau et Maingueneau ,2005, p.109).

À partir de cette définition donnée, nous pouvons conclure que la communication est en fait un phénomène sociale reliée à deux ou plusieurs personnes basé sur les besoins sociales de de la vie humaine.

Le dictionnaire Larousse a donné une définition de la communication comme suit: Action, fait de communiquer, de transmettre quelque chose: Communication de la chaleur à un corps.

Action de communiquer avec quelqu'un, d'être en rapport avec autrui, en général par le langage ; échange verbal entre un locuteur et un interlocuteur dont il sollicite une réponse : Le langage, le téléphone sont des moyens de communication.

Action de mettre en relation, en liaison, en contact, des choses : Établir une communication entre deux conduites.

Mise en relation et conversation de deux correspondants par téléphone ou par un autre moyen de télécommunication.

Exposé fait à un groupe et en particulier à une société savante, dans un congrès, …etc., information, écrite ou orale, donnée à un groupe, un organisme : Communication à la presse.

Liaison, jonction, passage entre deux lieux : Porte de communication entre deux chambres.

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Fait, pour une personnalité, un organisme, une entreprise, de se donner telle ou telle image vis-à-vis du public : Conseiller en communication. Campagne de communication.1

II.2-Les modes de la communication :

Il existe deux types de la communication, nous avons d’une part la communication verbale est d’autre part la communication non verbale.

II.2.1- La communication verbale :

La communication verbale est produite par des signes linguistiques écrites ou orales, elle a le but de faire l’échange des informations et de transmettre des messages avec autrui, les conversations, les discours, les interviews, et les conférences se sont des formes de la communication verbale, cette dernière peut être la première communication que nous apprenons, car l’enfant par exemple avant d’apprendre à écrire et à construire des mots ou des phrases, il commence d’abord communiquer par les sons, les rires, les pleurs c’est à dire la communication verbale est une chose inné, alors communiquer verbalement c’est d’avoir l’échange des idées, apprendre des nouveautés et des compétences personnelles, trouver des solutions à des problèmes , faire des conversations et voir d’autres points de vue.

II.2.2- La communication non verbale :

Le second mode est la communication non verbale qui désigne toute communication qui n’a aucune relation avec le langage ou avec les mots, c’est à dire à la linguistique, elle est l’acte d’envoyer et de transmettre des messages via des gestes, d mimiques, des bruits et des positions ou par grimaces, donc elle liée au langage corporel.

1

(32)

Elle fait partie d’un domaine très vaste, qui porte plusieurs spécialités comme : la sémiologie, la psychologie, la sociologie…etc., la communication verbale est l'acte de transmettre les messages sans avoir utiliser les mots, elle se base aussi sur les explications implicites des signes non linguistiques comme exemple la gestuelle, la couleur, l’odeuretc…

II.2.3- La communication chez Jakobson :

Dans son ouvrage Jean Lohisse écrit que Jakobson a décrit la communication selon ses éléments, selon ce dernier « tout acte de la parole met en jeu un message et

quatre éléments qui sont liées ; l’émetteur, le receveur, le thème du message(le référant) et le code utilisé. La relation entre ces quatre éléments est variable. » Il ajoute

aussi « le message requiert un contact, un canal et une connexion psychologique entre

le destinateur et le destinataire, contact qui leur permet d’établir et de maintenir la communication. »(Jakobsoncité par Lohisse, 2009, p .76).

Il dégage un schéma en 1963, chaque élément a une fonction linguistique :

Figure II.1 :Le schéma dela communication selon Jakobson.

II.2.3.1- les éléments de la communication :

D’après le schéma de Jakobson nous distinguons les facteurs ou les éléments de la communication qui sont : l’émetteur, le récepteur, le code, le canal, le message et le référant nous les expliquons comme suit :

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L’émetteur: est le destinateur, où l’opération de transmettre le message est commencée, il formule le message, l’idée ou l’information afin de les passer à son récepteur.

Le récepteur: est le destinataire, celui qui reçoit le message et le déchiffre selon sa propre compréhension

Le message: est le matériel transmis par l’émetteur nous pouvons dire qui est le contenu et la base de la communication

Le canal: est le moyen, l’outil dans lequel l’information est transmise : par exemple : livre, journal, téléphone, bande dessiné etc…

Le code: les signes que se soient sonores ou écrits, elles doivent être compris par l’émetteur et le récepteur

Le référant : le sujet dans le sujet le message tourne.

II.2.3.2- les fonctions de la communication :

Six fonctions de communication sont attachées à l’un de ces éléments selon Jakobson dans l’ordre suivant :

Fonction expressive : permet à l’émetteur du message d’exprimer ses pensées, ses émotions et ses sentiments. Au cours de son discours cette expression se traduit par des exclamations, des verbes de sentiments ou de jugement …etc.

Fonction impressive ou conative : elle sert à faire agir l’interlocuteur par un ordre ou un conseil dans lequel l’émetteur veut faire naitre des impressions ou des réactions. Cette fonction s’exprime par l’emploi des marques de deuxième personne, d’impératif, de tournures interrogatives ou d’exclamation.

Fonction référentielle : elle consiste à porter un langage sur le référant ou contexte c'est-à-dire donner des informations, narration ou description.

Fonction phatique : elle vise à établir le contact physique ou psychologique avec le récepteur, cette fonction permet aussi de vérifier le passage psychique du message. Fonction métalinguistique : elle sert à expliquer le langage, autrement dit quand il faut donner des informations sur le code, ses éléments, son fonctionnement comme édicter une règle de grammaire. Le langage parle de lui-même, par exemple :

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« L’expression « il fait froid » signifie qu’il pleut et il y a du vent ou de neige»

Fonction poétique : elle consiste à jouer sur la forme du message, grâce au choix des mots ; l’émetteur peut avoir la volonté demodeler comme il se doit l’esthétique de sa signification. Nous ne trouvons pas cette fonction seulement en poésie, mais aussi dans les proverbes, les jeux de mots, les slogans etc...

II.3-La langue des signes est-elle une langue à part entière ?

Tout d’abord nous commençons par définir la langue globalement, elle est un système communication au moyen des signes linguistiques, vocaux, graphiques, gestuelles etc…

C’est à partir de cette définition nous pouvons distinguer deux sortes le la langue, l’une est la langue vocale et l’autre la langue gestuelle ou également appelée la langue des signes.

II.3.1-La langue vocale et la langue des signes :

Si nous voulions définir la langue vocale il suffit de dire quelle est la langue parlée ou langue orale, elle est le contraire de la langue de signes

II.3.1.1- la langue vocale :

La langue vocale ou le langage parlé est un langage où nous pouvons produire les sons, où son sens est précisé par le contexte, il nous permet d'envoyer l'information d'une façon subjective qui se base sur la relation entre l'orateur est l’auditoire il est l'inverse du langage écrit.

II.3.1.2- la langue des signes :

Nous pouvons dire que la langue des signes est une langue à part entière qui possède une histoire et une culture, elle désigne les langues gestuelles produites par les mouvements des mains, du visage et du corps, les personnes sourdes qui ont un handicap auditif utilisent la langue des signes comme moyen de communication ,elle est considéré comme leurs langue maternelle, nous pouvons dire aussi qu’elle est une

(35)

langue vivante comme toutes les langues qui possèdent des caractéristiques, des formes, une histoire de son évolution .

Sans doute toute langue se compose par des mots quelle que soit une langue parlée ou une langue signée de mots en qui concerne la langue parlée elle est produite par un ensemble des voyelles et des consones , les mots sont produits communément par un ensemble borné de voyelles et de consonnes et fréquemment de langue de tonalité ,alors que la langue des signes, ses mots sont produits par un ensemble spécifique de formes, d’orientations, positions,mouvements des mains et beaucoup plus d’expressions du visage .ces deux faits sont appelés les phonèmes en langue des signe ou bien en langue parlée.

Une autre définition donnée à la langue des signes par le dictionnaire français :

La langue des signes est l'une parmi tant d'autres des langues gestuelles utilisées par les personnes sourdes afin de communiquer entre elles mais également avec les autres. Elles permettent de discuter de manière aussi précise qu'à l'oral. 1

II.4-le langage gestuel :

En 2007 Mohammed Salah Chehad a écrit concernant le langage gestuel qu'il occupe une grande partie dans la communication gestuelle, il est l'ensemble des manifestations du corps ou l'ensemble des gestes corporels qui peuvent véhiculer des un sens, nousconsidérons alors le geste( attitude ou manifestation du corps ou du visage) non seulement comme un acte mais comme révélateur du sens, à titre d'exemple lever la main est un acte et un signe à la fois si on lève la main pour ajuster ses lunettes,ajuster les lunettes est seulement un acte mais si on lève la main pour dire au revoir est un signe, il existe une grande variété du langage des signes celui des trappistes, contient plus de 13000 gestes et signes,pour exprimer l'heure chez eux ils joignent le poing à sa hauteur et bougent les doigts ,pour exprimer le soir, et pour dire qu'il fait nuit ils pressent l'index sur l'œil.

1

(36)

Certains des gestes accompagnant le discours sont typiquement faits pour communiquer, le battement des épaules, la levée du sourcil, le mouvement vertical ou horizontal de la tête qui diffèrent d'une culture à l'autre. Les Grecs, par exemple, secouent la tête de haut en bas en signe de dénégation. (Chehad, 2007, p.28).

II.4-1 Définition du geste :

Nous pouvons définir le geste comme mouvement du corps tout entier, il englobe les organes, la tête, les bras, l'expression du visage, les mais etc... Il envoie une marque visuelle à son spectateur sur la façon d'être ou sur les raisons du sujet gestant.

Le dictionnaire le petit Larousse définie le geste comme suit :

Geste :N, M : ( gestus attitude ),1 mouvement du corps ,principe de la main, des bras, de la tête porteur ou non des signifcations,2 action généreuse, on libéralité, faire un geste. (Larousse, 2007, p.510).

II.5-La langue des signes est-elle universelle ?

Comme nous savons tous il n’est y a pas une langue parlée universelle, chaque pays possède sa propre langue nationale, telles que l’anglais, français, et l’arabe, et qu’il existe des variations des langues selon la région et les endroits, comme en Algérie par exemple, il existe l’arabe dialectale, l’arabe classique, le berbère, c’est-à-dire si quelqu’un d’un pays arabe voyage à un pays étranger et il ne sait pas sa propre langue il trouve surement des difficultés à communiquer et faire l’échange avec ses habitants. Comme nous avons déjà indiqué,la langue des signes est utilisée pour les personnes atteintes de surdité, la question qui reste posée jusqu’à l’instant, la langue des signes est-elle une langue universelle ? Et si elle est équivalente à la langue orale ?

II.5.1-la classification des langues des signes selon l'usage des sourds :

Les langues des signes sont classées selon l’espace géographique et régional dans les pays du monde,nous allons montrer quelques pays et leurs langues des signes dans le tableau suivant :

(37)

Pays Langue Code Région Algérie Langue des signes algérienne LSA Afrique

France La langue des signes française LSF Europe Etas –Unis La langue des signes américaine LSA Amérique

Qatar Langue des signes qatarienne LSQ Moyen-Orient Egypte La langue des signes égyptienne LSI Afrique Québec La langue des signes québequoise LSQ Europe Tableau II.1: classement des langues des signes selon l’espace géographique et

régional dans les pays du monde.

II.5.1.1- la langue des signes algérienne :

La langue des signes algérienne (LSA) est la langue signée utilisé par les personnes sourdes et malentendants en Algérie, son histoire est relative à l'histoire de l’Algérie, c'est à dire avant la période coloniale 1830 il n’y avait aucune marque d'une communauté sourde, en 1887 il s'ouvre une école d'éducation des enfants sourds en Algérie sis à Alger, et en 1979 était le premier congrès des sourds.

La langue des signes algérienne varie d'une région à autre, plus précisément chez les gens qui ont étudié en France et aussi en Algérie pendant la période coloniale et surtout dans les zones intérieures et désertiques.

Dernièrement le ministère de la Solidarité nationale, de la famille et de la condition de la femme a délivré en 2017 un dictionnaire qui contient plus que 1560 mots les plus utilisés entre les personnes sourds, et plus de 29 discussions de la vie quotidienne de la langue des signes algérienne et française, le dictionnaire algérien de la langue des signes permet le développement des capacités des personnes infirmes et de celles qui ont une relation directe avec eux afin de répondre à leurs besoins et de faciliter leur intégration dans la vie sociale ce dernier a été standardisé au niveau national, le ministère a essayé d'unifié la langue des signes en Algérie, nous posons qu’il est possible mais cela va prendre du temps.

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Il est évident de mentionner que la langue des signes algérienne est influencé par la langue des signes française, la majorité des signes sont issus du français, où nous pouvons trouvés environ 80% des similarités entre eux, par exemple les jours de la semaine, les mois etc...

Figure II.2:Un dictionnaire de la langue des signes algérienne.

II.5.1.2- la langue des signes française :

Des statistiques ont estimé environ 169 000 personnes sont les utilisateurs de la langue signée dans le monde et environ 100 000 sourds et malentendants en France qui utilisent la langue des signes française, elle est une langue, visuelle et gestuelle qui s'exprime par le mouvement du corps, l'expression du visage ,elle est aussi une langue vivante ,à part entière ,et indépendante à la langue française, elle possède sa propre syntaxe et grammaire, cette dernière porte une grande histoire et culture qui renvoie à l'identité de la communauté sourde.

II.5.1.3- la langue des signes britannique

:

ﺔﻴﻨﺎطﻴرﺒﻝا ةرﺎﺸﻹا ﺔﻐﻝ (BSL) وأ ﻰﻝوﻷا ﺔﻐﻠﻝا ﻲﻫو ،ةدﺤﺘﻤﻝا ﺔﻜﻠﻤﻤﻝا ﻲﻓ ﺔﻤدﺨﺘﺴﻤﻝا ةرﺎﺸﻹا ﺔﻐﻝ ﻲﻫ كﺎﻨﻫ ؛ةدﺤﺘﻤﻝا ﺔﻜﻠﻤﻤﻝا ﻲﻓ مﺼﻝا ضﻌﺒﻝ ﺔﻠﻀﻔﻤﻝا 125,000 نﻴذﻝا ةدﺤﺘﻤﻝا ﺔﻜﻠﻤﻤﻝا ﻲﻓ مﺼﻝا نﻴﻐﻝﺎﺒﻝا نﻤ ب ردﻘﻴ ﺎﻤ ﻰﻝإ ﺔﻓﺎﻀﻹﺎﺒ ﺎﻬﻨوﻤدﺨﺘﺴﻴ 20،000 لﻔط . مﺎﻋ ﻲﻓ 2011 دﺎﻓأ ، 15،000 ارﺘﻠﻜﻨا ﻲﻓ نوﺸﻴﻌﻴ ،صﺨﺸ ﺔﻴﺴﻴﺌرﻝا مﻬﺘﻐﻠﻜ ﺎﻬﻨوﻤدﺨﺘﺴﻴ مﻬﻨﺎﺒ ،زﻠﻴوو . نﻴدﻴﻝا ﺔﻜرﺤ ﻰﻠﻋ ﺔﻐﻠﻝا يوطﻨﺘو و ﻤﺴﺠﻝا وﻬﺠوﻝاو سأرﻝا . ﺎﻬﻤدﺨﺘﺴﻴ ﺎﻤﻜ

(39)

ﺎﺨﺸﻷا نﻤ فﻻﻷا مﺼ برﺎﻗأ عﺎﻤﺴﻜ مﻤﺼﻝا نﻤ نوﻨﺎﻌﻴ ﻻ نﻴذﻝا ص , لﺎﺼﺘﻼﻝ ﺔﺠﻴﺘﻨ وأ ،ةرﺎﺸﻹا ﺔﻐﻠﺒ نﻴﻤﺠرﺘﻤ وأ ﻲﻨﺎطﻴرﺒﻝا مﺼﻝا ﻊﻤﺘﺠﻤ ﻊﻤ . نأ ﻻإ ،ةدﺌﺎﺴ ﺔﻴوﻔﺸ ﺔﻐﻠﻜ ﺔﻴزﻴﻠﺠﻨﻹا ﺔﻐﻠﻝا نﺎﻤﺴﺎﻘﺘﺘ ةدﺤﺘﻤﻝا تﺎﻴﻻوﻝاو ةدﺤﺘﻤﻝا ﺔﻜﻠﻤﻤﻝا نأ نﻤ مﻏرﻝا ﻰﻠﻋ ا ﺔﻐﻝ نﻋ ﺎﻤﺎﻤﺘ فﻠﺘﺨﺘ ﺔﻴﻨﺎطﻴرﺒﻝا ةرﺎﺸﻹا ﺔﻐﻝ ﺔﻴﻜﻴرﻤﻷا ةرﺎﺸﻹ ىوﺴ دﺠوﻴ ﻻ ثﻴﺤ ، 31 ةرﺎﺸﻹا تﺎﻤﻼﻋ نﻤ ٪ وأ ﺔﻘﺒﺎطﺘﻤ 44 ﺔﻠﺜﺎﻤﻤ ٪ . ةرﺎﺸﻹا ﺔﻐﻝ نﻋ ﺔﻴﻨﺎطﻴرﺒﻝا ةرﺎﺸﻹا ﺔﻐﻝ ﺎﻀﻴأ فﻠﺘﺨﺘ ﺔﻴدﻨﻝرﻴﻷا ﻊﻤ ﺎطﺎﺒﺘرا رﺜﻜأ ﻲﻫ ﻲﺘﻝا ﺔﻴﺴﻨرﻔﻝا ةرﺎﺸﻹا ﺔﻐﻝ . 1

La langue des signes britannique (British Sign Language (BSL)) est la langue des signes utilisée au Royaume-Uni. Elle est la première langue préférée pour certaines personnes sourdes au Royaume-Uni, il y a 125.000 adultes sourds de cette dernière qui l'utilisent Et 20.000 enfants en environ. En 2011, 15 000 personnes, demeurant en Angleterre et au Pays de Galles, ont déclaré que la langue des signes est leur langue principale, cette langue implique le mouvement des mains, du corps, du visage et de la tête. Elle est également utilisé par des milliers de personnes qui ne souffrent pas de surdité, telles que les parents des sourds leurs proches ou par des interprètes en langue des signes,nous utilisons aussi comme suite de contacts avec la communauté sourde britannique, bien que le Royaume-Uni et les États-Unis partagent l'anglais comme langue dominante, la langue des signes britannique est très différente de la langue des signes américaine, avec seulement 31% des signes identiques ou 44% similaires. La langue des signes britannique se diffère également de la langue des signes irlandaise qui est plus proche de la langue des signes française. (Traduit par nous).

II.6- Conclusion :

Dans ce chapitre nous avons conclu quela parole n'est pas le seul outil de communication, les gestes les signes et les mimiques, permettent d’établir la communication gestuelle chez les sourds -muets et les malentendants. Ces derniers utilisent la langue des signes comme leur propre langage pour faire l’échange.

1

(40)

III.1-Introduction :

Dans ce chapitre intitulé « rétrospective sur la communication chez les sourds » nous allons essayer de donner une définition générale des sourds, puis nous entamons deuxéléments essentiels commençant par la naissance de la langue des signes, et passant à un aperçu de la vie de l’abbé Charles-Michel.

Nous finissions notre chapitre par un élément qui sera utile et important dans nos analyses, qui est ; paramètres de formation du signe.

III.2-Qui sont les sourds ?

Les sourds ou les des personnes atteintes de surdité, sont des personnes qui ont perdu leur audition pour des raisons héréditaires où pour d’autres motifs.

La surdité est la perte totale ou partielle de l’ouïe, et nous pouvons la classer selon les degrés de l’atteinte et sa location, nous distinguons la surdité profonde, moyenne et légère.

Grace à des appareilles externes ou internes nous pouvons traiter ce problème.

III.3-Naissance de la langue des signes :

Pendant l’antiquité au IVème siècle Platon été intéressé à la manière dont les sourds communiquent entre eux, en Espagne au XVIème siècle Pedro Ponce de León s’intéresse à l’apprentissage des sourds-muets en créant une classe particulière, puis en l’an 1620, Juan de Pablo Bonet, été chargé s’occupe del’enseignement du fils sourd et muet du chef de la police de Castille.

Environl’année 1750, l’abbé Charles-Michel de l’Épée a construit à Paris une maison d’éducation interne pour les sourds qu’il finance par ses propres moyens, Des années plus tard Il a commencé d’éduquer deux sœurs jumelles sourdes.

(41)

Durant son existence, les personnes sourdes n’étaient pas considérées comme des hommes à part entière et donc plus moins comme des chrétiens, après deux ans de son décès, l'assemblée nationale fait bénéficier les sourds des droits de l'homme.

A cette période déjà, la langue des signes n’est plus calquée sur la langue orale, avec ses propres composants bien spécifiques, elle devient une langue à part entière. Elle nécessite bien sûr comme toute langue un apprentissage, situation de la main, orientation, mouvement, emplacement et expression du visage.

III.4-Aperçu de la vie de l’abbé Charles-Michel :

Personne n’a pas pu un jour deviner que Charles-Michel de l’Épée devienne éducateur gratuit des sourds et muets.

Né dans une famille fortunée de Paris, Charles-Michel de l’Épée se dirige vers la religion et devient en l’an1747 diacre, après avoir élaboré ces études de philosophie et de droit. L’Abbé de l’Épée fut confronté à la surdité entre 1760 et 1762Durant ces deux années, l'Abbé rencontre deux sœurs jumelles sourdes et muettes, il prit la décision alors d’être responsable d’eux et les éduquer.

Cette rencontre, éclatante pour l'Abbé sera le début d'une instruction notant à jamais l'histoire de la langue des signes. Ilentame donc à enseigner les deux sœurs, et forma 19 méthodes d’apprentissage et de cours afin d'enseigner le langage aux enfants sourds et muets.

III.5- La formation des signes :

Les gestes qui constituent la langue des signes sont considérés depuis longtemps qui sont analysables, et qui n’ont pas aucune structure interne contrairement aux langues orales.

En 1960, le linguisteWilliam Stokeoa été le premier qui a prouvé que les gestes Crès en langue des signes possèdent une structure interne, il avait déterminé trois

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paramètres permettant la description du signe qui sont ; la configuration, l’orientation, localisation ou l’emplacement.

Pour former un signe manuel de la langue des signes, nous utilisons cinq paramètres qui le forme : la configuration, l’orientation, le mouvement, l’emplacementou la localisation et expression du visage ou la mimique faciale.

III.5-1 Paramètres de formation du signe :

III.5-1-1 La configuration :correspond à la forme de la main ou des mains, elle peut apparaitre sous forme de :

Une main qui déplace,sur deux mains actives et équilibrent et sur les deux mains, dont une main est dominante que l’autre.

III.5-1-2 L’orientation :les mains peuvent être orientées, lespaumes vers le bas, le haut, l'une vers l'autre, etc... Les bras peuvent être horizontaux, verticaux, obliques, etc. III.5-1-3L'emplacement (localisation) :l'endroit où les signes se font soit une quinzaine d'endroit sur le corps et trois principaux dans l'espace, par exemple, le signe peut se placer sur la bouche, les yeux, le bras, l'estomac, la paume, la poitrine, la tête etc…

III.5-1-4 Le mouvement: un ou plusieurs mouvements peuvent être utilisés. Ils apparaissent sous forme d’une main qui descend, deux mains qui se rapprochent avec les doigts qui vibrent, les mouvements peuvent être aussi en haut, en bas etc.

III.5-1-5 L'expression du visage: exprime la forme du visage qui nous a fait le signe.

III.6- La dactylologie :

Nous pouvons définir la dactylologie comme la transcription des signes gestuels de l’alphabet des langues écrites, elle est apparue au XVI siècle, elle sert à appeler les noms propres, quand nous pouvons pas créer un signe ou il n’est pas connu, ou bien pour désigner, une personne ou un lieu.

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La dactylologie n’est pas considérée comme structure interne du signe, elle varie d’une langue signée à l’autre, par exemple, la dactylologie de

diffère grandement par rapport à la dactylologie de la langue signée, américaine, britannique, etc.

Cette dernière permet d’apprendre la langue signée non seulement pour les sourds mais aussi pour les entendants.

FigureIII.1 : Dactylologie

La dactylologie n’est pas considérée comme structure interne du signe, elle varie d’une langue signée à l’autre, par exemple, la dactylologie de la langue signée française diffère grandement par rapport à la dactylologie de la langue signée, américaine,

Cette dernière permet d’apprendre la langue signée non seulement pour les sourds mais aussi pour les entendants.

Dactylologie des langues des signes britannique, américaine, arabe,et français.

La dactylologie n’est pas considérée comme structure interne du signe, elle varie la langue signée française diffère grandement par rapport à la dactylologie de la langue signée, américaine,

Cette dernière permet d’apprendre la langue signée non seulement pour les

Figure

Tableau I.1: La différence entre sémiologie et sémiotique.
Figure I.2  :  les  deux facettes du signe.
Figure I.4 : L’indice.
Figure I.6 : le Symbole.
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