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L'architecture écologique au service du développement touristique montagnard; cas de la wilaya de Jijel

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

Université Mohamed Seddik BENYAHIA – Jijel Faculté des Sciences et de la Technologie

Département d’Architecture

Mémoire présenté pour l’obtention du diplôme de :

MASTER ACADEMIQUE

Filière :

ARCHITECTURE

Spécialité :

ARCHITECTURE ET ENVIRONNEMENT URBAIN

Présenté par :

Amira BENSEGHIER

Besma HABCHI

Date de la soutenance : 26/06/2018

THEME :

L'ARCHITECTURE ECOLOGIQUE AU SERVICE DU

DEVLOPPMENT TOURISTIQUE MONTAGNARD

CAS DE LA WILAYA DE JIJEL

Composition du Jury :

Said GRIMES MAA, université Mohamed Seddik BENYAHIA, Jijel, Président du jury Ammar BOUCHAIR Pr, université Mohamed Seddik BENYAHIA, Jijel, Directeur de mémoire Warda GUESSOUM MAA, université Mohamed Seddik BENYAHIA, Jijel, Membre du Jury

(2)

N

ous sincères remerciements s’adressent avant tout à ALLAH

Le tout puissant qui nous a donné le courage, la force, la volonté et la patience

durant notre cursus universitaire.

A

l’heure de terminer ce mémoire, nos plus chaleureux remerciements vont

naturellement à notre encadreur le Professeur BOUCHAIR Ammar, enseignant

au département d’architecture de l’université de Jijel, qui a été à la fois d’un

grand conseil et d’une écoute toujours attentive et précieuse, et qui a su nous

éclairer sur les multiples facettes que peut cacher une problématique énergétique

et environnementale. Toutes vos remarques, observations et pistes de réflexions

nous ont été d’un énorme apport, merci vivement professeur.

B

ien entendu, nous remercions chaleureusement les membres de jury qui ont

accepté de juger notre travail.

N

os remerciements vont ainsi à tous les enseignants qui nous ont suivis durant

notre cursus de formation.

E

nfin, nous adressons nos remerciements à tous ceux qui nous ont aidé à

terminer ce travail, dont la réflexion qui ont pu naitre contribueront, nous

espérons, à une nouvelle vision énergétique et environnementale de nos

conceptions architecturales et secoueront. Peut-être, notre conscience vis-à-vis de

la source même de notre vie ; l’environnement.

A

tous, un grand merci.

(3)

DEDICACES

Du profond de mon cœur je dédie ce modeste travail :

A

la personne la plus digne de mon estime et de mon respect, qui s’est toujours sacrifié pour me

voir réussir, qui éclaire mon chemin et m’illumine de douceur et d’amour, qui m’a toujours

poussé, m’encourager et qui motivé dans mes études, mon soutien moral et financier et ma

source de joie et de bonheur, que dieu te garde pour nous ‘’papa’’.

A

ma très chère ‘’maman’’ en signe d’amour, de reconnaissance, de tendresse et de gratitude

pour tous les soutiens et les sacrifices dont elle a fait preuve à mon égard et qui n’a pas cessé de

m’encourager et de prier pour moi, celle à qui je souhaite une longue vie.

A

mes très chers et adorables frères Samir et Tahar, et mes très chers sœurs Mounira, Salima,

Assia, Hayet, Soumaya et à ma belle-sœur avec tous mes vœux de bonheur, de santé et de

réussite.

A ma nièce Amina et mes neveux.

A

mon encadreur Mr. BOUCHAIR Ammar, pour ses précieux conseils, son aide, sa

disponibilité et sa contribution générale à l’élaboration de ce travail.

A

ma binôme Besma, à tous ceux que j’aime beaucoup, qui m’ont toujours soutenus et étaient

toujours à mes côtés, mes chères amies: Yossra, Wafia et Dina.

A

tous ceux qui ont contribué de près ou de loin pour ce travail soit possible, je vous dis merci.

(4)

DEDICACES

J

e dédie ce travail à ceux qui sont la source de mon inspiration et mon courage, à ceux pour qui

je dois de l’amour et de la reconnaissance :

A

mes très chers parents pour leur soutient, tendresse et sacrifices illimités, longue vie pleine de

santé et de bonheur inchallah.

A

mon cher oncle qui m’a toujours soutenue

A

mon frère Adem et mes sœurs Rania et Hawa pour leurs aides et leurs encouragements tout

au long de mes années d’études.

A

tous les autres membres de ma grande famille.

J

’exprime une grande reconnaissance à mon encadreur Mr. BOUCHAIR Ammar, pour ses

efforts, ses conseils, ses orientations, et sa patience, durant tout le long de notre mémoire.

A

mon binôme Amira pour son calme et d’avoir supporté patiemment mes avis contradictoires

et à toute sa famille.

A

mes amis et à tous ceux qui me sont très chers.

(5)

i

Liste des figures………. vi

Liste des tableaux……….…..………... viii

Liste des acronymes………...……... ix

INTRODUCTION GENERALE

1. Préambule……….. 01

2. Motivation de choix du thème………...……… 02

3. Problématique de recherche………... 02

4. Hypothèses……… 03

5. Objectifs……… 03

6. Méthode de recherche……… 04

7. Structure du mémoire………... 05

PARTIE I : CADRE DE REFERENCE CONTEXTUEL ET

THEMATIQUE

CHAPITRE I : LA DEMARCHE ECOLOGIQUE DANS LA CONCEPTION ARCHITECTURALE Introduction………... 06

I. 1. Ecologie……….. 06

I.1.1. Emergence de la notion d’écologie……….………..……… 06

I.1.2. Définitions……….………...………. 06

I.1.3. Principes fondamentaux……….………..………. 07

I.1.4. Buts……….………...………... 07

I.2.Architecture écologique………... 07

I.2.1. Définitions……….………...………. 07

I.2.2. Principes………...….……… 08

I.2.3. Le développement durable à travers l’architecture écologique…………..……... 16

Conclusion………. 17

CHAPITRE II : LE TOURISME MONTAGNARD, CONCEPTS ET NOTIONS Introduction………... 18

II.1. Généralité sur le tourisme ………...……….. 18

II.1.1. Définitions………... 18

(6)

ii

II.2.1. Définition………. 19

II.2.2. Origines……….………...……… 19

II.2.3. Tourisme montagnard et environnement naturel……….……... 19

II.2.4. Types de fréquentation………….………...……. 20

II.2.5. Clientèle………... 20

II.2.6. Atouts………... 21

II.2.6. Défis de développement………... 21

II.2.7. Différentes pratiques du tourisme en zone de montagne………. 22

II.2.8. Infrastructures touristiques d’accueil dans la montagne………... 23

II.2.9. Impacts du tourisme montagnard………. 23

II.3. Tourisme montagnard en Algérie………..……... 26

II.3.1. Etat de tourisme montagnard en Algérie…….………..……….. 26

II.3.2. Potentiel naturel des massifs montagneux algériens……….…………..……. 26

II.3.3. Contraintes de développement touristique montagnard en Algérie……….… 27

Conclusion………. 27

CHAPITRE III : CONTRIBUTION DE L’ARCHITECTURE ECOLOGIQUE DANS LE DEVELOPPEMENT DU TOURISME MONTAGNARD Introduction………... 28

III.1. Potentiel naturel des régions montagneuses permettant la pratique de l’architecture écologique………….………. ………... 28

III.1.1. Le solaire………….……….………..……...………. 28

III.1.2. L’éolien………….………...………... 28

III.1.3. L'hydroélectricité………..………...……… 29

III.1.4. Les bioénergies…………..……….………… 29

III.1.5. La géothermie………..………... 29

III.2. Principes de la planification écologique du tourisme montagnard………...…... 30

III.3. Conception écologique des équipements touristiques montagnards…………...….... 30

III.4. Apports de l’architecture écologique sur le tourisme montagnard…………...…..…. 31

III.5. Exemples de projets touristiques écologiques réalisés sur les territoires de montagne………...………… 32

III.5.1. Hôtel Das Naturhotel Chesa Valisa (Autriche)…….….………...…………. 32

III.5.2. Gîte auberge L'Orri de Planés(France)…………..……….……….………... 33

(7)

iii

III.6. Les études entreprises par l’Algérie pour la planification écologique du tourisme de

montagne………..…………...….. 37

Conclusion………. 37

PARTIE II : CADRE DE REFERENCE OPERATIONNELLE

CHAPITRE IV : PRESENTATION DU CAS D’ETUDE Introduction………...………… 38

IV.1. Présentation de la wilaya de Jijel………. 38

IV.1.1. Situation et limites………….………. 38

IV.1.2. Aperçu historique……….………... 39

IV.1.3. Répartition administrative de la wilaya de Jijel………. 39

IV.1.4. Relief……….………. 40

IV.1.5. Climat……….……… 41

IV.1.6. Réseau hydrographique…….………. 41

IV.1.7. Ecosystèmes……….……….. 42

IV.1.8. Population………...……….. 42

IV.2.Analyse des variables………...……… 43

IV.2.1.Infrastructure d’accès………..…….………... 43

IV.3. Potentialités et ressources naturelles de la wilaya……..………. 44

IV.3.1. Valeurs morphologiques……….………..………. 45

IV.3.2. Valeurs hydrologiques……….………...……… 45

IV.4. La zone montagneuse de la wilaya de Jijel………..…………... 46

IV.4.1. Présentation de la zone montagneuse de la wilaya……….………….. 46

IV.4.2.Topographie………….………...…… 47

IV.4.3. Climat……….……… 48

IV.4.4. Ressources naturelles……….……… 48

IV.4.5. Avantages de la région montagneuse pour la promotion du tourisme…………... 49

IV.4.6. Opportunités de la zone montagneuse Jijeliènes pour l’application de l’architecture écologique………... 49

IV.4.7. Etat du tourisme montagnard dans la wilaya Jijel……….………. 49

Conclusion………. 50

CHAPITRE V : METHODE D’INVESTIGATION Introduction………...……… 51

(8)

iv

V.1.1. Présentation du logiciel ArcGIS……….………..…………... 51

V.2.2. Objectifs de la simulation graphique………….………..……… 51

V.2. La simulation numérique………...…… 52

V.2.1.Présentation du modèle d’étude………….………...… 52

V.2.2. Scénarios et caractéristiques du modèle……….………. 53

V.2.3. Situation géographique et zone climatique……….………. 54

V.2.4. Données météorologiques……….……… 54

V.2.5. Outils de simulation………….……… 55

V.1.6. Paramètres de simulation ...……….……… 57

V.1.7. Objectifs de la simulation ……….……….………. 58

Conclusion………. 58

CHAPITRE VI : RESULTATS ET DISCUSSION Introduction………... 59

VI.1. Analyse et interprétation des résultats d’ArcGIS………... 59

VI.1.1. La zone montagnard de la wilaya de Jijel.……….……… 59

VI.1.2. Les potentialités da la wilaya……….……….... 60

VI.2. Analyse et interprétation des résultats de PLEIADES……….…………...…... 61

VI.2.1. Réalisation de divers dessins du modèle d’étude……….……….. 61

VI.2.2. Consommations énergétiques………….……… 62

VI.2.3. Températures de l’air à l’intérieur des locaux……….………... 64

VI.2.4. Puissance de chauffage et climatisation……….……… 65

VI.2.5. Apport solaire……….……… 65

VI.2.6. Diagramme de Brager……….………... 66

VI.2.7. Analyse des caractéristiques des modèles……….………. 68

VI.2.8. Comparaison des consommations énergétiques………….……… 68

VI.2.9 Impact environnemental………...………... 70

VI.2.10. Graphes des impacts environnementaux calculés par EQUER pour les 3 cas d’étude durant leur cycle de vie (100 ans)………... 73

VI.2.11. L’éco-profil des cas d’étude………..………...… 73

VI.2.12. Discussion des résultats………...………...….. 74

VI.2.13. Comparaison du degré d’impact environnemental entre les trois cas………... 74

VI.3. Recommandations et cas optimal………. 75

(9)

v REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES….………. 79 ANNEXES RESUME ABSRACT صخلم

(10)

vi Figure [I.1]: Stratégies bioclimatiques -A- La stratégie à froide ;-B- La stratégie à chaude... Figure [I.2] : Pierre naturelle ………...……….….

Figure [I.3] : Brique en terre cuite ………...………...……….……….

Figure [I.4] : Des blocs de béton cellulaire ……….………..………

Figure [I.5] : Structure en acier………..

Figure [I.6] : Vitrage écologique………

Figure [I.7] : Ossature en bois ………...………

Figure [I.8] : Le parpaing en bois ………..………

Figure [I.9] : Les différents matériaux d’isolation écologiques ………..………..………… Figure [I.10] : L’intégration des panneaux solaire ………..…..……….... Figure [I.11] : L’intégration des éoliennes………. Figure [I.12] : Principe de la géothermie ………... Figure [I.13] : Principe de Energie hydraulique - hydroélectricité ………...……… Figure [III.1] : Photo représentant le principe du déneigement des panneaux solaires photovoltaïques………... Figure [III.2]: Hôtel Das Naturhotel Chesa Valisa ………...………...……. Figure [III.3] : Photo aérienne de L’orri Planès ……….… Figure [III.4] : Photo représentant la structure en bois de yourte du GPL/C………..…….. Figure [III.5] : Photo représentant la structure pierre de gite ……….……….. Figure [III.6] : Photo des éco-yourtes avec un toit vert………. Figure [III.7] : Les capteurs solaires intégrés dans les toitures ………...………... Figure [III.8] : Les toilettes sèches dans le camping……….. Figure [III.9] : Le tri sélectif intégré dans l’auberge ………... Figure [III.10] : Les chalets en bois du village Taline………... Figure [IV.1]: Carte de la situation de la wilaya de Jijel………..…. Figure [IV.2]: Typologies des communes par classe d’altitude dominante.………..…… Figure [IV.3: Carte des bassins et sous bassins versants de la wilaya de jijel …………...…... Figure [IV.4]: Évolution de la population……….. Figure [IV.5]: Catre des infrastructures de la wilaya de Jijel………... Figure [IV.6]: Catre des potentialités de la wilaya de Jijel …………... Figure [IV.7]: Catre des zones physique de la wilaya de Jijel………... Figure [IV.8] : Réseau hydrographique des massifs montagneux de la wilaya de Jijel ……...………. Figure [IV.9] : Paysage des massifs montagneux de la wilaya de Jijel……….

Figure [V.1] : L’interface d’Arc GIS ……….……….

Figure [V.2] : Plans des différents niveaux du bungalow.……….……… Figure [V.3] : La façade de Bungalows ………... Figure [V.4] : Chaînage des entrées/sorties entre les outils d’évaluation ……….

09 10 10 11 11 11 11 12 13 14 14 14 15 31 32 33 34 34 35 35 35 36 37 38 41 42 43 44 46 47 48 49 51 52 53 56

(11)

vii Figure [V.6] : L’interface de Modeleur-a-interface de dessin –b-interface de bibliothèque –c- interface de simulation ……….. Figure [V.7] : L’interface d’ACV ………... Figure [VI.1] : Carte de Diversification spatio-temporelle du flux touristique de la wilaya de Jijel selon

chaque zone par ArcGIS...……….

Figure [VI.2] : Carte des altitudes des pôles touristiques par ArcGIS………... Figure [VI.3] : Carte des forets et réseaux hydraulique par ArcGIS………. Figure [VI.4] : Carte de type de végétation par ArcGIS……….………... Figure [VI.5] : Zonage thermique des plans (RDC+1er étage) du model d’étude par MODELEUR…………... Figure [VI.6] : Affichage de la 3D et du zonage thermique du model d’étude par MODELEUR….……...…… Figure [VI.7] : Graphe de la Température interne par rapport à celle externe dans la semaine la plus chaude pour le 1 er cas………... Figure [VI.8] : Graphe de la Température interne par rapport à celle externe dans la semaine la plus chaude pour le 2éme cas………. Figure [VI.9] : Graphe de la Température interne par rapport à celle externe dans la semaine la plus chaude pour le 3éme cas………. Figure [VI.10] : Graphe de la Température interne par rapport à celle externe dans la semaine la plus froide pour le 1er cas……… Figure [VI.11] : Graphe de la Température interne par rapport à celle externe dans la semaine la plus froide pour le 2ème cas………. Figure [VI.12] : Graphe de la Température interne par rapport à celle externe dans la semaine la plus froide pour le 3ème cas………. Figure [VI.13] : Graphe de la Puissance chauffage/climatisation totale en (W) dans toutes les pièces pendant une semaine pour le 1er cas………... Figure [VI.14] : Graphe de la Puissance chauffage/climatisation totale en (W) dans toutes les pièces pendant une semaine pour le 2èmecas………. Figure [VI.15] : Graphe de la Puissance chauffage/climatisation totale en (W) dans toutes les pièces pendant une semaine pour le 3ème cas……….... Figure [VI.16] : Graphe de l’Apport solaire interne par rapport à celle externe dans la semaine la plus chaude pour le 1er cas……… Figure [VI.17] : Graphe de l’Apport solaire interne par rapport à celle externe dans la semaine la plus chaude pour le 2ème cas………. Figure [VI.18] : Graphe de l’Apport solaire interne par rapport à celle externe dans la semaine la plus chaude pour le 3ème cas……… Figure [VI.19] : Graphe de l’Apport solaire interne par rapport à celle externe dans la semaine la plus froide pour le 1er cas………...………. Figure [VI.20] : Graphe de l’Apport solaire interne par rapport à celle externe dans la semaine la plus froide

57 57 59 60 60 61 62 62 64 64 64 64 64 64 65 65 65 65 65 65 66

(12)

viii Figure [VI.21] : Graphe de l’Apport solaire interne par rapport à celle externe dans la semaine la plus froide pour le 3éme cas………. Figure [VI.22] : Graphe de la zone de Brager de toutes les pièces dans la semaine la plus chaude pour le 1er cas………... Figure [VI.23] : Graphe de la zone de Brager de toutes les pièces dans la semaine la plus chaude pour le 2éme cas………... Figure [VI.24] : Graphe de la zone de Brager de toutes les pièces dans la semaine la plus chaude pour le 3éme cas………... Figure [VI.25] : Graphe de la zone de Brager de toutes les pièces dans la semaine la plus froide pour le 1er cas………...……… Figure [VI.26] : Graphe de la zone de Brager de toutes les pièces dans la semaine la plus froide pour le 2ème cas………... Figure [VI.27] : Graphe de la zone de Brager de toutes les pièces dans la semaine la plus froide pour le 3ème cas………... Figure [VI.28] : Graphe des valeurs des impacts environnementaux du 1 er cas durant son cycle de vie……… Figure [VI.29] : Graphe des valeurs des impacts environnementaux du 2ème cas durant son cycle de vie……. Figure [VI.30] : Graphe des valeurs des impacts environnementaux du 3ème cas durant son cycle de vie……. Figure [VI.31] : Eco profil du 1er cas durant son cycle de vie concernant plusieurs paramètres qui ont un impact direct sur l’environnement………. Figure [V.32] : Eco profil du 2ème cas durant son cycle de vie concernant plusieurs paramètres qui ont un impact direct sur l’environnement………. Figure [VI.33] : Eco profil du 3éme cas durant son cycle de vie concernant plusieurs paramètres qui ont un impact direct sur l’environnement………. Figure [VI.34] : ACV comparative des trois cas (valeur d’impact/occupant/m²)………..

66 66 66 66 67 67 67 73 73 73 73 73 73 74

Liste des tableaux

Tableau [IV.1]: Organisation administrative de la wilaya de Jijel …………...……….………...…….…. Tableau [V.1] : Caractéristiques techniques des trois modèles ……… …..……….……. Tableau [V.2] : Les températures annuelles de la wilaya de Jijel ………... Tableau [VI.1] : Besoins énergétiques annuelles par rapport à la surface de chaque modèle………...……….. Tableau [VI.2] : Besoins et puissances énergétiques annuelles par rapport à la température interne……….… Tableau [VI.3] : Besoins et puissances énergétiques annuelles par rapport à la température interne…………. Tableau [VI.4] : Valeur des impacts calculé par EQUER pour le premier cas par phase de vie ……... Tableau [VI.5] : Valeur des impacts calculé par EQUER pour le deuxième cas par phase de vie... Tableau [VI.6] : Valeur des impacts calculé par EQUER pour le troisième cas par phase de vie.……….……

40 53 54 63 63 68 70 71 71

(13)
(14)

ix

Abréviations

3D 3 Dimensions.

ACV Analyse du Cycle de Vie.

ANDT Agence Nationale de Développement Touristique.

ANIRF Agence Nationale d’Intermédiation et de Régulation Foncière.

BREEAM Building Research Establishment Environmental Assessment Method. B.V Bassin Versant.

CC Chemin Communale.

CNEAP Centre Nationale d’Etude et d’Analyse pour la Population et le Développement CW Chemin Wilaya. CO2 DENV Carbone Dioxyde. Direction De l’Environnement DPAT ESRI

Direction de la Planification et de l'Aménagement du Territoire. Environmental Systems Research Institute.

HQE Haute Qualité Environnementale. OMT

PAW

Organisation Mondiale du Tourisme. Plan d'Aménagement de la Wilaya.

RGPH Recensement Général de la Population et de l'Habitat. RN

RT

Route Nationale.

Réglementation Thermique.

SDAT Schéma Directeur d’Aménagement Touristique. SED

SIG STD

Simulation Energétique Dynamique. Système Informatique Géographique. Simulation Thermique Dynamique.

.

Nomenclature

λ Conductivité thermique w/m °c

R Résistance thermique m²°c/w

(15)

x

T° Température °C

P Puissance W

Unités utilisées par le logiciel PLEIADES

Surface Mètre carré (m²)

Température Degré Celsius (°C) Le besoin totale en énergie Kilo watt heure (KWH)

Puissance Watt (W)

Temps Heure (h)

Epaisseur Centimètre (cm)

Masse surfacique Kilogramme par mètre carré (kg/m²) La conductivité thermique Watt par mètre Celsius (w/mc°) Effet de serre Tonne équivalent CO2 (t CO2 éq.)

Acidification Kilogramme équivalent sulfate (kg SO2 éq.) Demande cumulative

d'énergie

Giga joule (GJ)

Eau utilisée Mètres cubes (m³) Déchets inertes produits Tonne (t)

Epuisement ressources abiotiques

Kilogramme équivalent antimoine (Sb) (kg E-15)

Eutrophisation Kilogramme équivalent phosphate (kg PO4 éq.) Production d'ozone

photochimique

Kilogramme équivalent d'éthylène (kg d'éthylène éq.)

Écotoxicité aquatique Mètre cube (m³) Toxicité humaine Kilogramme (kg)

(16)

INTRODUCTION

GENERALE

(17)

1

1. Préambule

La crise économique de ces dernières décennies, suite à la chute du prix de pétrole, a poussé l’Algérie à donner plus d’importance à la valorisation et la promotion du secteur de tourisme considéré aujourd’hui, comme étant la nouvelle alternative pour l’amélioration du développement économique et l’ouverture du pays sur l’extérieur.

Grace à sa nature diversifiée, le tourisme touche pratiquement tous les domaines de l’activité économique, il exerce une grande influence sur les autres secteurs tels que l’agriculture, la construction, l’artisanat, le commerce et surtout les services de transport. L’Algérie possède un potentiel touristique énorme pouvant donner naissance à une industrie touristique étendue et prospère. Ses potentialités résident dans la beauté et la diversité des paysages dans les sites côtiers, montagneux et sahariens du territoire. Elles résident également dans les sources thermales dont les caractéristiques et les vertus sont multiples. Ces atouts font du pays une destination primordiale de tourisme littoral, de tourisme vert ou encore de tourisme culturel et historique.

En effet, le tourisme algérien se concentre essentiellement dans les zones côtières qui se sont particulièrement construites sur un modèle balnéaire basé sur le climat tempéré, les plages sablonneuses et la beauté du paysage naturel côtier. En revanche, ce modèle de tourisme représente aujourd’hui, une véritable menace sur l’environnement d’une part par l’émission des gaz à effet de serre contribuant au réchauffement climatique et affectant la qualité de l’air et d’autre part par l’implantation des infrastructures touristiques dans les environnements vulnérables provoquant la perte de la biodiversité, la destruction du paysage naturel et l’épuisement des énergies non renouvelables.

Cette situation nécessite aujourd’hui, une intervention approfondie et une planification bien étudiée impliquant la bonne gestion des différentes ressources naturelles disponibles sur les sites touristiques tendant à minimiser les différents impacts négatifs de ce secteur tout en répondant aux exigences de la clientèle.

Il s’agit donc de créer un nouveau modèle de tourisme qui se base sur une planification écologique fondée par l’exploitation rationnelle de la richesse naturelle qui caractérise les zones touristiques et qui s’évertue à la mise en œuvre de la technologie propre, la minimisation de l’impact sur l’environnement, la réduction de la consommation énergétique et l’amélioration de la gestion des bâtiments et de la santé des utilisateurs.

Les massifs montagneux par leurs natures diversifiées, leurs paysages naturels originaux, leurs panoramas et leurs dotations aux nombreuses ressources naturelles peuvent se faire

(18)

2

parfaitement objet de ce nouveau modèle de tourisme écologique afin de promouvoir un tourisme montagnard adéquat à l’environnement naturel.

1. Choix et intérêt du thème

La Wilaya de Jijel est une région à dominance montagneuse, où les montagnes occupent 82% de la superficie totale de la wilaya. Cette chaine montagneuse dispose d’innombrables atouts permettant d’accueillir plusieurs activités touristiques au sein de son territoire. Son arrière-pays aux paysages spectaculaires et sites archéologiques rares permet de développer un tourisme montagnard qui pourrait effectivement satisfaire les besoins recherchés par les visiteurs tout en contribuant à la sauvegarde de son identité, de ses potentialités et surtout de ses richesses environnementales. On a donc opté pour ce thème afin d’essayer d’exploiter rationnellement les richesses naturelles de la région en introduisant une architecture écologique responsable et respectueuse de l’environnement et donnant lieu à une attractivité touristique montagnarde ayant pour but l’ouverture de la société sur l’extérieur et le développement économique local de la région.

2. Problématique

Selon l’organisation nationale du tourisme, le tourisme dans les massifs montagnards est considéré comme la deuxième destination touristique après les zones côtières. Il génère entre 15 à 20 % du tourisme mondial annuel, soit 70 à 90 milliards de dollars par an. Ces zones montagnardes attirent chaque année, de plus en plus de touristes à la recherche de l’aventure et de la découverte. Les montagnes ont toujours été un sujet d’émerveillement et une source d’inspiration pour les hommes. Leurs éloignements et la difficulté de leur accès expliquent en partie notre fascination pour elles.

En effet, les montagnes de la wilaya de Jijel sont caractérisées par leurs paysages naturels originaux. Leurs atouts touristiques remarquables et leurs ressources naturelles peuvent les transformer en une destination touristique internationale. Ces opportunités importantes ont donc un rôle primordial dans l’émergence d’un tourisme montagnard basé sur la valorisation et la promotion des éléments naturels de la montagne tout en préservant l’environnement naturel à travers l’application et le respect des principes de l’architecture écologique.

Néanmoins, ces massifs montagneux sont aujourd’hui, une destination touristique quasiment vierge et marginalisée. Leurs potentialités n’ont malheureusement pas été encore suffisamment utilisées et loin d’être exploitées pour la promotion d’un tourisme montagnard. La fragilité et la sensibilité des espaces de ces régions qui offrent des conditions de vie difficiles aux populations, la faiblesse de réceptivité de la population par rapport au tourisme de montagne, les contraintes topographiques et climatiques qui règnent dans la région et

(19)

3

l’inquiétude d’augmenter les différents risques contribuant à la destruction des différents éléments du milieu naturel empêchent l’investissement touristique qui devrait créer des infrastructures attractives répondant aux exigences de confort de la clientèle. Ces problèmes ont provoqué l’abandon des milieux naturels entrainant à leur tour le frein du développement de ce type de tourisme dans la wilaya de Jijel.

Il est donc temps de promouvoir le tourisme dans ces régions montagneuses tout en appliquant les différentes notions et concepts de l’architecture écologique pour construire des infrastructures touristiques adéquates à l’environnement naturel afin de préserver l’identité des sites touristiques montagneux.

A partir de ce constat sur le tourisme dans les zones montagnardes de Jijel, une question centrale est posée :

 L’application de l’architecture écologique en tant qu’architecture responsable et respectueuse de l’environnement peut-elle être la solution pour surmonter les différents obstacles empêchant le développement touristique montagnard dans la wilaya de Jijel ?

En outre, deux sous-questions complémentaires sont soulevées :

 Comment l’architecture écologique peut-elle servir à satisfaire les besoins recherchés par la clientèle du tourisme montagnard ?

 Quelles sont les potentialités et les ressources naturelles disponibles dans les massifs montagneux de la wilaya de Jijel qui peuvent être utilisées pour la concrétisation de ce type de tourisme ?

3. Hypothèses

Pour trouver des réponses aux questions soulevées dans la problématique, l’hypothèse suivante est procurée :

 La wilaya de Jijel dispose d’un potentiel touristique montagneux énorme qui, associé aux principes de l’architecture écologique, peut être suffisamment exploité pour y rendre une destination attractive capable de promouvoir le tourisme montagnard et répondre aux attentes des clients.

4. Objectifs

Le présent travail a pour objectifs :

Premièrement, le repérage des raisons pour lesquelles la zone montagneuse de la wilaya de Jijel reste encore une zone marginalisée dont le développement touristique est empêché par divers problèmes.

(20)

4

Deuxièmement, distinguer puis exposer les richesses touristiques de la chaine montagneuse de la wilaya de Jijel pour pouvoir les exploiter et les mettre en valeur, et développer par le biais de ces potentialités, la notion de tourisme montagnard qui pourra de ce fait être rentable sur les plans économique et social.

On souhaite à la fin de ce travail pouvoir appliquer l’architecture écologique selon les spécificités de la région pour créer un tourisme montagnard qui prend en considération la création d’une harmonie entre l’artificiel et le naturel représentée par les infrastructures touristiques et l’environnement.

5. Méthodologie d’approche

Afin de parvenir au but souhaité, nous avons adopté la méthode de travail suivante qui va déterminer le sens de développement de notre recherche, nous orienter et nous mener vers notre objectif final.

Approche théorique

D’abord, nous allons entamer cette recherche par des définitions que nous voyons nécessaires pour la compréhension des concepts utilisés, et ce à travers un état de l’art exhaustif qui consiste à la capitalisation des données par une recherche bibliographique et documentaire de diverses sources d’informations sur les notions de l’architecture écologique et du tourisme montagnard. Ces concepts et théories sont assemblés pour développer les linéaments de notre démarche qui vise à promouvoir un tourisme montagnard basé sur l’architecture écologique tout en s’inspirant des caractéristiques naturelles et en respectant l’environnement.

Approche opérationnelle

Cette approche se divise en deux parties :

 L’utilisation du logiciel Arc GIS pour transformer les différentes informations nécessaires concernant la wilaya de Jijel et les présenter comme données géographiques géo-référencées sous forme des cartes géographiques, afin de faciliter l’étude.

 Nous avons par la suite pris un bâtiment touristique type bungalow comme modèle d’étude. Ce bâtiment a été introduit au logiciel PLEIADES 4 pour élaborer le calcul des impacts environnementaux et de la consommation énergétique. La simulation thermique dynamique a été entreprise par le module PLEIADES MODELEUR qui permet de calculer les besoins en chauffage et climatisation. Or, le module PLEIADES ACV a été utilisé pour permettre de quantifier les différents impacts de la construction sur l’environnement. Afin d’obtenir les résultats souhaités, nous avons effectué une

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5

étude comparative entre trois cas ; l’un par les caractéristiques existantes et les deux autres par l’introduction des matériaux écologiques et des scénarios environnementaux.

6. Structure de mémoire

Le présent mémoire se divise en deux parties, chacune englobe trois chapitres, ces deux parties sont précédées par une introduction générale et suivies d’une conclusion générale. Introduction générale : présente le sujet traité et les causes de son choix. Elle englobe également la problématique dans laquelle plusieurs questions relatives au sujet sont soulevées. Ces dernières sont suivies d’une hypothèse à confirmer ou à affirmer et des objectifs à atteindre par le présent travail.

I. Première partie : aborde le cadre théorique de l’étude liée au thème de développement touristique montagnard. Cette partie est subdivisée en trois chapitres. Le premier chapitre aborde les différentes notions et principes de l’architecture écologique. Le deuxième chapitre consiste à présenter les notions et les concepts liés au tourisme de la montagne tout en montrant la situation actuelle de ce dernier en Algérie. Dans le troisième chapitre on va entamer la contribution de l’architecture écologique dans le développement touristique montagnard.

II. Deuxième partie : englobe trois chapitres traitant la présentation du cas d’étude et ses caractéristiques, les logiciels de simulations graphiques Arc GIS et thermiques et environnementales PLEIADES 4 avec ses deux modules PLEIADES MODELEUR ET PLEIADES ACV, en plus des résultats de la recherche et l’ensemble des recommandations tirées.

Conclusion générale : dresse le bilan final, présente les résultats et les recommandations appréhendés à travers les outils de simulation dynamique.

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PARTIE I

CADRE DE

REFERENCE

CONTEXTUELLE

ET

THEMATIQUE

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CHAPITRE I

LA DEMARCHE

ECOLOGIQUE

DANS LA

CONCEPTION

ARCHITECTURALE

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Introduction

Nul ne peut nier que les ressources naturels sont limitées dans notre planète. Mais il est possible de construire et de rénover de façon plus responsable : prendre en compte les enjeux économiques et sociaux, utiliser des matériaux écologiques et renouvelables. Tant que le secteur du bâtiment consomme de nombreuses ressources : sol ; matériauxde construction ; énergie pour les travaux ; l’utilisation et le recyclage des édifices, le souci de l’architecte est de réussir le projet sur le sit. Le projet n’est conçu et ne peut aboutir qu’après une étude approfondie des éléments de l’environnement qui nous permettent d’établir les relations qui peuvent exister entre le projet et le support qui va l’accueillir. Cependant, la recherche de la qualité environnementale et le meilleure cadre de vie est une attitude ancestrale visant à établir un équilibre harmonieux entre l’homme et la nature.

Dans ce chapitre, nous présentons le concept de l’écologie, les diverses idées liées à ce mot et aussi l’architecture écologique et ses différents principes et facettes.

I.1. Ecologie

I.1.1. L’émergence de la notion de l’écologie

Le mouvement écologiste a été initié à la fin des années 1960 par une génération qui rejetait les excès de la société de consommation et prônait la croissance zéro. Dans les années 1970 et 1980, il a évolué vers une stratégie de protection de la nature, de sauvegarde de la qualité de la vie et de lutte contre l’exclusion sociale. Depuis les années 1990, les Verts ont obtenu un pouvoir politique au niveau communal, régional, voire national dans de nombreux pays d’Europe (GAUSSIN-MULLER, 2001).

I.1.2. Définitions

 Selon le dictionnaire de l’environnement et le développement durable : "Science ayant pour objet les relations des êtres vivants (animaux, végétaux, micro-organismes) avec leur environnement, ainsi qu'avec les autres êtres vivants".

 Terme provenant du grec ''Oikos'' qui signifie maison (sciences de l'habitat) et ''Logos'' qui signifie discours. Il s'agit donc de la science des conditions d'existence et des interactions entre les organismes et leur environnement.

 L'écologie a été définie par le biologiste allemand Ernst Haeckel en 1866 comme "la science des relations des organismes avec le monde environnant, c'est-à-dire, dans un sens large, la science des conditions d'existence".

Félix Guattari est un psychanalyste et philosophe français considérait l'écologie comme une méthode pour comprendre la société, transversalement à nos systèmes d'interprétation habituels, afin d'assurer la qualité des relations entre l'homme et son environnement.

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I.1.3. Principes fondamentaux A. La biodiversité et la biosphère

Au sens littéral, la biosphère représente la sphère de la vie, c’est-à-dire le volume dans lequel évoluent les êtres vivants : c’est donc le contenant et la biodiversité qui signifie la diversité du vivant, désigne donc le contenu. La notion de biosphère désigne une des quatre enveloppes externes de la Terre. Elle est constituée par l’ensemble des êtres vivants et évolue de concert avec les trois autres enveloppes à savoir l’hydrosphère (sphère de l’eau), l’atmosphère (sphère de l’aire) et la lithosphère (sphère du sol).La diversité biologique ou biodiversité se décrit dans le temps et dans l’espace. Tous les milieux sont concernés et la biosphère. Depuis le commencement de la vie, la planète Terre n’a cessé de se complexifier, de voir des espèces disparaître et d’autres apparaître ou évoluer, et elle recèle encore sa part de mystère puisque de nombreux êtres vivants restent à découvrir.

B. Les écosystèmes

On parle d'écosystème pour caractériser une interaction durable entre des organismes et un milieu. L'écologie sert à comprendre la nature et à faire en sorte que l'homme puisse vivre en harmonie avec la diversité des espèces animales et végétales.

I.1.4. Buts

L’objectif principal de l'écologie est que chaque être vivant soit en relation continue avec tout ce qui constitue son environnement. Cela nous pousse à préserver notre environnement et à garder l’identité de chaque écosystème. De cette façon, nous allons lutter contre la dégradation de l’environnement et on se bat pour préserver notre propre santé.

I.2. L’architecture écologique

I.2.1. Définitions A. Eco conception

C’est un système de conception et de réalisation ayant pour préoccupation de concevoir une architecture respectueuse de l'environnement et de l'écologie. Il existe de multiples facettes de l'architecture écologique, certaines s'intéressant surtout à la technologie et à la gestion, d'autres privilégient la santé de l'homme, ou encore d'autres, plaçant le respect de la nature au centre de leurs préoccupations (STEELE, 2005).

B. L’architecture écologique

L'architecture écologique est un mode de conception et de réalisation ayant pour préoccupation de concevoir une architecture respectueuse de la personne, de l’environnement et de l'écologie. La qualité de vie des utilisateurs et de toute la population est dépendante de la stratégie d’action à une échelle « micro » en vue d’un bien-être à une échelle « macro ».

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Le site doit être profondément étudié pour nous assurer de l’intégration harmonieuse du bâtiment avec le lieu. Il doit analyser l’orientation solaire, les vents, la végétation, les pentes, l’accès, les vues, et autres particularités pour nous assurer de l’intégration positive entre l’environnement naturel et le bâti.

L’architecture écologique est la prise en compte de différentes énergies et leurs intégrations (solaire, éolienne, géothermique, hydraulique, biomasse) ainsi que la mise en œuvre de matériaux respectueux de l’environnement et de l’occupant, ce qui peut nous permettre de réduire notre demande énergétique et par conséquent nos rejets de gaz à effet de serre.

I.2.2. Principes A. Bio-climatisme

C’est une architecture qui prend en considération les données climatiques dès la phase de la conception pour réaliser une construction écologique.

a. Les principes bioclimatiques

Les principes bioclimatiques ont été redécouverts au moment de la premier crise pétrolière, ils se sont fondés sur le choix judicieux de la forme de bâtiment, de son implantation, de la disposition des espaces et de l’orientation en fonction des particularités du site : climat, vents dominants, qualité du sol, topographie, ensoleillement et vues.

 L’optimisation des apports solaires

La valorisation de l’énergie solaire accroit l’autonomie du bâtiment et réduit la consommation d’énergie à travers la stratégie à chaud et la stratégie à froid.

La stratégie à chaud : pour valoriser le potentiel offert par le soleil en hiver, au printemps et en automne, il est nécessaire de :

 Capter l’énergie solaire qui traverse les vitrages isolants en fonction de l’orientation ; 40 % à 60 % de surface vitrée sur la façade sud, 10 à 15 % sur la façade nord et moins de 20 % sur les façades est et ouest (GUISAN, 2007) .

 Stocker le rayonnement solaire grâce à des matériaux accumulateurs a forte inertie (béton, pierre ou terre).

 Limiter les échanges avec l’extérieur en réduisant la surface de l’enveloppe et en renforçant son isolation thermique et son étanchéité a l’aire.

La stratégie à froid : pour éviter l’inconfort occasionné par les surchauffes en été, il faut :  Maitriser l’ensoleillement direct grâce à des protections solaires constructives (auvent,

pare-soleil, persienne) et à des vitrages avec un facteur solaire suffisant pour limiter les apports énergétiques, ces mesures constructives peuvent être complètes par des stores et une protection végétale.

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 Dissiper la chaleur excédentaire grâces a une ventilation naturelle.

Figure [I.1]: Stratégies bioclimatiques. -A- La stratégie à chaud ;-B- La stratégie à froid.

(Source: www.paperblog.fr)  Les ponts thermiques

Dans un bâtiment, l’isolation de la façade, de la toiture et de la dalle entre le sous-sol et le rez-de-chaussée présente souvent des points faibles ou des discontinuités inhérentes aux procédés de construction ou à un manque de précision dans la mise en œuvre. Les ponts thermiques se situent essentiellement au niveau du socle des bâtiments, des encadrements des bais, des liaisons entre mur et plancher ou mur et toiture, des avant-toits en saillie, des balcons et autre éléments transvasant. Au niveau de la conception, plusieurs mesures limitent les déperditions thermiques :

 Compacité de la zone chauffée.

 Désolidarisation des balcons et cursives par rapport à la structure principale.

 Solutions techniques adaptées au niveau des liaisons entre parois verticales et plancher ou toiture.

 Isolation par l’extérieur dans les constructions massives.  L’étanchéité à l’air

Des infiltrations de l’aire à travers l’enveloppe d’un bâtiment provoquent des courants d’air inconfortable et préjudiciable au rendement énergétique. La continuité de l’étanchéité à l’air doit être soigneusement étudiée dès le stade de la conception, en portant une attention particulière à la liaison entre les éléments, aux encadrements des baies et aux pénétrations.

 La ventilation naturelle

Les systèmes de ventilations peuvent représenter 20 à 60% des dépenses énergétiques (GAUSSIN-MULLER, 2001). Pour assurer naturellement le confort des usagers en été, il est préférable de faire circuler la chaleur des zones exposées au soleil vers les zones non exposées, l’air chaud suit alors un mouvement ascendant qui crée un appel d’air plus frais.

Été Hiver

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 L’éclairage naturel

L’éclairage naturel est un aspect fondamental tant du point de vue de la consommation d’énergie que du confort visuel. Donc il faut adapter une disposition qui permet de simuler les variations de l’angle du soleil suivant les saisons et la position relative de la terre par rapport au soleil afin de créer un ciel artificiel pour obtenir un large éventail de possibilité et une bonne distribution de la lumière (GAUSSIN-MULLER, 2001).

B. Matériaux de construction écologiques

Les matériaux écologiques constituent une alternative aux matériaux traditionnellement utilisés dans l’industrie de la construction. Ces matériaux, beaucoup plus respectueux de l’environnement, permettent d’intégrer le bâtiment dans son environnement et non d’adapter l’environnement au bâtiment. Une importance particulière doit donc être accordée aux matériaux naturels qui utilisent peu d’énergie grise et qui ont éventuellement un impact positif ou, du moins, ne nuisent pas à l’environnement lors de leur production.

Il n’existe pas un matériau écologique parfait mais chacun représente néanmoins, des différences réelles sur les plans de la performance, de la toxicité, de la dualité, du coût, de cycle de vie et de l’énergie grise (la quantité de l’énergie utilisée pour fabriquer, transporter et installer un mâtereau) (VENOLIA et LARNER ,2007).

a. Matériaux écologiques de gros-œuvres  La pierre naturelle

Construire en pierre, s'inscrit complètement dans la démarche de développement durable : la pierre est un matériau par nature écologique ; une part d'énergie minime, en effet, est nécessaire à son extraction et non pas à sa fabrication, car elle est naturelle. Les déchets de carrière sont le plus souvent retraités et utilisés en granulats. Même dans le cas d'une déconstruction, un bâti en pierre pourrait être recyclé totalement.

 La brique en terre cuite

La brique est fabriquée avec des argiles cuites à très haute température et compressées. Deux modèles existent : les briques pleines et creuses. C'est surtout ces dernières qui sont utilisées pour la construction (on utilise plutôt les briques pleines pour les finitions car ellessont plus légères). Les briques en terre cuite sont très résistantes et offrent un bon confort thermique, deux fois supérieur au parpaing. La brique en terre cuite à l'avantage

Figure [I.2] : Pierre naturelle.

(Source: https://encrypted-bn0.gstatic.com)

Figure [I.3] : Briques en terre cuite.

(Source:

http://www.worldofcrowdfunding.com/ bijgebouw)

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d'être un matériau entièrement naturel.  Le béton cellulaire

Le béton cellulaire est associé au verre pour la structure et l’enveloppe extérieure des différents équipements.Également le béton cellulaire a l'avantage d'être isolant contrairement au béton simple. C'est aussi un produit très léger, facile à poser, non polluantet bon isolant thermique.

 L'acier écologique

L'acier possède une image encore peu écologique due à son utilisation pour les gratte-ciels et les constructions de masse. Cependant, c'est un matériau très intéressant et recyclable à l'infini et aussi respectueux de l'environnement.

 Le vitrage écologique

Avec des caractéristiques de performancesupérieure de façon spectaculaire, le vitrage écologique peut jouer un rôle crucial dans la réduction de la consommation d'énergie depuis plus de 40% de cette énergie est perdue par les fenêtres.Avec des fenêtres ayant une faible conductivité thermique (d'environ 1 ou 1,5 W/m2.K), vous pouvez réduire sensiblement votre consommation d'énergie et faire des économies d'énergie en ayant une attitude écologique.

 Le bois

Le bois est le matériau écologique par excellence. Grâce à sa structure cellulaire particulière, il économise l'énergie. Utilisé dans la construction, c'est un bon isolant thermique et les différences de température entre l'air ambiant et les parois sont beaucoup moins ressenties qu'avec un autre matériau.Agréable et naturel, le bois résiste au temps et est très facile d'entretien. C'est également un matériau sain qui minimise les risques d'allergies et de prolifération des acariens.

Figure [I.4] : Blocs de béton cellulaire

(Source: http://www.betonclim.org)

Figure [I.5] : Structure en acier.

(Source: https://bonestructure.ca)

Figure [I.6] : Vitrage écologique.

(Source:

https://www.voseconomiesenergie.fr)

Figure [I.7] : Ossature en bois.

(30)

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 Le parpinge en bois

Le parpaing en bois est un produit très récent, il ressemble aux parpaings en béton dans la manière de s'empiler mais se fixe différemment, grâce à

des vis et des clous. Sa facilité d'utilisation en fait un matériau idéal pour l'autoconstruction. C'est également un matériau très isolant.Il est résistant et résolument écologique, car il est souvent fabriqué à partir de chutes de sciage, de bois d'éclaircie ou de bois tombés lors de tempêtes.

b. Matériaux écologiques pour l’isolation  Le liege

Il est très résistant et son isolation thermique et phonique est très bonne. Le seul point faible de ce matériau est qu'il reste aujourd'hui difficile à trouver, et par conséquent, il est cher. On l'utilise généralement en quantité limité et dans des endroits ou ses qualités sont particulièrement intéressants : il est très léger, résiste très bien à l'humidité, aux insectes, au feu. Il convient parfaitement pour isoler des toitures plates ou en tant qu'isolant phonique.

 La laine de bois

La laine de bois est considérée comme l'un des meilleurs matériaux pour l'isolation. Fabriquée à partir de fibres de vois liées avec de la lignine de bois, la laine de bois possède un très bon coefficient d'isolation thermique en hiver (au même titre que les autres laines isolantes comme la laine de coton ou de chanvre). La différence se joue surtout en été où il se révèle être le meilleur isolant pour préserver de la chaleur.

 La laine de coton

La laine de coton est un isolant qui constitue une très bonne alternative écologique aux laines minérales. Non

toxique, elle minimise les risques d'allergies et possède un haut pouvoir d'isolation phonique et thermique.

 La paille

Bonne résistance au feu en matière de construction car les bottes de paille et panneaux compressés ont une forte densité et sont assez pauvres en oxygène (gaz incontournable pour toutes combustions). Isolation phonique et thermique. Traitée au sel de bore contre les insectes.

Figure [I.8] : Parpaing en bois.

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13

c. Matériaux écologiques pour le revêtement

Faire le choix d'un revêtement écologique, c'est aller plus loin dans la construction écologique et se tourner vers des matières naturelles, confortables et respectueuses de l'environnement. Les revêtements naturels sont généralement aussi résistantsque les revêtements traditionnels et offrent auxbatiments un charme indéniable.

 Le pavage écologique

Les pavés filtrants offrent le style et les caractéristiques d’un pavé traditionnel, combiné à des valeurs écologiques. Les pavés filtrants se différencient des pavés traditionnels uniquement par leur structure légèrement plus poreuse. Cela permet une infiltration directe des eaux de pluieaux travers du pavé, combinant ainsi les avantages d’un solide pouvoir autobloquant et d’une surface carrossable avec des propriétés écologiques.

 Le lambris

Le lambris constitue un revêtement de mur à la fois écologique et très décoratif. Il donne une ambiance chaleureuse à une pièce et on trouve aujourd'hui toutes sortes de couleurs et de bois. Tous les lambris ne se valent pas du point de vue écologique. Les bois les plus écologiques sont le bambou et le châtaigner. On veillera à leur provenance (bois issus de parcs en renouvellement) et à ce qu'ils ne soient pas traités avec des produits chimiques. C. L’énergie renouvelable

Fournies par le soleil, le vent, la chaleur de la terre, les chutes d’eau, les marées ou encore la croissance des végétaux, les énergies renouvelables n’engendrent pas ou peu de déchets ou d’émissions polluantes. Elles participent à la lutte contre l’effet de serre et les rejets de CO2 dans l’atmosphère, facilitent la gestion raisonnée des ressources locales.

a. L’énergie solaire

« Nous ne vivons pas d’autre chose que d’énergie solaire », l'énergie solaire est une source d'énergie qui dépend du soleil. Cette énergie permet de fabriquer de l'électricité à partir de panneaux photovoltaïques ou des centrales solaires thermiques, grâce à la lumière du soleil captée par des panneaux solaires.

Figure [I.9] : Les différents matériaux d’isolation écologiques.

(32)

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 Le solaire photovoltaïque

L’énergie solaire photovoltaïque provient de la conversion de la lumière du soleil en électricité au sein de matériaux semi-conducteurs comme le silicium ou recouverts d’une mince couche métallique. Les performances d’une installation photovoltaïque dépendent de l’orientation des panneaux solaires.

 Le solaire thermique

Elle désigne l'utilisation de l'énergie thermique du rayonnement solaire dans le but d'échauffer un fluide (liquide ou gaz). L'énergie reçue par le fluide peut être ensuite utilisée directement (eau chaude sanitaire, chauffage, etc.) ou indirectement (production de vapeur d'eau pour entraîner des alternateurs et ainsi obtenir de l'énergie électrique, production de froid, etc.).

b. Energie éolienne

Grace aux éoliennes , l’energie cinétique du vent est transformée en énergie mécanique.Celle-ci peut etre utilisée directement pour le pompage de l’eau par exemple ,ou transformée en électricite consommée sur place ou envoyée a un reseau.On admet genralment que l’instalation d’une éolienne nécessite une vitesse de vent minimale 5 m/s (GAUSSIN-MULLER, 2001).

c. Energie géothermique

La géothermie consiste en l’extraction de l’énergie contenue dans le sol afin de l’utiliser pour la climatisation, le chauffage ou pour la transformer en électricité. La mise en place d'un système de pompes à chaleur géothermique représente un investissement important, mais il permet d’être propriétaire d'une source inépuisable d'énergie qui procurera de 60% à 70% de l’énergie de chauffage du bâtiment.

d. Energie de la biomasse

Ce sont tous des matériaux d’origine biologique employés comme combustibles pour la production de chaleur, d’électricité ou de carburants, la biomasse comprend trois familles principales :

Figure [I.10] : L’intégration des

panneaux solaires. (Source: https://www.ooreka.fr)

Figure [I.12] : Principe de la géothermie.

(Source: http://www.mtaterre.fr/actualites.)

Figure [I.11] : L’intégration des éoliennes.

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 Le bois énergie ou biomasse solide

Le bois est une énergie renouvelable. C’est la principale ressource ligneuse, mais il faut également prendre en compte d’autres matières organiques.

 Le biogaz

Ce sont les matières organiques qui libèrent le biogaz lors de leur décomposition selon un processus de fermentation (méthanisation), le biogaz est un gaz combustible. Il sert à la production de chaleur, d’électricité ou de biocarburant.

 Les biocarburants

Les biocarburants, parfois appelés agrocarburants, sont issus de la biomasse. e. Energie hydraulique – hydroélectricité C’est une énergie électrique renouvelable qui est issue de la conversion de l'énergie hydraulique en électricité. L'énergie cinétique du courant d'eau, naturel ou généré par la différence de niveau, est transformée en énergie mécanique par une turbine hydraulique, puis en énergie électrique par une génératrice électrique synchrone.

D. Gestion de l’eau

L’eau est une ressource précieuse et peu abondante sur terre. 99 % de l’eau terrestre sont sous des eaux douce rendue potable provient principalement de nappes souterraines, formées par l’eau de pluie tombée il y a des milliers d’années.

Les eaux usées sont des eaux impropres ou polluées, qui doivent bénéficier d'un assainissement ou d'une dépollution avant de pouvoir être rejetées dans la nature ou d'être consommées par l'homme. Les eaux usées sont réparties en trois catégories:

 Les eaux usées domestiques : ce sont les eaux de la cuisine, de la salle de bain, et des toilettes des particuliers. Elles sont particulièrement porteuses de pollution organique. Elles sont composées de graisses, détergents, solvants, de déchets organiques azotés ou encore de différents germes ;

 Les eaux usées industrielles : elles contiennent également des matières organiques comme les eaux domestiques. Mais elles sont très différentes, car elles peuvent également contenir des produits toxiques, des hydrocarbures, des métaux lourds, des micropolluants, etc ;

Figure [I.13] : Principe de l’Energie

hydraulique – hydroélectricité. (Source: https://www.pinterest.fr.)

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 Les eaux pluviales : elles sont issues du ruissellement de l'eau de pluie, et peuvent provoquer des pollutions importantes des cours d'eau.

La gestion responsable des volumes croissants d’eaux usées est un véritable défi tant sanitaire qu’environnemental pour l’ensemble des acteurs (autorités locales, opérateurs…), dans le monde entier. Des solutions efficaces de traitement existent, qui vont jusqu’à rendre possible la réutilisation des eaux épurées (TIBOUCHE et al., 2017).

E. Gestion des déchets

Une bonne conception écologique aide les occupants à réduire la quantité de déchets générés, elle offre ainsi des solutions telles que des bacs de compostage et le tri selectifdes dechets, afin de réduire la quantité de matière à enfouir. L’architecture ecologique vise également à réduire le gaspillage d’énergie, d’eau et des matériaux utilisés pendant la construction. Cela diminue considérablement la quantité de matériau à envoyer à la décharge pendant la phase de construction et permet d’éviter l’enfouissement systématique des matériaux issus des bâtiments en fin de vie, par le recyclage et la récupération. L'extension de la durée de vie utile d'une structure permet également de réduire les déchets.

Il faut maintenant considérer les déchets comme une ressource à exploiter et non comme des rebuts dont il faut se débarrasser. Les méthodes pour produire de nouvelles ressources à partir de déchets sont diverses et nombreuses : par exemple on peut extraire les matières premières des déchets puis les recycler, ou les brûler pour produire de l'électricité. Ces méthodes sont en plein développement, grâce notamment aux apports des nouvelles technologies.

F. Le cycle de vie de bâtiment

Le cycle de vie d’un bâtiment comprend plusieurs phases qui vont de l’extraction des éléments primaires et la fabrication des composants de construction jusqu'a sa déconstruction sélective en fin de vie et à la mise en état du site.

Pour préserver notre environnement,le secteur du bâtiment doit jouer un rôle primordial, car il est responsable d’une large part des impacts environnementaux. Autrement dit, certaines architectures écologiques incorporent des matériaux recyclés ou de seconde main. La réduction de l'emploi de matériaux nouveaux correspond à une réduction de l'énergie grise (c'est-à-dire l'énergie utilisée pour produire les matériaux). Souvent les architectes écologues essayent de réhabiliter de vieux bâtiments afin qu'ils remplissent les besoins des nouveaux usages, et éviter ainsi de nouvelles constructions pas forcément nécessaires.

I.2.3. Le développement durable à travers l’architecture écologie

La philosophie du développement durable appliquée à l’architecture, s’attache à la conception et à la construction de bâtiments respectueux de l’environnement. L’architecture

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17

écologique s’évertue donc à la mise en œuvre de technologies propres, de la minimisation de l’impact sur l’environnement, de la réduction de la consommation d’énergie, de l’amélioration de la gestion des bâtiments et de la santé des utilisateurs.

Le choix de matériaux naturels, l’intégration dans le terrain et l’environnement, la disposition interne des différentes salles en fonctions des apports naturels, des besoins et de la consommation effective d’énergies, la conception des espaces verts ou la gestion des déchets sont autant d’éléments par lesquels l’architecte, selon le souhait d’un maître d’ouvrage consciencieux de l’environnement, peut rendre un bâtiment écologique et vecteur de santé et de bien-être.

Conclusion

La notion d’écologie en architecture comporte deux dimensions bien distinctes :  l’aspect technique et scientifique dont l’objectif est de réduire la pollution ;

 l’aspect conceptuel,philosophique et esthétique dont le but est de conférer à ses objectifs écologistes une réelle expression artistique.

En effet, comment concevoir un batiment humain respectueux de l’environnement et comment traduire ce message dans une iconographie architecturale nouvelle ? Une architecture nourrie d’une philosophie écologique, vient reconsidérer notre manière de bâtir, de vivre et de penser. Le respect de l'aspect écologique a conduit à inventer un nouveau type de construction qui se base sur des paramètres urbanistiques, architecturaux et d'exploitation (énergies, eaux, etc.). Une chose qui s'est traduit par l'édification de constructions s'intégrant parfaitement dans leurs environnement naturel et urbanistique toute en assurant une économie d'énergie et une émission minimal des déchets.

(36)

CHAPITRE II

LE TOURISME

MONTAGNARD,

CONCEPTS ET

NOTIONS

Figure

Figure  [VI.6] : Affichage de la 3d et du zonage thermique du model d’étude  par MODELEUR
Figure  [VI-18] : Graphe de l’apport solaire interne par rapport à celui  externe dans la semaine la plus chaude pour le 3ème cas
Figure  [VI-19] : Graphe de l’apport solaire interne par rapport à celui  externe dans la semaine la plus froide pour le 1er cas
Figure  [VI.31] : Eco profil du premier cas durant son cycle de vie  concernant plusieurs paramètres ayant un impact direct sur

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