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Lignes directrices pour l'application aux bâtiments existants de la partie 3 du Code national du bâtiment du Canada

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Lignes directrices pour l'application

aux bâtiments existants de la partie

3

du Code national du bâtiment du Canada

Publié par le

Commission canadienne des codes du bâtiment

et de prévention des incendies

Conseil national de recherches Canada

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(3)

Bâtiments existants

Première édition 1993

O

Conseil national de recherches Canada 1993 Ottawa

Droits réservés pour tous pays CNRC no 35952 Imprimé au Canada Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays

(4)

Lignes directrices pour l'application de la partie 3

Table des matières

Préface

...

..

...m...

5

...

...

Introduction

.

.

.

.

...

7 Généralités

...

...mm~m...

7 Hypothèses

...m....

8 Eléments clés

...

...

...

8 Sécurité incendie

...

.

.

.

.

...

10

Protection de la vie humaine

...

10

Protection des biens matériels

...

11

Avantages des réseaux d'extincteurs automatiques à eau

...

11

...

Exigences de salubrité

...

12

Objectifs de performance

...

13

Evaluation d'un bâtiement

...

...

existant

..

...

13

Bâtiments visés par la partie 3

...

13

Classification des bâtiments

...

13

...

Calcul de l'aire de bâtiment 14 Murs coupe-feu

...

..

...

14

...

Calcul de la hauteur de bâtiment 14 Usages principaux m~=m.mmm~.mm.m..mmmmmm=mmmmm~m..m 15 Combinaisons d'usages principaux

...

.

15

...

Séparation des usages principaux 15 Combinaisons interdites d'usages

...

principaux

.

.

...

.m m... 15

Mezzanines

...

...

.

15

Incidence sur le calcul de la

...

hauteur de bâtiment 15

...

....

Aires communicantes

...

16

...

Séparations coupe-feu

.

..

..

16

Continuité des séparations

...

...

coupe-feu

...

...

16

Degré de résistance au feu des séparations coupe-feu

...

..

... ...

1 7 Dispositifs d'obturation des ouvertures dans les séparations coupe-feu

...

.mm.....m. .........

.

17 Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays

(5)

~â timentbexis tants

7

Types de construction

...m...

18 Exigences particulières pour les

...

...

Généralités 18 bâtiments de grande hauteur 29

Construction combustible

...

1 8

Construction en gros bois Éclairage et alimentation électrique de

d'oeuvre mllmmlm~lmll~mmlmmlmml m m a m m m l ~ m l ~ l 18 Secours I ~ I I ~ ~ ~ ~ ~ I ~ ~30 I ~ ~ I I ~ ~ ~ ~ ~ I ~ ~ I I ~ I ~ I ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ I ~ I ~

...

Construction incombustible 19 particulieres pour les aires de .

Revêtements intérieurs de finition mmllmm.~ 19 plancher m m m m ~ ~ m m m m m ~ m m m m m ~ m m m m m m m m m ~ m m m ~ m m m m m ~ m m m m m m m m m m 30

...

Bâtiments autres que les Généralités 30

...

bâtiments de grande hauteur

...

19 ~tablissements de réunion 31

Bâtiments de grande hauteur

...

...

19 Etablissements de soins ou de

détention

...m...m

32

Séparation spatiale

...

20 Habitations

...m..

32

Généralités

...m...

20 Établissements industriels

...

32

Distance limitative applicable à la façade de rayonnement

...

..

...

...

Baies non protégées dans une

façade de rayonnement

....

...

....

Incidence des compartiments

résistants au feu sur l'aire de la façade de rayonnement

...

...

...

Réseaux avertisseurs d'incendie

...

21

...

Accès du service d'incendie 22 Moyens d'évacuation

...m....

22

Accès à I'issue dans une aire de

...

plancher 22

Capacité de l'accès a l'issue

...

...

23

Largeur requise de I'accès à

l'issue

...

23

...

Protection de l'accès à l'issue 23

Distance de parcours jusqu'à

l'issue

...

23

...

Portes dans l'accès à l'issue 24

Issues

...

24

...

Capacité de l'issue 24

...

Largeur de l'issue 25

Hauteur libre de l'issue

...

..

25

Protection de l'issue

...mm

25 Issues intérieures ~ ~ ~ ~ ~ m ~ ~ ~ ~ ~ m25 m ~ ~ m ~ ~ ~ m ~ m ~ r n m ~ ~ r n ~ ~ ~ ~ Installations techniques .mm...m..mm...mmmmrnm Locaux techniques .m....mm..m...m..mmmmmmmmmmmmm

...

Vides techniques

...

Vides techniques verticaux

Vides techniques horizontaux

...

Ascenseurs ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ m ~ ~ ~ ~ m ~ m ~ . m ~ m ~ ~ ~ ~ r n r n m ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ m m m m ~ ~ Exigences de salubrité mm.m...m..m....mmmmmmmm 36

Hauteur et surface des pièces

...

36

...

Fenêtres 36

...

Ventilation 36 Isolement acoustique

...

37

....

...mm

Equipement sanitaire

..

37

Réseaux de distribution de gaz

...

médicaux 38

...

...

Conception sans obstacle

..

...

38

...

Généralités 38

Entrées

...

39

...

Rénovat ions partielles 39

Parcours sans obstacle

...

....

39

...

Ascenseurs 39 Salles de toilette ~ m ~ m m m m m m m m m m m m m ~ m m ~ m m m m ~ ~ m m m m ~ m ~ 39

...

Douches 40

...

Appareils d'aide à l'audition

....

40

...

...

Comptoirs à téléphones

.. ...

40

...

Fontaines 40

Issues extérieures

...

26

Distance de parcours et distance Tableaux des éléments à prendre en entre issues

...

26 considération au cours de l'examen d'un

...

Sianalisation des issues

.

27 bâtiment existant

...m...

41 Escaliers d'issue

...

27

...

Mains courantes 28 Garde-corps

...m...

28 Escaliers de secours ~ ~ ~ 29 ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ m ~ m ~ m ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ ~ Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays

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Lignes directrices pour l'application

de la partie 3

Préface

Le Code national du bâtiment du Canada (CNB), publié pour la première fois en 1941, renferme les exigences modèles visant à assurer une sécurité minimale pour les personnes dans un bâtiment. Bien qu'il vise surtout les projets de construction, le Code s'applique aussi aux bâtiments existants qui font l'objet d'un changement d'usage ou de travaux d e reconstruction ou de réhabilitation.

La Commission canadienne des codes d u bâtiment et de prévention des incendies (CCCBPI) considère qu'il vaut mieux ne pas publier deux codes, un premier pour les bâtiments neufs et un deuxième pour les bâtiments existants, par crainte de justifier un écart considérable des seuils de sécurité entre bâtiments neufs et bâtiments existants. Pour répondre aux questions concernant l'application d u Code aux bâtiments existants, la CCCBPI a décidé de publier des lignes directrices précisant l'esprit des exigences d u CNB et la façon de les appliquer aux bâtiments existants.

Les lignes directrices ne précisent pas les situations dans lesquelles on les appliquera. La CCCBPI considère qu'il s'agit là d'une fonction administrative et réserve à l'autorité compétente le soin de

déterminer les situations appropriées d'utilisation des lignes directrices.

L'autorité compétente pourrait appliquer les lignes directrices notamment dans les situations suivantes :

changement d'usage qui entraîne une augmentation d u nombre de personnes ;

changement d'usage qui entraîne une augmentation de la charge combustible ;

reconstruction d'un bâtiment endommagé par le feu, par des causes naturelles ou autres ; rénovation et restauration d'un bâtiment ayant

une valeur historique ;

mise en conformité d'un bâtiment pour supprimer un élément de danger.

En principe, lorsque le bâtiment ne subit que des modifications mineures, les lignes directrices ne s'appliquent pas. L'application de toutes les lignes directrices, dans le cas de changements majeurs, constitue une situation exceptionnelle. En pareil cas, il vaut peut-être mieux observer intégralement les exigences de l'édition en vigueur du CNB.

L'autorité compétente doit déterminer le degré des changements permis avant d'imposer l'adoption de mesures particulières visant à satisfaire aux objectifs de performance des exigences spécifiques du Code en vigueur. L'application judicieuse des lignes directrices permettra aussi bien au concepteur qu'à l'autorité compétente d'évaluer les éléments de non-conformité d'un bâtiment existant et déterminer les mesures correctives permettant d'assurer une sécurité minimale.

Les lignes directrices énoncées s'appliquent aux bâtiments visés par la partie 3 du CNB. La CCCBPI prévoit publier des lignes directrices pour

l'application des autres parties d u Code. Nous vous invitons à présenter vos suggestions d'amélioration et vos commentaires sur l'utilisation de la première édition des lignes directrices pour l'application de la partie 3 d u Code national d u bâtiment. Veuillez faire parvenir vos suggestions et commentaires au secrétaire, Commission

canadienne des codes d u bâtiment et de prévention des incendies, Conseil national de recherches Canada, Ottawa (Ontario), K1A OR6.

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Bâtiments existants

-

7

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Lignes directrices pour 19application

de la partie 3

Introduction

Généralités

Dans l'optique des présentes lignes directrices, l'application satisfaisante de la partie 3 d u CNB à un bâtiment existant se définit par la réalisation ou le maintien d'un niveau approprié d e performance, conformément à l'esprit de la plus récente édition d u CNB. On considère qu'un bâtiment satisfait à une exigence d u Code, d'une manière équivalente, lorsque le seuil de sécurité correspond à celui qui serait obtenu par l'application littérale de l'exigence. On considère aussi que le niveau de performance est approprié lorsque le seuil de sécurité dans un bâtiment existant assure la sécurité des occupants en situation de danger. Dans de telles circonstances, certaines mesures relatives à la protection des biens et celles qui ne touchent pas directement la sécurité des personnes peuvent ne pas satisfaire au CNB. On considère que les exigences de la partie 3 seront interprétées et appliquées par des personnes raisonnables, faisant preuve d'un bon jugement. Cette qualité est particulièrement importante dans le cas d'un bâtiment existant, lorsque les propriétaires et les locataires font face à des situations qui ne sont pas visées expressément par le CNB ou lorsque les mesures équivalentes proposées n'auraient pu être envisagées par les comités du CNB chargés d'établir les exigences originales.

Les décisions sont souvent difficiles à prendre, parce que, à cause d'un manque de connaissances

concrètes, on ne peut pas toujours faire une comparaison des seuils de sécurité de deux

ensembles ayant des caractéristiques distinctes. En tout état d e cause, certains cas d'évaluation d'un projet important ou d'un bâtiment inhabituel obligeront l'autorité compétente à prendre des décisions, parce que le CNB ne peut prévoir toutes les situations possibles. Le Code fait l'objet d'une

Ainsi, un bâtiment construit conformément aux exigences d'une édition antérieure d u CNB peut ne pas être conforme en tout point à la plus récente édition d u Code.

Si le bâtiment existant satisfaisait entièrement aux exigences d u Code en vigueur au moment de sa construction et ne présente aucun problème évident ni risque majeur pour la vie humaine, on peut difficilement, dans la plupart des cas, exiger l'exécution de travaux considérables sous prétexte d u respect de toutes les exigences du Code actuel. Les tableaux des pages 42 à 54 donnent un aperqu des exigences de la plus récente édition du CNB et indiquent les exigences qui contribuent peu à la performance globale d'un bâtiment existant en matière de protection de la vi.e humaine. On ne devrait pas exiger de changements pour satisfaire à ces exigences, à moins qu'un élément visé par celles-ci ne fasse l'objet de travaux de rénovation ou de modification et qu'il ne soit raisonnable, dans les circonstances, d'exiger le respect du Code pour cet élément.

Aux fins de la conception et de la construction d'un bâtiment neuf, on s'attend à ce que toutes les exigences d u CNB soient observées, directement ou par la réalisation de mesures qui assurent un niveau de performance équivalent. Dans le cas d'un bâtiment existant, le degré de conformité à l'édition actuelle d u CNB variera considérablement, selon l'âge d u bâtiment et selon l'édition du Code ou de tout autre règlement appliqué au moment de la construction ou des travaux ultérieurs de réfection. Lorsque les codes ont fait l'objet de modifications considérables depuis le moment de la construction d u bâtiment, il sera très difficile, sinon impossible, de satisfaire aux exigences d u Code actuel. En pareils cas, on devrait imposer des mesures compensatoires, s'il

y

a lieu, pour assurer une sécurité minimale.

révision constante, en fonction de l'expérience Dans le cas de la protection de la vie humaine, il faut découlant de son utilisation et des connaissances atteindre, le mieux possible, le niveau de

acquises par la recherche. performance prévu dans le Code actuel. Quant à la protection des biens matériels, les décisions doivent

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Bâtiments exisfanfs

être fondées sur des études économiques permettant de déterminer la rentabilité des changements

apportés au bâtiment. Lorsque l'amélioration de la largeur des moyens d'évacuation requiert qu'on remplace l'ossature portante d u bâtiment ou qu'on déplace les murs porteurs et les gaines, il serait normalement non rentable d'effectuer ces changements. Comme solution de rechange, on devra peut-être envisager de diminuer le nombre de personnes présentes dans le bâtiment ou d'utiliser d'autres mesures compensatoires de sécurité.

Hypothèses

Aux fins de l'examen d'un bâtiment existant et de l'évaluation des changements requis, on devrait tenir compte d'un certain nombre d'hypothèses retenues lors de l'élaboration des présentes lignes directrices.

Il ne faut pas présumer que les personnes

Dans un bâtiment d'au plus deux étages, dont les occupants sont éveillés et capables de se déplacer sans aide, l'incidence de la protection structurale contre l'incendie sur la protection de la vie humaine n'est pas significative, dans la mesure où le bâtiment satisfait aux autres exigences du Code, telles que le nombre d'issues, la distance de parcours jusqu'aux issues et les moyens

d'évacuation comparables.

Dans un bâtiment de trois à six étages et dans les habitations et les établissements de soins ou de détention moins élevés, un niveau minimal de protection structurale contre l'incendie est requis pour assurer la protection de la vie humaine.

Dans un bâtiment de plus de six étages, un seuil supérieur de protection structurale contre l'incendie est requis pour assurer l'efficacité des zones de refuge et des moyens d'évacuation. présentes dans le bâtiment seront capables de

lutter contre un incendie au moyen des La performance d'un système d'extinction extincteurs portatifs et des réseaux de automatique, bien entretenu et entièrement canalisations et de robinets armés d'incendie. Les fonctionnel, dans un bâtiment existant, sera personnes dans le bâtiment comptent sur comparable à la performance d'un système l'intervention des pompiers. d'extinction automatique dans un bâtiment neuf.

Par conséquent, les avantages qui découlent de On satisfait à l'esprit d u CNB concernant la

protection de la vie humaine, en assurant la sécurité de tous les occupants d u bâtiment.

" I

l'installation d'un système d'extinction

automatique dans un bâtiment neuf devraient s'appliquer également à un bâtiment existant. Les réseaux détecteurs et avertisseurs d'incendie

Éléments =lés

informent les Dersonnes 1 d rés entes 1 dans le

bâtiment de l'existence possible d'une situation Il faut tenir compte de certains éléments clés aux fins d'urgence et qu'elles doivent agir en de l'application de la partie 3 d u CNB.

conséquence. La sécurité des occupants du bâtiment. On satisfait à l'esprit d u CNB concernant la

sécurité des occupants, lorsque le bâtiment comprend des moyens d'évacuation qui permettent à toutes les personnes d'évacuer le bâtiment dans un délai raisonnable.

Un incendie peut se déclarer n'importe où dans un bâtiment.

Un incendie peut se déclarer à proximité d'un local occupé.

Il faut insister sur la sécurité immédiate des occupants habituels d u bâtiment.

Les exigences générales visent à prévenir les accidents et les blessures, en accordant un intérêt particulier à la conception des rampes, des escaliers, des mains courantes, des garde-corps, de la ventilation dans les garages et des réseaux de distribution de gaz médicaux. Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays

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Lignes directrices pour l'application de

la

partie3

On devrait examiner toutes les

caractéristiques d'un bâtiment existant et vérifier s'il y a eu des problèmes dans le passé. En général, ces problèmes devraient avoir fait l'objet de mesures correctives dans le cadre des activités courantes d'entretien ou à la suite d'incidents. Si les travaux d'entretien et les mesures correctives sont insuffisants, il se peut que des travaux considérables s'imposent pour atteindre le seuil minimal recherché de sécurité des personnes.

Habituellement, on n'a pas à modifier les éléments de sécurité existant depuis un certain nombre d'années et qui n'ont jamais causé de problème.

La connaissance de l'existence d'un incendie par les occupants.

Sauf pour un bâtiment exempt de cloisons, dans lequel les occupants peuvent constater l'existence d'incendie par la présence de flammes ou de fumée ou par l'odeur des produits de combustion, le réseau détecteur et avertisseur d'incendie est le seul moyen sûr d'alerte. Les bâtiments de grande hauteur doivent aussi comprendre un réseau d e communication phonique. Bien aue la classification d'un bâtiment et le I

nombre de personnes soient les facteurs employés dans le CNB pour déterminer le besoin d'un réseau détecteur et avertisseur d'incendie, ces facteurs ne reflètent pas toujours le risque réel dans un bâtiment. En règle générale, une inspection réalisée en cours d'usage du bâtiment donne lieu à une évaluation à la hausse des risques, d u fait d e la modification de la charge combustible ou de la modification du nombre de personnes. Afin d'assurer l'évacuation sûre d u

bâtiment, il faut que les occupants soient informés d u danger d'incendie. Par conséquent, tout bâtiment visé par une exigence pertinente d u Code actuel doit

obligatoirement être équipé d'un réseau avertisseur d'incendie. Si un réseau

avertisseur existant ne satisfait pas à tous les aspects des codes et des normes, il faut en mesurer l'efficacité. Le réseau satisfait à l'esprit d u CNB, s'il est capable de détecter l'incendie et de produire un signal sonore pendant un temps suffisant pour alerter tous les occupants de la nécessité d'évacuer. La capacité des personnes dans le bâtiment d e se déplacer d'une manière sûre et ordonnée jusqu'à un endroit suffisamment éloigné d u lieu

d'incendie.

On considère que la capacité d'évacuation d'un bâtiment en situation d'urgence est l'élément primordial de la protection de la vie humaine. La distance de parcours, la configuration des corridors, des voies de passage, des escaliers, des rampes et des baies de portes, l'emplacement des issues, la protection des moyens d'évacuation contre l'incendie et par des produits d e

combustion, les revêtements de finition des murs et plafonds, la signalisation des issues, l'éclairage de sécurité et les systèmes

d'extinction automatique sont autant

d'éléments qui influent sur les déplacements des occupants.

Dans un bâtiment existant, il faut protéger les moyens d'évacuation pendant un délai suffisant pour assurer l'évacuation sûre des personnes sur les lieux. En règle générale, le temps est le facteur déterminant. Pour assurer une évacuation efficace, le bâtiment doit offrir à tout occupant un parcours accessible et praticable malgré un incendie. Le confinement de l'incendie par des éléments de construction.

Les exigences principales visant à limiter la propagation d'un incendie concernent les séparations coupe-feu, les dispositifs d'obturation, y compris les dispositifs d e

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fermeture automatique et d'enclenchement, les limites d'augmentation de la température sur les dispositifs d'obturation, les

coupe-feu, les systèmes d'extinction, le genre d'ossature du bâtiment, les aires communicantes, la ventilation des locaux présentant des dangers d'incendie ou d'explosion et les installations techniques dans ou sous les issues.

Il importe de limiter la propagation d'un incendie le plus vite possible, pour

l'empêcher de nuire à la sortie des occupants et pour limiter l'étendue des dommages. Les méthodes utilisées comprennent la compartimentation, l'installation de systèmes d'extinction et la restriction d e la charge combustible.

Le confinement d'un incendie et de ses produits dans un compartiment est

important pour que les conditions dans les autres parties du bâtiment ne deviennent pas intolérables pendant le délai requis pour l'évacuation sûre du bâtiment. Dans le cas d'un bâtiment existant, dont les éléments de construction délimitant un compartiment ne sont pas faciles a modifier, l'amélioration d e la c~m~artimentation peut être irréalisable. Les solutions de rechange sont l'installation d e systèmes d'extinction ou la restriction de la charge combustible.

La protection des biens matériels contre les effets de l'incendie.

Les exigences se rapportant à la protection des biens matériels concernent le genre de construction, les coupe-feu, les murs coupe-feu, la subdivision des vides de construction, les extincteurs automatiques, la séparation spatiale des bâtiments, l'accès des pompiers, les réseaux de canalisations et d e robinets armés d'incendie, la protection du câblage de l'équipement de sécurité et des réseaux avertisseurs d'incendie, les aires communicantes et la compartimentation de

l'incendie. Au début d'un incendie, certaines de ces exigences influeront aussi sur la protection de la vie humaine. L'efficacité d e ces éléments doit être maintenue tant que se trouvent des personnes dans le bâtiment.

On considère que la protection des biens matériels relève principalement du propriétaire d u bâtiment. Cependant, beaucoup de bâtiments appartiennent à des collectivités et sont utilisés par des

organismes. C'est le cas des bâtiments municipaux et des écoles. Le propriétaire, collectif ou autre, peut réaliser une analyse des risques portant sur les biens, dont les résultats feront l'objet d'une étude avec l'assureur. Le propriétaire prend les décisions qu'il juge appropriées concernant la protection et la conservation des biens matériels et, en conséquence, la diminution des risques pour le bâtiment et pour son utilisation ultérieure. Tout bâtiment doit pouvoir être évacué de facon sûre et ne doit pas présenter de danger pour les bâtiments voisins. Toute mesure supplémentaire est à la discrétion d u propriétaire.

Sécurité incendie

Protection de la vie humaine

Dans un bâtiment existant, il ne faut absolument pas négliger les exigences se rapportant directement à la protection de la vie humaine. En cas d'incendie, ces exigences comprennent les moyens efficaces d'alerter les personnes par le biais d'avertisseurs de fumée et de réseaux détecteurs et avertisseurs d'incendie, la conception des moyens d'évacuation et la protection des dits moyens contre l'incendie et la contamination par la fumée. La compartimentation d'un bâtiment contribue à empêcher la propagation d'un incendie à d'autres parties d u bâtiment, augmentant ainsi le temps disponible pour l'évacuation. Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays

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Lignes directrices pour 19application d e la partie 3

La protection de la vie humaine ne signifie pas que vigueur pour les bâtiments neufs présentant les les effets d'un incendie sont les seules sources de mêmes caractéristiques. Les lignes directrices préoccupation au moment de concevoir un suivantes aideront toute personne désireuse bâtiment, étant donné qu'il faut assurer la sécurité d'installer un réseau d'extincteurs automatiques des personnes en tout temps. Les autres aspects de comme moyen d'améliorer la sécurité dans un la protection de la vie humaine comprennent bâtiment existant.

l'aménagement géométrique des escaliers, les mains

Il importe de limiter la propagation d'un incendie le courantes et garde-corps dans les escaliers, les

plus tôt possible, pour l'empêcher de nuire à rampes, les paliers et les balcons ainsi que la

l'évacuation des personnes vers des lieux sûrs et en restriction d u nombre de personnes dans les lieux de

plus limiter l'étendue des dommages matériels. Les réunion.

trois principaux moyens de confiner un incendie

La propagation des maladies causée par des sont îa ~ o ~ ~ a r t i m e ~ t a t i o n , l'extinction et la installations sanitaires inadéquates est une autre réduction de la charge combustible. On considère source de préoccupation, au même titre que les que les séparations coupe-feu, construites

obstacles qui pourraient entraîner des chutes. conformément au CNB et délimitant un D'autres aspects de la protection de la vie humaines

sont tout aussi importants, mais ne sont pas visés par la partie 3 d u CNB. Ce sont la protection contre les chocs électriques, la ventilation adéquate, la résistance structurale, ainsi que d'autres

préoccupations comparables. D'autres parties d u Code ou des normes citées traitent de ces aspects de la protection de la vie humaine.

Protection des biens matériels

Bien que la protection des biens matériels soit un des facteurs d'évaluation des exigences d u CNB, son importance, dans un bâtiment existant, doit être évaluée en fonction de la valeur de celui-ci et de l'incidence de son éventuel effondrement sur un bâtiment voisin. Si la protection des biens matériels est directement associée à la protection de la vie humaine, il devrait avoir ni écart ni diminution de la protection des biens matériels, susceptible de diminuer la protection de la vie humaine.

Avantages des réseaux

d'extincteurs automatiques

à

eau

On choisit souvent les réseaux d'extincteurs automatiques à eau comme moyen d'améliorer la sécurité dans les bâtiments existants dont le niveau d e sécurité n'est pas conforme aux exigences en

compartiment résistant au feu, sans vides ni ouvertures non protégées, constituent le moyen le plus fiable de limiter la propagation d'un incendie. La restriction de la charge combustible est le moyen le moins fiable. Les réseaux d'extincteurs

automatiques, adéquatement entretenus et calculés en fonction de la charge combustible réelle, ont fait leurs preuves, même s'ils restent vulnérables à une interférence ou à une coupure de 1

l'approvisionnement en eau résultant de circonstances extérieures.

1'1 faut souligner que dans la plupart des cas de lutte efficace contre l'incendie, le bâtiment était

entièrement protégé par un réseau d'extincteurs automatiques à eau. Dans plusieurs cas où le réseau n'était que partiel pour protéger un risque localisé, l'incendie s'est propagé à partir des espaces non protégés rendant inefficace le réseau d'extincteurs automatiques et entraînant des pertes de vies humaines et des dommages matériels. Pour tout projet d'installation d'un réseau d'extincteurs automatiques en vue de régler un problème existant, le concepteur et l'autorité compétente devraient réaliser une évaluation minutieuse des avantages d'un tel réseau.

Notamment, l'utilisation d'un réseau d'extincteur partiel nécessite une attention particulière. Lorsque le réseau vise à réduire un danger circonscrit, il

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devrait déborder suffisamment l'espace défini, de manière à réduire aussi le risque de propagation depuis l'espace non-protégé. Si on est aussi intéressé à protéger les biens matériels il faut envisager d'installer un réseau d'extincteurs automatiques complet.

L'installation d'un réseau d'extincteurs permet de réduire le degré requis d e résistance au feu des séparations coupe-feu. Dans certains cas, le réseau d'extincteurs permet de construire un bâtiment plus grand que ne le permet le type de construction. Dans d'autres cas, le réseau d'extincteurs permet de réduire le degré de résistance au feu d'une

séparation coupe-feu entre deux parties d'un même bâtiment. On considère que l'installation d'un réseau d'extincteurs automatiques complet compense la perte d'une heure, au plus, de

résistance au feu des éléments de l'ossature portante et permet de déroger aux exigences relatives au degré de résistance au feu des cloisons non porteuses dans une aire d e plancher.

Dans uri bâtiment équipé d'un réseau d'extincteurs automatiques complet, on pourrait accepter les indices existants d e propagation de la flamme des revêtements intérieurs de finition. De plus, la distance de parcours jusqu'à une issue pourrait être deux fois plus grande que celle qui est permise pour des bâtiments non protégés.

Les avantages provenant d e l'installation d'un réseau d'extincteurs automatiques, pour compenser les non-conformités d'un bâtiment existant, reposent sur la surveillance continue d u réseau d'extincteurs et sur le raccordement d u réseau avertisseur au service local d'incendie, sinon à un poste central indépendant, pour assurer l'alerte la plus rapide possible et la réduction d u délai d'intervention. Les autres avantages de l'installation d'un réseau d'extincteurs automatiques dans un bâtiment existant sont mentionnés ailleurs dans les lignes directrices.

Exigences de salubrité

Les exigences de salubrité énoncées dans la partie 3 d u CNB concernent les dimensions des espaces, la ventilation, l'éclairage, l'isolement acoustique et les réseaux d e distribution de gaz médicaux. Les normes qui s'appliquent aux dimensions des espaces, à la ventilation, à l'éclairage et à l'isolement acoustique varient selon les différentes éditions d u

CNB et peuvent varier considérablement selon les règlements en vigueur au moment de la construction d u bâtiment. À moins que l'élément à l'étude soit nettement inadéquat ou qu'il risque d'entraîner des situations dangereuses, il n'y a pas lieu,

habituellement, d'appliquer rigoureusement les dispositions d e l'édition actuelle d u CNB. En ce qui concerne les réseaux de distribution d e gaz

médicaux, habituellement installés dans les

établissements de soins, la qualité de l'installation ne doit faire aucun doute pour assurer la sécurité de la personne qui reçoit le gaz pendant une intervention médicale. Par conséquent, les réseaux de

distribution de gaz médicaux doivent être rigoureusement conformes aux normes les plus récentes.

Les exigences de salubrité visent aussi les

installations sanitaires. Bien que le CNB prescrive un nombre donné de lavabos, d'urinoirs et de toilettes pour chaque usage, en fonction d u nombre de personnes, le concepteur d'un bâtiment neuf s'appuie surtout sur des hypothèses quant au nombre réel d e personnes et quant à la répartition de ces personnes dans les deux sexes. Pour un bâtiment existant, on dispose habituellement d'une information plus complète et l'expérience devrait influer sur la décision d'ajouter des installations sanitaires. Dans bien des cas, il est très difficile d'ajouter des installations sanitaires dans les salles de toilettes existantes. L'cijout est encore plus difficile lorsqu'il faut combiner deux cabines de toilettes pour satisfaire aux exigences relatives aux personnes handicapées. Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays

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Lignes directrices pour l'application de la partie 3

Objectifs de

performance

La partie 3 d u CNB comprend des exigences d e performance aussi bien que des exigences descriptives. Cependant, pour ces dernières, la partie 2 du Code prévoit des dispositions

d'équivalence pour les matériaux, les ensembles d e construction ou les calculs, lorsque l'autorité

compétente considère qu'il n'y a pas diminution d e la performance globale d u bâtiment.

Évaluation d'un bâtiment

existant

L'exemple suivant décrit une méthode d'analyse, en six étapes, d'un élément de bâtiment existant. On peut élaborer une méthode comparable pour d'autres exigences.

Objectif - Évaluer l'incidence d u degré de résistance au feu sur la sécurité des occupants.

Examen d u degré de résistance au feu, en fonction de la protection de la vie humaine.

1. Compter le nombre de personnes dans tout le bâtiment et à chaque étage.

2. Vérifier si le bâtiment comprend un dispositif d'alerte des occupants en cas d'incendie et, dans l'affirmative, préciser les caractéristiques d u réseau avertisseur.

3. Vérifier la qualité des moyens d'évacuation. 4. Mesurez le temps d'évacuation d u bâtiment et

de chaque étage, au moyen d'exercices réels et d'une analyse des résultats.

5.

Établir les valeurs minimales d u degré de résistance au feu des ensembles d e construction qui protègent les moyens d'évacuation, en applicant un facteur de sécurité approprié au temps d'évacuation (par exemple, la

multiplication du facteur de sécurité et d u temps d'évacuation maximal devrait correspondre au degré minimal de résistance au feu).

6. Évaluer la sécurité incendie requise pour chaque étage, en tenant compte des dangers particuliers que pourraient présenter chaque pièce et chaque espace.

Bâtiments visés par la

partie

3

On peut, sans trop de difficultés, préciser l'usage de chaque partie d'un bâtiment existant et, par

conséquent, l'inscrire dans l'une ou l'autre des catégories d'usage mentioni-iées dans le CNB. Par ailleurs, on peut facilement examiner les nouveaux usages proposés pour le bâtiment, étant donné que ces usages sont bien définis au moment de prendre les décisions concernant la modification d u

bâtiment.

La classification des bâtiments influe sur bon nombre des décisions à prendre au regard des exigences d u CNB. Lorsque la classification a changé entre le moment de la construction et le moment présent, il faudra décider d e l'applicabilité d u Code actuel. À titre d'exemple, un bâtiment existant est construit avec des matériaux

combustibles, conformément aux règlements de l'époque ; aujourd'hui il devrait être construit avec des matériaux incombustibles compte tenu de l'usage existant ou de celui proposé. La décision d'accepter la construction combustible existante reposera sur le degré de non-conformité aux règlements actuels et sur la disponibilité des mesures additionnelles permettant d e corriger la non-conformité d u bâtiment concernant la protection de la vie humaine.

De nombreux usages ne correspondent pas précisément aux catégories mentionnées dans le

CNB. En pareils cas, le concepteur et l'agent du bâtiment devront s'entendre sur la correspondance la plus appropriée. Copyright © NRC 1941 - 2019 World Rights Reserved © CNRC 1941-2019 Droits réservés pour tous pays

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Bâtiments existants

Calcul de l'aire de bâtiment

L'aire de bâtiment est bien défini dans le CNB. L'édition actuelle utilise le système métrique,

contrairement aux éditions antérieures. Les mesures métriques ne sont pas le résultat d'une conversion directe des mesures impériales. Dans la plupart des cas, l'arrondissement des mesures entraîne une augmentation des aires admissibles au regard des exigences énoncées. En règle générale, on ne devrait pas imposer de sanctions fondées sur les

changements apportés aux exigences relatives à l'aire de bâtiment. Quant à la conversion métrique des autres mesures impériales, on s'est efforcé d e ne pas mettre les bâtiments plus vieux dans une situation de non-conformité à l'édition d u CNB en vigueur au moment de la conversion.

Murs coupe-feu

Les exigences relatives aux murs coupe-feu ont peu changé dans les plus récentes éditions du CNB. Cependant, on a modifié les exigences concernant les matériaux combustibles qui recoupent l'extrémité d'un mur coupe-feu et concernant les matériaux coupe-feu dans les pénétrations des murs coupe-feu. Compte tenu des cas où l'incendie s'est propagé autour des extrémités de murs coupe-feu, en diminuant ainsi leur efficacité, on a ajouté des exigences strictes pour réduire le risque d e propagation d'un incendie à un bâtiment ou à une pariiede bâtiment, de l'autre côté d'un mur coupe-feu. Tout projet de modification d'un bâtiment existant devrait comprendre le respect rigoureux de ces exigences. Dans la plupart des cas, ceci ne devrait pas entraîner de frais considérables. Le Code prévoit des exigences plus rigoureuses concernant les matériaux coupe-feu dans les pénétrations des murs coupe-feu, pour réduire les risques de propagation d'un incendie par des ouvertures non protégées. La reconstruction d'un mur coupe-feu de manière à intégrer les nouveaux matériaux coupe-feu pourrait être irréalisable, mais différentes méthodes permettent d'ajouter des matériaux intumescents ou autres aux côtés du mur coupe-feu, près de la pénétration, de manière à respecter l'esprit général des codes actuels.

Calcul de la hauteur de

bâtiment

La hauteur de bâtiment, en étages ou en mètres, influe considérablement sur un grand nombre d'exigences d u CNB. Dans de nombreux cas, on pourrait considérer que la hauteur de bâtiment a changé avec le temps, en raison des modifications apportées à la définition du niveau moyen d u sol par rapport aux éditions antérieures du Code. En règle générale, on a abaissé le niveau moyen du sol, augmentant ainsi la hauteur de bâtiment. En ce qui concerne les exigences énoncées à la sous-section 3.2.2., l'abaissement du niveau moyen du sol pourrait entraîner une augmentation de la hauteur de bâtiment de 3 à 4 étages, obligeant ainsi

l'utilisation de matériaux incombustibles plutôt que combustibles. En ce qui concerne la sous-section 3.2.6., l'abaissement d u niveau moyen d u sol pourrait entraîner la classification d'un bâtiment, précédemment exempté des exigences mentionnées dans cette sous-section, dans la catégorie des bâtiments de grande hauteur.

Lorsque le changement de la définition du niveau moyen du sol est la raison première des

changements requis pour le bâtiment, on pourrait prendre en considération la définition du niveau moyen du sol au moment de la construction et accepter cette valeur pour l'application du Code. Lorsque le bâtiment existant est construit avec des matériaux combustibles et que la modification consiste à en augmenter la hauteur de un ou de deux étages, entraînant le reclassement du bâtiment dans une catégorie qui commande l'utilisation de

matériaux incombustibles, il sera difficile de justifier la modification en hauteur d u bâtiment. L'autorité compétente pourrait permettre d'ajouter un étage, à condition que l'on protège tout le bâtiment avec des réseaux d'extincteurs automatiques à eau et que l'aire de bâtiment brute n'excède pas la valeur qui serait permise dans l'édition en vigueur du Code, pour un bâtiment moins haut ayant une aire de bâtiment plus grande.

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Lignes directrices pour l'application

de la partie 3

Usages principaux

Pour beaucoup de bâtiments polyvalents, il est difficile de déterminer les usages principaux avec justesse. Dans le cas d'un bâtiment existant, il devrait y avoir une combinaison relativement évidente d'usages différents et on devrait pouvoir établir un usage principal global.

Combinaisons d'usages

principaux

Lorsque le bâtiment comprend des parties

distinctement consacrées à des usages différents, on devrait pouvoir le classer en fonction d e deux usages principaux ou davantage. Toutefois, l'utilisation de beaucoup de bâtiments publics est telle qu'ils ont différents usages principaux suivant le moment d u jour ou de la nuit. Dans de telles circonstances, il faudra examiner le bâtiment dans son ensemble pour chacun des différents usages principaux.

Séparation des usages

principaux

Le CNB prévoit des exigences précises concernant les séparations coupe-feu entre les usages

principaux d'un bâtiment. Dans bien des cas, le changement d'usage d'une suite ou d'un local d'un bâtiment existant, d'un côté d'un mur, commandera d e modifier ce mur pour qu'il devienne une

séparation coupe-feu ayant un degré précis de résistance au feu. S'il n'était pas exigé que le mur offre un degré de résistance au feu avant la

modification, le propriétaire d'une suite dont l'usage ne change pas, pourrait être très réticent à modifier son côté de la séparation coupe-feu. Bien que le CNB prescrive une protection contre l'incendie d e chaque côté des suites distinctes, la seule solution réalisable consiste à augmenter le degré de résistance au feu d u côté faisant l'objet d'un changement d'usage. On présume que les

modifications appropriées seront apportées à l'autre côté d u mur, lors de travaux de rénovations, le cas échéant.

Combinaisons interdites

d'usages principaux

On interdit certains usages principaux dans un même bâtiment, en raison des risques que présentent ces combinaisons d'usages. En règle générale, on interdit aux établissements industriels comportant des risques moyens et très élevés de partager un même bâtiment avec des établissements de réunion, avec des établissements de soins ou de détention et des habitations. 11 faut décourager toute combinaison interdite d'usages principaux et

s'efforcer d'y mettre fin dans un bâtiment faisant l'objet d e travaux de rénovation ou d'un changement d'usage.

Mezzanines

Incidence sur le calcul de la

hauteur de bâtiment

L'incidence sur la hauteur d e bâtiment est une des influences principales qu'exerce une mezzanine sur un bâtiment. Une mezzanine est un niveau entre le plancher et le plafond d'un étage donné. Dans la mesure où la mezzanine ne dépasse pas certaines limites précises, on considère qu'elle n'augmente pas la hauteur de bâtiment, en termes d'étages, malgré l'augmentation en mètres de la hauteur de l'étage afin d'assurer une hauteur libre suffisante

en-dessous et au-dessus de la mezzanine. On considère que l'aire d'une mezzanine est la somme des aires des différentes parties d u plancher de la mezzanine, à un niveau donné.

Lorsque le bâtiment comprend des mezzanines à plus d'un niveau, on considère que ce bâtiment compte un ou plusieurs étages d e plus, aux fins d u calcul de la hauteur d e bâtiment.

On a apporté un certain nombre de modifications aux exigences relatives aux mezzanines dans les différentes éditions d u CNB. Il vaut toujours mieux vérifier les exigences en vigueur au moment d e la construction d u bâtiment. Les personnes les plus exposées aux risques dans un bâtiment comportant

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une mezzanine sont celles qui se trouvent au niveau mezzanine, étant donné que la fumée peut envahir la mezzanine avant d'affecter le niveau inférieur. En outre, si le feu se déclare au niveau inférieur, les occupants de la mezzanine sont davantage exposés s'ils doivent passer par ce niveau pour évacuer la zone dangereuse. Une des meilleures façons d'améliorer la protection de la vie des personnes se trouvant au niveau de la mezzanine consiste à leur fournir un accès direct aux issues sur le même niveau pour qu'elles n'aient pas à passer par le niveau inférieur.

Exception faite des très petites mezzanines, pour lesquelles on permet la construction de murs et de cloisons au-dessus et en-dessous d u niveau de la mezzanine, le CNB exige l'absence d'obstacles visuels mesurant plus de 1 070 mm de hauteur, au niveau de la mezzanine et en dessous. Les

propriétaires des bâtiments ignorent souvent l'exigence d u Code à cet égard, si bien qu'il existe de nombreux cas de construction de cloisons et d'autres formes d'obstacles. Dans le cas d'un petit bâtiment, on pourrait considérer qu'il compte un étage de plus en hauteur et qu'il satisfait aux exigences d u CNB. Dans d'autres cas, on pourrait exiger la suppression des obstacles ou prescrire des mesures

compensatoires, comme l'installation de réseaux détecteurs et avertisseurs d'incendie ou l'installation de systèmes d'extinction automatique, en plus d e l'amélioration et d e la séparation des moyens d'évacuation.

Aires communicantes

Dans les récentes éditions du CNB, on emploie l'expression << aires communicantes

,,

pour décrire

une situation dans laquelle un certain nombre de planchers présentent des ouvertures sans dispositif d'obturation. Habituellement, les ouvertures sont alignées verticalement pour former un puits ouvert au milieu d u bâtiment. Bien que les ouvertures dans les planchers ressemblent à des mezzanines

ouvertes, on considère qu'elles sont les niveaux d'une série d'étages disposés verticalement. Le CNB prévoit des exigences particulières pour compenser

l'absence de dispositifs d'obturation dans les planchers. Bien que la terminologie soit nouvelle, ces aménagements ne le sont pas.

Les éditions antérieures d u CNB autorisent le passage d'escaliers mécaniques et de trottoirs

roulants à travers les planchers, comme on en trouve dans de nombreux établissements commerciaux élevés. Ces éditions autorisent aussi la

communication d u rez-de-chaussée et de l'étage supérieur ou inférieur au moyen d'ouvertures occupées par des escaliers. Dans les deux cas, le CNB prévoit l'adoption de mesures compensatoires. Au cours de l'examen d'un bâtiment existant qui comporte des ouvertures dans les planchers, il faut déterminer dans quelle mesure la construction s'écarte des exigences d u CNB. Lorsque lecart est mineur et qu'il n'a pas d'incidence sur la protection de la vie humaine, il est peu probable qu'un changement important soit nécessaire. Si l'écart entre la construction existante et les exigences du Code compromet la sécurité des personnes dans tout le bâtiment ou dans la partie examinée, il y a lieu d'envisager des changements pour compenser les éléments qui nuisent à la sécurité.

Séparations

coupe-feu

Continuité des séparations

coupe-feu

La fonction principale d'une séparation coupe-feu consiste à empêcher la propagation d'un incendie. Habituellement, on construit un ensemble de séparations coupe-feu, de manière à circonscrire l'incendie dans un espace donné. Cet espace devient alors un compartiment résistant au feu. Les

ouvertures dans les séparations coupe-feu entourant un compartiment résistant au feu sont pourvus de dispositifs d'obturation ou de coupe-feu. Quand on ne peut éviter les ouvertures dans les séparations coupe-feu, il faut prendre des mesures spéciales pour empêcher la propagation d e l'incendie par ces ouvertures. Dans un bâtiment existant, il se peut que les dispositifs d'obturation ou les coupe-feu soient inférieurs aux normes, sinon inexistants. Si

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f.îgnes dîrectriceTpour l'application de la partie

3

l'amélioration de ces éléments n'est pas facilement peut habituellement accepter cet élément pour réalisable, on peut recourir à d'autres mesures pour utilisation ultérieure. La marque d'un organisme d e protéger les ouvertures, y compris l'installation d e vérification peut être une source de renseignements svstèmes d'extinction automatiaue. supplémentaires facilitant l'évaluation de l'efficacité

d i ;lispositif d'obturation.

Degré de résistance au feu

des séparations coupe-feu

Dans bien des bâtiments existants qui subissent des changements, on remplace les portes. Dans une Les degrés de résistance au feu des ensembles de

construction sont établis au moyen d'essais ou de l'information contenue dans le Supplément d u CNB. Les normes employées aux fins des essais sont à peu près les mêmes que celles des éditions antérieures d u Code, mais la façon dont les laboratoires

interprètent les résultats peut avoir évolué. Dans le cas d'ensembles déjà construits dans un bâtiment, on risque de ne pas pouvoir en mesurer le degré réel de résistance au feu. Le chapitre 2 du Supplément d u

CNB indique une valeur approximative pour les matériaux énumérés. Pour les planchers, dalles et murs en béton et pour le revêtement cimentaire de protection de l'acier d'ossature, il faudra mesurer l'épaisseur des composantes de l'ensemble, puis consulter le Supplément ou une autre source d'information spécialisée pour déterminer le degré approximatif de résistance au feu. Si le degré de résistance au feu calculé est suffisamment près de la valeur requise, on peut l'accepter sans prescrire de changement. S'il est très inférieur à la valeur requise, il faudra augmenter le degré de résistance au feu par l'ajout d'un revêtement de protection, sous forme de plaques de plâtre, d'un enduit de fibres minérales ou d'un autre produit comparable.

Dispositifs d'obturation des

ouvertures dans les

séparations coupe-feu

L'essai des dispositifs d'obturation a beaucoup changé au fil des ans, compte tenu de l'adoption de nouvelles normes et de la révision des normes existantes. Lorsque l'examen révèle qu'un registre ou qu'une porte coupe-feu fonctionne

adéquatement, est bien ancré et n'a pas été endommagé au cours d'un incendie antérieur, on

séparation coupe-feu, on peut accepter l'installation d'une nouvelle porte dans le cadre existant si celui-ci est en acier et ancré dans un mur en béton ou en maqonnerie ou s'il est en bois et conforme aux normes dimensionnelles établies pour les nouveaux cadres en bois. Pour les cadres de porte ancrés dans des murs à poteaux en bois ou en acier, il se peut qu'une vérification de l'ancrage s'impose, pour s'assurer que les éléments d'attache d u cadre sont adéquats.

Auparavant, on pouvait accepter certaines portes dans les séparations coupe-feu, sans avoir à démontrer qu'elles limitaient le passage de la chaleur. Dans des circonstances précises, l'édition actuelle d u CNB exige que les portes possèdent cette qualité. Toutes les portes qui exposent les personnes à un danger pendant l'évacuation doivent être remplacées. Toutefois, si les essais d'évacuation démontrent que toutes les personnes dans le bâtiment auraient pu franchir l'espace adjacent à la porte bien avant que le niveau de rayonnement de la chaleur soit critique, on peut difficilement exiger l'amélioration de cette porte.

Beaucoup de portes possédant un degré

pare-flammes comportent u n petit carreau d e verre armé. Ce carreau permet d e surveiller le local situé de l'autre côté d e la porte, pour vérifier s'il y a un incendie. Le carreau contribue également à la sécurité générale, en permettant de constater, avant d'ouvrir la porte, la présence d'une personne se trouvant dans l'espace d'ouverture de la porte. De plus, lorsque la porte est verrouillée, les pompiers peuvent aisément briser le carreau de verre, pour ouvrir la porte sans l'endommager davantage. S'il a

été remplacé par un carreau d e verre ordinaire, il faut exiger qu'il soit remplacé à nouveau par un carreau d e verre armé.

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Bâtiments existants

Types

de

construction

supplémentaires de matériaux de protection contre

l'incendie sur les matériaux originaux de parement.

Généralités

Pour les petits bâtiments de construction

combustible, l'évacuation sûre des occupants, par Le CNB couvre trois types d e construction : les des parcours protégés, est l'objectif primordiafà constructions combustibles, dont le degré de prendre en considération. Dans la mesure où tous

résistance au feu est très faible, à moini que les les occupants sont en sécurité, le service d'incendie

l

matériaux ne soient protégés ; les constructions en pourrait conclure à l'impossibilité de sauver les

gros bois d'oeuvre, qui sont faites avec des biens matériels et d e s'en tenir à limiter l'incendie. matériaux combustibles mais dont les fortes Compte tenu d e ces considérations, il pourrait être dimensions leur procurent une résistance inhérente supe;flu d e modifier le bâtiment de faion à satisfaire aux effets d'un incendie ; les constructions entièrement aux exigences d e résistance au feu des

-

incombustibles, qu'il importe souvent de protéger ensembles structuraux d e l'édition en vigueur d u pour en empêcher l'effondrement en situation CNB.

d'incendie, étant donné que la capacité porteuse de

l'acier d'ossature ou d'armature est réduite SOUS

C ~ n ~ t r ~ ~ t i ~ n

en

grOs bois

l'effet des températures élevées. Le fait que les

d'oeuvre

1

matériaux incombustibles n'alimentent pas

l'incendie constitue la différence principale entre les constructions combustibles et incombustibles. Par conséquent, l'ossature adéquatement protégée contre les effets thermiques d'un incendie devrait empêcher l'effondrement d u bâtiment en situation d'incendie de manière à fournir un certain degré de protection aux occupants ainsi qu'aux pompiers. Cependant, les composantes combustibles, permises dans les constructions incombustibles, alimentent l'incendie.

Construction combustible

La construction combustible est permise pour la plupart des petits bâtiments visés par la partie 3 du CNB. Dans bien des cas, on peut utiliser, sans conditions précises dans la partie 3, les matériaux combustibles permis pour les bâtiments visés par la partie 9 d u Code et conformes aux normes

mentionnées ei-i référence dans cette partie. Ces bâtiments combustibles présentent, en règle générale, une ossature de bois construite selon les techniques courantes. Pour donner aux poteaux et aux solives un degré de résistance au feu, on les revêt de différentes sortes d e panneaux,

généralement des plaques d e plâtre. Dans un bâtiment existant, il est possible d'améliorer le degré

Dans le cas d'une construction en gros bois d'oeuvre, il faut que les dimensions des pièces d e bois

permettent une résistance d'environ 45 minutes aux effets d'un incendie. Le délai réel avant

l'effondrement dépendra de la charge combustible dans le bâtiment et des dimensions des éléments d'ossature. Dans un bâtiment équipé d'extincteurs automatiques à eau, il est peu probable qu'un incendie progresse au point d e menacer l'efficacité structurale des éléments en gros bois d'oeuvre. L'édition actuelle d u CNB reconnaît cette hypothèse, étant donné qu'elle autorise les plafonds en gros bois d'oeuvre dans les bâtiments de deux étages, équipés d'extincteurs automatiques à eau, dans les cas où s'impose habituellement une construction incombustible. En tenant compte de ces conclusions, on pourrait habituellement autoriser de continuer l'usage des bâtiments existants en gros bois d'oeuvre, qui font l'objet d'un examen et dont les dimensions exigent actuellement une construction incombustible, dans la mesure où l'on projette de protéger ces bâtiments avec un réseau d'extincteurs automatiques à eau. Pour améliorer la fiabilité de l'installation, il importe d e transmettre directement ou indirectement au service d'incendie, le signale d'alarme déclenché par le réseau.

de résistance au feu en ajoutant des couches

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Lignes directrices pour I'app/îcation de la partie 3

Construction incombustible

Revêtements intérieurs

Dans une construction incombustible, toutes les

composantes d u bâtiment visé par le CNB doivent

de

finition

être construites avec des matériaux incombustibles,

Bâtiments autres que

les

exception faite des éléments combustibles

expressément autorisés. Le CNB indique clairement

bâtiments de grande hauteur

que la plupart des matériaux de finition peuvent être Pour la plupart des bâtiments, l'indice de

combustibles et que beaucoup d'autres éléments non propagation de la flamme est la caractéristique des porteurs peuvent être c o n ~ t r ~ i t ~ avec des matériaux revêtements intérieurs de finition qui est

combustibles. On a modifié la liste des matériaux Exception faite d u mobilier intérieur, le revêtement autorisés au fil des ans. Tout matériau actuellement intérieur de finition est la composante du bâtiment accepté peut être utilisé dans un bâtiment existant, qui contribue le plus à la propagation d'un incendie, même si ce matériau ne figurait pas sur la liste au surtout s'il a un indice de propagation de la flamme moment de la construction du bâtiment. élevé. Il importe de diminuer la vitesse de

Dans bien des cas d'agrandissement d'un bâtiment, il sera très difficile de calculer avec exactitude le degré original de résistance au feu. Pour une ossature en béton, on pourrait éprouver de la difficulté à calculer l'épaisseur des murs, des poteaux et des dalles et a déterminer l'emplacement de l'acier d'armature dans ces éléments de

construction. Il faudra recourir a différents essais non destructifs, en plus d'effectuer des travaux limités de carottage et d e prise d'échantillons, pour déterminer le besoin ou non de protéger davantage l'ossature existante.

Si des plaques de plâtre constituent le revêtement de protection des constructions à ossature en acier et en l'absence de preuves concernant le genre de plaques de plâtre utilisées, il faut tenir pour acquis qu'il s'agit de plaques sans degré de résistance au feu, à moins de disposer de résultats d'essai ou d'autres preuves pour démontrer le contraire. Dans beaucoup de bâtiments à ossature en acier ou en béton précontraint, construits il

y

a de nombreuses années, on assurait la sécurité incendie et l'isolement acoustique au moyen de matériaux contenant de l'amiante. Dans la mesure où la suppression de ces matériaux s'impose pour des raisons de santé, il faut utiliser d'autres matériaux pour maintenir les degrés requis de résistance au feu, même si le CNB

n'empêche pas explicitement l'utilisation des matériaux contenant de l'amiante, sauf dans les réseaux de conduits d'air.

propagation d'un incendie dans un lieu où se trouvent des personnes, en exigeant certaines caractéristiques pour les matériaux de finition, principalement pour les murs et les plafonds. L'indice de propagation de la flamme peut être d'au plus 200 pour certains revêtements d e finition des portes et des salles de bains, mais pour tous les autres revêtements intérieurs d e finition, l'indice maximal est de 150. Dans les espaces ou se réunissent beaucoup de personnes et dans les moyens d'évacuation, l'indice de propagation de la flamme prescrit est nettement inférieur à 150. On peut appliquer certains revêtements sur les surfaces des murs et des plafonds, pour réduire l'indice de propagation de la flamme. Dans un bâtiment existant, cette technique permet de réhabiliter les surfaces dont l'indice de propagation de la flamme est inacceptable, qui se sont détériorées ou qui ont pris d e l'âge. Ces revêtements permettent aussi d'abaisser l'indice d e propagation de la flamme dans les lieux dont l'usage a changé.

Bâtiments de grande hauteur

Dans les bâtiments de grande hauteur, aux

préoccupations concernant l'indice de propagation de la flamme, s'ajoutent des préoccupations

concernant la production d e fumée par les surfaces en combustion. Étant donné que l'évacuation d'un bâtiment de grande hauteur prend beaucoup de

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Bâtiments exis tants

temps, il importe de protéger les occupants contre les effets de la fumée, jusqu'à ce que l'évacuation soit complète ou jusqu'à ce que l'incendie soit éteint et qu'il n'y ait plus aucun danger relié à la fumée. Dans les bâtiments de grande hauteur, les propriétés fumigènes des surfaces des murs, plafonds et planchers sont visées par des indices de dégagement des fumées.

L'application de certains revêtements permettant d e réduire l'indice de propagation de la flamme peuvent aussi contribuer à diminuer l'indice de dégagement des fumées.

Séparation spatiale

Généralités

La notion de la séparation spatiale consiste à s'assurer que les bâtiments sont suffisamment distants les uns des autres, conformément à des limites acceptables de propagation d'incendie par rayonnement. Dans la partie 3 d u CNB, on

considère que les pompiers seront à pied d'oeuvre 10 minutes après le début d e l'incendie et qu'ils seront en mesure d'arroser les bâtiments voisins, pour les maintenir en dessous de la température d'inflammation. En combattant l'incendie, les pompiers vont aussi diminuer les risques de rayonnement. Si les bâtiments sont éloignés d u service d'incendie, l'augmentation de la distance entre les bâtiments, parallèlement à d'autres mesures de construction, peut permettre de maintenir un niveau acceptable de risque.

Distance limitative applicable

à la façade de rayonnement

L'autorité compétente ne peut examiner qu'un bâtiment donné sur une propriété en particulier. Les exigences relatives à la séparation spatiale sont établies en fonction des limites de propriété. C'est le cas d'une propriété comprenant un seul bâtiment. S'il

y

a plus d'un bâtiment, on peut déterminer les distances avec plus de souplesse, en fonction de lignes imaginaires entre les bâtiments situées de

façon à satisfaire aux exigences s'appliquant à chaque bâtiment. Dans le cas des bâtiments dont des façades donnent sur une rue ou sur une ruelle, on calcule leurs distances limitatives jusqu'au milieu de la rue ou de la ruelle, compte tenu de

l'application éventuelle d e cette même formule aux bâtiments situés d e l'autre côté. En cas d e

modification des limites d e la propriété ou d u déplacement d'une façade, il importe d'examiner minutieusement l'incidence d u changement sur la distance limitative et d e prévoir des mesures L

compensatoires. Ces dernières pourraient

comprendre l'installation d'un réseau d'extincteurs automatiques à eau ou la pose de verre armé dans des cadres fixes en acier des baies de la façade.

Baies non protégées dans une

façade de rayonnement

Une baie non protégée est une composante de la façade d'un bâtiment dont le degré pare-flammes d u dispositif d'obturation ou dont le degré de résistance au feu d u mur est moindre que la valeur déterminée conformément au CNB. Les portes d e sortie et les fenêtres dont les carreaux sont en verre ordinaire font partie des baies non protégées les plus

courantes. Cependant, on peut aussi considérer un bardage métallique d'un bâtiment comme une baie non protégée. Des dispositions prévoient

l'évaluation de ces parties d'un mur qui ont une résistance intermédiaire à la propagation d e la chaleur rayonnante, au moyen d u concept des baies non protégées équivalentes. Pour la plupart des bâtiments existants, le manque d e données

techniques ne permettra pas d e calculer les valeurs des baies non protégées équivalentes. Cependant, on pourrait ajouter des matériaux isolants ou des barrières thermiques pour réduire le rayonnement de la chaleur dans le mur. Pour diminuer

l'incidence des baies non protégées, on pourrait aussi équiper le bâtiment d'extincteurs automatiques à eau ou remplacer les fenêtres par des carreaux d e verre armé dans des cadres fixes en acier.

Habituellement, cette dernière solution n'est pas réalisable, à moins de reconstruire le mur extérieur

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